LE RADEAU ET LA CRYPTE
Nous vivons aujourd’hui une période très spéciale de l’histoire de l’humanité et de l’Eglise militante. En effet il y a des époques charnières pendant lesquelles s’effondrent un ancien système et commence à s’élaborer un nouveau système. Il y a eu le passage de l’empire romain au Moyen-Age, du Moyen-Age à la Renaissance et la Réforme, du monde agricole au monde industriel, et maintenant monde industriel au monde post industriel. De même il y a eu dans la congrégation des élus, le passage de l‘AT au NT, de la synagogue juive à l’Eglise gentille. Nous sommes maintenant de nouveau arrivés à une époque charnière où le temps des gentils touche à sa fin tandis que le temps des juifs n’a pas réellement commencé, où le modèle de société patriarcale s’est effondré mais le matriarcat n’est pas encore établi, où la souveraineté nationale est affaiblie mais n’a pas encore cédé la place au globalisme impérial de l’UE. Bref, nous sommes dans une époque de bouleversement universel qui touche tous les niveaux de la société humaines et détruit tous les anciens fondements. Il y a beaucoup à dire là-dessus mais c’est un sujet trop vaste pour un simple article, et je voudrais à cette occasion attirer votre attention sur un phénomène qui touche uniquement l’Eglise et c’est la communion des saints. Mais d’abord que comprenons-nous par communion des saints ?
La communion des saints c’est une commune union avec notre Chef Jésus-Christ qui est la tête du corps qu’est l’Eglise (Col. I : 18). Nous les croyants, formons un corps mystique, et chacun de nous est une partie de ce corps qui par sa relation personnelle avec Jésus est placée dans une certaine position dans le corps et a une fonction précise pour l’édification de toute l’Eglise. Il y a des pasteurs, des évangélistes, des enseignants, qui ont le ministère de la Parole. Il y a aussi ceux qui servent aux tables, c’est-à-dire s’occupent du côté logistique, pourvoyant les moyens matériels pour que la Parole soit diffusée. Il y en a qui ont un ministère spécial de prière etc. Nous sommes tous liés les uns aux autres par des jointures et des liens et fonctionnons dans un grand ensemble dont nous ne voyons que l’infime partie que compose notre sphère d’activité ici-bas. Nous savons que nous sommes en communion avec ceux qui nous ont précédé et sont partis à la demeure céleste, puisque nous partageons le même Esprit et jouissons de l’enseignement qu’ils nous ont transmis. On appelle cela le trésor de l’Eglise. Mais nous sommes actuellement sur terre et devons entretenir une communion spéciale avec nos frères qui nous accompagnent dans ce pèlerinage à travers ce monde qui git sous l’emprise du Malin. Durant des siècles cette communion spéciale et vitale s’établissait au sein de l’église locale. Cela fait presque 2000 ans que la communion des saints sur terre s’effectue par l’établissement d’une congrégation locale. Quand une congrégation ou une dénomination atteignait un seuil de corruption intolérable devant la face de notre Seigneur, le Saint-Esprit créait un avivement et une nouvelle église remplaçait celle qui était devenue apostât. Aujourd’hui nous sommes dans une époque charnière, entre la fin du temps des gentils et le commencement du Millénium. Le Saint-Esprit a donc changé son modus operandi. Je ne nie pas bien sûr qu’il reste encore des églises indépendantes, comme certaines églises baptistes qui sont fidèles au Seigneur. Je ne nie pas qu’il y ait encore des pasteurs dignes de leur vocation et qui sont prêts à donner leur vie pour les brebis dont ils ont la charge. Mais ce sont les exceptions qui confirment la règle, et la communion aujourd’hui dans les églises locales est en fait généralement virtuelle ; elle n’est pas réelle dans la plupart des cas. Pour affirmer cela je ne peux que faire appel à ma propre expérience et demander au frère qui lit cet article de faire de même, et de considérer son expérience en tant que membre d’une église locale.
J’ai assisté à peu près 1 an à l’Eglise Réformée de France à Pau, après quoi je me suis marié à l’étranger et ai assisté plus de 2 ans à une église calviniste (l’Alliance), où d’ailleurs je rencontrai mon épouse, puis suite à un autre déménagement, durant 3 ans, nous avons assisté à une grande église baptiste. Dans les 3 cas j’ai eu de bons rapports avec les 3 pasteurs, et continue à être lié d’amitié avec les 2 derniers. Donc je ne suis pas un rebelle qui est sorti du système suite à une dispute avec le pasteur. En effet quand on participe à la vie d’une congrégation on se soumet à son pasteur comme l’ordonne He. XIII : 17 ou on n’y va pas ! C’est ce que je faisais en tous cas quand j’allais à l’église locale, et à l’exception du premier qui était évolutionniste et est devenu œcuménique, au niveau doctrinal je reçois toujours l’appui et la sympathie des 2 autres. (Le dernier s’est retiré du ministère et plus d’une fois m’a aidé, et continue de m’aider en me fournissant du matériel dans mes petites campagnes personnelles d’évangélisation par distribution de tracts et de NT). Maintenant voilà chers frères, la vie spirituelle du vrai croyant est par l’habileté et la volonté du Saint-Esprit semblable à un ruisseau qui peu à peu se transforme en rivière, et parfois même dans certains cas en fleuve, avant de se jeter dans l’océan de l’éternité. Le Saint-Esprit déverse l’amour et la vie spirituelle dans le cœur des croyants et cela évidemment donne des fruits, produit une activité qui glorifie Dieu pas l’homme ! Cette vie qui coule en nous nous mène de triomphe en triomphe sur le péché, le monde, et le diable, c’est pourquoi 2 Co. II : 14 nous dit : « Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ et qui répand partout en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! » Or plus le Saint-Esprit m’instruisait au cours de ces années, au moyen des lectures des classiques du protestantisme (Luther, Calvin, Bunyan, Spurgeon, Pink etc.), et pas au moyen de visions ou de transes pentecôtistes, eh bien moins je sentais cette odeur de la connaissance de Dieu au milieu de la congrégation ! Au contraire ce que je voyais monter de plus en plus au milieu de l’apathie générale qu’engendre la routine et la tradition, c’était l’odeur nauséabonde du féminisme (avec des sœurs en chaire), de l’œcuménisme, et de l’humanisme. Je connus dans la deuxième église 2 frères avec qui nous nous réunissions de temps en temps pour prier, et avec qui je pensais avoir une communion réelle, mais avec le temps je me suis rendu compte qu’elle était virtuelle. En effet l’un se maria avec une incroyante qui ne lui est pas soumise, et donc s’est réfugié dans une spiritualité virtuelle sur Facebook, quant à l’autre les affaires de ce monde l’ont absorbé. La communion fraternelle dans ces 3 églises fut moins que superficielle ; elle fut virtuelle ! Qu’en est-il de ton expérience au sein de ton église locale ?
Evidemment sur l’internet ou à la radio on peut trouver le témoignage de pasteurs qui certainement ont une congrégation vivante, mais c’est sur les ondes qu’on les trouve, pas au coin de la rue ! C’est dans un coin des Etats-Unis, ou se réunissant dans des caves et des granges en Chine ou en Arabie ou en Malaisie, là où le christianisme évangélique est interdit. Mais dans notre réalité quotidienne au sein de nos démocraties occidentales, le diagnostic est pour ma part évident : à quelques exceptions près, l’Apostasie finale a fait ses effets et les églises locales n’offrent plus qu’une communion virtuelle, et un enseignement qui rend ses participants au bout de quelques années 2 fois plus coupables qu’ils ne l’étaient au départ (Mt. XXIII : 15). Il faut donc sortir de Babylone et chercher ailleurs la communion des saints ! En effet la situation ne va pas s’arranger mais empirer car l’immense majorité de ceux qui composent les églises locales appartiennent à ce monde, et surtout ne leur dites pas que la télé c’est l’image de la bête, que le pape c’est l’Antichrist, que les femmes doivent se taire dans la congrégation, et que sans sainteté nul ne verra Dieu… La communion des saints est-elle donc devenue une chose impossible dans nos circonstances actuelles ? Eh bien non ; notre Dieu est un Dieu de surprises et de bonnes surprises ! En effet dans notre proche entourage la communion avec les frères est selon ce que j’ai pu hélas expérimenter durant des années, quelque chose de généralement virtuel. Par contre j’ai découvert dans le monde virtuel de l’internet une communion bien réelle, aussi tangible que le clavier sur lequel j’écris actuellement cet article, puisque l’ordinateur que je suis en train d’utiliser est le cadeau d’un frère fidèle rencontré au cours d’un débat il y a quelques années de cela sur un forum de MSN !
« Le royaume des cieux ne consiste pas en paroles mais en puissance » (1 Co. IV : 20) or tout ce que j’ai expérimenté avec mes frères dans les églises n’allait pas plus loin que le son de belles paroles, surtout à travers les chants et les hymnes classiques... En revanche j’ai pu rencontrer quelques frères dans le réseau internet avec lesquels s’est établie une communion réelle, car elle va au-delà de la rhétorique, et s’accompagne de faits concrets qui résultent en une aide mutuelle tangible et en un engagement sincère pour la cause de Christ, nous mettant ensemble dans une position qui soulève l’indignation, la méfiance, voire l’inimitié de ceux qui s’accrochent à leur dénomination et non à la Parole de Dieu. Evidemment ce n’est pas l’idéal car le mieux c’est de se réunir ensemble au même endroit, mais l’essentiel ne requière pas une présence physique ; l’essentiel est de partager la même pensée, et d’agir dans le même esprit, poussés par le même amour, le but étant d’annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Celui qui a le privilège de faire partie d’une église locale fidèle à la doctrine saine, et compromise dans l’édification de ses membres et l’expansion du royaume de Christ autour d’elle, est mieux loti que nous, mais il ne faut pas rêver ; c’est l’exception qui confirme la règle et il vaut mieux se retrouver 4 ou 5 sur un radeau insubmersible que des centaines sur un paquebot qui coule ! En effet l’immense majorité des églises légalement constituées, sont touchées par l’Apostasie universelle qui doit précéder la venue de notre Seigneur en gloire, et leurs pasteurs ont donc été formés dans des instituts infiltrés par la politique œcuménique papiste. De plus ils ont tous, pasteurs comme fidèles, la télé à la maison et ont donc subi un lavage de cerveau qui a miné la morale judéo-chrétienne, et maintenant le féminisme les paralyse tous à un certain degré.
Au temps des persécutions de l’empire romain, les chrétiens se réunissaient à Rome dans les catacombes, car c’était très difficile pour les autorités de les repérer dans cet immense dédale souterrain. Aujourd’hui nous ne sommes pas encore sous la persécution du nouvel empire romain (l’EU), mais l’apostasie finale qui fut prophétisée avant le retour de notre Seigneur Jésus en gloire a détruit les fondements des églises qui ne sont plus réellement protestantes aujourd’hui, et nous a forcés, nous les vrais protestants, à sortir du cadre institutionnel. De plus nous sommes très peu nombreux à faire partie du petit troupeau, comme le Seigneur l’avait aussi prophétisé pour les derniers jours en disant : « Mais quand le Fils de l’Homme viendra trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc XVIII : . Cela signifie que trouver un frère qui vive à proximité de notre lieu de résidence est devenu quelque chose de très difficile. Bien sûr trouver des sympathisants ou des faux frères, ou des frères qui refusent de voir que le bateau coule et donc veulent que vous restiez à bord, cela ne pose pas de problème ! Mais trouver un frère qui partage la vraie doctrine (calviniste et millénariste) et cherche sincèrement à la vivre, c’est une autre paire de manches… Cela n’est pas quelque chose de courant de nos jours, et c’est dans les catacombes cybernétiques que j’ai pu établir une communion réelle avec quelques frères.
Eh bien oui nous sommes dans une époque tourmentée, confuse, et dans un contact direct on ne trouve souvent au bout du compte qu’une communion virtuelle, tandis que dans un contact virtuel on trouve parfois une communion réelle car elle débouche sur des faits, des actes, des dons qui ne sont pas virtuels mais démontre un engagement fraternel que je n’ai jamais ni expérimenté dans les églises locales où je suis passé. La situation néanmoins reste précaire car même si on peut trouver dans le dédale des catacombes cybernétiques une crypte où se réunir avec quelques frères, il ne faut pas oublier que la grande majorité des catacombes n’est pas composée de cryptes éclairées par la lumière du pur évangile mais plutôt de sites ténébreux. Pour vous donner un exemple sachez que 90 % des productions de vidéos pornographiques se transmettent par internet ! Il y a aussi toutes les plateformes de l’ego comme Facebook ou Twitter ou l’on peut certes établir un contact, mais pas entretenir la communion des saints, car la sainteté c’est justement s’écarter de la mondanité, et la mondanité est la base même des réseaux sociaux ! La communion des saints par écrit et aujourd’hui par internet, est de style épistolaire. Je ne veux pas dire par là que c’est une relation entre érudits qui s’appliquent à étaler leur culture et à épeler leurs schibboleths de façon méthodique. Je veux dire par là que c’est une communication qui simplement cherche à développer notre connaissance de Christ, Sa volonté pour nous, et notre communion fraternelle, car la connaissance sans l’amour nous gonfle d’orgueil, et l’amour sans la connaissance nous rend victimes des loups déguisés en brebis ou en pasteurs. Or qui dit communion dit aussi une certaine réserve et profondeur dans le discours, ce qui précisément est l’antithèse des réseaux sociaux où ce qui prédomine c’est justement l’ouverture à tout venant et la superficialité des discours, car même si des thèmes spirituels profonds sont souvent touchés dans ces réseaux, cela ne reste qu’entre personnes qui entrent et sortent de la conversation, et donc la superficialité est la note prédominante dans ces réseaux. « Qui se ressemble s’assemble », et les cryptes cybernétiques où se réfugient ceux qui ont abandonné le paquebot des dénominations et n’ont pas trouvé de frères dans leurs proches alentours, peuvent avoir une entrée sur Facebook, mais finissent par se loger au fond de boites aux lettres électroniques spécifiques !
La formation de ces cryptes cybernétiques est en fait l’œuvre du Saint-Esprit qui autrefois agit de la même manière. En effet les voies romaines durant l’empire, comme l’internet de nos jours, n’avaient jamais été conçus dans le but de permettre la divulgation de l’Evangile. Les voies romaines servaient aux intérêts de l’empire pour son expansion, tout comme l’internet ne fut pas inventé par des chrétiens pour répandre la bonne nouvelle mais pour faciliter l’accès et l’acquisition de certaines données à l’Etat. Néanmoins pour la grande déconfiture de Satan et de ses serviteurs , « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu », et les voies romaines permirent à l’Evangile d’atteindre rapidement toutes les extrémités de l’empire, tout comme l’internet aujourd’hui permet que la bonne nouvelle du royaume des cieux soit prêchée dans le monde entier, afin de servir comme témoignage à toutes les nations, ce qui nous assure définitivement que nous sommes bien arrivés à la dernière génération ; celle de la Parousie (Mat. XXIV : 14) !
En conclusion, je tiens à rappeler à mes frères que Dieu nous ouvert une porte qui donne sur tous les continents, et qui non seulement permet la prédication de l’Evangile mais aussi la communication, puis la communion par la prière, des saints qui se retrouvent isolés à cause de l’Apostasie ambiante qui règne dans le système conventionnel des églises locales. C’est bien triste de ne pas pouvoir être en pleine communion avec les frères qui sont proches de nous géographiquement, mais nous ne pouvons sacrifier la doctrine pour la communion car la communion se base sur la doctrine et pas l’inverse, comme le mouvement œcuménique veut nous le faire croire (Ac. II : 42). Il nous est dit de nous réjouir avec ceux qui se réjouissent et de pleurer avec ceux qui pleurent, mais certainement pas de devenir aveugles avec ceux qui sont aveugles et muets avec ceux qui sont muets ! En ces jours sombres d’Apostasie Dieu nous dit de sortir de Babylone, mais Il nous a ouvert une porte dans les catacombes cybernétiques ; porte que l’ennemi pour l’instant ne peut fermer. Ce n’est pas très réjouissant d’être réduits à cette sorte de communion limitée quant à la présence physique, mais elle est néanmoins plus réelle en esprit, que celle qu’offre le système de l’ère des églises locales qui après 2000 ans touche à sa fin.
Nous sommes dans une époque charnière, et ce que nous attendons ce n’est pas une nouvelle Réforme protestante sinon que la trompette sonne, que les morts en Christ ressuscitent premièrement, et que nous les vivants qui seront restés soyons transformés et enlevés avec eux sur des nuages à la rencontre du Seigneur dans les airs (1 Ts. IV : 16, 17). En attendant ce moment béni et glorieux, il nous faut maintenir la pureté doctrinale, la vieille morale chrétienne, et la communion des saints. Beaucoup de saints doivent dire aujourd’hui comme Elie le Thishbite : « J’ai été très jaloux pour Jéhovah le Dieu des armées ; car les fils d’Israël ont abandonné ton alliance…et je suis resté moi seul » (1 R. XIX : 10). Cependant tout comme l’Eternel avait gardé 7000 hommes (v.18) qui ne se rendirent pas à l’apostasie régnante en Israël, et 100 prophètes dans une caverne nourris par Abdias le 1er ministre du roi apostât Achab (1 R. XVIII : 13), de même aujourd’hui au milieu de la grande Apostasie finale, dans la caverne de l’internet, 100 prophètes font retentir la voix de l’Evangile, et ainsi 7000 ne plieront pas les genoux devant les faux christs de l’œcuménisme !
La situation n’est pas brillante, mais elle n’est pas désespérée si on sait discerner les temps. Le protestant de cœur qui sait que l’Apostasie est arrivée ; celle qui précède le retour en gloire de notre Seigneur Jésus-Christ, ne s’accrochera pas au vain espoir de rétablissement des églises locales conventionnelles. Il est accroché au « Sola Scriptura », et sa conscience est liée à l’Ecriture qu’il ne va pas manipuler allégoriquement pour ne pas être traité de sioniste, ou contextualiser subtilement pour ne pas être traité de machiste ; en somme, il ne va pas adapter son interprétation au courant de ce monde. S’il ne peut trouver une église baptiste fidèle, ou une église de maison, qu’il sache cependant que dans les catacombes cybernétiques il pourra trouver de quoi alimenter sa foi par l’excellente littérature biblique qui y est disponible, et il pourra même y rencontrer quelques frères qui exhortent à la patience et aux bonnes œuvres. La crypte et le radeau sont virtuels, mais notre communion est réelle car elle est basée sur la Parole de Dieu assimilée correctement, ce qui nous donne une sotériologie calviniste et une eschatologie millénariste !
Bienvenue à tous ceux qui désirent partager notre menu ; il est frugal mais contient tous les éléments nécessaires pour survivre au naufrage des églises et d’une société autrefois judéo-chrétienne. « Celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » ; cette génération ne passera pas que le ciel ne s’ouvre et paraisse un cheval blanc. Celui qui le monte s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice (Ap. XIX : 11). A ce moment-là nous ne serons plus sur des radeaux métaphoriques ou dans des cryptes cybernétiques, mais à Sa suite, nous aussi montés sur des chevaux blancs, revêtus d’un fin lin, blanc, pur (v. 14) !
Maranatha.