Radicalement Protestant
  L’ESPRIT DE LA PROPHETIE.
 
            L’ESPRIT DE LA PROPHETIE.
 
 
     Nous avons maintes fois affirmé notre position millénariste (prémillénialiste) dans ce site, en précisant bien dans un article (mal) intitulé « Mon dispensationalisme », que nous ne partageons pas la vision dispensationaliste, qui regrettablement commet de grosses erreurs qui dépassent le champ de l‘eschatologie, et va par exemple jusqu’à nier l’entrée d’Abraham le père de la foi dans l’Eglise. Il y a bien des divisions dans le camp millénariste, et elles ne concernent pas seulement les dispensationalistes et ceux qui suivent la théologie du pacte, mais aussi les pré-tribulationistes, les mi-tribulationistes et les post- tribulationistes etc. Et même entre les pré-tribulationistes, une grande majorité voit le Rapt au chapitre IV, tandis que nous la voyons au chapitre VI au moment ou s’ouvre le sixième sceau. De plus il y a aussi une façon d’interpréter l’Apocalypse qui chez les millénaristes est amplement et strictement futuriste, mais pas pour tous, et pas pour nous en tous cas... Il sera en outre utile de rappeler à nos lecteurs qu’il y a 4 façons d’interpréter ce livre de la Revelation, et elles sont : 1 la façon prétériste (celle des catholiques), 2 la façon futuriste (celle des millénaristes), 3 la façon historiciste (celle d’un bon nombre de réformateurs), et enfin la façon spirituelle (celle des purs allégoristes). Or quelle fut ma surprise après avoir lu que Lloyd Jones croyait au Millennium, de l’entendre ensuite prêcher l’interprétation spirituelle de l’Apocalypse dans un sermon audio classifié comme « vision historique et spirituelle » !
     L’argument central que Jones utilisa pour défendre cette position est un argument valable à première vue… Il nous dit en effet que l’Apocalypse a été écrite pour toutes les générations qui devaient la lire, et donc qu’elle ne pouvait concerner seulement les 7 dernières années de la semaine 70 de Daniel qui selon « l’orthodoxie futuriste » commencent à partir du chapitre IV... Mais avoir un aperçu de la Jérusalem céleste n’est-ce point un encouragement pour tous les croyants de toutes les générations ?
      Il utilise aussi un autre argument encore plus défectueux, car il dit que tout comme Jésus-Christ s’adressait aux foules en paraboles qu’il expliquait ensuite aux disciples (Mt. XIII : 10 à 13), de même l’Apocalypse est une grande parabole afin que les autorités romaines qui persécutaient les chrétiens ne puisse en comprendre la signification ! Néanmoins il est évident que l’argument ne tient pas debout car les paraboles du Seigneur sont basées des histoires simples, tandis que l’Apocalypse n’a rien de simple ; elle n’est absolument pas basée sur des faits quotidiens. Au contraire l’Apocalypse est remplie du début a la fin de figures mystérieuses, et quant à l’explication du symbolisme qui s’y trouve, nous divergeons tous les uns des autres sur un point ou sur un autre ! Néanmoins son premier argument peut nous aider à confirmer notre interprétation qui n’est pas strictement futuriste mais aussi historique.
     L’eschatologie restera jusqu’à la fin une science mystérieuse ; elle est comme un puzzle que nous nous efforçons d’assembler avec les éléments que le Saint-Esprit nous révèle peu à peu. Evidemment la méthode correcte d’assemblage passe par une lecture principalement littérale des prophéties de l’AT comme du NT, laquelle nous amène automatiquement à une vision millénariste, et à une compréhension plutôt futuriste de l’Apocalypse. Cependant cet argument de Lloyd Jones comme quoi l’Apocalypse devait être utile pour toutes les générations de chrétiens tient debout, et pas seulement au point de vue de l’espérance finale, mais aussi au point de vue de la succession des évènements historiques. Lloyd Jones avec son interprétation purement spirituelle de ce dernier livre de la Bible, élimine évidemment tout élément historique, et nous ne voyons pas où peut être la consolation ou l’édification des saints dans des allégories mystérieuses illustrant la lutte et la victoire de la lumière sur les ténèbres, alors qu’auparavant les épitres des apôtres nous ont expliqué clairement tout cela par l’exposition précise de la doctrine chrétienne. L’interprétation purement allégoriques des prophéties de l’AT et du NT est donc erronée. Mais il est vrai que l’interprétation classique sur l’Apocalypse, c’est-à-dire purement futuriste, laquelle commence à partir du chapitre IV, est aussi erronée car d’une part comme l’a fait remarquer Lloyd Jones, ce livre depuis le chapitre IV jusqu’au chapitre XIX n’aurait été d’aucune d’utilité pour les chrétiens des siècles passés, et d’autre part il comprime tous les évènements dans une période de 7 ans environ, au cours de laquelle nous voyons la formation de 2 empires au chapitre XIII. Or c’est déjà bien court 7 ans pour la formation d’un empire, et que dire de la formation de 2 empires ? De plus nous avons un retour indéniable au début de l’histoire du christianisme au chapitre XII, puisque tous nous y voyons la naissance de Christ, ce qui démolit la théorie purement futuriste ! Autre inconsistance, soutenue par les futuristes stricts, est celle de la reconstruction littérale de Babylone dans le delta de l’Euphrate ; une Babylone qui deviendrait le plus important centre financier et commercial mondial, et ce en quelques années seulement ! Cette compression forcée des évènements dans la vision futuriste classique ne cadre pas avec la réalité. C’est pourquoi notre vision n’est pas strictement futuriste, mais elle comporte aussi des éléments historiques importants.
      Nous avons maintes fois exposé ces éléments historiques dans d’autres articles en parlant par exemple de Babylone qui est New-York et des Etats-Unis qui sont la 2eme bête d’Ap. XVII : 11 à 17, ou encore de la première bête qui est l‘empire romain, qui après sa chute au Vème siècle s’est reformé à partir de la seconde moitié du XXème et du traité de Rome, lequel donna naissance à la CEE… Ce qui fait en définitive que l’Apocalypse a toujours été au cours des siècles un livre utile pour maintenir l’expectative des chrétiens sur la seconde venue du Christ, c’est justement un élément historique précis qui a toujours été présent depuis le temps des apôtres. Cet élément est une pièce centrale pour assembler le puzzle de la fin des temps, et il a maintenu durant tous les siècles passés ce sentiment d’imminence du retour du Christ. Cet élément c’est Rome, c’est l’empire romain qui s’effondrant au Vème siècle, ensuite devint le saint empire romain germanique. Cet élément c’est en même temps la tète de Rome ; c’est césar qui perdant son grand empire devint le pape de Rome. Rome c’est la bête aux 7 têtes qui sont les 7 collines, lesquelles aussi représentent 7 rois c’est-à-dire 7 papes puisque cela fait plus de 1000 ans que les rois de Rome sont des papes (Ap. XVII : 9 et 10). Depuis le temps de Wycliffe beaucoup de chrétiens ont compris cela. Et durant les jours des apôtres, Paul lui-même annonçait la naissance de cette bête monstrueuse quand il parlait du mystère de l’iniquité qui était déjà à l’œuvre, et qui allait permettre à l’Antichrist, au fils de perdition de régner (2 Th. II : 7) quand césar aurait cédé la place au pape, car comme disait Luther, c’est césar qui au temps de Paul et jusqu’au Vème siècle l’empêchait de se manifester.
      Maintenant n’oublions pas que le sacramentalisme est la base du catholicisme. Sans sacrements il n’y a pas de catholicisme romain ou oriental. Or le sacramentalisme avait commencé à pointer ses 7 cornes dans l’église de Corinthe, où certains prenaient la cène sans discerner le corps du Christ (1 Co. XI : 27 à 32). En effet beaucoup participaient à la sainte cène comme le font les catholiques c’est-à-dire en croyant que c’est une cérémonie religieuse qui a une vertu intrinsèque, alors que c’est en premier lieu une façon de prêcher l’Evangile, puisque comme dit le verset 26 c’est montrer la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. Certainement il y en avait d’autres qui participaient à la cène comme s’il s’agissait de casser la croute, mais le fait était que ces corinthiens en majorité, avaient un passé religieux d’idolâtres car ils offraient autrefois des nourritures aux idoles avant de les consommer (1 Co. X : 28). Ce sacramentalisme déjà présent dans les religions païennes et s’infiltrant dans les églises, cet empire romain avec un césar qui se disait divin et demandait adoration, et qui céda naturellement la place au papisme quand il s’effondra ; tout cela a fait que l’Apocalypse a été de durant tous les siècles de l’ère chrétienne un livre qui maintenait cette perception d’imminence du retour de notre Seigneur en gloire à n’importe quelle génération. Or cette perception d’imminence incite le croyant à la sobriété et à la piété, et a donc rendu ce livre de l’Apocalypse utile pour toutes les générations. Mais plus le temps s’écoule, plus cette perception s’accentue, car nous voyons, spécialement depuis la renaissance de l’Etat hébreu, les prophéties s’accomplir devant nos yeux a une cadence accélérée, et nous voyons le pape croitre en influence au milieu du nouvel empire romain (l’UE) et de la communauté internationale. Mais si on adopte une position futuriste stricte dans la lecture de l’Apocalypse, alors notre perception devient plus floue, et l’argument numéro 1 de Lloyd Jones contre l’interprétation millénariste est renforcée car le pape n’est plus qu’une option pour le rôle de faux prophète, mais pas pour le rôle de l’antéchrist eschatologique, et donc historiquement ce livre n’a pu être d’une grande utilité pour les générations passées. Mais alors, pourquoi l’apôtre Jean nous dirait-il dans son introduction de l’Apocalypse : « : « Heureux celui qui lit, et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites » (Ap. I : 3) ?
En sotériologie on ne peut être arminien et calviniste à la fois, et ce en dépit des efforts infructueux de certains pour concilier les 2 positions ; elles sont irréconciliables car soit c’est Dieu à l’avance qui détermine qui sera sauvé et qui se perdra, soit c’est l’homme qui décide de son destin. Soit on est déterministe, soit on est partisan du libre-arbitre. De même en théologie on est soit unitarien soit trinitaire, et l’hérésie qui soutient une trinité modalistique n’est en fait qu’une forme originale d’unitarisme. En eschatologie par contre, l’étudiant prémillénialiste ne doit pas s’enfermer dans une interprétation purement futuriste de l’Apocalypse, il doit faire preuve d’une certaine souplesse dans ses interprétations, s’il ne veut pas se trouver bloqué à un moment dans l’assemblage de ce grand puzzle. En effet il y a des éléments indispensables dans l’interprétation historique, ainsi que dans l’interprétation spirituelle, et même dans l’interprétation prétériste, si on veut arriver à avoir une vue correcte de ce grand cadre de la Parousie que nous présentent les Ecritures !  Et l’erreur ne réside pas seulement dans une étroiture d’esprit quant aux écoles d’interprétation eschatologique, mais aussi dans une étroiture d’esprit quant à la signification de certaines paroles-clefs. Prenons par exemple la bête qui monte de la mer  dans Ap. XIII : 1. Certains disent que c’est l’Antichrist eschatologique, et d’autres que c’est l’empire romain. Mais en vérité cette bête est les 2 à la fois. Dans d’autres passages elle n’est que l’homme qui est à la tête de cet empire (XIII : 6), tandis qu’ailleurs elle est l’empire dans son ensemble (Ap. XVII : . Prenons l’Antichrist eschatologique appelé aussi l’homme du péché, eh bien c’est un homme en particulier, prédestiné pour une génération particulière, mais nous sommes persuadés que c’est aussi une fonction dans le royaume de la bête, la fonction de pape. C’est pourquoi Wycliffe, Luther, Calvin, tous les réformateurs et les puritains ne se trompaient pas quand dans leur eschatologie historique et amillénariste, ils pointaient tous le doigt vers le pape en disant voila l’Antichrist. De même Spurgeon qui lui était millénariste, dit ouvertement : « Quant à savoir ce qu’est l’Antichrist, aucun homme sensé ne devrait poser la question. Si ce n’est pas la papauté dans l´Eglise de Rome, il n’y a rien en ce monde qui puisse être appelé par un tel nom », et notons qu’il désigna sagement le poste de pape (le système papal) et non le pape de son époque, qui ne fut pas l’Antichrist eschatologique, mais qui posséda seulement le poste de l’Antichrist eschatologique. Prenons aussi la parole « temple » dans 1 Ts. II : 4. Là, Paul nous parle de la personne de l’Antichrist eschatologique qui s’assoit dans le temple de Dieu et se fait passer pour Dieu. Ici encore les futuristes et les partisans de la vision historique progressive se disputeront. Les futuristes diront que l’Antichrist s’assiéra dans le temple de Jérusalem reconstruit dans les derniers jours, tandis que les autres comme Luther et les autres réformateurs, disent que le temple représente l’Eglise et que l’Antichrist y siège comme son chef suprême. Mais en fait les 2 visions ne sont pas contradictoires ; elles sont complémentaires, car l’Antichrist papal par sa politique œcuménique trônera bientôt à la tête de l’Eglises universelle et apostate des derniers jours, et établira son siège permanent à Jérusalem où il installera son trône à l’intérieur du temple juif reconstruit à la moitié de la semaine 70 de Daniel.
Tous les chrétiens qui étudient les prophéties savent que beaucoup de prophéties ont un accomplissement double, comme par exemple la venue de Christ à ce monde, laquelle est double et non simple comme les juifs s’imaginent encore de nos jours. Pareillement pour la seconde venue de notre Seigneur Jésus, elle est en 2 phases, car Christ vient d’abord dans les airs pour recevoir son Eglise, et ensuite il vient sur terre pour juger les nations et prendre possession du royaume de David, et le transformer en un empire universel, chose que les a et post-millénaristes refusent de voir… Mais il est évident que depuis le 14 mai 1948, Israël est redevenu une nation souveraine au sein de la communauté internationale, ce qui fait que le millénarisme n’est plus une hypothèse entre le post et l’amillénarisme, sinon qu’il est devenu l‘unique interprétation eschatologique possible, pour tous ceux qui croient littéralement en ce que dit l’Ecriture au sujet des descendants de Jacob, et de leur retour sur la terre de leur héritage. Dieu a exécuté sa promesse en 1948, et ni l’ONU ni l’UE ni les nations arabes ne pourront arracher de nouveau les juifs de leur terre. Ni même l’Antichrist durant son court règne après le Rapt de l’Eglise… Bien sûr si Israël est rayé de la carte, nous considèrerons l’eschatologie amillénariste comme la plus probable, mais « ainsi parle Jéhovah : si les cieux en haut peuvent être mesurés, et les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de ce qu’ils ont fait » (Jer. XXXI : 37).  Pour nous donc, il est clair comme de l’eau de roche que le Dieu d’Israël est le Dieu qui gouverne l’histoire de l’humanité, car comme dit Dn. IV : 35 : « Il agit comme il lui plait avec l’armée des cieux, et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main ou qui lui dise : Que fais-Tu ?», et pareillement il est écrit ailleurs : « Il change les temps et les âges, Il quitte des rois et met des rois en place ». Or maintenant que nous avons la certitude d’être dans la bonne école d’interprétation eschatologique, celle qui est prémillénialiste, il s’agit aussi de ne pas se laisser entrainer dans un sectarisme quelconque.
Aujourd’hui la grande majorité des millénaristes est dispensationaliste, car c’est le dispensationalisme qui a trouvé la bonne interprétation des 70 semaines de Daniel. Cette interprétation est précieuse pour une meilleure compréhension des prophéties de l’AT et de l’Apocalypse. Toutefois le dispensationalisme commet de graves erreurs doctrinales qui entrent dans le champ de la sotériologie, et défient l’analogie de la foi. De plus comme disait W.P. Pink : le dispensationalisme nous prive de toutes les promesses faites dans l’AT au peuple d’Israël ; lesquelles nous sont applicables, (tant qu’elles ne concernent pas l’appropriation d’un territoire spécifique, car cela fut réservé seulement aux fils de Jacob par rapport au pays de Canaan). Il s’agit en conclusion, de tout scruter ce qui se dit dans l’école millénariste, et de retenir les pièces qui nous manquent du grand puzzle de l’Apocalypse. Néanmoins certaines pièces se trouvent en dehors de cette école, et cela nous demande donc une ouverture d’esprit spécifique à cette science. La Bible nous permet par le Saint-Esprit de comprendre les prophéties afin de ne pas être surpris au jour où sonnera la trompette de Dieu, et retentira la voix de l’archange (1 Ts. IV : 17), mais personne n’aura terminé son puzzle quand ce grand jour arrivera ! Néanmoins cela n’est pas la chose essentielle car 2 Ts. V : 19 nous dit : « n’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ». Nous voyons ici une connexion directe entre l’activité du Saint-Esprit en nous et l’étude des prophéties ! En effet ce livre parle spécifiquement de la seconde venue de notre Seigneur Jésus. Bien évidement cette connexion a toujours existé depuis que la prophétie existe, puisque le Saint-Esprit depuis le début des temps a donné une consolation et une espérance éternelle par les prophéties (Ro. XV : 4). Mais il y a un temps pour tout, et comme l’a si bien exposé James Orr dans son livre « Le progrès du dogme », il y a une époque pour chaque branche de la théologie.  C’est pourquoi, logiquement après l’époque apostolique, l’apologie vint en premier lieu, tout comme l’eschatologie en dernier lieu. C’est l’œuvre du Saint-Esprit que de diriger l’attention des croyants sur la controverse que l’ennemi soulève à une époque précise. En effet nous n’ignorons pas les machinations du diable, et il cherche toujours à étouffer une vérité que Dieu veut dans sa sagesse que nous approfondissions à l’époque choisie. Nous n’avons pas aujourd’hui à approfondir la sotériologie : cela a été fait par les théologiens de la Réforme et des puritains du calibre d’Owen. Là nous n’avons qu’à répéter selon nos capacités ce qu’ils nous ont transmis, et c’est important de le répéter haut et fort, car hélas la majorité des croyants sont devenus arminiens ! Mais le fait est que le champ de connaissance qui nous est ouvert, et dans lequel le Saint-Esprit veut nous voir travailler aujourd’hui est celui de l’eschatologie ! C’est pourquoi le chrétien qui aujourd’hui dédaigne l’étude des prophéties concernant la seconde venue en gloire de notre Seigneur est un chrétien qui a un certain degré éteint l’Esprit en lui, car « le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » (Ap. XIX : 10). En cette génération l’Esprit a davantage de choses à nous révéler au sujet des prophéties concernant la seconde venue de notre Seigneur Jésus, car sa venue est si proche que les prophéties sont en train de s’accomplir devant nos yeux, et cela non seulement nous remplit d’espérance, mais nous pousse aussi à les étudier davantage, et donc à être rempli de l’Esprit qui nous explique la prophétie !  « Connaissons, cherchons à connaitre Jehovah ; sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore » (Os. VI : 3)
 
    Maranatha.
     
 
 
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