UNE AUTRE RAISON

     L’apôtre Paul nous dit dans Phil.III ; 1 : « Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire ». Je suivrai donc son conseil qui fut inspiré par le Saint-Esprit, et je répèterai mon exhortation pour les croyants à sortir au plus vite de Babylone.

     Dans un article précédent intitulé : «Mettons la cognée à la racine », je racontais ma conversion qui fut très spéciale ; un type de conversion dont rêvent les pentecôtistes… Je disais à ce moment que je ne comprenais pas toutes les raisons pour lesquelles le Seigneur me fit goûter le don céleste d’une façon si tangible, mais j’ai pu comprendre que c’était au moins pour avoir un argument de poids pour contrecarrer le néo pentecôtisme. En effet ayant goûté la plénitude du Saint-Esprit ; les faux prophètes du pentecôtisme ne peuvent pas m’impressionner avec leurs expériences surnaturelles, leurs transes et leur charabia en langues soi-disant angéliques ! Nous savons par les Ecritures que Satan apparait souvent comme un ange de lumière et ses ministres comme des ministres de justice dont la fin sera conforme à leurs œuvres.  Comme je le raconte dans cette brève autobiographie ; j’ai pu comprendre après 10 ans gaspillés dans l’ignorance que la seule façon croitre dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ c’est par l’étude constante des Ecritures : 2 Ti.III ; 16. Aujourd’hui j’ai découvert une autre raison que je désire vous exposer, afin d’aider ceux qui doutent encore, qu’il est grand temps de sortir de Babylone, c'est-à-dire du système conventionnel des églises évangéliques.

     Cette autre raison d’être né de nouveau d’une façon si extraordinaire c’est pour que je sache indubitablement que le Saint-Esprit ne baptise ni ne scelle, ni ne remplit par des sacrements. La majorité des églises protestantes attribuent aux sacrements un pouvoir et un objectif qu’en réalité ils ne possèdent pas. Elles ne vont pas aussi loin que le catholicisme dans son abominable superstition mais  en général elles  disent quand même que le baptême d’eau met un sceau au salut, et que la sainte Cène est une façon de s’alimenter spirituellement. Les sacrements ont certainement leur utilité, mais pas autant que le prétendent les églises et les théologiens. Comme je l’ai expliqué dans d’autres articles ; le baptême d’eau était essentiellement un pont provisoire établi pour faciliter durant la période de transition entre le judaïsme et le christianisme l’entrée des juifs dans la nouvelle dispensation de la grâce, et la Cène fut instituée principalement en vue de montrer aux incroyants que nous vivons et nous nous alimentons spirituellement de la mort du Seigneur  sur la croix car « le juste est mort pour les injustes afin de nous amener à Dieu ». En somme, les sacrements sont des instruments didactiques, des moyens rudimentaires d’inculquer les doctrines de base du christianisme à une masse qui durant des siècles était analphabète et dépourvue des Ecritures à la maison.

     Au milieu de toute cette confusion soigneusement entretenue par Satan le père de tous les mensonges, le manque de discernement entre le baptême d’eau et le baptême de l’Esprit dans le Nouveau Testament a été un élément essentiel pour établir le dogme pervers de ce que le baptême d’eau est un sacrement indispensable et intrinsèquement chrétien. En réalité notre Seigneur Jésus n’institua que la sainte Cène pour rappeler aux chrétiens que le fondement de leur vie et de leur espérance est dans l’œuvre de la croix, et surtout pour qu’ils enseignent cette vérité fondamentale aux sympathisants et incroyants qui assistent à cette cérémonie commémorative. C’est pourquoi quand Jésus dit au 11 apôtres dans Mt.XXVIII ; 19 : « Allez faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », Il ne faisait aucune référence au baptême d’eau comme pratiquement tous les théologiens l’ont interprété mais au baptême de l’Esprit, puisqu’au début seuls les apôtres (Paul inclus), avaient le pouvoir de communiquer le Saint-Esprit  par leur prêche ou l’imposition des mains : Actes VIII ; 15, 17 et 18, et cette grande commission venait au nom du Dieu qui se révélait désormais comme la Très Sainte Trinité. Hélas le mystère de l’iniquité était déjà à l’œuvre durant les jours de notre apôtre Paul, et dès lors il induisait tout le monde, érudits comme illettrés, à croire qu’il y a un pouvoir inhérent dans les sacrements, à part du pouvoir qu’ils ont d’enseigner par l’utilisation de certains éléments physiques les bases fondamentales du christianisme biblique. Le mystère de l’iniquité a pour principe actif le sacramentalisme et pour fin le papisme. « Mon peuple fut détruit car il manqua de connaissance », et c’est pour cela que le sacramentalisme a pu prospérer, car l’Ecriture dit clairement dans 1 P.II ; 2, 3 : « …désirez comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur de la Parole, afin que vous croissiez par lui, si vous avez goûté que le Seigneur est bon ». Tous les vrais protestants de cœur, pas de tradition, savons que Dieu de son propre chef nous a engendrés par la Parole de vérité pour que nous soyons les prémisses de ses créatures, mais l’influence de la tradition et le consensus général introduisent toujours quelque chose à côté de la Parole de vérité, et ce quelque chose est pour eux comme un sceau ou un élément indispensable du salut ou de la sanctification. De plus comme les églises sont les dispensatrices des sacrements, et leurs temples le lieu de communion des saints, il devient dès lors difficile pour la majorité des croyants rompre avec l’organisation et sortir de la grande Babylone que sont les églises protestantes apostâtes d’aujourd’hui. Cependant ils devraient réfléchir un peu sur le passé s’ils veulent comprendre le présent et se trouver dans le bon camp à l’avenir !

     La Réforme protestante éclata quand un moine augustin qui aimait beaucoup lire la Bible, découvrit qu’il est écrit que le juste vivra par la foi. Il découvrit que le salut est par la foi uniquement et non par les œuvres, et ayant découvert cela dans la Bible par l’illumination du Saint-Esprit ,  il se rendit compte que la Bible est l’autorité suprême. Du coup ce moine du nom de Martin Luther se rendit compte aussi que sa chère église romaine ne prêchait pas l’Évangile qui l’illumina, mais qu’au contraire en son sein la tradition et le pape étaient l’autorité suprême, au-dessus même de la Bible.  Comme bon enfant de l’église romaine, il proposa un débat le 31 octobre 1517 pour éclaircir quelques points à l’occasion de la vente des indulgences. Il demanda une réforme intérieure, et la réponse finale fut son excommunions et sa mise au ban de l’empire comme hérétique destiné au bûcher ! La conscience de Martin était liée par la Parole écrite de Dieu, la Bible, et il ne put y avoir d’accord possible avec sa hiérarchie. Au contraire le fossé se creusa chaque jour davantage afin que s’accomplit ce qui est écrit dans 1 Cor.XI ; 19 : « il faut qu’il y ait aussi des dissensions parmi vous afin que ceux qui sont approuvés soient manifestés parmi vous ». Le Protestantisme naquit et manifestement les nations anglo-saxonnes qui l’adoptèrent dans sa forme la plus pure ; le calvinisme, s’élevèrent bien au-dessus des nations qui restèrent embourbées dans la superstition et l’idolâtrie papales.

      Maintenant imaginez que notre frère Martin Luther eut mis en veilleuse sa conscience, et se fût soumis à l’autorité du pape. Que se serait il passé ? Et bien j’imagine que nous serions tous encore dans l’obscurantisme idolâtre du catholicisme ! Celui qui aime la Bible se serait fait moine augustin, celui qui aime l’écologie moine franciscain, celui qui aime torturer les gens se serait fait dominicain (l’Inquisition appelé  aujourd’hui « Saint Office » dépende des dominicains), celui qui aime le pouvoir jésuite etc. Mais grâce à Dieu Luther n’était pas un homme indécis, sinon un homme intègre, sincère et vaillant, et il fut le David qui nous délivra des mains crochues du Goliath romain ! Il nous donna quelque chose de beaucoup plus efficace que les sacrements : la Parole écrite de Dieu et traduite en langue vernaculaire.

     Le Protestantisme n’a jamais donné une église parfaite quelqu’en soit la dénomination ou l’appellation. Des saints imparfaits ne peuvent conformer une église parfaite ! L’Eglise parfaite est dans les cieux, pas sur terre, c’est la Jérusalem céleste, laquelle est notre mère à tous, et est libre de toute imperfection. Le Protestantisme a eu ses erreurs et même ses horreurs, et même si en comparaison avec la magnitude des horreurs de l’Inquisition espagnole, cela reste minime, ce sont cependant des tâches qui n’ont aucune excuse. Je pense spécialement aux persécutions contre les anabaptistes ou au cas Servet… Néanmoins le Protestantisme a des principes divins : Sola Fide, Sola Scriptura, Sola Gratia, Soli Deo Gloria, Solus Christus… Principes qui au cours des siècles faisaient que lorsqu’une église ou dénomination se laissait pourrir par la tradition et des commandements humains, Dieu le Saint-Esprit engendrait une nouvelle église protestante purifiée.

     Aujourd’hui, chers lecteurs, nous sommes dans une situation similaire à celle que Luther affronta. Les églises protestantes ont cessé d’être protestantes dans le sens étymologique, (en latin protestare signifie rendre témoignage) et originelle de la parole car elles ont toutes abandonné le dogme comme quoi le pape est l’Antéchrist, et le Sola Fide et Sola Scriptura de Luther. C'est-à-dire que la justification qu’elles prêchent n’est pas par la foi sans les œuvres, et leur autorité suprême n’est pas la Bible. Bien sûr, elles maintiennent ces doctrines dans leur crédo, mais elles sont niées dans la pratique. Elles ont abandonné ces 2 principes divins et fondamentaux qui sont l’essence même du Protestantisme. Le Protestantisme n’a pas un « Sola Ecclesia » dans ses fondements, et même s’il a engendré une multitude d’églises, il ne dépend pas des églises pour exister. Il est la racine des églises évangéliques, et non pas le fruit ! Etre protestant ce n’est pas comme s’imaginent la majorité, aller au culte d’une église protestante le dimanche matin. Ça c’est bon pour le protestant de la tradition engendré par la chair et le sang. Etre protestant véritable c’est d’abord avoir été engendré par le Saint-Esprit  au moyen de la Parole de Dieu, et ensuite avoir assimilé que le salut est par la foi pas par les œuvres, et que la Bible est l’autorité suprême qui régit la conscience et la pensée du croyant, car Dieu a exalté sa Parole au-dessus de tout son Nom : Ps.138 ; 2. Oui, aujourd’hui la situation est semblable à laquelle fut confronté Martin Luther au sein de son église romaine, qui possédait la Bible, et dont certains pères comme Augustin défendaient les doctrines de la grâce, de la prédestination, de la dépravation totale de l’homme, mais qui avait mis tout cela dans ses caves et dans ses monastères, et qui en pratique faisait tout le contraire pratiquant la simonie, le sacramentalisme et l’idolâtrie flagrante. C’est la même situation dans les églises protestantes ; elles ont toutes la Bible ouverte sur le pupitre, et toutes admettent le salut par la foi, mais c’est de la théorie ou de la tradition, ce n’est pas ce qui s’enseigne dans la pratique. Il peut y avoir quelques rares exceptions, et dans ce cas cet article ne concerne pas les membres de ces églises vraiment protestantes ; je m’adresse aux évangéliques « normaux » pas aux exceptions…

     Avant de continuer laissez-moi vous citer un extrait de l’introduction au Sermon de la Montagne que fit le fameux pasteur méthodiste calviniste M. Lloyd Jones de la chapelle de Westminster à Londres durant son ministère il y a environ une bonne quarantaine d’années :

      « …je crois que la raison spécifique qui me pousse à faire ce commentaire sur le Sermon de la montagne, c’est l’état dans lequel se trouve l’Eglise chrétienne de ces jours ci. Je ne crois pas que ce soit juger durement dire que la caractéristique la plus évidente de la vie de l’Eglise chrétienne d’aujourd’hui c’est par disgrâce sa superficialité. Cette constatation ne s’établit pas seulement sur des observations actuelles mais surtout sur des observations faites à la lumières des époques antérieures de la vie de l’Eglise. Il n’y a rien de plus salutaire pour la vie chrétienne que de lire l’histoire de l’Eglise, que de relire ce qui se réfère aux mouvements du Saint-Esprit, et observer ce qui est arrivé dans l’Eglise à certains moments de son histoire. Maintenant voila, je crois que quiconque contemple l’état actuel de l’Eglise à la lumière de cadre historique arrivera à la conclusion indésirable de ce que la caractéristique de la vie de l’Eglise d’aujourd’hui est, comme je l’ai déjà dit, la superficialité. Quand je dis cela je ne pense pas uniquement à la vie et à l’activité de l’Eglise dans un sens évangélisateur. Quant à cela il me semble que tous seraient d’accord sur le fait que la superficialité est la caractéristique qui se détache le plus. Je ne pense pas seulement aux activités évangélisatrices modernes en comparaison et contraste avec les grands efforts évangélisateurs de l’Eglise dans le passé, (la tendance actuelle à vociférer, par exemple, et l’emploi de moyens qui auraient fait horreur et choqué nos pères). Je pense aussi à la vie de l’Eglise en général…L’important c’est que nous découvrions les causes de cela. Pour ma part, je suggère qu’une cause essentielle est l’attitude que nous avons par rapport à la Bible, notre erreur à ne pas la prendre au sérieux, à ne pas la prendre comme elle est, et laisser qu’elle nous parle. Parallèlement à cela, il y a peut-être notre tendance invariable d’aller d’un extrême à l’autre. Mais le principal, me semble t il, c’est l’attitude que nous avons envers les Ecritures. Permettez-moi être plus explicite.  

      Il n’y a rien de plus important dans la vie chrétienne que notre façon de traiter la Bible, et de la lire. C’est notre texte, notre unique source, notre autorité unique. Nous ne savons rien de Dieu et de la vie chrétienne au vrai sens du terme sans la Bible. Nous pouvons tirer des conclusions de la nature (et probablement de certaines expériences mystiques) par lesquelles nous pouvons arriver à croire en un Créateur suprême. Mais je crois que la majorité des chrétiens sont d’accord, et cela a été la conviction traditionnelle tout le long de l’histoire de l’Eglise, qu’il n’y a pas d’autorité à part de ce Livre. Nous ne pouvons dépendre seulement d’expériences subjectives parce qu’il y a des esprits mauvais en plus des bons ; il y a de fausses expériences. C’est là, dans la Bible, qu’est notre unique autorité. »

 

     La grande Apostasie arrive avant le Ravissement de l’Eglise, et non après. Elle est prophétisée dans  2 Thes.II ; 3, et elle se présente sous certains aspects bien définis. Cela peut être sous la forme d’arminianisme qui est la doctrine d’une grande partie des églises traditionnelles et celle de toutes les églises néo pentecôtistes. Elle se présente par la féminisation du ministère de la Parole dans les églises calvinistes, et l’adoption de la théorie évolutionniste, ou l’engagement dans des causes humanistes. De toutes façons le chrétien sincère et honnête qui a correctement assimilé l’Evangile de grâce ne peut participer  à la vie d’une église qui a placé le libre arbitre sur le trône de la grâce, (l’arminianisme), ou qui donne la même  autorité à  l’homme qu’à la femme, ou qui permet à des faux prophètes d’ajouter des prophéties au Livre de la prophétie : Ap. XXII ; 18, ou qui traite le livre de Genèse comme inspiré d’un mythe d’origine égypto babylonien, (évolutionnisme théiste), ou qui tolère un pasteur divorcé, ou efféminé ou sodomite. C’est pourtant la situation générale des églises, et elle est totalement inacceptable pour quiconque dont la conscience est régie par les Ecritures.

     Le problème c’est que beaucoup donnent plus d’importance à la communion des saints qu’à la Parole écrite de Dieu, mais si Dieu a exalté sa Parole au dessus de tout son Nom, (PS.138 ; 2), comment oserions nous sacrifier notre fidélité à Sa Parole pour rester fideles à l’église locale ? Certes, j’aimerais pouvoir dire à mes lecteurs : « Frères, les églises baptistes particulières, (c'est-à-dire calvinistes), sont généralement fidèles à la Parole. Soyons de fidèles baptistes ! » Mais ce serait un mensonge et en vérité il n’y a que 2 options :  rester à l’intérieur de Jérusalem et périr par le glaive et la famine, ou se rendre aux chaldéens et avoir la vie sauve. En d’autres termes cela signifie : rester dans le système conventionnel des églises évangéliques et participer à l’Apostasie générale  et en récolter les fruits, ou abandonner l’église conventionnelle et rester à la maison pour se consacrer avec sincérité à ce que nous enseigne simplement la Bible. Quelle sera ton attitude ; celle d’un Erasme qui reconnait les vices du système mais y demeure à cause des commodités qu’il offre, ou celle d’un Luther qui préfère que le monde entier soit dévoré par les flammes plutôt que la Parole de Dieu soit piétinée ?

     Maintenant je sais que nombreux sont ceux qui s’imaginent qu’il peut se produire un avivement spirituel au sein de leur congrégation du fait de leur connaissance, de leurs conseils et de leurs prières, hélas comme dit Job XXIII ; 13 : « Mais sa résolution est arrêtée : qui s’y opposera ? »  De même Es.XIV ; 26 et 27 déclare : « Voila la résolution prise contre toute la terre, voila la main étendue sur toutes les nations. Jéhovah des armées a pris cette résolution : qui s’y opposera ? Sa main est étendue qui la détournera ? » La résolution de l’Eternel pour les églises d’aujourd’hui est écrite dans 2Ts.II ; 3 où nous lisons : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière : car il faut que l’apostasie soit arrivée avant… » Avec les phénomènes en plein expansion des femmes qui parlent et même enseignent dans les églises, avec l’arminianisme et le pentecôtisme qui ont installé le libre arbitre et avec  la soif d’émotions surnaturelles comme nouveaux fondements, il n’y a aucune espérance d’avivement, puisque comme dit Hb.VI ; 4 : «Car il est impossible que ceux qui ont été éclairés, qui ont gouté le don céleste, qui ont eut part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soit de nouveau renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’expose à l’ignominie ». Note bien, lecteur, que ce verset est au pluriel, car il s’applique premièrement aux congrégations. Or les églises protestantes sont bien celles qui ont goûté tous ces privilèges, et une fois qu’elles ont rejeté la bonne Parole de Dieu elles se mettent consciemment du coté des ennemis de Christ, montrant l’inefficacité de son Evangile  à leur égard, et ne peuvent plus servir la cause de Christ. On ne peut pas être illuminé 2 fois, on peut certes, et on doit croitre en lumière, mais si bien l’intensité de la lumière change, sa nature par contre est immutable. Si une église se déconnecte du « Sola Fide, Sola Scriptura » de Luther, elle ne peut être restaurée. En effet une église ou une dénomination est un organisme qui produit ses propres pasteurs et si elles commencent à produire des pasteurs apostats, ceux-ci engendrent automatiquement une génération suivante de pasteurs et de membres apostats. C’est un problème génétique, il n’y a donc pas de remède à l’apostasie ! C’est d’ailleurs pour cela que les églises baptistes étaient les meilleures modèles car leur fondement n’est pas seulement le rejet de la doctrine du baptême d’eau des enfants, mais aussi l’indépendance totale de chaque église locale ; ce qui faisait que si une église baptiste tombait dans l’apostasie, les autres n’étaient pas infectées par le virus. Hélas aujourd’hui l’apostasie ne s’est pas diffusée à partir des églises mais à partir des foyers par le moyen de la TV…

     Bien évidemment tout mon argument repose sur la certitude que nous sommes dans l’époque de la dernière génération ; celle qui doit participer au Ravissement de l’Eglise sans passer par le cimetière ! Si je me trompe, Dieu va bientôt provoquer un nouvel avivement au sein du Protestantisme vivant et de nouvelles églises protestantes purifiées vont apparaitre, car comme je l’ai expliqué plus haut ; le Protestantisme a des principes divins très actifs qui ne peuvent être détruits par l’ennemi. En effet la foi vainc le monde : 1 J.V ; 4, (ceci est notre « Sola Fide »), et les cieux et la terre passeront mais les paroles du Saigneur ne passeront jamais : Mc.XIII ; 31, (cela est notre « Sola Scriptura »). Maintenant je ne nie pas qu’il puisse y avoir quelques rares églises évangéliques fidèles à la Bible, mais c’est un restant dont je n’ai ouï dire, et pas une dénomination, ce qui n’est pas un signe d’avivement, car si Dieu a décidé de provoquer un avivement cela ne reste pas un phénomène isolé et ignoré ; cela crée automatiquement une commotion au sein de la communauté des croyants bibliques, avec une dissension qui fait parler d’elle, et cela touche même la société.  Avez-vous entendu parler d’un remous sérieux dans le monde évangélique ? On parle beaucoup aujourd’hui de l’Eglise émergente, mais c’est un mouvement de la chair pas de l’Esprit, qui prône l’évangile de la prospérité et des miracles. Ce qui émerge surtout aujourd’hui dans les églises évangéliques c’est la superficialité doctrinale, la simonie, l’ignorance, l’égocentrisme, tandis que fond comme neige au soleil la sanctification, l’amour fraternel et la doctrine du salut éternel par la foi dans le sang de l’Agneau versé sur la croix du Calvaire. J’aimerais tant être dans l’erreur, mais chaque jour qui passe  confirme tristement la réalité de l’Apostasie finale. De plus la décadence morale dans laquelle se sont enfoncées les nations : Luc XVII ; 28, et la diffusion universelle de l’Evangile : Mc.XIII ; 10, ne laissent planer aucun doute que ce n’est pas un avivement qu’il faut espérer mais plutôt la venue en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. En prime si vous êtes millénaristes, le retour de la nation d’Israël sur l’échiquier politique international, retour qui met en échec tout espoir de paix au Moyen Orient, ne peut que vous confirmer que la fin du temps des nations n’est pas pour dans 1 siècle !

       Il y a un autre phénomène qui met en échec tout espoir d’avivement au sein du peuple évangélique, et c’est le phénomène audiovisuel. Nous protestants sommes les gens du Livre, et avec l’introduction de la télé dans nos foyers, nous avons scié la branche de l’arbre sur laquelle nous étions assis ! En effet on ne peut boire à 2 sources en même temps, et quand on mélange de l’eau pure avec de l’eau sale on obtient de l’eau sale, un peu moins sale certes, mais c’est fini l’eau pure ! Depuis que les chrétiens bibliques ont introduit la TV à la maison, en 50 ans le modèle patriarcal s’est effondré dans la famille, dans l’église et dans la société. A force de voir sur leurs petits écrans des femmes en pantalon avec cheveux courts, maniant le fusil d’assaut et envoyant au tapis des hommes, le chemin a été pavé pour que les femmes montent en chaire et fassent aussi office de pasteur et prédicateurs. Vu que tous maintenant sont habitué à voir des femmes chauffeur (ou chaufferettes ?) de bus, policières, soldats, ministres, présidentes, donc pourquoi pas « pasteurettes » ?  L’introduction de la TV dans les foyers chrétiens répond à la technique efficace de Goebbels le ministre de la propagande nazie. Il affirmait de concert avec son chef Hitler, que pour faire gober un mensonge au peuple il suffit de lui répéter incessamment le même message. Il faut que le message soit simple, et le mensonge plus il est gros mieux cela marche ! En utilisant la Presse et la radio ces diables de nazis purent convaincre à toute une nation hautement civilisée qu’un imbécile aux yeux bleus et aux cheveux blonds est un spécimen de la race supérieure, tandis qu’un Einstein juif aux yeux marrons est de la race inférieure ! La TV a un pouvoir de persuasion nettement plus fort que la radio et la presse, car elle utilise l’image animée qui parle, (l’image de la bête : Ap.XIII), et l’homme naturel marche par la vue non pas par la foi. Le chrétien n’étant pas exempt de la présence du vieil homme en lui, n’a pas échappé au lavage de cerveau. Ainsi donc le gros mensonge de la propagande diabolique de la TV est que la femme est comme l’homme ; qu’elle peut et qu’elle doit exercer les mêmes emplois et avoir la même autorité. Le but étant de détruire le modèle biblique patriarcal de société. Le Malin n’est pas si malin en fait, et nous connaissons ses stratagèmes. La TV dans les foyers chrétiens est un stratagème du diable  pour miner l’autorité de l’homme et ce n’est qu’une répétition du premier stratagème par lequel le péché est entré dans le monde. Satan sait que la femme est un vase plus fragile, et donc plus facile à embobiner. Il sait que si la femme a l’initiative, c’est lui qui tirera les ficelles. C’est ce qu’il a fait avec Eve au début et cela lui a donné d’excellents résultats. Il applique donc le même principe car « la femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable A LA VUE… », (Gn.III :6) et de même par l’image animée qui parle il a convaincu la femme d’abord et l’homme ensuite que c’est une brutalité machiste que l’homme ait l’autorité sur la femme, (autorité déléguée par Jéhovah Lui-même). Une fois que la chaine hiérarchique est cassée, Satan règne avec ses Jézabels et l’apostasie finale entre en action. Permettre aux femmes d’enseigner dans les églises c’est tout simplement répéter ce que fit Adam quand il suivit Eve dans la rébellion, puisque Dieu l’a établi tête de la femme et non associé ! Une fois que l’on permet aux femmes de parler,  dans les églises, bien vite elles se mettent à enseigner et bientôt on préfère une pièce de théâtre à un sermon doctrinal…Or tout véritable avivement spirituel a une base doctrinale. C’est pourquoi il n’y a aucune espérance d’avivement tant que dans les foyers l’autorité patriarcale n’est pas rétablie. Et cette autorité ne sera nullement rétablie tant que la TV ne sera pas expulsée du foyer car c’est elle qui  mine cette autorité déléguée par Dieu. Une fois que cet instrument du diable est banni de la maison, alors les heures passées a s’abrutir du venin de sa propagande peuvent être transformée en heures de lectures communes de la Bible et des bons sermons que nous ont laissés Spurgeon, et Lloyd Jones par exemple, sous la direction du chef de famille, s´il se dit évangélique… C’est du fanatisme s’exclameront certains, auxquels nous répondrons : « Vive le fanatisme ! Mort au relativisme ! »

      Hélas la situation est irréversible même s’il y a encore quelques fanatiques irréductibles, même s’il y a un petit village de gaulois qui résiste à la pression de l’empire romain comme dans la série d’Astérix et Obélix…Néanmoins il n’y a pas de quoi se désespérer car comme je disais au début de cet article, le Saint-Esprit ne dépend pas des hommes et de leurs organisations religieuses pour appliquer Sa Parole à la conscience des élus. Bien qu’Il continue d’utiliser des hommes en particulier, Il n’utilise plus les églises, comme Il le faisait dans les siècles passés.

     Rappelez-vous que Jean le Baptiste ne s’en alla pas à Jérusalem pour préparer le chemin du Seigneur, mais qu’il alla au désert, et là les gens venaient à lui. Aujourd’hui se répète un peu le même scénario ; nous qui avons reçu l’Evangile de grâce, et voyons l’état des églises, nous ne joignons pas leur négoce en vue de récolter des dimes, des offrandes, la  sécurité sociale, la retraite et une honorabilité de révérend, sinon que le Saint-Esprit nous contraint à prêcher chacun de notre côté avec les moyens du bord, ( par la voix, par l’internet, la radio, les publications), cette bonne nouvelle de réconciliation avec Dieu par la foi dans le sang de l’Agneau crucifié pour nos péchés.  (Je vous ferai remarquer, lecteurs, que dans la Bible la seule fois qu’apparait le terme « révérend » c’est au Psaume 111, verset 9 où il est écrit dans la version anglaise du roi Jacques, la fameuse KJV : « …son Nom est saint et révérend »)

     Frères, cessez de rêver à un avivement dans vos églises, et cherchez plutôt l’avivement à la maison ; ce qui est en vue ce n’est pas un avivement dans les églises mais bien mieux, c’est la Ravissement de l’Eglise ! En attendant prêchons partout et sans cesse la Parole de la Croix, car elle a perdu sa place dans les églises évangéliques qui préfèrent prêcher un évangile à la sauce féministe, évolutionniste, arminianiste, pentecôtiste… Surtout pas un évangile de type calviniste et millénariste comme faisait Spurgeon, le prince des prédicateurs, au XIXème siècle ! Les églises protestantes ont été infiltrées par les jésuites selon les révélations d’Alberto Rivera un ancien jésuite converti, (www.chick.com ), et je n’en doute pas vu l’état dans lequel elles se trouvent. Bien sûr pour cacher cette affreuse réalité, les pasteurs vous inculqueront que 2 Ts.II ; 3 montre que l’Apostasie a lieu après le Ravissement car, disent ils citant l’Ecriture : « Les portes de l’enfer ne peuvent prévaloir contre l’Eglise ». Evidemment que les portes de l’enfer ne peuvent prévaloir contre la Jérusalem céleste, évidemment qu’aucun des élus ne périra ! Mais il ne faut pas confondre la liste inconnue des élus avec la liste officielle des membres d’une dénomination ! Il est vrai qu’il y a 100 ans cela devait concorder plus ou moins dans le cadre des églises protestantes mais aujourd’hui ce n’est plus le cas.

    Il est temps, mon frère, d’ouvrir les yeux à la réalité, et de ne plus adopter la politique de l’autruche en faisant comme les juifs qui rejetèrent le Seigneur Jésus et s’accrochèrent à leur temple de Jérusalem qu’Hérode avait restauré avec magnificence. Aujourd’hui la grande majorité rejette l’autorité de la Bible interprétée simplement, c'est-à-dire  d’une façon historico grammaticale, et s’accrochent à leurs églises locales ou à leurs dénominations. Peu importe qu’une femme parle ou enseigne dans la congrégation, ou que la justification par la foi exclue les bonnes œuvres ; ce qui compte c’est ce que dit l’organisation. « Que ton oui soit oui et ton non soit non » dit le Seigneur. Il est temps de te décider  mon frère : soit l’opprobre du Christ, soit le temple bien décoré. Soit l’enseignement intégral de la Bible, soit l’enseignement des églises dilué dans le courant mondain. Jésus-Christ n’est pas venu apporter la paix mais l’épée, et déjà la cognée est mise à la racine ; tout arbre qui ne donne pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. N’espère de bon fruits sur un arbre pourri, et l’église dont le pasteur est une Jézabel est pourri jusqu’à la racine, et s’il donne un fruit ; il est vénéneux ! Le Saint-Esprit n’utilise plus en général, (je sais qu’il y a toujours des exceptions pour confirmer la règle…), les églises évangéliques pour propager le véritable évangile, mais le Paraclet peut t’utiliser si tu parles conformément aux Ecritures et si tu marches dans l’intégrité : Prov.II ; 6 et 7.

     Beaucoup diront : « Si la situation est si catastrophique comme tu le prétends ; pourquoi aucun théologien ou docteur ou évangéliste renommé n’a sonné l’alarme jusqu’à présent ? » La réponse va de soi ! Nos théologiens et docteurs en divinité sont des hommes comme toi et moi, et il leur faut gagner leur pain quotidien à la sueur de leur front, (ou plutôt de leurs méninges). Or ils ont dédié des années d’efforts et des sommes importantes dans les séminaires et les instituts bibliques pour avoir leurs doctorats et ensuite pouvoir être embauchés par les églises. Ce ne sont pas tous des loups déguisés en brebis, certains sont des frères sincères qui désirent travailler vraiment dans la vigne du Seigneur, mais quoiqu’il en soit leur carrière professionnelle leur trouble automatiquement la vue. N’oubliez pas de plus que tous les instituts et séminaires sont vendus à l’ennemi car tous sans exception acceptent les femmes, même si quelque institut (s’il existe), ne leur donne pas le titre de pasteur ou de docteur, tous les acceptent en cours. Or la Bible nous dit clairement que les anciennes doivent enseigner aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes soumises à leurs maris : Ti.II ; 4, (ce qui est tout un programme qu’elles n’auront pas fini d’apprendre),  non à se former pour donner des cours de théologie ! Si elles veulent apprendre quelque chose qu’elles demandent à leur mari à la maison et s ils ne peuvent donner la réponse elles n’ont qu’a faire quelques clics devant leurs ordinateurs… Notre Seigneur Jésus-Christ nous dit que si quelqu’un n’est pas fidèle dans les petites choses, il ne sera pas fidèle dans les grandes.  Si les instituts et séminaires ne sont même pas capables de calmer leur soif de recours financiers et donc d’interdire aux femmes leur candidature ; quelle sorte de docteurs et pasteurs nous donneront-ils ?  Le fait est que beaucoup de pasteurs reconnaissent  qu’il y a de graves problème dans le christianisme évangélique et que la racine du problème réside dans l’abandon du vieil enseignement huguenot pour poursuivre les chimères de l’interprétation adaptée à la modernité. Cependant ils n’osent tirer la conclusion que la situation est irréversible car nous sommes entrés dans la grande Apostasie finale. Cela reviendrait pour eux à scier la branche de l’arbre (pourri) sur lequel ils sont assis, ce serait un suicide professionnel. Ils devraient néanmoins considérer que Jésus a dit que celui qui cherche à sauver sa vie la perdra et celui qui perd sa vie pour l’Evangile la sauvera… Mais comme vous le savez chers lecteurs les Erasme abondent en tout temps, pas les Luther ! Ni les Spurgeon dont je vous donne un extrait d’un sermon prêchée en 1872, intitulé  « Jésus le Roi de la vérité » :

     Bienaimés, je désire que tous vous rendiez témoignage. Si vous aimez le Seigneur ; rendez  témoignage à la vérité. Vous devez le faire personnellement et aussi collectivement. Ne vous joignez jamais à une église dont vous ne croyez pas le crédo entièrement et sincèrement, car si vous le faisiez vous seriez en train de mentir et vous seriez en plus complices de l’erreur des témoignages des autres hommes. Je ne dirai, ni un instant quoique ce soit qui retarde l’unité des chrétiens, mais il y a quelque chose avant l’unité, et c’est la vérité dans la partie intime de la personne et l’honnêteté devant Dieu. Je n’oserais être membre d’une église dont je sache que l’enseignement sur certains points vitaux est erroné. Je préfèrerais aller au ciel seul que tromper ma conscience pour avoir de la compagnie. Vous pourriez  dire : « Mais je proteste contre l’erreur de mon église”. Chers amis, comment pourriez vous  protester sans contradiction contre cette erreur si vous êtes d’accord avec cela puisque vous êtes membres d’une église qui la soutient? Si tu es ministre d’une église, tu es en effet en train de dire à tout le monde : « Je crois et j’enseigne les doctrines de cette église”, et si tu montes en chaire et que tu dis que tu ne crois pas en elles ; quelle conclusion en tireront les gens ? Je vous laisse juges.

     A son époque notre Seigneur Jésus dit aux gens qu’ils savaient pronostiquer le temps pour le lendemain en regardant le ciel, mais qu’ils n’étaient pas capables de discerner le temps prophétique dans les Ecritures. C’est un peu pareil aujourd’hui, on a beaucoup de connaissance en de nombreuses matières, mais la vision reste fragmentée, et la grande majorité ne se rend pas compte que l’on est à la fin du compte à rebours ; que le Ravissement et la grande Tribulation sont à la porte. Qu’attendent-ils ?  Que les églises écrivent sur leur portes, en gros, en lettres rouges : IKABOD, ou que les séminaires protestants n’acceptent plus la clientèle féminine pour des raisons d’éthique biblique ? Autant attendre que les scientifiques athées nous sortent le chaînon  manquant et que les poules aient des dents ! Vous vous imaginez que les pasteurettes de Satan vont se repentir et descendre de leurs chaires en confessant que c’est un péché que d’avoir autorité sur l’homme car il est la tête de la femme : 1 Tim.II ; 11 à 15 ? Cessez  de rêver mes frères, elles se délectent a pouvoir satisfaire ce désir charnel et diabolique, et en plus elles ont payé pour le  satisfaire. N’oubliez pas que le châtiment que Dieu imposa à Eve, et donc à ses filles, pour son péché c’est que son désir sera tourné vers son mari : Gn.III ; 16. Or ce désir c’est le désir de dominer, c’est le désir d’avoir l’autorité suprême, c’est le désir illicite que le serpent provoqua en elle en lui disant : «  Vous serez  comme Dieu ». C’est pourquoi Dieu la châtia en lui disant que ce désir diabolique continuera de la consumer mais qu’il sera désormais tourné vers l’homme, vers son mari, et cela sera une source constante de frustration et de disputes.  Donc frère : « A la loi et au témoignage ; s’ils ne parlent pas conformément à ces paroles c’est parce qu’ils n’ont pas reçu la lumière ». As tu reçu la lumière, discernes tu les temps?

     Que Dieu fasse briller sur nous Sa lumière, et qu’Il nous utilise au milieu de ces ruines et de ce désert, pour proclamer que Jésus est le Seigneur et qu’Il revient très bientôt.

     MARANATHA