LA VIE EN ABONDANCE.
Notre Seigneur Jésus est venu nous donner la vie et la vie en abondance (Jn. X : 10). Tous les chrétiens savent que cette vie en abondance est assurée au ciel et dans l’éternité. Mais pour ce qui est de notre passage sur cette terre, les avis diffèrent. Certains disent que notre Seigneur nous a donné la vie en abondance ici-bas dès à présent, d’autres disent plus tard, là-haut.
Ceux qui croient que Christ est venu nous donner tout, tout de suite, ici-bas, c’est-à-dire la vie de château avec richesses, plaisirs, santé, et toute la gloire de ce monde, sont généralement les pentecôtistes des dernières vagues. Nous n’allons pas nous attarder là-dessus ; ce sont ceux qui prêchent l’évangile de la prospérité. (Prospérité principalement pour ceux qui prêchent ce mensonge !) C’est hélas l’évangile qui circule le plus aujourd’hui, et qui fait des églises évangéliques un cirque, comme le dit Paul Washer dans un de ses sermons... Spurgeon à son époque disait que les pasteurs qui doivent soigner les brebis, dans les derniers jours s’occuperaient de divertir les chèvres ! Et c’est ce qui se passent aujourd’hui dans pratiquement toutes les églises, même celles qui ne sont pas pentecôtistes, car il faut une bonne musique (guitare électrique, batterie etc.) pour attirer la jeunesse et faire ressembler le culte à un concert… Pour ce qui est de la santé, les pentecôtistes croient que « c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris », et donc qu’à partir de sa résurrection le croyant véritable n’a plus qu’à « réclamer » sa guérison, et s’il ne la reçoit pas c’est à cause de son manque de foi. Evidemment pour qui regarde le contexte de ce verset, ce passage parle de la guérison spirituelle car « nous étions tous errants comme des brebis, CHACUN SUIVAIT SA PROPRE VOIE » (Es. LIII : 6), et c’est par son sacrifice que nous avons la paix avec Dieu, et que nous sommes guéris de notre cécité spirituelle. Donc la vie de château, et champagne pour tout le monde, n’est pas ce qui nous est promis à notre régénération !
A l’opposé sont ceux qui croient que seules les bénédictions spirituelles nous sont données à notre régénération. C’est bien sûr la partie la plus importante. Généralement ce sont les protestants classiques (presbytériens, luthériens), et les dispensationnalistes qui soutiennent cela, car c’est dans l’AT qu’il y a le plus de promesses précises sur les bénédictions temporelles. Les dispensationnalistes soutiennent en effet que cela était réservé uniquement aux croyants de cette dispensation, et donc particulièrement aux Juifs. Dans la nouvelle dispensation l’Eglise, selon eux, n’a plus accès à ces promesses, et donc nous n’avons pas à nous appuyer sur ces promesses qui appartenaient aux saints de l’AT, pour demander à Dieu la santé ou la prospérité dans notre négoce. Dans leur vision, les saints de l’AT ont eu des promesses terrestres pour les soutenir dans leur pèlerinage, tandis que les saints du NT ont uniquement des promesses célestes pour les soutenir dans leur pèlerinage.
D’un côté donc c’est la vie de château qui est promise, le voyage en première classe, et de l’autre c’est, pour la grande majorité, une vie plus étroite que ce que les promesses de Dieu nous garantissent. Bien évidemment il vaut mieux commettre l’erreur des dispensationnalistes que celle des pentecôtistes, car le chemin est étroit et « c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous entrer dans le Royaume de Dieu » (Ac. XIV : 22). Il vaut mieux suivre l’enseignement du pasteur Mac Arthur qui dans une sotériologie calviniste vous guidera dans le chemin étroit qui mène à la vie éternelle, que celle du magicien Benny Hinn qui vous plumera, et vous guidera sur la voie large et spacieuse qui mène en enfer ! Mais nous vous proposons une troisième voie, qui s’est révélée plus confortable que celle de nos frères dispensationnalistes, sans pour autant nous écarter du chemin étroit et tomber dans le panneau du cirque pentecôtiste 3eme vague…
Nous les millénaristes qui suivons la théologie du Pacte, croyons que toutes les promesses de Dieu sont, en Jésus, Oui et Amen (2 Co. I : 20), et quand nous lisons « toutes les promesses », nous ne nous limitons pas au NT, car toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et est utile pour que nous soyons équipés sur le Chemin étroit de la vie éternelle (2 Ti. III : 17). Notre mission est de glorifier Dieu et d’annoncer, selon la mesure de notre foi, les vertus de Celui qui nous appelés des ténèbres à son admirable lumière. Dieu veut se glorifier dans notre vie et dans notre mort, c’est-à-dire dans toutes nos circonstances ; dans nos tribulations, mais aussi dans nos moments de joie de santé de prospérité. Lam. III : 31 nous dit : « Car le Seigneur ne rejette pas pour toujours, mais s’il afflige il a aussi compassion selon la grandeur de ses bontés ; car ce n’est pas volontiers qu’il afflige et contriste les fils des hommes », et donc va-t-il changer dans le NT, et avoir moins de compassion pour les fils qu’il a adoptés dans son Bien-Aimé ? Notre vision doit évidemment être christocentrique et non égocentrique, par conséquent cessons de regarder uniquement notre petite personne au milieu de la tourmente, et regardons vers Dieu qui veut se glorifier dans notre vie. N’oublions jamais que le chrétien n’est pas la victime des circonstances mais au contraire que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Ro. VIII : 28). L’Eternel peut se glorifier en tout, et il le fait bien souvent dans nos maladies et nos misères, mais généralement n’est-ce pas en amollissant notre couche, ou en nous restaurant la santé qu’il va se glorifier, plus souvent qu’en laissant la maladie et la misère nous consumer afin de prouver que notre foi résiste toutes les circonstances adverses quelles qu’elles soient ? Il connait notre constitution, il sait que nous sommes chair et pas seulement esprit, et il connait le poids d’affliction que nous pouvons supporter. Tous n’arrivent pas à se réjouir comme l’apôtre Paul dans ses tribulations, bien que tous nous devions aspirer à ce niveau. Et Paul ne cherchait pas les tribulations, sinon qu’elles lui tombaient dessus, (comme cela lui avait été prophétisé), car sa puissante prédication attisait la haine du monde à son égard, comme par ailleurs, à l’égard de tout chrétien qui ose annoncer le nom de Jésus-Christ publiquement…
Ce n’est pas parce que la vision des choses célestes s’est amplifiée, qu’elle est devenue plus claire dans la dispensation de la grâce, que les promesses pour la vie présente, si abondantes dans l’AT, ont été annulées. Le dispensationnalisme tend à nous quitter une partie du pain de la bouche, pain qui nous est promis spécifiquement dans l’AT. Par exemple au sujet de la santé, Dieu nous dit que si un frère est malade. qu’il demande aux anciens de prier pour lui, et la prière faite dans la foi le guérira (Jc. V : 13 à 16). Dans l’AT nous avons sur ce sujet des promesses plus spécifiques et plus amples. Par exemple le Psaume 91 nous assure non seulement que Dieu nous délivrera de la peste et de ses ravages (v. 3 et 6) mais aussi des attaques violentes, des attentats (v.5, 6, 7). Et au verset 10 cela se répète et concerne les 2 cas : maladie et violence ! Ce beau psaume est une suite de promesses temporelles que nous pouvons nous approprier par la foi. Il y a de nombreux de passages dans l’AT qui nous promettent rétablissement de la santé, des finances, protection contre les épidémies, les attaques d’hommes violents etc. Mais ces promesses sont toujours accompagnées de conditions spécifiques. Le psaume 91 commence en disant : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut, repose à l’ombre du Tout-Puissant ». Avant donc de demeurer sous l’abri de De Dieu il faut se reposer en Lui ; il faut d’abord entrer dans le repos de Dieu, dans le vrai sabbat, par la foi en Jésus. Pareillement Prov. III : 8 commence par établir 3 conditions préliminaires pour le rétablissement de la santé ou soulagement dans la maladie, il commence par dire : « Ne sois point sage à tes propres yeux », puis il ajoute : « crains Iéhovah », et il termine par : « détourne-toi du mal ». Ensuite si ces 3 conditions sont remplies, vient la médecine pour le corps et le rafraichissement pour les os. Toutes les promesses de santé, de soulagement physique, de protection, de prospérité ; en somme toutes les promesses temporelles sont en vigueur pour les chrétiens de tous les temps, mais elles sont toutes conditionnelles. (Evidemment en ce qui concerne la conquête territoriale, seuls Abraham et les fils de Jacob ont reçu cette sorte de promesse relative au territoire qui va de l’Egypte jusqu’à l’Euphrate). Par contre pour ce qui est de la promesse de la vie éternelle ; elle est totalement inconditionnelle, c’est par la grâce que nous sommes sauvés pas par les œuvres ! Cette grâce se manifeste par la régénération interne et le don du repentir et de la foi. Ce n’est pas comme beaucoup d’arminiens s’imaginent qu’il faut mettre en action une foi déjà existante mais dormante… Et c’est justement ça la Bonne nouvelle, le véritable évangile ; c’est que nous n’avons absolument rien à faire pour être sauvés. Tout comme nous n’avons pas décidé de naitre dans ce monde, ni ne nous sommes efforcés pour sortir de la matrice, sinon que nous en avons été expulsés, de même nous n’avons pas décidé de devenir chrétiens, ni ne nous sommes efforcés pour sortir de notre condition de pécheurs aveugles, sinon que Dieu du sein des ténèbres a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ (2 Co. IV : 6). Au diable les bonnes œuvres pour atteindre le salut et la vie éternelle ! A Dieu les bonnes œuvres qui confirment notre vocation et notre élection ! Mais revenons à notre thème : les promesses pour la vie présente…
Elles sont solides, garanties par la fidélité de Dieu dont le nom est Fidèle (Ap. XIX : 11), mais soumises à certaines conditions que nous devons remplir. Or qui peut affirmer qu’il a rempli à la perfection les conditions requises pour l’obtention de ces promesses temporelles ? Personne, car tout ce que nous faisons est taché par le péché. Néanmoins Dieu sonde nos cœurs, et regarde la sincérité de l’effort pour accomplir ses commandements, ou remplir les conditions requises pour jouir de certaines promesses. C’est donc en définitive toujours par grâce que nous recevons les bienfaits des promesses conditionnelles. Maintenant il est évident que même quand le croyant cherche de tout son cœur à remplir les conditions nécessaires pour l’obtention de bénéfices temporels comme santé, travail, prospérité, cela ne garantit pas l’obtention automatique puisque c’est toujours par grâce, et que Dieu sait ce qui nous convient, mieux que nous, car comme dit Ro. VIII : 26 : « nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières ».
Supposons maintenant que tu tombes malade brusquement, or tu sais bien que ce n’est pas volontiers que Dieu t’afflige et te contriste. Tu connais les promesses concernant le rétablissement de ta santé, et donc tu confesses tes péchés et tu supplies le Seigneur de te les pardonner et de te rétablir. Mais voilà, tu ne guéris pas et donc tu es obligé d’annuler ton vol pour les Caraïbes où tu devais aller passer tes vacances, après une année éprouvante de travail. Cela risque de te faire douter de la bonté ou de la fidélité de Dieu quant aux promesses temporelles, n’est-ce pas ? Pourtant les promesses de Dieu sont nombreuses pour la vie présente, et elles sont toutes en vigueur ; elles demandent seulement de la foi et de la sincérité dans le cœur pour généralement devenir réalité. Or parfois Dieu n’y répond pas car il a en réserve de meilleures ! Et tu t’en rends compte lorsque tu apprends que ton vol pour les Caraïbes s’est écrasé à l’atterrissage, et qu’il n’y a eu aucun survivant !
Il y a 2 sortes de croyants qui se bénéficient particulièrement des promesses temporelles de Dieu : les novices et ceux qui ont assimilé correctement la doctrine chrétienne. Les premiers, c’est-à-dire les nouveau-nés en Christ, jouissent aussitôt d’une grâce spéciale comme le bébé qui vient de naitre est choyé par tous, et est le centre de l’attention du foyer. Le nouveau converti ne sait pas grand-chose doctrinalement, mais il sait assurément que Jésus-Christ est son Dieu et qu’il est le Tout-Puissant car il l’a sorti des profondes ténèbres dans lesquelles il gisait. Automatiquement s’il lit la Bible par lui-même, il va l’interpréter littéralement, et donc va faire siennes les promesses qu’il y trouve, et Dieu va souvent lui répondre positivement, car en Christ toutes les promesses de Dieu sont oui et amen. Mais ce temps est court ; viennent les épreuves, et Dieu ne répond pas à toutes ses prières, car il veut que nous le connaissions à travers la Bible, et non seulement à travers d’expériences merveilleuses, et surnaturelles. Et n’oublions pas que la nouvelle naissance est une chose absolument surnaturelle ! Le chrétien qui n’a pas gouté le don céleste, et les puissances du siècle à venir n’est pas né de nouveau, et donc c’est une imitation du chrétien véritable, de celui qui a été engendré par la Parole et l’Esprit. Beaucoup de chrétiens nés de nouveau ont des expériences plus ou moins merveilleuses à raconter sur les premiers temps de leur conversion. Mais passé le temps de la prime enfance, Dieu nous met à l’épreuve et nous fait comprendre que seulement par sa Parole inspirée, sa sainte Bible, nous pourrons passer les épreuves à venir, et croître en foi, en connaissance, en piété. D’où l’importance de la saine doctrine qui est déterministe (calviniste) et millénariste, sans être automatiquement dispensationnaliste, si toutefois nous voulons nous approprier les promesses de l’AT qui sont aussi sures que celle du NT, car elles proviennent du même Dieu ! De plus, n’oublions pas que le dispensationnalisme exclut Noé, Abraham, Isaac, Jacob, David, et tous les saints de l’AT, de l’Eglise et du Millennium, et affirme qu’ils ont un héritage inférieur aux saints de l’ère chrétienne…
Le protestant qui a donc la doctrine correcte, jouit d’une vie en abondance car il s’approprie par la foi toutes les promesses de Dieu, spirituelles et terrestres, sans pour autant s’imaginer qu’elles lui garantissent une vie sans maladies, et sans tribulations, car il nous est promis aussi des tribulations avant que nous entrions dans le Royaume des cieux ! Ces promesses sont très grandes et précieuses (2 P. I : 4), et comme le fit remarquer C.H. Spurgeon : « la grandeur et la valeur vont rarement ensemble, mais dans ce cas elles sont unies à un degré extrêmement élevé ». En effet les diamants sont précieux mais généralement de petite taille… Ces promesses concernant la vie présente sont conditionnelles et temporelles, et nous devons les utiliser comme telles, c’est-à-dire répétitivement ; au fur et à mesure que se présentent les tribulations. Mais il faut aussi les connaitre pour les utiliser ; il faut qu’elles soient mémorisées si nous voulons les utiliser au moment où nous en avons besoin, et cela demande un effort constant, car comme dit Prov. XIII : 4 : « L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire ; mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée ».
« Le Royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en pouvoir », et ce pouvoir est contenu dans les promesses de Dieu, car il est fidèle, mais nous devons d’abord les connaitre, puis les croire, et ensuite les utiliser dans nos prières et supplications. Comme dit Spurgeon à propos de ceux qui négligent les multiples promesses de Dieu : « Peut-être que certains seront effrayés si je m’aventure à suggérer que cela devrait leur faire se poser des questions sur la réalité de leur foi. Si elle ne peut leur apporter de l’aide dans les petits problèmes de la vie courante, va-t-elle les secourir dans les épreuves plus sérieuses de la mort ? » Ainsi ces promesses pour la vie présente ont une importance qui dépasse le problème même auquel nous nous confrontons, car elles nous permettent de voir la qualité de notre foi, et donc d’affirmer notre vocation et notre élection, comme nous l’ordonne l’Ecriture (2 P. I : 10).
Néanmoins le fait que nous ayons d’abondantes promesses concernant la santé n’empêche pas qu’il y a des maladies chroniques qui nous sont imposées, et par conséquent cela ne sert plus à rien de demander au Seigneur de nous les guérir. Nous devons nous résigner à vivre avec elles, mais pouvons et devons demander au Seigneur de les freiner, de les mitiger, de nous soulager des douleurs qu’elles peuvent provoquer, ou de nous donner la force de les supporter, car sa puissance s’accomplit dans notre faiblesse (2 Co. XII : 9). L’apôtre Paul pria 3 fois pour que le Seigneur le guérisse d’une maladie qui probablement était oculaire, et la guérison lui fut refusée (2 Co. XII : . Et vu qu’il nous informe que ce fut 3 fois qu’il pria, cela implique qu’il n’y eut pas de 4eme fois, car il avait bien compris le pourquoi de cette maladie (v. 7). Certains disent que l’aiguillon dans la chair était l’antagonisme violent de son peuple contre sa prédication. Mais quel rapport peut-il y avoir entre s’enorgueillir de révélations personnelles et son appartenance au peuple juif ? Balaam avait eu aussi des révélations personnelles de Dieu, et pourtant il n’était ni juif ni l’ami des Juifs ! De plus Jéhovah-Jésus dit à Paul que son pouvoir se perfectionne dans la faiblesse (v.9), mais quelle faiblesse y-a-t-il à être poursuivi par les Juifs alors qu’il est officiellement l’apôtre de Gentils ? C’est évidemment une faiblesse dans sa propre personne, non dans les persécutions et angoisses qu’il cite au verset 10, après avoir mentionné ses faiblesses dans la même liste !
Il y a par conséquent des conditions requises que nous devons nous efforcer de remplir pour bénéficier des promesses temporelles de Dieu dans l’AT comme dans le NT, et il y a aussi des raisons préventives, éducatives, ou même inconnues qui font que certaines pétitions nous soient refusées. Le Seigneur nous dit : « Demandez et on vous donnera, frappez et on vous ouvrira », mais tout cela s’effectue si on demande conformément à sa volonté, qui est notre sanctification, laquelle parfois exige une maladie comme dans le cas de notre apôtre Paul.
En conclusion cherchons à connaitre les promesses du Seigneur dans toute la Bible ; cherchons à les appliquer à notre vie, car elles sont très utiles, non seulement pour notre soulagement, mais surtout pour glorifier le Seigneur et montrer aux autres qu’il est vivant, et qu’il agit puissamment en nous. Trop de chrétiens aujourd’hui ont une foi diminuée par leur confiance dans le système de la sécurité sociale, par conséquent vont d’abord voir le docteur avant de prier le Seigneur de les guérir, ou cherchent à toucher des subventions de chômage avant de prier le Seigneur de les prospérer dans leur recherche d’emploi. Ces promesses de bénédictions temporelles ont pour but principal de glorifier Dieu qui se montre par elles comme un Père affectueux, et tout puissant pour nous délivrer et nous soulager. Nous avons tous tendance à regarder notre condition personnelle, nos circonstances, de façon égocentrique, et cela met une barrière à la réception de ce que Dieu veut nous donner selon les promesses de sa sainte Parole. Par conséquent, avant de demander quoique ce soit, demandons-nous si cela va servir le Seigneur, si cela va servir sa cause, ses saints, plus efficacement que si nous restons dans notre condition actuelle.
Personnellement je ne peux pas sortir distribuer des tracts dans la rue si j’ai un lumbago ! Or j’ai eu un lumbago plus que sévère qui m’a laissé paralysé, et durant 3 mois j’étais allongé presque tout le temps une grande table, ne pouvant que très douloureusement me lever le matin de ma couche. Le diable, ou la chair, m’a bien sûr suggéré par une certaine personne que je me fasse opérer, mais par la grâce de Dieu je n’ai pas cédé à cette tentation, et je n’ai fait que continuer de prier le Seigneur sur ce problème de santé, et il m’a relevé et m’a remis sur pied. Ainsi donc, voilà 10 ans que je marche, je cours, je vis normalement, mais je sais que c’est pour le glorifier, pas pour aller faire des parties de tennis, mais généralement pour distribuer des tracts Chick aux passants que Dieu met sur mon chemin. Dieu m’a guéri ; il a rempli sa promesse qui dit : « Clame à Moi et je te répondrai, et je te ferai voir des choses grandes et mystérieuses que tu ne connais pas » (Jer. XXXIII : 3). J’ai donc clamé, et il m’a répondu en me guérissant, et m’a fait voir cette grande chose mystérieuse pour beaucoup actuellement, et qui est que toutes les promesses temporelles de la Bible sont en vigueur, bien que conditionnelles.
Lecteur les utilises-tu ; sont-elles ton recours essentiel dans ta vie quotidienne ? Vis-tu par la foi non seulement dans la promesse inconditionnelle de la vie éternelle, mais aussi dans les promesses de la vie présente ? Ce n’est pas un détail, car au-delà de ton bien-être personnel, c’est un moyen puissant de glorifier Dieu devant les autres, et de fortifier ta foi dans le Dieu vivant et omniprésent. Si tu n’as pas expérimenté ces promesses jusqu’à ce jour ; commence dès à présent, et sache que le vaccin contre le virus chinois n’est pas à la pharmacie mais dans le Ps. XCI : 3, 6, et 10 !
Maranatha.