Radicalement Protestant
  VERSIONS ET REVISIONS
 

VERSIONS ET REVISIONS

     Depuis 50 ans les maux dont souffrent les églises protestantes se sont multipliés grandement, et une des colonnes qui soutient la religion vraie a été ébranlée. Il y a 4 colonnes qui supportent l’édifice de la religion protestante, lesquelles sont appelées Sola Scriptura (la Bible est l’autorité suprême), Sola Fide (le salut par la foi, pas par les œuvres), Sola Gratia (la grâce est l’origine du salut), Soli Deo Gloria (tout a été créé pour la gloire de Dieu et non pour le bien-être de l’homme). Tous ces fondements ont été attaqués et je ne connais pas une seule église qui soit véritablement fondés sur eux. C’est pourquoi nous sommes entrés dans l’apostasie finale qui précède la Parousie.  J’essaierai par la grâce de Dieu de dénoncer aujourd’hui l’attaque perpétrée par Satan contre la première colonne : Sola Scriptura.  L’ennemi a 2 façons d’ébranler cette colonne : soit en quittant à la Bible son autorité, soit en lui quittant son authenticité.

     La méthode classique du diable durant les 100 dernières années a été d’utiliser des scientifiques athées qui sont la majorité. Ces fils de Satan, qui forment une espèce de clergé dans ses rangs, attaquent l’autorité de la Bible par la fable de l’évolution biologique, ou par leurs découvertes archéologiques de copies de la Bible plus anciennes que celles qu’ont utilisées les réformateurs du XVIème siècle, lesquels utilisèrent le texte masétorique  ou Textus Receptus.

     Pour réfuter la théorie de l’évolution avec des arguments scientifiques il vaut mieux avoir de bonnes bases dans les domaines de la science matérielle ; bases que je ne possède pas. Cependant tous les scientifiques ne sont pas athées ou théiste évolutionnistes, et les scientifiques créationnistes avec des  prix Nobel en science ne manquent pas. (Il est assez déroutant de se rendre compte que la majorité des français ignore que Louis Pasteur était créationniste et que son invention de la pasteurisation avait pour but de détruire la théorie évolutionniste de la génération spontanée, et non pas la vente de lait en tétrapack !) Je me permets de recommander le livre de Jacques Nesbitt : « Création et évolution », livre que l’on peut obtenir gratuitement sur le réseau internet.

     Qui aime Dieu défend sa Parole, car comme disait Luther : « La Parole de Dieu c’est Dieu ». Le livre de Genèse est la Parole de Dieu, et la théorie de l’évolution, ridiculise ce livre et le réduit à des contes mythiques d’origine égyptienne et babylonienne. De plus si le début de la Bible est un ramassis de mythes antiques, il s’ensuit que la fin ne peut être qu’un récit allégorique. Jésus-Christ lui-même devient dans ces conditions un menteur ou un ignorant  lorsqu’il parle de Noé (Luc XVII ; 26), de même que Pierre quand il dit que 8 personnes survécurent au déluge (1 P. III ; 20).  Rajoutons aussi que cette théorie diabolique détruit l’existence du péché originel.

     La Bible dit que par un homme entra le péché, et par le péché la mort, et que la mort passa à tous les hommes car tous ont péché. La Bible est claire là-dessus : par Adam entre le péché et la mort et cela  se communique à tous les hommes, et par Jésus-Christ appelé aussi le deuxième Adam vient la justification et la vie éternelle qui se communique à tous les élus. S’il y a évolution ; il n’y a pas de chute, puisque l’homme émerge peu à peu de l’état animal et arrive à l’état humain. Or la Bible soutient que l’homme a chuté, qu’il a perdu son état originel et qu’il est devenu bestial après le péché, (même si avant d’être bestial il fut d’abord homicide et polygame). Si la théorie de l’évolution est vraie l’hindouisme ou le bouddhisme sont nettement plus près de la vérité avec leur théorie de la réincarnation que le Christianisme. Accepter l’évolutionnisme est une apostasie flagrante. L’expiation du péché par Jésus-Christ n’est pas une expiation morale comme le prétendait Abélard au XIème siècle ; l’expiation est réelle, c’est une substitution légale où Jésus notre représentant  assume toutes les conséquences de nos péchés, et par cela nous rend non seulement l’innocents sinon justes devant Dieu. Nous sommes tous inclus dans la personne d’Adam, car il fut le père de toute l’humanité, et il nous engendra dans le péché et nous le communiqua comme un gène. Par contre seuls les élus sont inclus dans le second Adam : Jésus-Christ. Si Adam ne fut pas une personne réelle; le péché originel n’a pas été transmis de génération en génération et alors l’orthodoxie d’Augustin, de Luther, et de Calvin est une hérésie, et l’hérésie de Pélage, d’Abélard, et d’Arminius est orthodoxe. Mais l’Ecriture dit dans 1 Cor. XV ; 22 : « et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ ».  Un des 5 points du calvinisme est la dépravation totale de l’homme due au péché originel, et le péché originel a été commis par l’homme originel. S’il y a évolution, il n’y a pas d’homme originel, sinon une soupe originelle, et donc pas de péché originel. En conséquence  l’évangile de la grâce de Dieu serait une absurdité totale. En effet sous cet angle diabolique, Christ ne serait qu’une sorte d’accélérateur de l’évolution, un ingrédient, un condiment a la soupe originale ! Au diable l’évolution, et rappelez-vous chers lecteurs que Darwin sur son lit de mort l’a désavouée !

     Il y a une vingtaine d’années j’assistais à Pau dans le Sud-Ouest de la France à une église protestante traditionnelle appelée : « L’Eglise Reformée de France ». A l’époque je me rendis compte durant un sermon qu’ils étaient évolutionnistes. Néanmoins le pasteur à l’occasion attaquait Rome. Plusieurs années plus tard je sus que non seulement ils étaient devenus œcuméniques mais qu’ils avaient aussi abandonné le dogme de la prédestination…Tout a commencé par l’évolution, et cela se terminera aux pieds du pape ! Mais laissons l’évolution de côté car j’ai déjà traité ce sujet dans un autre article intitulé : « Le dinosaure à plumes », et penchons-nous sur l’autre méthode scientifique qui vise à détruire l’authenticité de nos Bibles par les récentes découvertes archéologiques.

     Les Bibles protestantes traditionnelles sont généralement le fruit de la traduction des réformateurs du XVIème et XVIIème siècle. En tout cas pour ce qui est des allemands, des anglais, et des espagnols. Pour la France protestante, c’est la Louis Second qui a été adoptée, mais c’est une traduction de 1911 qui a quelques déficiences, et je recommande vivement à mes frères qui ne parlent que le français de se procurer aussi la J.N. Darby qui est plus fidèle aux textes originaux en dépit de ses tournures maladroites, dues au fait que le traducteur était anglais. En effet sa traduction suit bien les traductions réformée du XVIIeme siècle : La version anglaise du roi Jacques (King James Version) et la version espagnole « Reina -Valera » Je crois qu’avec une Darby et une Second ; toutes 2 à portée de la main, le chrétien francophone est bien armé ! Hélas de nos jours beaucoup de croyant se tournent vers des versions modernes basées sur d’autres textes soi-disant plus anciens. L’archéologie a pourtant démontré la fidélité de nos Bibles protestantes traditionnelles, mais la mise à jour de certains fragments plus anciens fait croire à beaucoup que le Textus Receptus n’est pas ce qu’il y a de plus fidèle comme copies en langues originales. C’est donc la datation qui pourtant est sujette à erreurs, laquelle détermine la validité de la copie. Le problème étant que ces dernières copies modifient ou même annulent certaines choses de poids dans notre théologie. Par exemple durant des siècles ce verset de 1 J.V ; 7 qui dit : « Car il y en a 3 qui rendent témoignage dans le ciel ; le Père, le Verbe, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont 1 » se trouvaient dans nos Bibles protestantes. Il n’existe aucun texte dans la Bible qui déclare aussi ouvertement la très Sainte Trinité. Mais nos scientifiques et érudits modernes disent qu’il ne se trouve pas dans les copies plus anciennes, ou qu’il est mis en marge. Ils déduisent donc que cela a été rajouté et que cela ne fait pas partie de l’Ecriture. Il est même souvent omis dans les dernières révisions des traductions protestantes traditionnelles. Cela fait évidemment la joie des russellistes et autres unitariens ! Je pourrais citer d’autres cas, mais celui-ci est suffisant car cela ne concerne pas un détail mais une vérité fondamentale de la Parole de Dieu car « celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils », (1 J. II ; 22). Je vous propose maintenant 2 arguments pour détruire leurs raisonnements diaboliques qui cherchent à annuler l’authenticité de nos Bibles.

     Premièrement ; concédons-leur  que leurs copies sont plus anciennes que celle qu’utilisèrent les réformateurs.  Ainsi donc ils exhibent une copie plus ancienne, mais après tout c’est une copie, ce n’est pas l’original ! Des copies il y en a depuis le premier siècle, et depuis des milliers et des milliers de copies sur papyrus, sur parchemin, ont été faites. Mais une copie ne peut avoir automatiquement plus d’autorité qu’une autre copie parce qu’elle est plus ancienne. Comme c’est une copie elle peut tout aussi bien être défectueuse qu’une autre copie plus récente. Les ébionite du 1er siècle firent des copies du NT, et ils étaient unitariens, ce qui rend douteux leurs copies. J’affirme donc que même si les copies qu’utilisent  les traducteurs modernes sont plus anciennes, elles sont défectueuses. Ils exhibent des copies plus anciennes mais défectueuses. Une copie du Xème siècle peut être plus près de l’original qu’une copie du Vème siècle car si la copie du Vème siècle est la quinzième copie faite depuis l’originale, tandis que celle du Xème est la septième alors la plus récente est la plus sure ! Seul l’original a une autorité absolue sur toutes les copies, mais tous les textes originaux ont disparu, et ils ne nous restent que des copies de copies de copies …Mon affirmation est basée sur ma foi en la providence du Dieu qui contrôle l’Histoire des hommes dans les moindres détails, et si tous nos cheveux sont comptés et qu’aucun moineau ne tombe par terre sans la volonté de notre Père, comment douter que Dieu n’ait pas conservé sa Parole écrite au cours de siècles et des traductions ? Maintenant il est évident qu’il y a des traductions correctes et des traductions incorrectes, voire tordues. Basé sur ma foi en la providence divine, j’affirme sans aucun doute et sans savoir lire un seul mot d’hébreu ou de grec que les traductions correctes, basées sur les copies correctes sont celles qui sont issues de la Réforme protestante et que depuis des siècles utilisent les églises protestantes. En effet c’est au XVIème siècle que la sotériologie (les doctrines de l’expiation) a été rétablie dans toute sa pureté apostolique. Le salut obtenu exclusivement par la foi dans le sang de l’Agneau  est l’essence même de l’Evangile de grâce. Cette doctrine fut extraite uniquement de l’Ecriture, puisque la tradition catholique l’avait enfouie sous ses cérémonies idolâtres, et ce fut Martin Luther qui en lisant dans Ro. I ; 17 : « Mais le juste vivra par la foi », reçut la révélation de l’évangile de la grâce, et fit exploser la Réforme en 1517. Cette Réforme  basée sur l’Ecriture et visant à répandre l’Ecriture pour que soit connu ce salut par la foi, fut manifestement l’œuvre de Dieu, car comment un moine inconnu d’une petite université de Saxe aurait pu déclencher un tel mouvement qui donna naissance à une nouvelle civilisation ; la civilisation protestante, nettement supérieure à toutes les précédentes ? La Réforme commença officiellement le 31 octobre 1517 car c’est l’affaire des indulgences de Tetzel qui mit le feu au baril de poudre, mais la vérité c’est que cela avait commencé par la lecture de la Bible en solitaire du moine Luther ! Le protestantisme c’est la religion de la Bible, et le Dieu que nous adorons et connaissons, c’est le Dieu de la Bible. Comment donc peut-on douter que Dieu ne nous ait pas donné les meilleures copies et les meilleures traductions à cette époque qui allait instaurer la religion de la Bible ? Les papistes auraient été les premiers à railler les traducteurs de la Bible s’ils s’étaient rendu compte que leur traductions étaient déficientes, mais au contraire ils les poursuivirent partout où ils purent car ils savaient que les Bibles qui étaient mises en circulation étaient de bonnes traductions qui mettaient en danger leur autorité. (Ils attrapèrent Tyndale en Belgique et le brulèrent sur la place publique). Si vous comparez les traductions faites à cette époque, vous vous rendrez compte qu’ils utilisèrent tous les mêmes copies, et leurs traductions sont similaires que ce soit en anglais ou en espagnol, (KJV et RV) ; elles se suivent mot à mot !  « Notre Dieu n’est pas un Dieu de confusion » dit l’Ecriture et les traductions de cette époque parlent le même langage même si c’est en différentes langues. Dieu fut l’auteur de la Réforme et il a fourni les meilleurs traducteurs et les meilleures copies. Celui qui doute de cela ne croit pas en un Dieu historique, c’est-à-dire au Dieu de la Bible. Le mouvement protestant basé sur le « Sola Scriptura » de Luther, ne s’est pas développé sur des copies défectueuses et des traductions incorrectes ! Le Textus Receptus est le texte que Dieu a conservé pour que les réformateurs nous le traduisent. Les nouvelles copies que les modernistes et les sceptiques exhibent ne sont pas fidèles ; c’est un plan de Satan pour miner le fondement du protestantisme original. 

     La Réforme du XVIème siècle est même le mouvement qui a fixé définitivement le canon des Ecritures. Généralement on affirme que le canon des Ecritures a été fixé à la fin du IIème siècle par un concile des églises, néanmoins les catholiques romains ont des textes apocryphes qui ne furent pas reconnus par les réformateurs qui s’alignèrent sur le canon juif quant à l’AT, et nous donnèrent les 66 livres qui composent notre Bible protestante. Ce qu’ils reconnurent à l’époque est depuis reconnu comme la Parole de Dieu infaillible. Ils ne se rendirent pas compte de cela, mais c’est un fait accompli. Par exemple Martin Luther dans ses commentaires de la première épitre de Jean dit à propos du « Johannine comma », (1 J. V ; 7) : « Les livres grecs n’incluent pas ces paroles, on dirait que c’est plutôt les catholiques qui ont inséré ce verset à cause des ariens… » En effet ce verset ne se trouvait pas dans les manuscrits grecs qui étaient à leur disposition à l’époque. Il apparaissait seulement dans 4 traductions de la traduction latine de Jérôme, (la Vulgate). La première apparition de ce verset dans les copies en grec datait de 1215. Néanmoins Luther, Tyndale, Reina, Valera et tous les traducteurs de la Réforme inclurent ce verset dans leur traduction. Ils reconnurent tous que cela fait partie de la Parole de Dieu en dépit de son absence des copies plus anciennes. Ils savaient ce que dit Ap. XXII ; 18 et  donc auraient dû le rejeter, mais l’Esprit Saint ne leur permit pas de le rejeter car « Dieu est celui qui produit en nous le vouloir comme le faire, selon Sa bonne volonté ». Les copies grecques de 1215 étaient donc certainement plus sures quant à ce passage que les autres plus anciennes qu’utilisaient les réformateurs ! Les réformateurs nous ont donc donné le Canon définitif des Ecritures car la Réforme protestante fut basée sur la Bible, et Dieu est le Dieu de la Bible qui fait Histoire dans la Bible et autour de la Bible. Ce verset 7 de Jean ne doit pas être rejeté parce que les nouvelles révisions le rejettent, mais il doit être accepté car les réformateurs l’ont accepté, et leur mission n’était pas de vendre de nouvelles éditions de la Bible, sinon de donner la Bible à un monde perdu dans les ténèbres de l’idolâtrie catholique, et cela au prix de leur vie si besoin en était ; ce qui fut le cas pour Tyndale.

     Ponce Pilate  écrivit en 3 langues: «JESUS DE NAZARETH ROI DES JUIFS ”, et c’était une vérité insupportable pour les autorités religieuses qui firent tout leur possible pour que Pilate enlevât cet écriteau fixé sur la tête de notre Rédempteur, mais il refusa en disant : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », (J. XIX ; 19 à 22). Ce que Pilate écrivit était sans qu’il le sache Parole de Dieu, et le « Johaninne comma » que les réformateurs ont inclus dans leurs traductions est aussi Parole de Dieu, laquelle les autorités religieuses d’aujourd’hui s’efforcent de supprimer de nos Bibles protestantes. Les russellistes sont bien sur les premiers à applaudir cet effort, et même le Vatican appuie tout effort visant à diminuer l’autorité de nos Bibles. Le papisme comme toutes les sectes, a inventé un salut qui n’est pas basé sur la Bible. Les russellistes (Témoins de Jéhovah) devancent cependant toutes les sectes dans la mutilation des Ecritures. En effet leurs traductions sont basées sur une traduction anglaise complètement falsifiée au point qu’il y a des phrases qui n’ont aucun sens. On y trouve non seulement que Jésus est un petit dieu, (J. I ; 1) mais aussi du pur charabia.  C’est le propre de beaucoup de sectes ; soit falsifier la traduction, soit ajouter de nouveau livres apocryphes (ou mormon), soit imposer une interprétation  de la hiérarchie. Le protestantisme original a la caractéristique opposée : les traductions sont fidèles, ( cela saute aux yeux quand on les compare dans leurs différentes langues), aucun livre n’est rajouté au Canon, et il n’y a pas d’interprétation imposée par une hiérarchie,  ce qui a causé des divisions multiples lesquelles en fait on servi à épurer de plus en plus la doctrine, car des églises luthériennes aux églises presbytériennes on voit une affirmation plus claire de la  doctrine de la prédestination, et des presbytériennes aux baptistes particulières (calvinistes) on voit une affirmation plus claire de la doctrine de l’élection  inconditionnelle, (le baptême des enfants brouillant cette doctrine chez les presbytériens). Et aujourd’hui l’Apostasie finale dans laquelle sont engagées pratiquement toutes les églises, met en lumière le protestantisme vrai qui s’accroche à la Bible et laisse tomber les églises, pendant que le protestantisme officiel s’accroche aux églises et laisse tomber la Bible. Le protestantisme a commencé par la sortie de l’église officielle qu’était l’église de Rome, pour la simple raison de vouloir être fidèle à la Bible, et le protestantisme finit sa course de la même façon en sortant des églises évangéliques officielles pour être fidèle à la Bible. Le protestant ne dépend pas d’une église protestante : il dépend de la Bible qui lui enseigne le salut par la foi pas par l’église ! Mais cette Bible protestante il faut s’y accrocher et ne pas se laisser égarer par les nouvelles traductions modernes qui arrondissent les angles pour faire passer un évangile œcuménique. C’est un test pour notre foi ; ceux qui retiennent les bibles protestantes traditionnelles sont ceux qui aiment la Parole de Dieu, qui la savourent, ceux qui ne voient pas la différence et acceptent n’importe quelle nouvelle traduction œcuménique  sont ceux qui ne sont pas affermis dans le Chemin, et beaucoup ne se sont jamais engagés en esprit dans le Chemin. L’argument pour accepter les nouvelles traductions c’est qu’elles sont plus compréhensibles, plus adaptées à notre langage actuel. Cette nouvelle génération est férue d’électronique mais peu enclin à étudier, à lire, ou cela se fait à travers des bandes dessinées…

     A l’opposé il y a des férus judaïsant ; les messianiques. Pour eux l’important c’est la lettre, et même si  le NT est écrit originalement en grec ; il faut dire « Yeshoua » et ne pas dire Jésus. Ils ont leur façon de prononcer « Shibolet » et ceux qui prononcent à la française doivent être exclus de la communion messianique. Ils ont leur Bible Chouraqui, bourrée de termes comme : Adam le glébeux…Si le premier homme donc n’est pas glébeux et le deuxième n’est pas Yeshoua, vous êtes dans les ténèbres ! Néanmoins c’est oublier que  l’hébreu n’est pas une langue originale car Abraham était un araméen, et donc l’hébreu vient de l’araméen comme le français du latin. Et cet araméen était d’origine chaldéenne puisque son père venait d’Ur en Chaldée, au sud de Babylone : Gen.XI ; 28. Pour eux la Bible doit être lue de préférence en hébreu et ils nient que le NT fût écrit en grec ! Ces « glébeux » s’imaginent que toute traduction est défectueuse comme si la compréhension de la Parole de Dieu dépendait de la langue. La langue originale qui se parlait durant la construction de la tour de Babel s’est perdue comme les textes originaux qu’écrivirent  Moïse, les prophètes et les apôtres. L’hébreu n’est pas plus original  que le chinois, et Dieu a créé toutes les langues, et chacune a ses avantages et ses limitations. Martin Luther essaya d’utiliser les gloses des rabbins, mais il se rendit compte qu’elles obscurcissaient le texte plutôt qu’elles ne l’éclairaient. La Bible ce n’est pas le Coran, et justement comme c’est la Parole de Dieu elle a la propriété divine de ne perdre ni sa saveur ni sa clarté dans quelque langue que ce soit. Pour la comprendre il ne faut pas la lire en hébreu, en grec ou en araméen, il faut la lire en demandant au Saint-Esprit de nous donner Son interprétation. Certains passages ont plus de saveur ou plus de clarté dans certaines langues, mais il n’y a pas besoin de savoir l’hébreu classique ou le grec koïnè  pour comprendre l’Ecriture ; il faut l’aide du Paraclet et une Bible protestante traditionnelle, (ou plusieurs si possible). Par exemple Ap.XIII ; 18 nous dit : « Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est 666 ». Cet homme s’appelle Hitler. Il s’appelait à l’ origine Hidler, mais il changea lui-même son nom car il était autrichien et Hitler sonnait plus allemand. Mais la raison véritable de ce changement était que la prophétie le concernant devait s’accomplir, et pour cela le d devait être changé en t ! En effet le calcul est tout simple. Vous donnez à  la lettre A la valeur de 100, à la lettre B 101, C 102, D 103, E 104…Z 125 et H+I+T+L+E+R = 666. Si vous voyez plutôt le pape comme l’antéchrist cité ici, et bien prenez son titre officiel en latin tel qu’il écrit sur son accoutrement: VICARIVUS FILII DEI ou un autre de ses titres : LATIN VS REX SACERDOS, et les lettres latines qui correspondent à un chiffre vous donnent le même nombre : 666 ! En effet V+I+C+I+V+I+L+II+D+I = 666. (Jusqu’au XVIIIème siècle le U s’écrivait V). Ainsi donc si l’on utilise le livre d’Apocalypse dans sa langue originale ; le grec, il n’est pas possible de calculer le nombre de cet homme. Il faut utiliser l’alphabet latin pour le découvrir ; vu qu’Hitler était catholique, cela est logique, sans parler des 7 têtes qui sont les 7 collines de Rome et qui sont aussi les 7 derniers rois ou papes de Rome, (Ap. XVII; 9 et 10)! Sans une traduction en lettres latines ce passage reste dans l’obscurité. L’interprétation correcte vient de l’Auteur des Ecritures,  Il parle toutes les langues et par la Réforme protestante Il nous a donné Sa Parole dans toutes les langues des nations.  Ainsi donc l’érudition n’est pas nécessaire pour avoir une claire compréhension des Ecritures. Augustin ne savait pas beaucoup de grec, et quant à Jean Bunyan le fameux pasteur puritain qui écrivit une soixantaine de livres et traités comme « Le Pèlerin » ; il ne fit que 2 années d’école primaire. Comme dit la Bible : « Par tes commandements j’ai acquis intelligence »  et encore : « La sagesse appartient  à Jéhovah  et de sa bouche viennent la connaissance et l’intelligence », et Sa bouche n’est pas limitée à l’hébreu classique et au grec koïnè ! Il ne faut pas mépriser l’érudition et la connaissance des langues originales des Ecritures mais elles ne sont nullement indispensables. Un commentateur érudit dit un jour en parlant de Spurgeon que ce fut vraiment un des prêcheurs les plus éminents, mais que s’il avait été formé dans un fameux institut biblique il aurait été encore plus grand. Enorme erreur ; car ce qui faisait la grandeur de Spurgeon c’était sa simplicité en dépit de son érudition. Ses sermons sont toujours vivants et efficaces car ils sont simples mais ils font cible. Pour le commun des mortels les préciosités des érudits ne sont qu’un bourdonnement « épistémologique » propre à plonger l’esprit dans un assoupissement profond, même si elles font  la joie des immortels de l’Académie française ! Je me rappelle une fois d’une dame que j’invitai à prendre un café à la maison, et qui me dit qu’elle était pasteur et qu’elle ne lisait l’AT qu’en hébreu. Mais tant d’érudition pour être aussi sotte, cela reste un mystère pour moi ! Elle ne s’était pas rendue compte que la Bible dit dans toutes les langues qu’il n’est pas permis à la femme d’enseigner et d’avoir autorité sur l’homme... Je le lui fis remarquer avec insistance ; elle se tint coite mais ne revint plus prendre le café ! Et oui frères, il y a des milliers et des milliers d’imbéciles avec des doctorats en théologie, comme des milliers et des milliers de frères éloquents et puissants dans les Ecritures qui ne parlent pas un mot d´hébreu et qui n’ont même pas obtenu le BEPC ! Les imbéciles croient pouvoir enfermer le Saint-Esprit dans leurs séminaires bibliques,  et leurs instituts regorgent de sottes qui lisent très bien le grec, mais qui ne comprennent rien à ce qu’elles lisent, sinon elles seraient plutôt restées à la maison qui est l’endroit indiqué par la Bible, pour les femmes intelligentes qui font profession de foi !

     Le Seigneur nous a pourvus de très bonnes traductions qui parfois rendent plus clairement l’intention de l’Esprit dans la langue vernaculaire que dans l’original. L’hébreu par exemple ne possède que 3 temps, le français en possède beaucoup plus. L’allemand ne possède qu’une seule parole pour la foi, tandis que l’anglais en possède 2 ainsi que les langues d’origine latine (foi et croyance). Il est donc utile de comparer les Bibles protestantes  et leurs révisions. Supposons que nous sachions parfaitement toi et moi, cher lecteur, l’hébreu et le grec. Cela nous aiderait certainement dans certains cas, mais en général penses-tu que nous serions capables de traduire mieux que les réformateurs qui furent les hommes choisis par Dieu pour donner la Bible aux nations dans leurs langues ? Au diable une telle arrogance et présomption ! Quand on fait une traduction on est toujours confronté à des expressions idiomatiques qui ne peuvent être traduite mot à mot, et donc il faut en rendre le sens et oublier la forme. Et le sens de l’original beaucoup de traducteurs ne le capte pas car cela dépend du Saint-Esprit qui donne un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance.  Pour moi il est hors de doute que nos réformateurs possédaient cet esprit de sagesse et de révélation pour nous transmettre une traduction fidèle à l’intention de l’Auteur des Ecritures. Je n’ai aucune confiance dans nos traducteurs actuel et leurs nouvelles Bibles œcuméniques basées sur des copies certifiées par le carbone 14.

     Dieu qui fait toute chose avec sagesse infinie, a-t-il dans les jours de l’apostasie finale réservé les meilleures copies et les meilleurs traducteurs, tandis qu’Il aurait fait éclater la Réforme protestante sur la base des Ecritures traduites à partir de copies défectueuses ? Je laisse de tels raisonnements blasphématoires et stupides aux théologiens libéraux. Pour ma part ; Dieu est celui qui contrôle et dirige l’Histoire selon son dessein éternel, et la Réforme s’est faite sur des bases solides tout comme l’Apostasie est train de se propager sur l’empirisme et le scepticisme d’érudits qui sortent de séminaires et d’instituts bibliques infiltrés par les jésuites et la pensée libérale. Ma foi en la Bible n’est pas basée sur le carbone 14 et les dernières découvertes archéologiques. Je ne suis pas assez diplômé pour croire que la Réforme a prospéré sur des traductions défectueuses de la Bible et que l’apostasie maintenant se répand en dépits de meilleures traductions. Ils ont déjà supprimé le « Johaninne comma », je suppose que le prochain papyrus qu’ils découvriront sera plus ancien que tous et donc meilleur, même s’il s’avère que cela appartenait a une communauté ébionite (unitarienne) du 1er siècle… Peut-être découvriront-ils une copie plus ancienne qui confirmera que Pierre était en fait l’apôtre des gentils et que Jésus ne s’adressait pas à sa mère en lui disant : « femme », sinon : « très sainte mère immaculée » ? L’avenir nous réserve des surprises sur « Discovery Channel » ! Mais nous ne sommes pas de ceux qui doutent de l’authenticité de nos vieilles Bibles protestantes, et cette épée de l’Esprit qui fut l’épée que Luther  prit des mains du Goliath romain, continuera de faire des ravages dans les rangs de l’ennemi si nous nous maintenons fermes dans la foi de nos pères réformateurs. « Sola Fide, Sola Scriptura » voilà notre cri de guerre ! En avant soldats de Jésus, ne les craignez point, nous en ferons notre pain, leur protection s’est retirée de dessus-eux, et Jéhovah est avec nous !

 
 
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