Radicalement Protestant
  LA FORTERESSE AMISH
 
              LA FORTERESSE AMISH 
 
     Il y a de nos jours un véritable regain d’intérêt pour les communautés amish qui se sont répandues dans le monde entier, et surtout dans le Nouveau Monde. On voit beaucoup de reportages et de films (sur YouTube), en faveur et en opposition à ces communautés. Le fait est qu’elles provoquent l’attention du monde entier par un retrait du monde qui n’a rien de catholique, (ce n’est pas en effet une sorte d’ascétisme monacal) ! Et je crois qu’il serait temps que beaucoup de protestants se penchent aussi sur ce phénomène historique et en tirent un enseignement pratique, et vital pour la sanctification expérimentale qui est indispensable pour la croissance spirituelle de tout croyant né de nouveau. Mais avant d’analyser les pours et les contres de ce mouvement, donnons un bref aperçu de ce que sont les Amish.
      Les Amish sont une secte protestante qui a 4 siècles d’existence. Ils sont en fait une subdivision du mouvement anabaptiste mennonite qui provient principalement de la Suisse allemande. Leur principale caractéristique par rapport au monde protestant est leur aspect sectaire qui s’accroche à une culture, une langue, et une race de type germanique, et à un refus, ou pour le moins, une grande méfiance du monde moderne et de sa technologie. C’est donc plus un peuple religieux accroché à son passé qu’une nouvelle religion. Leur religion est protestante et leur sotériologie plutôt de type arminienne avec une eschatologie amillénariste. Commençons maintenant à analyser un peu les contres.
 
 
     LES CONTRES.
     Ils ne sont pas si nombreux mais sont évidents. En premier lieu il y a leur sotériologie arminienne et leur eschatologie amillénariste, qui fait que nous calvinistes millénaristes de la lignée de Spurgeon ne pouvons communier avec les Amish. Cela bien sûr ne veut pas dire que nous niions qu’il y ait entre eux des élus nés de la Parole et de l’Esprit ; loin de nous telle pensée sectaire !
     Il y a aussi leur sectarisme qui contredit l’Evangile de la grâce. Car Dieu nous demande de proclamer cette grâce dans toutes les nations. Or les Amish se limitent à une portion spécifique de la race germanique, et celle qui parle un dialecte ancien de la Suisse allemande. Peu importe qu’un chrétien adopte toutes leur règles et doctrine, s’il n’est de sang germanique il ne peut faire partie de leur groupe. On appelle cela du racisme, ce qui est contraire à l’esprit chrétien qui a aboli le mur de séparation entre les races. De plus pour le Dieu véritable, le Dieu d’Israël, il n’y a que 2 races humaines : celle des Juifs et celle des Gentils. Pour Dieu il n’y a pas de considération de couleur ou de langue ou de tradition ou de lignée : soit on est Juif dans le sang, soit on est Gentil ; et là le sang ne fait plus aucune différence. Mais les Amish ont inventé une troisième race, et ce au sein de la lignée suisse allemande ! S’ils étaient violents cela aurait quelque relent de nazisme, mais heureusement ce sont des pacifistes... N’oublions pas en effet que le nazisme n´était pas un mouvement athée mais catholique romain comme son Führer, et sur toutes les boucles des ceintures des soldats allemands était gravée une invocation de Dieu !
     Il y a aussi leur légalisme quant au vêtement. Cela est une atteinte à la liberté évangélique qui nous a libéré du joug cérémonial de la loi. En effet les juifs qui sont sous la loi ne peuvent non plus utiliser des vêtements faits de fibres diverses. Or les Amish se sont créés des traditions qui sont devenues loi, et ils réglementent le vêtement et même la coiffure ou la barbe, ce qui est inspiré directement, nous le répétons, de la loi cérémoniale de Moise.
 Voila donc les principaux vices de ce mouvement qui jusqu’à la moitié du XXème siècle l’ont rendu complètement inutile pour l’édification du Corps du Christ au sein des églises protestantes. Mais depuis 70 ans la situation a changé dramatiquement dans camp protestant, car nous voilà dans l’apostasie finale qu’a prophétisé l’apôtre Paul dans 2 Tes. II : 3 ; celle qui concerne la dernière génération, celle qui participera au Rapt de l’Eglise. C’est pourquoi analysons maintenant les pours du mouvement Amish, qui de fait le transforme en une forteresse protestante au milieu de la ruine générale des églises évangéliques.
 
 
     LES POURS.
     En premier lieu notons leur simplicité de vie qui va directement à l’encontre de l’esprit de ce monde. Nous vivons aujourd’hui dans une société de consommation, ce qui revient à dire que l’homme moderne se consume littéralement pour acquérir des montagnes de gadgets et de choses périssables. C’est la course au dernier produit à la mode qui doit apaiser le dernier désir qui est né d’une savante propagande de publicité, basée sur les techniques de Goebbels, le ministre de la propagande nazie, qui savait qu’à force de répéter sans cesse une chose, aussi stupide soit-elle, celle-ci au bout d’un certain temps serait acceptée par le grand public. Les Amish eux ne peuvent pas tomber dans cette Voragine de la consommation, car ils ont bien compris l’enseignement de Paul lorsqu’il nous dit : « …nous n’avons rien amené à ce monde et sans aucun doute nous n’en emporterons rien. C’est pourquoi ayant nourriture et vêtement, soyons contents avec cela » (1 Ti. VI : 7 et . Les Amish vivent souvent avec le niveau de vie du XVIIème siècle ; sans électricité, sans voiture, et surtout sans télé ! Et ils prospèrent ; ils ne sont pas en voie d’extinction puisqu’ils sont à peu près 1 million aujourd’hui, établis dans les zones vertes de cette planète. Néanmoins ce ne sont pas des fanatiques anti modernité, car en cas d’urgence ils sont prêts à monter dans une auto ou un avion, et à aller à l’hôpital se faire soigner. Ils utilisent le monde moderne en cas d’urgence, et ce en toute légitimité biblique car le monde moderne leur appartient aussi, puisqu’il est écrit dans 1 Co. III : 21 à 23 : « …tout est à vous : que ce soit Paul, Apollos, Céphas, le monde (antique ou moderne) … tout est à vous et vous êtes de Christ, et Christ de Dieu ». Les Amish sont donc centrés sur ce dont l’homme a véritablement besoin, aussi bien pour son corps comme pour son âme. Nous parlerons maintenant de l’éducation que reçoivent leur enfant dans leurs écoles.
     Elle ne dépasse pas le niveau CM2, ce qui veut dire qu’ils savent tous lire, écrire, et compter. Ce qu’on appelle « éducation supérieure » est bannie, puisque complétement inutile dans le cadre de leurs communautés. Mais pour qui croit que « Jéhovah donne la sagesse, et de sa bouche vient la connaissance et l’intelligence » (Prov. II : 6) il est évident que leur éducation scolaire est bien supérieure à celle des meilleures universités car le texte de base est la Bible, pout tout enseignement. Et on ne leur fait pas mémoriser des poésies ou les noms des dieux de la mythologie gréco-romaine sinon uniquement des versets essentiels de l’Ecriture. Déjà à son époque M. Luther dénonçait les universités comme celle de la Sorbonne, disant que c’était des forteresses du diable où Aristote et Platon supplantaient la Parole de Dieu. Que dirons-nous donc maintenant à ce propos, quand nous savons que l’esprit qui anime les grandes universités vise à saper systématiquement tous les fondements de la culture judéo-chrétienne en inculquant les dogmes de l’humanisme, du darwinisme, du féminisme, et en séparant chaque champ de connaissance afin que l’étudiant ne puisse comprendre que toutes les sciences forment un ensemble qui confirme l’existence d’une intelligence infiniment supérieure à celle de l’homme. La politique du diable a toujours été : diviser pour mieux régner. En divisant, c’est-à-dire en compartimentant les différentes branches de la science, Satan a pu ainsi détrôner la reine des sciences : la théologie. Nous avons donc maintenant comme le prophétisa Dn.XII : 4 une augmentation de la science qui dans la grande majorité des cas ne provoque qu’un aveuglement stupéfiant, comme dit l’Ecriture : « Se disant sages ils sont devenus fous et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible l’assimilant à une image d’homme corruptible » (Ro. I : 22, 23). A quoi cela sert-il de conquérir la lune avec des ondes spatiales si on perd son âme en refusant de reconnaitre que « les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains » (Ps. XIX : 1, 2). Les Amish ont bien compris cela et ils ne courent pas après une éducation supérieure qui a jeté le Créateur hors de ses amphithéâtres, et plonge ses étudiants dans une telle confusion qu’ils croient maintenant qu’il existe un chromosome LGBTI !
     En troisième lieu leur éducation n’est pas mixte. Les garçons et les filles forment 2 groupes bien différents. Le maitre d’école est une autorité respectée et vu que le texte de base de leur enseignement est la Bible, les enfants sont donc fermement établis dans la culture patriarcale qu’enseigne les Ecritures. Il n’y a pas de confusion de genre, ce qui donne une société équilibrée, avec une morale solidement établie sur le fondement éternel de la Parole de Dieu.
     En dernier lieu nous pouvons citer leur principe de non-violence qui est conforme à l’esprit du sermon sur la montagne et convient tout à fait à une communauté évangélique, et uniquement à elle…
Voilà donc en somme ce que nous pouvons dire des Amish. Mais quelles applications pratiques, ou quelles leçons pouvons-nous tirer de ces observations, nous les protestants radicaux qui vivons dispersés dans un monde de plus en plus hostile à la morale chrétienne et au prosélytisme évangélique ?
Premièrement, qu’en dépit de leur arminianisme, amillénarisme et sectarisme Dieu les a soutenus durant 4 siècles, les a multipliés, et prospérés en sorte qu’aujourd’hui ils sont devenus un défi vivant à la pensée moderniste qui a séduit le monde entier par les prodiges de la technologie. En effet qu’une tribu primitive refuse le progrès car elle est enchainée par ses superstitions et ses sorciers, cela n’étonne personne. Mais que des chrétiens bibliques, qui de plus proviennent de l’Occident, berceau du progrès, refusent les bienfaits du progrès dans leur vie quotidienne, non pas par ignorance sinon par connaissance de la nature humaine, cela est incompréhensible pour le monde, et devrait interpeler le reste de leurs frères protestants qui ont tellement adopté tout ce que la technologie moderne leur a proposé, qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils ont été emportés par le courant de ce monde. Hélas les protestants du XXIème siècle quand ils considèrent le cas des Amish ne voient qu’une sorte d’anachronisme religieux, ou une sorte de secte folklorique. C’est une erreur qui nous cache la réalité. Cette réalité c’est que les Amish en dépit de leurs graves erreurs doctrinales, ont réussi à conserver une sainteté qu’il est impossible de conserver hors du modèle patriarcal qu’enseigne la Bible depuis Genèse jusqu’à Apocalypse. Nous n’allons pas de nouveau réaffirmer avec de nombreux versets du NT que Dieu a établi un ordre patriarcal dans l’Eglise comme dans toute société avancée ; nous l’avons déjà fait maintes fois. Rappelons simplement que la sainteté consiste à remplir la fonction que Dieu nous a assignée pour Le glorifier de façon volontaire et intelligente. Cela implique donc de modeler notre pensée avec la pensée de Dieu que nous révèle les saintes Ecritures. Or « Dieu qui a dit : la lumière brillera du sein des ténèbres, a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ » ((2 Co. IV : 6). Cette connaissance due à la révélation par le Saint-Esprit de Christ en nous, a pour fruit la sanctification expérimentale. Or ce fruit a pour but non seulement de nous modeler progressivement à l’image de Christ, mais aussi de montrer au monde que le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en pouvoir ; un pouvoir qui nous permet de vivre dans le monde en nageant à contrecourant de la pensée de ce monde. La dernière stratégie de Satan concernant l’Occident qui a été la forteresse bimillénaire du christianisme, a consisté à saper le fondement patriarcal de notre société par l’introduction de la doctrine féministe. Cette stratégie a été inspirée par Satan mais mise en pratique par certaines élites américaines au cours du XXème siècle. Selon les révélations qu’Aaron Russo a faite au cours d’une interview que l’on trouve sur YouTube, le féminisme n’a rien à voir avec la libération des femmes, mais tout au contraire il est destiné à exploiter et soumettre les masses à un gouvernement mondial. C’est en tous cas ce que lui a dit son ancien ami Rockefeller. Celui-ci lui expliqua que le féminisme avait pour but de mettre la femme au travail hors du foyer afin de pouvoir récolter 2 fois plus d’impôts, et surtout de supprimer l’autorité parentale sur les enfants et la remplacer par l’autorité de l’Etat. En effet une fois que la femme n’est plus au foyer ; qui gardera les enfants pendant la journée ? Eh bien la crèche, l’école maternelle se chargeront de les garder, mais surtout de les éduquer par un programme complètement antichrist ! Les enfants sont mentalement de la pâte à modeler, et si on les modèle selon la Parole de Dieu, le résultat donnera des hommes et des femmes qui auront une morale qui permettra à la société de prospérer comme l’Occident l’a démontré durant des siècles. Mais si on les modèle selon le programme de Rockefeller et de tous les multi culturistes et globalistes le résultat sera une grande Sodome internationale, et nous y sommes arrivés pratiquement ! Il y a 60 ans environ aux Etats-Unis, 90% des noirs croissaient au sein d’une famille unie par le lien du mariage, aujourd’hui il n’en reste que 10% et les résultats sont très visibles dans les prisons…   Voilà donc la réalité et l’histoire du féminisme dans les couloirs de la CIA, et pour les quelques chrétiens bibliques qui comme les Amish ont les yeux ouverts.
Selon l’Ecriture l’homme en Christ est la gloire de Dieu et la femme en Christ la gloire de l’homme (1 Co. XI : 7). C’est pourquoi le mariage chrétien a le grand privilège de typifier la relation entre Christ et son Eglise quand l’homme est effectivement résolu à donner sa vie pour son épouse, à lui rendre honneur, et à assumer sa position de chef de foyer, et quand la femme est résolue à se soumettre à son mari et à le respecter comme autorité déléguée par Dieu sur elle. Hélas une fois que le levain de la théorie féministe est introduit dans le foyer chrétien, la clarté des rôles s’estompe peu à peu et la gloire de l’homme cesse d’être son épouse, quant à la gloire de Dieu, elle ne peut être un homme sans autorité dans sa propre maison. Tout cela est facile à comprendre, mais là où les Amish ont fait preuve d’une clairvoyance surnaturelle, c’est en refusant les facilités et les commodités du monde moderne. En effet personne ne s’opposera à ce que sa femme lave le linge à la machine n’est-ce pas ? Et qu’elle puisse réchauffer un plat surgelé au micro-onde non plus ! Et il y a tant d’autres choses que la technologie fait pour soulager le travail de la femme à la maison et de l’homme dans son champ. Mais si comme les Amish, ou plutôt comme un chrétien biblique, on est content avec le vêtement et la nourriture, et on ne court pas après les richesses de ce monde, que fera-t-on du temps que nous aura économisé la technologie moderne ?  Tous l’investiront ils dans des études théologiques, dans l’élaboration de sermons, dans l’exposition des Ecritures, dans la prédication publique de la Parole ? Tous sont-ils appelés au ministère de la Parole ? Certes non, car Dieu nous a dit dans Jcq. III : 1 : « Mes frères, que beaucoup entre vous ne cherchent pas à être des maitres, sachant que nous recevrons une plus grande condamnation ». Dieu a institué des évangélistes, des pasteurs, des maitres pour perfectionner les saints, pour l’œuvre du ministère et pour l’édification de l’Eglise (Eph. IV : 12), ce qui veut dire qu’ils sont une minorité. Les saints et les saintes dans leur ensemble sont plus destinés à prêcher l’Evangile par leur vie quotidienne soumise à la Parole de Dieu que par de grands sermons et de grands discours. Comme dit l’Ecriture : « Voilà ce que Jéhovah requiert de toi : que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu ». Donc que feront ces saints et ces saintes qui n’ont pas été appelés au ministère de la Parole, une fois qu’ils auront acquis rapidement par les prodiges technologiques du monde moderne le vêtement et la nourriture suffisants pour leur famille ? Eh bien ils auront en général 2 possibilités, ou plutôt 2 tentations : soit travailler davantage pour accumuler des richesses, soit se divertir puisqu’ils auront du temps à leur disposition n’étant pas appelés au ministère de la Parole ! Or ces 2 options sont contraires aux préceptes de la Parole de Dieu, puisqu’il est écrit d’une part que ceux qui cherchent à s’enrichir sombrent dans la destruction et dans la perdition, car racine de tous les maux est l’amour de l’argent (1 Ti. VI : 9, 10), et d’autre part qu’il faut faire bon usage du temps qui nous est concédé car les jours sont mauvais (Eph. V : 16). Bien sûr il y a aussi la possibilité de faire fortune pour l’investir dans la propagation de l’Evangile, dans le soutien financier de divers ministères. Mais vu que Dieu a choisi les pauvres aux yeux du monde et non les riches, pour qu’ils soient riches en la foi (Jc. II :5), cela ne peut donc concerner qu’une minorité. C’est pourquoi Dieu nous dit que nous travaillions de nos propres mains, que nous nous occupions de notre négoce de façon à pouvoir marcher en toute honnêteté devant ceux qui sont du monde, et de façon à ne manquer de rien. C’est justement ce que font les Amish qui travaillent dans des activités simples et saines qui leur produisent amplement ce dont ils ont réellement besoin. N’ayant pas l’électricité, et s’abstenant des lectures et des passe-temps mondains ils ne cherchent pas à satisfaire les besoins imaginaires que crée la publicité par les mass-médias. Par leur style de vie simple et coupé des moyens de communications modernes ils échappent ainsi au grand lavage de cerveau que subit l’humanité, et qui vise à faire collapser l’ordre patriarcal de la société en vue d’édifier la nouvelle Sodome internationale que notre Seigneur Jésus a prophétisée pour les jours de sa seconde venue en gloire (Lc. XVII : 28). Mais maintenant que devons-nous faire nous les protestants radicaux qui vivons disséminés dans ce monde, et ne nous sommes pas réfugiés dans une secte coupée du monde moderne et de ses tentations ?
Nous devons en premier lieu adopter cet esprit amish de défiance envers ce monde moderne, car nous savons que nous sommes de Dieu et le monde entier est sous l’emprise du Malin (1 Jn. V : 19). Néanmoins nous ne devons pas tenter de nous retirer du monde à la façon anachorète ou amish, mais plutôt rester dans le monde afin de communiquer l’évangile de la gloire de Christ. Ce n’est pas chose facile, c’est même une chose surnaturelle aujourd’hui que de vivre dans le monde sans être modelé par la pensée du monde. En effet les moyens de communications modernes et l’Education nationale sont contrôlés par des personnes impies qui consciemment ou inconsciemment exécute l’agenda de Satan. Il est inutile de rentrer dans les détails sur cet agenda puisqu’il consiste systématiquement à s’opposer à la volonté révélée de Dieu dans les saintes Ecritures et donc à détruire le modèle patriarcal de société qui nous y est enseigné. Le gros problème c’est que les chrétiens ne se rendent pas compte qu’ils ont adopté la pensée mondaine. L’Ecriture nous commande de renouveler l’esprit de notre pensée, et cela se fait en moulant notre pensée par la lecture et méditation constante de la Parole de Dieu. Or le fait par exemple d’être connecté constamment sur les réseaux sociaux, d’avoir la télé à la maison, et de participer aux divertissements mondains (sportifs et culturels), empêche ce renouvellement de l’esprit de notre pensée. On ne peut pas avoir les yeux fixés sur les choses d’en haut et même temps sur les choses d’en bas ! Tout nous est licite mais tout n’édifie pas. L’internet est une porte que Dieu nous a ouverte pour l’édification des saints et la propagation de l’Evangile, mais cela se fait par l’Ecriture exposée et commentée, non pas par des vidéos spectaculaires et innombrables. La foi vient de ce qu’on entend, elle rentre par l’oreille, pas par les yeux. C’est la Parole qui nous vivifie, pas l’image ! Voilà donc un des pièges dans lesquels tombent beaucoup chrétiens, et des pièges, il y en a beaucoup... Si nous adoptions un esprit de défiance tel que l’ont les Amish par rapport à toutes les nouveautés qui sortent sur le marché, nous saurions utiliser ce qu’il vaut la peine d’être utiliser et rejeter ce qui est inutile ou négatif pour notre cheminement spirituel. Mais non ; les chrétiens se précipitent pour acheter le dernier Smartphone en vogue et passent grande partie de leur temps à recevoir et envoyer des messages sur WhatsApp ignorant les personnes qui les entourent et négligeant leur témoignage chrétien envers leurs prochains car trop occupés dans leur réalité virtuelle ; comme dit l’Ecriture : « les yeux de l’insensé sont à l’extrémité de la terre » (Prov. XVII : 24). Evidemment c’est chose facile à dire mais plus difficile à faire que se déconnecter car il existe une addiction réelle à l’internet et particulièrement aux réseaux sociaux. Notre refuge est donc dans la Parole de Dieu que nous devons méditer jour et nuit et propager non seulement par nos discours mais par une vie vécue sobrement en esprit et non dans la chair. Chose impossible en vérité si la grâce de Dieu ne nous soutient pas continuellement ! Mais c’est une chose qui néanmoins est contrôlable en mesurant le temps de nos diverses activités, et en nous disciplinant pour limiter le temps perdu. Que Dieu nous aide à bien profiter du peu de temps qui nous reste !
 
Maranatha.
 
 
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