FAMILLES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
On entend parler partout des problèmes aigus qui secouent notre société moderne. En effet il y a le chômage, la délinquance, le stress, l’isolement, le suicide. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins, les prisons sont pleines, les maisons de retraites sont pleines, car nous vivons dans un monde où le fondement de la société humaine a été miné, et a été remplacé par un fondement en papier, en papier monnaie pour être précis…
Quel est le fondement véritable de toute société, avancée ou primitive ? Tous nous répondrons en chœur que la famille est la base de toute société. Une société est formée d’individus de sexes opposés qui se multiplient. L’homme prend une femme, la femme enfante, et l’homme protège sa femme et ses enfants. Ensuite l’enfant grandit quitte ses parents s’attache à sa femme et fonde un nouveau foyer. Le cercle continue et ainsi s’exécute le commandement de Dieu : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez… » (Gn. I : 28). Dans les sociétés primitives comme les sociétés islamiques, c’est la polygamie qui est le système prédominant. Dans les sociétés encore plus primitives comme les sociétés animistes, cela peut être le matriarcat. En Occident depuis presque 2000 ans le christianisme a provoqué très rapidement l’abandon de la polygamie, et l’adoption du système monogame. Jusqu’à la fin des années 60 l’Occident avait pour base la famille dans un concept judéo-chrétien. Dans la grande majorité des cas les femmes se mariaient vierges, et le divorce était l’exception. L’homme travaillait pour pourvoir aux besoins de sa maisonnée, et la femme restait à la maison pour s’occuper de sa progéniture et servir son mari. Chez les croyants comme chez les incroyants le même modèle était accepté puisqu’ il faisait partie de la culture judéo-chrétienne que nous avions reçue depuis 2 millénaires, et qui du fait de sa supériorité incomparable, due à la sagesse qui l’accompagnait, permit à l’Occident de dominer sur toutes les autres cultures et nations. Tous ceux qui sont nés avant 1960 ont connu l’ordre ancien : l‘ordre patriarcal modelé par la culture et la morale judéo-chrétienne. Ce n’était pas « le bon vieux temps », mais il y avait un frein à la dépravation inhérente à la nature humaine, et donc l’Occident restait le phare incontesté de l’humanité, et le bastion de la liberté et du progrès. Bien évidemment les nations anglo-saxonnes (spécialement la nation américaine) ont été depuis 5 siècles le fer de lance de la civilisation occidentale. Il n’y a pas de mystère à cela ; plus la Bible circule librement dans une nation, plus cette nation s’élève au-dessus des autres, et moins la Bible circule moins la nation avance. C’est une loi, ce n’est pas une théorie ; si vous voulez vérifier faites un tour aux Etats-Unis puis ensuite en Corée du Nord... Les nations protestantes ont toujours été supérieures aux nations catholiques, et bien évidemment au reste des nations païennes. Entre les nations protestantes, celles qui sont les plus calvinistes sont les plus favorisées, et les plus puissantes ! Tout ce que je suis en train de répéter est très facile à comprendre pour qui a 1 gr d’intelligence, et très facile admettre pour qui a 2 gr d’honnêteté. Le problème face à ce collapse moral et économique de notre société serait simplement de réagir afin de faire table rase, et de reposer les fondements de la famille chrétienne suivant la Bible. Mais que dirons à propos des églises protestantes qui ont cessé d’être un phare au sein des nations occidentales ?
Beaucoup dans leur ignorance pourraient dire que Christ crucifié pour nos péchés et ressuscité pour notre justification est le fondement de l’Eglise, et donc que la famille n’est pas un thème vital pour la cause du christianisme. Mais la Bible dit : « comment croiront-ils en Celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? et comment y aura-t-il des prédicateurs s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles » (Ro. X : 15).
Exceptés quelques cas exceptionnels, la révélation de Jésus-Christ par le Saint-Esprit passe par des agents humains qui transmettent le message. Ce sont les évangélistes, les maitres, les pasteurs, et tous les chrétiens et chrétiennes ; tous ceux qui ont en fait de beaux pieds (Eph. IV : 11 et Es. LII : 7) ! Evidemment ce n’est pas une question de pédicure mais d’ordre moral et spirituel. Cela se réfère à notre façon de marcher dans la chair, dans la position terrestre qui nous est échue. Or ceux à qui est échu le ministère de la Parole ont pour but « le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère, et de l’édification du Corps de Christ », en d’autres termes ils doivent former les chrétiens afin qu’ils puissent être des agents utiles dans la tache collective de pêcher les âmes, afin que se complète la somme totale des élus qui doit entrer dans le bercail du bon Berger qui a versé son sang pour nos péchés. Si ceux qui forment les futurs instruments du Seigneur sont eux-mêmes déformés, les églises ne serviront pratiquement à rien, et c’est ce qui est arrivé ! Les croyants ont oublié que le mariage chrétien est une typification de la relation entre Christ et son Epouse, et si cette typification n’existe pas dans la vie familiale du chrétien, son témoignage ne vaudra pas un sou même s’il est né de nouveau et chargé de diplômes en théologie.
Dans la nouvelle naissance l’esprit a été vivifié et Christ vit en nous par le Saint-Esprit. L’esprit est devenu pur et fonctionnel ; il a seulement besoin de développer toutes ses fonctions (conscience, disposition et intuition) afin d’être constamment en complète harmonie avec le Paraclet qui réside en nous et se communique à l’esprit de l’homme car « celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » ( 1 Co. VI : 17). La communion avec Dieu c’est d’Esprit à esprit, car « Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jn. IV : 24). Néanmoins ce n’est pas là du mysticisme car l’homme dans sa condition terrestre, même s’il est régénéré, n’est pas encore un esprit vivifiant comme il le sera à la résurrection, mais il demeure une âme vivante tant que son corps n’est pas transformé. Cela signifie que pour l’instant notre esprit pour croitre dans la communion du Saint-Esprit, du Fils, et du Père doit développer ses fonctions, et cela passe par la Parole inspirée de Dieu, c’est-à-dire par la Bible. Il n’y a pas d’autre canal pour croitre dans la connaissance de Dieu que la Bible. Or cette Parole doit être lue ou entendue ; elle doit donc passer d’abord par l’intellect, lequel est dirigé par la volonté, laquelle nait du gout pour la Parole provoqué par la nouvelle naissance qui a ressuscité l’esprit. Il y a un commerce vital entre l’âme (intellect, volonté, affections) et l’esprit, commerce qui déterminera la qualité de notre vie spirituelle ici-bas, et notre rang futur dans la cour céleste. Voilà en fait la réalité dans laquelle nous vivons, nous qui sommes nés de nouveau. C’est une réalité trichotomiste, et ceux qui s’accrochent à la conception dichotomiste de l’homme ont l’avantage de ne pas sombrer pas dans le mysticisme de madame de Guyon, mais d’un autre coté ils ne comprennent pas hélas, que la Parole a pour but chez le croyant régénéré de pénétrer jusqu’à séparer l’âme et l’esprit. C’est ce qu’indique d’ailleurs la loi cérémoniale quand elle parle de la chair impure des animaux qui ne ruminent et dont le sabot n’est pas fendu (Lv. XI : 3) ; ceci étant une métaphore de l’impie qui ne rumine pas la Parole, ne la médite pas, et qui n’a pas cette séparation caractéristique de l’homme régénéré qui marche selon l’esprit et non selon la chair. En effet à la régénération spirituelle c’est l’esprit qui est régénéré, et qui donc prend les commandes de notre vie. Il y a une séparation qui s’effectue entre l’âme et l’esprit ; la conscience prime sur les affections. L’âme reste active mais doit suivre l’esprit et le servir ; nous devons utiliser notre raison qui s’alimente de la Parole de Dieu qui est esprit et vie, pour alimenter notre esprit. C’est une relation inverse à celle de l’incroyant où l’âme a les rênes et étouffe l’esprit, au lieu de s’y soumettre et l’alimenter avec la Parole de Dieu comme c’est le cas chez les chrétiens nés de la Parole appliquée par l’Esprit. L’homme doit donc suivre sa conscience, même si sa raison s’y oppose. En somme chez le croyant c’est l’esprit qui doit mener sa barque car il connecté avec le Saint-Esprit, tandis que chez l’incroyant c’est l’âme qui mène sa barque et vu qu’elle est infectée par le péché, elle est connectée avec le monde et le diable, pas avec la très sainte Trinité ! Toute cette relation entre l’âme et l’esprit est complexe, mais elle est évidente à la base, pour qui a l’Esprit de Dieu et analyse son expérience personnelle à la lumière des Ecritures, mais dans la vision trichotomiste. Le diable connait cette relation qui s’effectue chez l’être humain entre âme et esprit, et il sait très bien qu’il ne peut empêcher la nouvelle naissance dans l’esprit qui se fait normalement par le prêche de l’Evangile. Ce qui est à sa portée (quand Dieu le lui permet) c’est de bloquer le prêche de l’Evangile. Et c’est ce qu’il a fait pendant des siècles grâce à sa chère Inquisition ou son cher Mahomet… L’autre façon de bloquer le message du salut c’est en mutilant les pieds de ceux qui annoncent la bonne nouvelle. Pour cela il s’attaque aujourd’hui au fondement de la société : la famille.
Paul dans ses épitres pastorales (à Timothée, Tite et Philémon) répète qu’il y a une règle incontournable pour être pasteur ou ancien dans une église. Cette règle c’est que l’autorité spirituelle ne peut s’exercer que si l’homme est « irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. Car il faut que l’évêque soit irréprochable… » (Ti. I : 6). Il faut que sa femme, et pas seulement ses enfants, lui soit soumise (Ti. II : 5). Or voilà le problème : les femmes aujourd’hui ne sont pas soumises à leurs maris comme au Seigneur, car le fondement patriarcal de la société s’est effondré en 50 ans de télévision à la maison. C’est une situation désastreuse et irréversible (au niveau de la société et des églises conventionnelles), car en premier lieu les chrétiens ne sont pas conscients qu’ils sont tous devenus des féministes plus ou moins actifs, ou plus ou moins passifs !
Suivant les statistiques, les pasteurs d’autrefois ont remarqué que généralement les conversions s’effectuent chez des sujets assez jeunes qui ont subi une influence précoce de la part de parents protestants fermes dans leurs convictions. (Je tire ce témoignage de L. Dabney un fameux pasteur presbytérien du XIXème siècle aux Etats-Unis). Comme dit Prov. XXII : 6 : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux il ne s’en détournera pas ». L’enfant est comme de la cire chaude sur laquelle on peut imprimer ce que l’on veut : le sceau de la moralité ou de l’immoralité. Une fois qu’il a grandi cette cire se durcit et la marque imprimée reste pour le bien ou pour le mal de cet individu. Ceux qui sont nés avant « la génération mai 68 », croyants et incroyants, ont généralement été coulés dans l’ancien moule patriarcal c’est-à-dire : l’homme au travail et la femme à la maison. Cela reste en eux, et soit ils acceptent la pensée patriarcale, soit elle les hante et ils la rejettent avec mépris en la confondant avec la barbarie machiste que pratiquent les sociétés primitives (islamiques, hindouistes, animistes, bouddhistes). Cette confusion est bien sûr le résultat du travail de sape de la propagande féministe que Satan a instauré avec succès, depuis qu’Hollywood et la télé sont apparus et se sont unis comme le seront le faux prophète et l’Antichrist eschatologique... Celui donc qui faisant partie de la génération « pré 68 » nait de nouveau, n’a aucun problème pour accepter théoriquement tout ce que dit la Bible concernant le rôle de la femme dans la famille et dans l’église. Je dis bien théoriquement, car s’il se décide à mettre en pratique ce que dit clairement la Bible, il aura non seulement le monde, le diable et la chair contre lui, ce qui est normal pour tout croyant, mais en plus il aura ses coreligionnaires contre lui, ce qui est aberrant mais inévitable ! Il sera considéré comme un fanatique plus ou moins dangereux… Néanmoins quelle que soit sa décision : d’entrer en lice ou de suivre le courant féministe de l’Occident décadent, il aura eu le privilège d’avoir une pensée qui a été moulée suivant le principe biblique du modèle patriarcal, ce qui veut dire que sa conscience, s’il se décide à la suivre envers et contre tout, sera épaulée par sa pensée, Telle n’est pas la condition des générations « post 68 » !
Celles-ci ont été moulées dans la pensée féministe, et pour eux dire : « L’homme au travail et la femme à la maison » c’est du pur machisme. Peu importe ce que leur enseigne la nature, ou l’histoire, ou la Bible (Prov. XXI : 27) ; la culture dans laquelle ils ont grandi, et l’éducation qu’ils ont reçue, ont effectué une sorte de lobotomisation cérébrale. Pour eux c’est tout simplement impensable un retour à la société patriarcale, car cela signifierait un retour à une société primitive. Le lavage de cerveau a été si puissant que dans leur pensée une société avancée est une société non seulement féministe, mais aussi pro LGTB (terme inconnu il y a 40 ans). En effet l’effet post opératoire de la lobotomisation dont ils ont été les cobayes, leur fait croire que le féminisme n’est pas la pensée qui couronne une société avancée ; elle est seulement le premier coup de boutoir indispensable pour renverser la forteresse millénaire du modèle patriarcal, donc biblique... Dans la nouvelle pensée lobotomisée, ce qui amène une société au zénith de la démocratie occidentale du XXIème siècle, c’est la légalisation du mariage homosexuel. En d’autres termes : Sodome et Gomorrhe sont le modèle parfait de la société avancée ! Dans la pensée post 68 la perversion sexuelle est un droit, et une liberté qu’il faut défendre de façon constitutionnelle. Maintenant que se passe-t-il dans la vie de ceux et celles de la génération post 68 qui se convertissent ?
Eh bien le moule féministe de leur pensée demeure pratiquement intact ! L’esprit est régénéré mais il n’est pas secondé et nourrit par une pensée vraiment biblique, ce qui fait que l’esprit de leur pensée n’est pas renouvelé, et ils continuent de se conformer au courant féministe qui a emporté les fondements de la famille et de la société. Ils reconnaissent que la fornication et l’adultère sont des péchés, mais le divorce et la féminisation sont des choses qui leur semblent naturelles. Ils ne réalisent pas ce que veut dire Ro. XII : 2… Le problème est vraiment insoluble car les pasteurs et les professeurs dans les séminaires sont tout aussi dépourvus d’autorité spirituelle que ceux qu’ils enseignent puisqu’ eux-mêmes ont été moulés dans la même pensée féministe depuis leur plus tendre enfance. Les séminaires qui sont infiltrés par les jésuites accueillent porte ouverte la drogue du féminisme, et c’est pour cela que les femmes peuvent s’y inscrire. Les jésuites savent bien que l’autorité d’une église protestante ne se peut maintenir avec des femmes théologiennes ou des femmes en chaire, car vu que la Bible condamne expressément que la femme ait autorité sur l’homme ; instituer des femmes pasteurettes et évangélistes c’est contredire ouvertement l’autorité sur laquelle s’appuie le protestantisme (Sola Scriptura). Le Vatican se garde bien lui-même de contredire sa tradition patriarcale, et c’est pourquoi les insinuations de François 1er comme quoi le sacerdoce allait être ouvert aux femmes, cessèrent rapidement, et il déclara tout d’un coup que cela allait contre la tradition et la doctrine de l’Eglise.
L’autorité spirituelle ne dépend pas de l’acquisition de connaissance dans la tête, mais de l’assimilation de connaissances scripturaires qui transforment la vie quotidienne si on les met en pratique... Comme disait Spurgeon : en définitive ce n’est pas le sermon qui convertit les gens, c’est la Parole qu’il contient, et que l’Esprit applique efficacement dans le cœur des auditeurs. Or le Saint-Esprit n’est pas dupe, et l’éloquence ou l’érudition ne vont pas l’impressionner, et le décider à agir. Il utilise un ministre de la Parole quand celui-ci est d’abord irréprochable à la maison. Quand l’ordre règne dans sa maison, (un ordre patriarcal pas semi patriarcal), alors là oui, si l’amour y règne aussi, il peut espérer quelque résultat vraiment positif dans sa carrière. En effet il est bon de rappeler que l’homme doit aimer sa femme comme Christ aime son Eglise et s’est donné pour elle. L’amour n’est pas une option dans le mariage chrétien ; c’est un ordre : « Maris aimez vos femmes ! » dit l’Esprit. Si donc le ministre de la Parole est irréprochable à la maison, il le sera à l’église, et il peut espérer que le Saint-Esprit le confirme dans sa vocation, et le soutienne dans son ministère. Or ce n’est pas le cas pour 99% des ministres de la Parole. Ils ne sont pas des exemples pour le troupeau du Seigneur car celui qui ne fait pas régner l’ordre patriarcal dans sa maison, comment s’occupera-t-il de l‘ordre dans la maison du Seigneur ? Si sa femme et ses filles portent aussi le pantalon ; il est évident qu’il n’est plus la tête de la femme, et donc il ne peut prétendre que Christ soit vraiment sa tête. Il y a des détails qui en fait révèlent la réalité dans la vie d’un homme. Prenons l’exemple d’Isaac.
Dans ses derniers jours ce patriarche était devenu aveugle (Gn XXVII : 1). Or il était aussi devenu aveugle spirituellement, car au début de sa carrière il priait sans cesse, il méditait la Parole (Gn. XXIV : 63), et Dieu répondait à ses prières (Gn. XXV : 21). Il devait bien savoir que Jéhovah avait dit à Rébecca que l’ainé servira le second (Gn. XXV : 23). Pourtant il préféra l’ainé parce qu’il ramenait à la maison du gibier, et il mangeait ainsi un de ses mets favoris (Gn. XXVII : 4). Or Isaac lui-même était le fils de la promesse entre tous les fils qu’eut son père Abraham. Il était donc bien au courant de la situation, mais ses désirs charnels, son appétit, lui fermèrent les yeux à certaines réalités spirituelles, et je crois qu’en conséquence l’Eternel lui ôta la vue physique. Abraham le père de la foi, lui n’est pas mort aveugle, et quant à Moise, le donneur de la loi, il nous est spécifié que sa vue n’était point affaiblie lorsqu’il mourut (Dt. XXXIV : 7). Non il n’y a pas de hasard et il est évident pour qui a des yeux pour voir, que si les femmes étaient restées à la maison à s’occuper des enfants, l’Apostasie n’aurait pu entrer dans les églises, et la société occidentale aurait pu éviter de devenir Sodome et Gomorrhe et n’aurait pas un tel taux de chômage ! En effet les pasteurs auraient été irréprochables car leurs épouses leur eussent été soumises, et l’Esprit Saint aurait agi puissamment dans leurs ministères faisant que les brebis les imitent. Mais non, comme Isaac aimait le gibier, nos pasteurs ont aimé leur télévision, et maintenant que leurs femmes portent le pantalon, Jézabel monte en chaire et Athalie veut la présidence de la république. La majorité de nos frères, ceux qui remplissent les bancs des églises sont hélas devenus comme Isaac : aveugles à certaines réalité spirituelles…
Néanmoins beaucoup dans le but de réfuter nos affirmations disent que Paul était un célibataire misogyne, tandis que Jésus lui avait une position différente concernant les femmes. C’est une affirmation téméraire et gratuite qui en fait démontre que ceux qui la maintiennent, s’ils ont lu avec soin leur NT, ne sont pas nés de nouveau. Celui qui est né de nouveau n’a pas besoin d’aller à un séminaire pour savoir que toute la Bible est la Parole de Dieu, et que Paul dans tout le NT parle inspiré par le Saint-Esprit. De plus il est judicieux de rappeler que ce n’est pas Paul qui insiste sans cesse sur les flammes de l’enfer, c’est Jésus ! Jésus d’ailleurs n’était pas du tout féministe sinon il n’aurait pas fait taire sa mère en lui disant : « femme qu’il y a-t-il entre toi et moi ? ». Et il aurait au moins pris une femme entre ses 12 apôtres ! Mais non, Jésus n’acceptait d’elles que leur service aux tables (Lc. IV : 39, VIII : 3) ; il n’était pas venu pour abolir la loi mais pour l’accomplir. C’est pourquoi Paul dit : « Comme dans TOUTES les églises des saints, que vos femmes se taisent dans la congrégation, car il ne leur est pas permis de parler sinon qu’elles se tiennent en silence comme la loi le stipule… ». Paul et Jésus aimaient les femmes tellement que l’un les cite souvent à la fin de ses épitres comme des collaboratrices utiles pour la cause de l’Evangile, et l’Autre a donné sa vie pour elles comme pour nous.
Rappelons cependant que tous les frères ne sont appelés à prêcher ou à enseigner du haut d’une chaire. Mais tous et toutes nous avons un témoignage à donner qui est notre façon de vivre dans ses aspects divers : travail, divertissement, famille etc. Mais l’aspect le plus important c’est la famille, car c’est au foyer que chacun se forme et que chacun révèle sa véritable personnalité. Or la moitié des foyers d’aujourd’hui sont des concubinages. L’autre moitié, c’est-à-dire ceux qui se marient, divorcent dans la plupart des cas. Il reste donc moins de 25% des foyers qui se marient comme autrefois. De ces 25% s’il y en a 10% qui arrivent au mariage étant vierges c’est beaucoup ! La virginité est aujourd’hui ignorée alors qu’elle est le sceau de la pureté morale (XIV : 4), et le seul motif qui permet le divorce chez les chrétiens : lisez Mt. XIX :9 à la lumière de Dt XXII : 13 à 21. Ces statistiques sont à peu près pareil pour les foyers des croyants. Tout cela fait que même les protestants fondamentalistes qui sont fermement créationnistes, restent quand même discrètement, mais positivement féministes. Leurs femmes vont au bureau toute la semaine, leurs filles vont en bikini à la piscine ou à la plage, et certaines finissent même par obtenir un diplôme en théologie et par devenir des « pasteurettes » assermentées, parfois même des pasteurettes lesbiennes ! Voilà le cadre de notre société occidentale et des églises évangéliques qui devraient être le sel qui empêche la corruption morale de s’y propager. Hélas le sel a perdu sa saveur grâce à l’introduction de l’image de la bête (la télé) dans les foyers chrétiens. Comme dit l’Ecriture « Un peu de levain fait monter toute la pâte », et ce levain fut introduit peu à peu au cours de 2 décennies par la propagande féministe de Hollywood. Pour renverser ce mouvement féministe il faudrait rétablir le modelé patriarcal dans la cellule familiale. Cela demande premièrement une foi véritable dans la Parole de Dieu, et un esprit renouvelé par une pensée biblique honnête, puritaine si vous voulez. Il faudrait commencer par jeter la télé du foyer, puis enseigner aux enfants que la femme est faite pour l’homme et non l’homme pour la femme, et qu’elle doit donc au niveau moral conserver sa virginité, et se préparer pour son ministère d’épouse et de mère. Cela ne veut pas dire qu’elles doivent être des illettrées, mais que la priorité c’est la maison, pas le bureau ou le Sénat ! Il faudrait au moins 2 générations pour rétablir le moule patriarcal qui a été détruit en une seule génération ; en effet c’est toujours plus facile de détruire que de reconstruire ! Bien sûr rien n’est impossible pour le Seigneur et Il peut s’Il veut répandre son Esprit sur des milliers de chrétiens, et lever quelque nouveau Luther qui renversera la Babylone où les protestants ont été déportés, ou plutôt télé-déportés ! Mais ce n’est pas le programme car selon la prophétie l’Eglise protestante ne va pas stopper la montée de l’immoralité comme elle l’a fait durant des siècles : au contraire elle s’est transformée en prostituée qui participe à l’orgie romaine ; elle est devenue la grande Babylone qui tient dans sa main une coupe d’or remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution (Ap. XVII : 4). Le programme prophétique pour aujourd’hui c’est un retour aux jours de Noé et de Lot, ce qui a fait dire à Jésus : « Mais, quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc XVIII : 
. Maintenant que doit faire le protestant sincère, né de la Parole et de l’Esprit ?
En premier lieu il doit comprendre que cette question n’est pas morale, mais spirituelle. Bien sûr que c’est immoral que la femme usurpe la place de l’homme dans la famille, dans l’église, et dans la société, mais ce n’est pas en devenant moraliste et légaliste que nous allons avancer dans le Chemin étroit. La question est notre relation avec Dieu. Dieu a placé sa Parole au-dessus de son Nom, cela veut dire que ce n’est pas celui qui dit « Seigneur Jésus » qui sera l’esclave fidèle mais celui qui fait ce que commande la Parole. « Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa Parole vaut mieux que la graisse des béliers » (1 Sam. XV : 22). Aujourd’hui l’esprit du monde qui s’est introduit dans les églises fait croire que l’’important c’est de jeuner et de faire des veillées nocturnes ou des chaines de solidarité avec les réfugiés et ce afin de remplir les églises. Plus une église a de membres et plus cela indique que Dieu la prospère. Mais c’est faux l’important ce n’est pas le nombre c’est la qualité, car beaucoup sont appelés et peu sont élus. Or la caractéristique des élus c’est qu’ils se soumettent à la Parole dès qu’ils la comprennent. Et c’est là où Satan intervient : dans la compréhension de la Parole. Comme je l’ai dit plus haut : il ne peut empêcher la naissance spirituelle, mais il peut empêcher la prédication de la Parole soit en l’interdisant comme dans les pays musulmans, soit en la tordant comme en Occident.
Nous ne nions pas que presque toute les églises protestantes de France et de Navarre prêchent le salut par la foi dans le sang de l’Agneau, et donc théoriquement le salut est à la portée de tous ceux qui les écoutent. Mais les choses ne sont pas mécaniques, ce n’est pas une question de technique de prédication c’est une question spirituelle, c’est une question d’avoir l’Esprit qui appuie notre prêche, et sinon il ne se passera rien ; les âmes ne seront pas sauvées, au contraire elles s’endurciront chaque fois davantage, et la Parole ne les touchera plus ; elle sera comme une épée émoussée qui ne tranche plus, qui ne peut pénétrer jusqu’à séparer âme et esprit !
Spurgeon raconta un jour qu’un mourant dans son agonie, s’adressa au pasteur qui était à son chevet, et lui dit qu’il allait descendre en enfer à cause de lui. Le pasteur de s’étonner lui en demanda la cause. Celui-ci lui dit : « Quand j’étais jeune, je vins à un de vos prêches, et j’en sortis touché au fond du cœur et sur le bord du repentir. Vous m’accompagnâtes au retour du culte, et sur le chemin alors que je me sentais encore solennellement appelé à me repentir et à recevoir ce si grand salut, vous ne fîtes entre 2 plaisanteries que parler de choses futiles. Arrivé à la maison toute pensée solennelle sur le Jugement et l’éternité s’était évaporée, car pensai-je, si ce pasteur prend les choses tellement à la légère quand il descend de sa chaire, cela veut bien dire qu’il ne croit pas à ce qu’il prêche, et donc pourquoi y croirais-je, moi-même qui suis bien plus ignorant que lui ces choses invisibles ? Et ainsi vous avez éteint vous-même la petite lueur que votre prêche avait allumé en mon cœur, et dès lors je ne me préoccupais plus du tout de choses spirituelles, et maintenant voici ; je vais en enfer grâce à vous, pasteur ! » Voilà une histoire qui de nos jours doit se répéter des milliers de fois ! En effet quiconque se sent attirer par l’Evangile souvent va à une église évangélique, ou y est invité. Il commence à s’intéresser aux choses spirituelles, à sa destinée éternelle, et comme le pasteur cite la Bible comme l’autorité suprême de l’Eglise, il va commencer à sonder un peu les Ecritures. Or il ne faut pas être théologien pour voir que l’Ecriture enseigne de façon claire et nette le modèle patriarcal dans l’ordre social, familial et ecclésiastique. Un enfant de 12 ans capte cela sans avoir besoin même de naitre de nouveau. Quelle va être la réaction de ce sympathisant au bout d’un certain, quand il va voir que même si toute la congrégation croit que la femme fut tirée de la cote d’Adam, toute la congrégation considère le modèle patriarcal comme quelque chose d’anachronique, ou tout simplement l’ignore, et continue à vivre tranquillement dans le modèle féministe de la société occidentale ? Ne sera-t-il pas choqué d’une telle hypocrisie ou d’une telle apathie par rapport aux commandements de la Parole de Dieu qui interdit aux femmes de parler dans la congrégation et leur ordonne d’apprendre en toute soumission ? Oui il sera choqué, car il cherchait la vérité il se sentait appelé par la Vérité, mais ceux qui la prêchent ne la vivent pas puisqu’ils vivent comme tout le monde, pensent comme tout le monde, réagissent comme tout monde, se divertissent comme tout le monde. Mais certains me diront que de tout façon nous savons que les élus ne se perdront pas puisque rien ne peut empêcher la nouvelle naissance. Si les chrétiens ne sont pas capables de transmettre le message, Dieu lui-même parlera et révèlera le Seigneur Jésus-Christ dans le cœur des élus. C’est un fait indéniable, et je ne suis pas le seul à en avoir fait personnellement l’expérience. Cependant Dieu a décidé dans sa sagesse d’utiliser des agents humains pour transmettre tout le message. Mais il y a une condition sine qua non pour que le chrétien puisse enseigner son prochain avec succès, et c’est que le Saint-Esprit l’accompagne dans son discours. Or le Saint-Esprit ne l’accompagnera pas dans son discours s’il ne l’accompagne pas dans son foyer. Si sa femme lui est soumise et ses enfants sont éduqués dans la crainte du Seigneur, alors la oui son érudition et son amour pour les âmes perdues, ou pour les frères égarés, peuvent lui servir à présenter le message. Sinon il vaut mieux qu’il se taise et se concentre sur la remise en ordre de son foyer selon le modèle que la Bible enseigne, car il est lui-même égaré même s’il est pasteur ou évangéliste international… En effet présenter le message de l’Evangile à un sympathisant pour le détruire ensuite par un témoignage inconséquent peut être très dangereux, car Jésus dit : « Si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Mat. XVIII : 6).
Beaucoup diront que vu que le modèle de famille patriarcale n’est plus en usage dans la culture féministe occidentale, le nouveau converti ne sera point choquer. C’est bien vrai ; il ne sera pas choqué, si au début il ne tombe pas sur les passages sensibles qui révèlent le lavage de cerveau des croyants qui l’entourent. Son esprit sera étouffé ; sa croissance sera bloquée car dès le départ on l’aura habitué à se conformer au monde par une interprétation tordue des Ecritures, ce qui est scandaleux devant Dieu !
Voilà j’ai fini chers frères de répéter ce même message une fois de plus. Néanmoins ce n’est jamais de trop car le lavage de cerveau féministe est constant et il s’effectue aussi bien à la maison devant vos téléviseurs, que dans la rue, qu’à l’école, que dans vos églises. Le but de tout chrétien c’est de vivre pour Dieu, vu qu’il sait qu’il vit par Dieu. Vivre pour Dieu c’est vivre dans l’obéissance de sa Parole qui ne change pas suivant les époques. Le but final ce n’est pas que le frère quand il rentre fatigué du travail trouve une épouse disposée pour lui servir le repas, lui laver les chaussettes, et veiller à son confort afin qu’il se sente honoré comme un roi. Ça c’est le but final chez les païens qui n’ont pas encore été lobotomisés par la culture occidentale décadente. Ils ont un reste de bon sens, et savent encore que pour un homme normal le foyer est l’endroit où ils peuvent encore retrouver la paix et la dignité qui bien souvent fait défaut au-dehors : « Home sweet home » disent les Anglo-Saxons ! C’est ce que savaient aussi tous les rois, puisqu’Assuérus qui régnait depuis l’Inde jusqu’en Ethiopie connaissait le danger de la désobéissance des épouses. Il savait que cela entrainerait beaucoup de mépris et de colère dans les foyers (Est. I :18), et c’est pourquoi « il envoya des lettres à toutes les provinces du royaume à chaque province selon son écriture, et à chaque peuple selon sa langue ; elles portaient que tout homme devait être le maitre dans sa maison » (v. 22). Pour nous croyants le but principal c’est de donner un témoignage cohérent de ce merveilleux évangile de la grâce de Dieu que nous prêchons. C’est de le prêcher par notre façon de vivre. C’est de vivre la Parole. Comment allons-nous dire aux incroyants que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ alors que c’est madame qui commande plus ou moins ouvertement ? Cela ne tient pas debout n’est-ce pas ? Eh bien voilà l’explication principale de l’effondrement des églises occidentales et de la société occidentale. Pas besoin d’aller chercher plus loin, même l’arminianisme ou le pentecôtisme n’ont pas autant de pouvoir destructeur que le féminisme. Notre désobéissance a des choses simples et claires est pire que les vieilles hérésies qui reviennent sous de nouveau nom. Assimiler les 5 points du calvinisme requière une étude approfondie des Ecritures et rappelons donc qu’un pasteur pentecôtiste comme David Wilkerson a fait fuir le diable pendant des années et a amené de nombreuses âmes à Christ, car le secret de sa réussite c’était en fait son zèle pour le Seigneur et son attachement à la morale puritaine ! On peut avoir beaucoup de zèle et d’expérience avec le Seigneur, mais si on néglige le modèle patriarcal on aura beau danser devant l’arche de Jéhovah en chantant et en jouant des harpes des luths des tambourins des cymbales, et des trompettes, à un moment la colère de l’Eternel fera cesser les émotions, et une brèche se fera dans les rangs de la congrégation. David à cause de l’irresponsabilité des lévites monta l’arche sur un chariot que des bœufs tirèrent, mais Uzza périt au milieu de la festivité qu’un zèle véritable avait programmé (1 Chr. XIII : 7 à 11). N’était-ce pas plus commode et plus sûr de transporter l’arche sur un char neuf que sur des épaules d’hommes ? Oui, si on le regarde au niveau physique ! Mais le service du Seigneur se fait selon ce que Dieu a ordonné pas selon nos bonnes intentions, car « il est des voies qui paraissent droites à l’homme mais leur fin est un chemin de mort ». Aujourd’hui les églises protestantes ont commis la même erreur mortelle que David commit quand il voulut amener l’arche à Jérusalem. Tout comme les lévites étaient les seuls habilités à porter l’arche, de même seuls les hommes sont habilités à prêcher ouvertement dans les églises, dans la famille, et dans les rues. A cause de l’irresponsabilité des pasteurs, une brèche s’est faite dans les églises, dans les familles, et dans la société occidentale. I-Cabod est écrit à l’entrée des temples !
Le temps qui nous reste est très court, et nous l’allons pas renverser la vapeur dans la Babylone des églises évangéliques de l’Occident décadent. Néanmoins chaque homme a le devoir dans son foyer de renverser la vapeur, et de rétablir l’autorité de la Parole de Dieu. Après il pourra s’adresser à un musulman ou à un incroyant, et lui annoncer les vertus de Jésus : Celui qui l’a appelé des ténèbres à Son admirable lumière. Il pourra lui dire combien il bon pour lui et toute sa maisonnée de vivre soumis à la Parole de Dieu, dans l’amour mutuel, et dans l’espérance commune de la vie éternelle. Peut-être l’Esprit de Dieu l’accompagnera… Et sinon il jouira d’une bonne conscience, de la paix, du repos au foyer, et de l’honneur d’avoir servi Jéhovah, lui et sa maison. Oui servir le Seigneur n’est pas donné à tout le monde, et pour un homme marié cela est donné seulement à ceux qui sont rois à la maison, et prêtres devant le trône de la grâce. Servir, servir voilà le but, mais dans les règles établies par la Parole de Dieu ; tout le reste y est assujetti.
Viens Seigneur Jésus !
. Maintenant que doit faire le protestant sincère, né de la Parole et de l’Esprit ?