Radicalement Protestant - LE MEILLEUR DES MONDES

LE MEILLEUR DES MONDES.

« Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science ». Prov. XIX : 27.

Il est un phénomène que tout le monde reconnait, et qui depuis la fin du XIXème siècle a transformé toutes les nations ; on appelle cela le progrès ou la science. Evidemment ce n’est pas la science du Très Haut ; c’est celle des sphères inférieures qui concernent notre dimension dans cet univers. Cela avait été prophétisé par Daniel qui dit que dans les derniers jours la science augmentera, et de même l’agitation et la ruée dans les gares, les aéroports, et les postes de frontières (Dn. IV : 12) ! Ce progrès paraissait jusqu’à la première guerre mondiale la solution à tous nos conflits, la panacée pour tous nos problèmes. Vu que le progrès dans son développement est lié à l’éducation, on pensait à l’époque qu’en développant l’éducation des masses on arriverait bientôt à une sorte d’Eldorado planétaire. Evidement après 2 guerres mondiales, une guerre froide, et un conflit insoluble au Moyen Orient entre les juifs et les musulmans, beaucoup commencent à ne plus croire que la science résoudra tous nos problèmes sur cette terre, mais pensent maintenant que si l’on colonisait une autre planète cela pourrait peut-être fonctionner ! Le fait est que nous sommes tous embarqués dans le train du progrès, et que ce train est devenu un TGV qui fonce de plus en plus vite vers sa destination finale, laquelle est connue seulement des chrétiens bibliques, c’est pourquoi Dieu nous dit : “Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science ». En effet nous recevons beaucoup d’instruction dans l’éducation publique, dans les universités, mais celle-ci a l’effet très dévastateur de nous cacher la destination finale de ce train. A quoi cela sert-il de percer les secrets de la matière et le génome de l’ADN si on ignore le fait essentiel que nous avons une âme éternelle qui doit rendre compte un jour à son Créateur ? La destination finale pour toute l’humanité c’est le Jour du jugement divin, car « Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’Il a fixé un Jour où il jugera le monde avec justice par l’homme qu’Il a désigné, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts » (Ac. XVII : 31).

Il est évident que cette bonne nouvelle du salut par Jésus-Christ a été annoncée à toutes les nations, ce justement à cause du progrès exponentiel dans les moyens de communication comme l’internet, et ses diverses applications. Néanmoins comme dit le prophète Esaïe : « Qui a cru à notre témoignage qui a reconnu le bras de Jéhovah? ». Si on considère la masse, on doit admettre que très peu reçoivent la bonne nouvelle, ce qui confirme la Parole de Dieu qui nous dit que beaucoup sont appelés mais peu sont élus. En fait tout provient de l’élection anticipée de Dieu, la prédestination étant la cause véritable du salut des élus. Le pacte de grâce établi dans l’éternité passée, la rédemption par le sang de l’Agneau versé au temps fixé, le prêche de l’Evangile jusqu’aux confins des nations sont les moyens de réaliser ce plan de glorification de Dieu dans le salut de ses élus. Sachant la cause de toute chose, il s’agit de ne pas tomber dans les extrêmes comme font les hypers calvinistes qui connaissant la cause originelle su salut ne se préoccupent pas trop de certains moyens par lesquels il s’effectue, et tombent dans une sorte de fatalisme, ou encore comme les arminiens qui connaissant certains moyens, ignorent la cause, et tombent dans un certain humanisme puisque la volonté humaine est pour eux le ressort final du salut. Cependant aujourd’hui le thème choisi n’est pas un moyen qu’emploie Dieu pour le salut de ses brebis, mais un moyen qu’emploie Satan pour détourner les masses du salut que nous offre l’Evangile. C’est un moyen surprenant, et tellement surprenant qu’il vaut bien la peine d’en parler de nouveau, car durant des siècles il a permis au contraire d’amener le salut aux nations. Ce moyen c’est l’instruction.

En effet la connaissance de Dieu vient par la prédication de l’Evangile de JC, et cette connaissance se trouve dans toute sa plénitude exposée dans les Saintes Ecritures. La connaissance de Dieu en Christ Jésus se trouve dans la Bible, et nulle part ailleurs ; comme disait John Owen : « La gloire de la Bible c’est qu’elle est maintenant l’unique moyen qui nous apprend la gloire de Christ ». Beaucoup s’imaginent que la connaissance de Dieu provient de leurs églises mais ils se trompent car comme M. Lloyd Jones nous croyons que « la mission de l’église est d’exposer les Ecritures ». Mais mieux que toute citation d’illustre théologien ou pasteur, la Bible nous affirme elle-même que « l’exposition de Tes paroles illumine, donnant de l‘intelligence aux simples » (Ps. CXIX : 130). Or pour avoir un accès personnel à la parole de Dieu il est indispensable dans la plupart des cas de savoir lire, et donc de posséder une certaine instruction. Cette instruction a été durant 5 siècles le moyen de connaitre le salut véritable dans les pays protestants, et elle fut aussi le moyen d’élever ces nations au-dessus de toutes les autres nations, car « le peuple qui connait son Dieu s’efforcera et fera des prouesses », dans tous les champs, que ce soit celui des instituions, des libertés, des sciences, (Dn. XI : 32, KJV). Or il est indéniable que depuis 5 siècles c’est le peuple anglo-saxon qui a été le fer de lance de l’évangélisation, du progrès, et de la liberté pour l’humanité entière. L’alphabétisation des masses est la base de ce progrès, qui au départ avait pour but essentiel de rendre la Parole de Dieu accessible à tous. Mais voilà il y a eu à partir de la fin du XIXème siècle un retour de manivelle, et l’instruction qui est devenue de plus en plus élevée a coupé les ponts avec son origine (la Réforme protestante), et son but qui en définitive est de glorifier et de répandre la Parole de Dieu. Le retour de manivelle s’est effectué à partir de la diffusion et acceptation dans les cercles scientifiques de la théorie darwinienne de l’évolution. Depuis, l’instruction est devenue dans le système éducatif publique un moyen essentiel de détourner les masses de la connaissance de la vérité, comme dit l’Ecriture : « Se faisant sages, ils sont devenus fous ». Bien évidemment si ce phénomène a pu se développer dans les pays de culture protestante, à combien plus forte raison a-t-il pu prospérer dans nos pays de traditions catholiques et d’esprit rationaliste et humaniste. L’Education Nationale, et spécialement l’enseignement supérieur sont donc devenus les armes par lesquelles Satan nous a ravi habilement l’arme de l’instruction, utilisant le dogme diabolique de l’évolution pour maintenir cachée la lumière de la gloire de Dieu qui brille sur la face de Christ, en aveuglant l’humanité par le feu d’artifice du Big Bang. Voyons donc maintenant ces effets sur le monde et sur les églises.

Récemment je lus ces quelques lignes extraites du livre “La force hideuse” de CS. Lewis :

« Cela montre que tu es encore à la maternelle, mon cher », dit mademoiselle Hardcastle. « Ne t’es-tu pas encore rendu compte que c’est tout le contraire? »

L’autre de répondre : « Que veux-tu dire? »

« Quel aveugle tu fais; c’est le lecteur éduqué qui peut tout gober! Toute la difficulté vient des autres. Quand est-ce que tu rencontres un ouvrier qui croit ce que dit le journal ? Il assume que tout ce qu’il contient est de la propagande, et il saute les grands articles. Il achète son journal pour les résultats des matchs de football, et les rubriques sur des jeunes filles défenestrées, ou sur des cadavres trouvés dans des appartements de Mayflair. C’est lui notre problème. Nous devons le reconditionner. Mais le public éduqué, les gens qui lisent les articles d’érudits, n’ont pas besoin d’être reconditionnés. Ils sont tout à fait au poil. Ils croient n’importe quoi. »

Ces quelques lignes résument très bien la situation de ce monde. En effet il est facile de trouver dans le petit peuple des gens qui même étant athées ne croient pas la fable darwinienne. Beaucoup comme nous, ne croient pas au dinosaure à plumes! Ils ont un reste de bon sens populaire qui les convainc que quand les poules auront des dents, les poissons deviendront des oiseaux… Ces gens-là n’étudient pas le thème, et ne cherchent pas des arguments scientifiques pour réfuter l‘évolution biologique, mais leur raison ne peut accepter la soupe originelle d’où émerge le crapaud, qui par un processus de mutations génétiques fortuites devient un jour le professeur Nimbus diplômé de l’université d’Harvard... La multiplication des milliards d’années combinée avec la magie du hasard ne peut les convaincre de la véracité des miracles de l’évolution. Pour eux, ce qui sort d’un œuf de poule sera toujours un poussin, et ils ne peuvent croire à nos ancêtres les babouins à tendance australopithèque, et déjà beaucoup ne croient même plus à nos ancêtres les gaulois! Ce sont des gens trop simples pour assimiler les prodiges fantasmagoriques de l’évolution, et beaucoup d’entre eux croient encore qu’il n’y a que 2 sexes déterminés à la naissance, et ce sans même argumenter sur les chromosomes qui sont le facteur déterminant, au point de vue biologique, de cette question… Ces gens ne sont pas des gens éduqués, et souvent ils sont assez âgés et n’ont pas dépassé le niveau CM2. Leur instruction a été trop rudimentaire pour assimiler les nouveaux dogmes de l‘Education nationale, et donc ils ont encore un reste de logique saine.

Maintenant prenons les autres, ceux qui ont atteint un niveau d’éducation supérieure et qui ont des licences et des maitrises, (ou même ceux qui sont seulement allés jusqu’au baccalauréat). Le résultat est totalement différent quand on leur pose la même question sur l’origine de l’espèce humaine. Ils sont tous convaincus de la théorie darwinienne comme si cela n’était pas une théorie, mais une réalité mathématique comme 2 et 2 font 4. Ces gens-là sont souvent hautement capacités dans leur branche, et donc leur connaissance est parfois éblouissante, mais leur spécialisation dans un système éducatif qui a établi que la reine des sciences (la théologie), n’est qu’un amas de rêveries moyenâgeuses, fait que les élites intellectuelles de nos sociétés occidentales sont prêtes à gober n’importe quelle fable évolutionniste, ou n’importe quelle doctrine humaniste, pourvu que cela renforce leur conviction que la Bible est dans le meilleur des cas un livre allégorique respectable. En effet ils ont quand même une conscience qui les inquiète car elle les juge et leur fait penser en dépit de tout, au jour du Jugement dont parle la Bible. Quant aux élites qui tiennent le pouvoir entre leurs mains; eux pour la plupart ont la conscience cautérisée par l’ivresse du pouvoir et la luxure, et non seulement se moquent de la Bible, mais en plus servent le diable de façon plus ou moins consciente, car le pouvoir corrompt l’homme, et le pouvoir absolu le corrompt absolument. Bien sûr il y a toujours des exceptions qui leur mettent des bâtons dans les roues comme un Truman ou un Trump, mais cela n’est qu’un court répit… C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui emportés dans une spirale de décadence morale terrifiante et irréversible. En effet, vu que la population dans son ensemble est convaincue que nous ne sommes que des animaux évolués, et que notre morale judéo-chrétienne n’est que l’héritage d’un passé obscurantiste, il est évident que « ce qui a été c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait c’est ce qui se fera; il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Ec. I : 9), et c’est pourquoi tout comme la décadence romaine fut la cause du collapse de l’empire romain, de même notre décadence morale, due à l‘abandon des normes bibliques, précipitera bientôt l’humanité entière dans une tribulation telle qu’elle n’a jamais connue auparavant (Mc. XIII : 11).

Quand la perversion sexuelle est enseignée dans les écoles de façon systématique et ce depuis la maternelle, il n’y a aucune possibilité que quelques chrétiens changent le cours des choses, puisque la majorité de leurs frères font sourde oreille à ce que nous dit Prov. XIX : 27 : “Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science ». Par conséquent voyons maintenant ce qui se passe dans le monde évangélique.

Les évangéliques devraient être la lumière du monde, mais nos églises nous ont trahi. Bien sûr cela n’est pas une excuse, puisque tous les chrétiens sont responsables individuellement de ce désastre collectif; non seulement dans les églises mais aussi dans le monde où nous sommes censés être la lumière. Mais que peut faire un chrétien qui n’est pas ministre, pour changer les choses au sein de son église?

Il peut et doit pour le moins parler à son ministre, et aux anciens, en leur signalant la décadence morale qui fait que les femmes prennent la parole depuis le pupitre dans les assemblées, que l’on tolère des ministres divorcés et remariés, que l’on évite de parler du lavage de cerveau satanique opéré par la télé, les mass médias, et l’Éducation Nationale. Il peut aussi signaler que l’on ne parle plus de l’enfer qui attend toute âme qui n’a pas été régénérée par le Saint-Esprit, que l’on évite de rappeler que l’église catholique est la bête aux 7 têtes et son pape un antichrist institutionnel, que le salut ne dépend pas de la bonne volonté des hommes qui n’ont de bonne volonté que pour pécher, et ce aussi longtemps qu’ils ne sont pas régénérés. Il peut signaler beaucoup de choses qui aujourd’hui sont un pied de nez à l’Écriture, mais cela ne changera rien dans la majorité des cas, car l’instruction qu’ont reçue ces anciens et toute la congrégation, les a éloignés de la science véritable où la doctrine est conforme à la piété! Ils prêteront l’oreille aux arguments bibliques irréfutables que le croyant sincère peut leur exposer, mais cela entre par une oreille et sort pas l’autre car sinon au moins la moitié de la congrégation abandonnerait le temple, et en premier lieu les gens aisés qui soutiennent financièrement l’église, aussi longtemps que les sermons de dérangent sérieusement pas leur confortable mondanité.

Il ne faut pas oublier que l’instruction est devenue le facteur déterminant pour le ministère, alors qu’en réalité la vocation est le vrai facteur déterminant. John Owen le grand théologien anglais enviait le ministère de John Bunyan qui au départ était chaudronnier. « Le Pèlerin » continue d’être lu par des milliers de croyants tandis que les œuvres écrites d’Owen n’intéressent qu’un petit nombre de férus de théologie… John Bunyan comme Charles Spurgeon ne possédaient aucun titre de docteur en théologie, et pourtant ils firent bien plus que l’immense majorité des diplômés en théologie. Ils avaient une vocation et l’instruction suivit la vocation. Aujourd’hui on met la charrue avant les bœufs et donc l’instruction avant la vocation, tellement que les femmes qui sont exclues du ministère de la Parole par la Parole elle-même (1 Ti. II :12), sont reçues dans les séminaires et instituts bibliques d’où elles sortent avec une licence pour prêcher dans les églises de l’Apostasie; comme dit l’Ecriture : “Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science »!

Le Saint-Esprit peut utiliser des hommes sans instruction pour l’édification des saints, et Il l’a fait plus d’une fois, et continuera de le faire. En revanche, il ne prospère jamais le pastorat d’un individu qui n’a pas la vocation de ce ministère. Tout dépend du Saint-Esprit, et c’est pourquoi l’Eglise est née par le ministère des apôtres qui en majorité étaient de simples pêcheurs, qui n’avaient pas étudié les Écritures dans les écoles rabbiniques! Beaucoup rétorqueront que les apôtres avaient le don de d’opérer des miracles, mais cela ne faisait que confirmer la Parole qu’ils prêchaient, cela servait à fermer la bouche à l’opposition. Or maintenant que la Parole a été confirmée par le canon des Écritures, nous n’avons plus besoin de miracles pour l’évangélisation, mais uniquement du Saint-Esprit pour qu’il applique la Parole à nos auditeurs, et sans Lui que nous soyons pêcheurs ou licenciés en divinité, nous ne pouvons rien; au mieux nos paroles s’envolent, au pire des chiens et des pourceaux se riront d’elles et se retourneront contre nous avec violence (Mt. VII : 6)! Il y a donc un problème qui de nos jours se présente de façon pathologique dans les églises évangéliques. : d’un coté il y a les pentecôtistes qui concentrent leur attention sur la Personne du Saint-Esprit et lui demandent sans cesse de se manifester par des signes, des miracles, des prodiges, des guérisons, des frissonnements, des chutes en arrière (alors que le Saint-Esprit ne fait tomber qu’en avant), etc. De l’autre coté il y a les cessationnistes qui concentrent leur attention sur la qualité du sermon qui doit avoir sa juste proportion d’anecdotes, d’érudition, et de doctrine, sans aucune faute de syntaxe ou de grammaire! Bien évidemment nous sommes prêts à écouter un bon sermon, et refusons de mettre les pieds dans une assemblée pentecôtiste pour justement ne pas attrister le Saint-Esprit. Néanmoins le joli sermon ne servira à rien si le Saint-Esprit n’agit pas, c’est pourquoi il dit : « Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science »! En effet les paroles de la science nous commandent en premier lieu d’être saints car Dieu est saint; si nous vivons pensons et parlons comme le monde le Saint-Esprit ne nous accompagnera pas dans nos sorties. Il nous faut marcher à contrecourant selon notre nouvelle nature, et non selon la vieille nature. C’est une lutte constante qui est propre a ceux qui sont nés d’en haut, mais qui hélas est souvent négligée à cause de l’instruction qui éloigne de la science.

Récemment je visitai l’église où je connus mon épouse, et où nous nous mariâmes. Je fus frappé de l’enseignement du pasteur qui est typique de ces églises orthodoxes dans leurs crédos. Tout son enseignement était correct, il n’y avait rien à redire à ce niveau-là. Le problème était que l’instruction féministe qu’il avait reçue lui empêchât de voir que sa femme (en pantalon) prenait plus de la moitié du temps au pupitre. En dépit de cela il était satisfait car le sermon était la part réservée des anciens et du pasteur. Or madame dans ses prières et ses commentaires de la lecture de quelque verset enseignait la congrégation... De plus même dans son sermon orthodoxe, ce qui me frappa c’était le caractère général de l’enseignement. Tout se composait de principes généraux mais il n’y avait aucune application pratique pour les auditeurs, aucun conseil, aucun avertissement, absolument rien qui puisse remettre en cause une mauvaise pratique ou habitude ou défaut dans la vie du croyant moderne. Dans les épitres des apôtres il y a d’abord les chapitres qui concernent la doctrine, et ensuite viennent les chapitres qui concernent la conduite, car la doctrine a des répercutions pratiques sur la vie du croyant, puisque la volonté du Seigneur c’est notre sanctification. Or cette sanctification affronte de nos jours des défis inconnus du temps de nos grands-parents. La pornographie, l’indécence (la minijupe et le bikini), l’homosexualité, les jeux vidéo violents, la confusion des genres, le féminisme; tout cela n’existait pas comme des styles de vie protégés par la loi. Le prédicateur fidèle comme Spurgeon dénonçait autrefois les passe-temps mondains comme le théâtre, les jeux de cartes. Mais aujourd’hui nous avons dépassé depuis longtemps l’ère des films à carré blanc à la télé ! Le prédicateur fidèle a beaucoup plus de pièges à dénoncer, et peu seront ceux qui supporteront les exigences d’une sainteté biblique qui exige un retour au patriarcat, à la décence dans le parler et le vêtir, à la morale judéo-chrétienne des siècles passés. Cela est dû en fait à l’instruction reçue dans nos écoles et universités qui font que nous les protestants, sommes devenus sourds aux injonctions morales de la Parole de Dieu qui institue un système patriarcal que notre éducation moderne s’efforce avec grand efficacité de détruire systématiquement. Et plus le niveau monte plus la destruction est profonde, car on peut avoir une licence en droit et être créationniste, mais on ne peut travailler dans un institut de recherche scientifique avec une telle conviction. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous dit : « Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science », et on pourrait rajouter à ce propos : « cesse mon frère d’envoyer tes enfants à l’école »!

Une sœur me disait récemment que certains chrétiens pensaient retirer leurs enfants de ce système d’éducation sodomite (sic). Je lui répondis que s’ils commençaient seulement à penser cela, eh bien c’était peine perdue car demain ce sera trop tard. C’est de suite qu’il faut agir, et la situation requière un changement de cap à 180 degrés! Il faut adopter un esprit amish dans les conditions actuelles que nous vivons, si nous voulons échapper au courant du monde qui a libre cours au sein des assemblées protestantes! Des sermons orthodoxes qui sont pleins de principes généraux mais ne touchent aucun point précis de la réalité que nous vivons ne servent à rien sinon à garder une apparence de piété le dimanche, et en nier l’efficacité le reste de la semaine. Celui qui écoute la Parole de Dieu qui lui dit : “Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science » et continue d’envoyer ses enfants à l’école publique se moque de la Parole de Dieu. Mais la majorité en fait ne voit pas qu’elle s’en moque, car justement on leur donne de grands principes généraux dans les sermons du dimanche, mais aucune application pratique qui pourrait toucher l’Education nationale, ou les vacances de leurs filles en bikini sur la plage!

La situation que nous vivons est au point de vue moral, épouvantable dans nos sociétés occidentales, au point de vue spirituel elle est désastreuse dans nos églises, et le pire étant que c’est une situation irréversible car la grande apostasie finale a commencé, et elle débouchera sur la grande tribulation et le règne de l’Antichrist papal au contrôle de l’UE, si notre interprétation eschatologique est correcte. Mais en attendant le Rapt, soyons fermes et conséquents dans notre vie quotidienne; cherchons à lutter le bon combat de la foi, et donc à détruire les forteresses de l’ennemi. L’Education Nationale est une de ses forteresses et l’instruction qu’elle donne même si elle permet de former des docteurs, des scientifiques, des ingénieurs, et des sénateurs, contient dans son essence un poison mortel pour la morale et la foi biblique. Bien sûr, les élus ne perdront pas leur salut a cause de leur éducation universitaire, mais cela les fait entrer dans un cercle professionnel où la pression contre la foi biblique est tellement forte qu’il faut dans la majorité des cas renoncer à affirmer ses convictions religieuses, si on vise un échelon supérieur, ou même tout simplement si on veut conserver son poste! Or « Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde pour qu’ils soient riches en la foi? ». Des docteurs et des sénateurs nous en avons plus qu’il n’en faut en Occident, et ce qui manque maintenant ce sont des chrétiens bibliques qui par leur vie soit une lettre ouverte de Dieu à un monde qui refuse le Livre de Dieu. Etre une lettre ouverte devant nos prochains est un devoir pour le chrétien biblique, mais il est plus facile à accomplir en tant que paysan ou ouvrier, qu’en tant que cadre supérieur, qui non seulement à un entourage beaucoup plus agressif face à la foi chrétienne, mais encore possède une formation qui l’a habitué à arrondir les angles de sa foi, si toutefois il est fils de Dieu… Évidemment celui qui est le patron de l’entreprise échappe à cette pression et même peut inverser la vapeur, mais soyons réalistes : la majorité des gens éduqués ne sont pas patrons! Évidemment Dieu nous a placés à chacun dans une sphère sociale particulière, et Dieu nous dit que chacun reste dans la condition où il se trouve (1 Co. VII : 20). Il ne s’agit pas de faire une révolution maoïste et d’envoyer les intellectuels à l’usine ou aux champs! Chacun doit rester là où la providence l’a placé aussi longtemps que cela n’implique pas un renoncement à la foi. Néanmoins pourquoi jeter sa progéniture aux lions de l’Education nationale si on peut les éduquer à la maison? Attaquons donc sans détour la forteresse de l’Education Nationale, et abattons l’idole de l’instruction institutionnelle; renversons leurs raisonnements et leur éminence qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu, et amenons tout pensée captive à Christ.

Nous ne sommes pas contre les progrès de la science, (nous en profitons nous-mêmes largement), mais nous sommes contre le discours de la science quand il dépasse son champs d’observation et s’immisce dans des questions qui dépassent sa compétence puisque « par la foi nous comprenons que l’univers a été créé par la Parole de Dieu de sorte que les choses qui se voient n’ont pas été faites de choses qui paraissent » (Hb.XI : 3), et donc sans la foi dans les Écritures il est impossible de connaitre l’origine de la création puisque personne n’était la pour observer le phénomène en question. Or la science véritable repose sur une observation des faits et non sur des élucubrations et des théories; qui relèvent plutôt d’une espèce de scientologie athéiste. Le système éducatif d’aujourd’hui n’a plus pour but essentiel de transmettre un enseignement solide basé sur des faits scientifiques ou historiques, mais il a pour but de former des pions sur l’échiquier des élites, comme dans le fameux roman d’Aldous Huxley : « Le meilleur des mondes »! Par conséquent, il faut être spirituellement aveugle pour nier que l’instruction aujourd’hui ne dirige pas les étudiants vers les affres de l’athéisme au niveau spirituel, du communisme au niveau social, et de la luxure au niveau moral. Cher frère, mieux vaut donc que ton fils soit un simple charpentier qui n’ait pas peur de partager sa foi avec ses compagnons de travail, qu’un astrophysicien célèbre qui ne croit plus qu’au commencement était la Parole, mais qu’au commencement était le Big bang, car le dieu de ce siècle qui préside nos universités lui a aveuglé l’entendement, de sorte qu’il ne voit pas que ce qu’un simple paysan du Tiers Monde voit, c’est-à-dire que « les cieux proclament la gloire de Dieu et le firmament annonce l’œuvre de Ses mains ». Et si Dieu te donne le courage d’affronter les défis du monde moderne, et que ta progéniture te demande pourquoi tu ne veux plus les envoyer à l’école, répond -lui : « Cesse, mon fils, d’écouter l’instruction, si c’est pour t’éloigner des paroles de la science ».

Maranatha.