Radicalement Protestant
  TRADUCTIONS ET REVISIONS
 
        TRADUCTIONS ET REVISIONS.
 
     Il est un fait indéniable pour qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, que nous sommes entrés dans la grande apostasie qui précède le Rapt de l’Eglise. Néanmoins le diable ne peut détruire les 2 colonnes qui supportent l’Eglise véritable : « Sola Fide » et « Sola Scriptura ». En effet la foi est un don de Dieu, et quand Dieu la donne personne ne peut s’y opposer. Quant à la Parole de Dieu, elle demeure éternellement (1 P. I : 25). Les églises protestantes s’effondrent les unes après les autres, mais le protestantisme n’est pas basé sur les églises, et en fait il se répand comme les eaux impétueuses d’un fleuve en crue depuis que l’imprimerie a été inventée, et maintenant par l’internet et les applications sur smartphones même les pays musulmans et communistes ne peuvent empêcher que la Bible passe leurs frontières. Mais Satan ne cessera pas pour autant son opposition, et quand la force brute ne peut être utilisée, comme c’est le cas en Occident, il utilise la ruse pour miner l’autorité des Ecritures par le biais des scientifiques qui sont à la solde d’une société qui les adule tellement, qu’ils sont devenus les nouveaux prêtres du Nouvel Ordre Mondial, qu’ils espèrent créer sous peu… Ces scientifiques athées, agnostiques, catholiques ou protestants de pacotille, sont un régiment de la nouvelle armée de Satan qui a réussi à détruire l’autorité des Ecritures dans la pensée des masses, au moyen de la théorie de l’évolution, et des récentes découvertes archéologiques de copies plus anciennes que celles qu’utilisèrent les réformateurs au XVIème siècle.
     La théorie de l’évolution est devenue aujourd’hui un dogme scientifique et elle est enseignée systématiquement dans les lycées et les universités. Elle repose pourtant sur la croyance stupide de ce que la matière peut engendrer la vie. Pourtant Louis Pasteur avait démontré justement avec le procédé la pasteurisation, que la doctrine de la génération spontanée était fausse. Mais maintenant nos prêtres de la déesse Science, la reprennent à un niveau cosmique avec la théorie du Big Bang et de la soupe originelle. En fait il n’y a pas besoin d’être scientifique pour comprendre que toutes leurs élucubrations reposent sur le concept farfelu que le temps (en milliards d’années), et le hasard, font bien les choses ! Cependant nous, « par la foi nous comprenons que les mondes ont été formés par la Parole de Dieu, de sorte que ce qui se voit n’a pas été fait de choses qui paraissent » (Hb. XI : 3), ou comme dit l’apôtre Jean : « Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Toutes choses ont été faites par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes… » (Jn. I : 1 à 4). Nous les chrétiens bibliques, scientifiques ou paysans, croirons à l’histoire du gros pétard cosmique qui transforme le crapaud en prince charmant, et fait pousser des plumes au dinosaure le transformant en colibri, quand les poules auront des dents ! En attendant nous défendons la véracité historique de la Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, parce que nous savons que Dieu nous parle uniquement par sa Parole, et que sa Parole, la Bible, est vraie, absolument vraie ; l’univers passera mais elle demeurera à tout jamais. Aimer Dieu c‘est aimer sa Parole, c’est Le prendre au mot, puisque le juste vivra par la foi… Or le livre de la Genèse est sa Parole, et la théorie de l’évolution biologique la ridiculise et la réduit à un ramassis de fables tirées des mythologies égyptiennes et babyloniennes. De plus si le commencement des Ecritures est un conte mythologique, il s’ensuit logiquement que la fin n’est rien de plus qu’un récit allégorique ; ce qui fait que notre Seigneur Jésus était soit un menteur, soit un ignorant quand il parla de Noé (Luc XVII : 26). De même l’apôtre Pierre quand il nous dit qu’il ne resta plus que 8 personnes après le déluge (1 P. III : 20) … Mais le pire n’est pas là ; le pire c’est que cette théorie diabolique détruit l’existence même du péché original. En effet s’il y a évolution, il n’y a pas de péché original puisqu’Adam n’est pas une personne historique. Or la Bible nous dit que le péché est entré par un homme : Adam, et qu’il est détruit par un autre homme : Jésus, le deuxième Adam (Ro. V : 12 à 19, 1 Co. XV : 45). Si le premier Adam n’a pas existé, alors le second Adam est inutile. Si l’homme a évolué, alors il n’est pas une créature déchue, au contraire il est une merveilleuse créature qui d’un état de bête brute est devenue un homme civilisé. La théorie de l’évolution qu’elle soit athée ou théiste, détruit complètement la base du christianisme qui est la rémission des péchés par le sang du Christ, et la régénération de sa nature corrompue par le péché original. Celui qui croit en l’évolution même s’il se dit calviniste est un apostat.
     Rappelons au passage que l’expiation du péché n’est pas une expiation morale comme le prétendait Abélard au Moyen Age, c’est une expiation réelle, substitutive et de type légal, judiciaire. Jésus-Christ est notre tête fédérale, nous sommes son Corps mystique, et recevons de Lui notre justification devant le tribunal suprême. Nous naissons pécheurs et nous sommes justes par imputation. Or si Adam n’a pas existé, le péché original est une fable, et toute la doctrine de la grâce est une hérésie, seul peut être accepté le pélagianisme et tous ses dérivés. Alors tous les chemins reviennent à Rome qui maintient maintenant un évolutionnisme théiste… Mais l’Ecriture dit : « comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (1 Co. XV : 22). La ruine totale, la dépravation complète de l’humanité est un dogme essentiel que nous a restitué la Réforme protestante, et cette dépravation est héritée du premier homme d’où provient toute l’humanité.
     Il y a presque 25 ans j’assistais à Pau dans le Sud-Ouest, aux cultes de l’Eglise Réformée de France. Déjà à l’époque cette église avait nié la véracité historique de la Genèse et était tombée dans le piège de l’évolutionnisme théiste. Néanmoins le pasteur occasionnellement attaquait le catholicisme romain, et maintenait officiellement une sotériologie calviniste. Vingt ans plus tard je voulus visiter le pasteur, et j’appris que non seulement ils étaient devenus amis de Rome à travers le mouvement œcuménique, mais avaient aussi renié le dogme de la prédestination. Tout avait commencé par une acceptation de l’évolution, et maintenant ce n’était plus qu’une église apostate entrainée par le courant du monde, et traitresse à sa vocation originale. Voyons maintenant l’autre méthode que Satan a utilisé pour détruire la foi dans l’Ecriture.
     C’est aussi une méthode scientifique, et elle se base sur des découvertes archéologiques qui ont donné jour à de honteuses suspicions remettant en cause l’œuvre de Dieu qui déclencha la Réforme, en utilisant les meilleures copies et les meilleurs traducteurs. Se produisit alors à partir du XIXème siècle le mouvement révisionniste. Je vous offre ici un article traitant brièvement de cette plaie :
 
 
 
     Le révisionnisme et les traductions de la Bible
     Entre la fin du 1800 et le début du 1900, le texte grec à partir duquel proviennent toutes les traductions du Nouveau Testament de la Bible, a été modifié et rendu « moderne » par le mouvement « révisionniste » entraîné par certains érudits et théologiens (Constantin von Tischendorf, Brooke Foss Westcott et Fenton J. A. Hort). Les principales traductions modernes de la Bible dans les différentes langues européennes remontent à l'époque de la Réforme protestante : avant il y avait comme seule traduction celle en latin de l'église catholique romaine. De l'époque de la Réforme jusqu'à la fin de 1800, toutes les traductions « protestantes » de la Bible ont été fondées, en ce qui concerne le Nouveau Testament, sur un seul et même texte grec, le Textus Receptus composé de plus de 5000 manuscrits du Nouveau Testament qui vont sous le nom de « Koinè », « Texte Byzantin » ou « Majority Text ». Cinq mille manuscrits tous égaux sont une preuve scientifique vraiment incontestable, surtout si on pense que, quand on fait confiance à un texte ancien, il suffit que de deux ou trois copies qui concordent entre elles... Aucun autre texte n’a un nombre aussi grand de copies en accord comme les a le Nouveau Testament et la Bible en général. Sur ce texte se sont basés des millions et des millions de croyants pendant 19 siècles ! Après 1900 ans où le texte était unique et incomparable, après dix-neuf siècles de certitude que la Bible est inspirée par Dieu, immuable et éternelle... après des siècles de croyants morts en martyrs pour défendre la vérité de Dieu, tout à coup, la Bible devient « modifiable », le texte n'est plus fiable et sûr, mais devient « moderne » et « plus précis ». Heureusement que cette époque du révisionnisme est en train de finir et que les nouvelles traductions de la Bible (par ex. Segond 21, Schlatter 2000, etc.) retournent aux manuscrits acceptés en précédence.
     La « critique textuelle » s’est fondée sur la présomption que l'âge d'un texte est plus fiable que la concordance entre les plusieurs milliers d'exemplaires trouvés dans des endroits très distants. Or les rouleaux du Majority Text, soumis au climat chaud et humide de la Méditerranée, avaient une durée de seulement 150-200 ans, au contraire des quelques rouleaux considérés par les critiques du texte trouvés dans les régions où le climat est plus sec et qui avaient une plus grande durée. Malgré cela le Majority Text (MT), et donc aussi le Textus Receptus (TR), ont été considérés comme « moins fiables » parce que plus tardifs ... A la base de la « critique textuelle » et de la version Nestle-Aland (NA) il y a quelques manuscrits qui sont :
* Codex Sinaiticus (A) : il est du quatrième siècle et est considéré comme le plus prestigieux selon les «critiques du texte». Il comporte environ 8972 des modifications par rapport au TR. Ce texte a été trouvé dans le monastère orthodoxe de Saint-Catherine sur le mont Sinaï, une zone qui était sous l'influence de gnostique Origène au début des premiers siècles. Ce code contient également la « Lettre de Barnabé » et « Le Pasteur d'Hermas» ... deux écrits gnostiques!
* Codex Vaticanus (B) : Ce manuscrit, tout comme le « Sinaiticus » (on soupçonne que c'est sa source) est conservé à la Bibliothèque du Vatican, et il comporte environ 7578 modifications par rapport au TR.
* Les papyrus (C) : Ce sont des fragments en provenance de l'Egypte, de la source alexandrine, ou l'influence du gnosticisme est évidente.
* Code de Bèze (D) : Ce manuscrit a été trouvé en Egypte et contient des milliers de variations par rapport au TR, toutes inspirées par le gnosticisme.

Le « révisionnisme » a trouvé sa plus haute expression à Genève, où un « haut conseil d’experts » (catholiques, orthodoxes, protestants et évangéliques) décide en permanence ce qui doit être le texte de toutes les Bibles dans le monde (sauf celles basées sur le « Textus Receptus »).Chaque fois qu’à Genève «le haut conseil des experts» décide qu'un verset doit être modifié ou supprimé, il émet une nouvelle version (environ tous les vingt ans) ... mais la «parole de Dieu» n'est-elle pas immuable? Cette « Bible de Genève », modifiée et réécrite continuellement, modifie le texte inspiré dans de nombreux points. Tous les changements se rapportent à la figure de Jésus, sa divinité, son humanité, sa mission divine... faussant le texte, le rendant incompréhensible ou éliminant les versets les plus significatifs... Parfois, dans cette «Bible de Genève» (de laquelle dérivent la catholique / orthodoxe, la protestante, l'évangélique et celle des Témoins de Jéhovah) le texte est entre crochets et le commentaire, s'il est présent, indique: «ce texte est manquant dans les plus anciens manuscrits» insinuant le doute satanique «Dieu a vraiment dit?». Cela équivaut à éliminer le verset... Les modifications apportées à la Bible par le mouvement révisionniste nous amènent à nous demander : « Mais Dieu a vraiment dit ? Êtes-vous sûr ?» et de cette façon Satan insinue le doute sur l’Ecriture ! Le problème n’a pas été celui de rechercher le texte le plus pur et le plus exact mais la méthode qui a été utilisée : une méthode scientifique plutôt que la direction du Saint-Esprit. Dieu ne pouvait pas bénir le résultat qui en est sorti ! (Publié par Garisma le 16/08/2015 ).
 
     Comme dit pertinemment l’auteur de cet article : le problème a été d’utiliser une méthode scientifique plutôt que la direction du Saint-Esprit. La pensée du monde qui domine les scientifiques et même les croyants d’aujourd’hui, c’est que plus une copie est vieille plus elle est près du texte original. Ce concept est fatal pour nos bibles réformées. En effet les copies les plus vieilles sont justement celles qui se trouvaient dans des centres où se développa certaines hérésies unitariennes et gnostiques comme par exemple à Alexandrie ; elles ne sont pas celles qu’utilisèrent les réformateurs. Personne ne possède les originaux, ni même les premières copies des textes originaux que ce soit de l’AT ou du NT. Nous n’avons donc que des copies de copies de copies, de copies, de copies etc. Comment savoir que les copies du Textus Receptus et du texte massorétique sont les bonnes ? Techniquement c’est impossible, mais tout comme nous comprenons par la foi que l’univers a été créé par la Parole de Dieu, de la même façon nous comprenons par la foi, et par l’analogie de la foi, que les copies utilisées par les réformateurs sont les copies du texte original. On reconnait l’arbre à ses fruits nous dit le Seigneur dans ces mêmes copies ! Or la Réforme protestante fut la renaissance du christianisme biblique en Occident. Elle rediffusa la lumière du vrai évangile du salut par la foi et ce au moyen de la traduction des Ecritures qui en même temps furent proclamées comme l’autorité suprême des églises. Ses effets furent extraordinaires et libèrent des nations entières du joug de la tyrannie papale, et de l’analphabétisme endémique qui caractérisait les pays catholiques. Nous protestants, croyons en un Dieu qui fait l’histoire, qui la dirige pour sa gloire, et qui nous parle uniquement par sa Parole écrite. Ce Dieu parfait en sagesse, allait-il donner aux réformateurs des copies défectueuses pour le plus grand avivement spirituel qui a eu lieu après l’ère apostolique, et réserver les copies les plus fiables pour la grande apostasie finale (2 Ts. II :3) ? Cela ne tient pas debout, pour qui a la lumière du Saint-Esprit dans son cœur c’est aussi stupide que la fable darwinienne. Justement c’est pour l’Apostasie qu’apparaissent les copies frauduleuses d’anciens hérétiques, et dont se servent nos hérétiques modernes !
      Les chrétiens soutiennent tous que le canon des Ecritures fut fixé par les conciles des églises dans les 5 premiers siècles. Ils soutiennent que le Saint-Esprit a guidé ces conciles pour faire le tri, et ainsi nous donner le pur NT. Je suis évidemment d’accord avec mes frères, mais en plus je soutiens pour ma part que les réformateurs nous ont donné dans un certain sens le canon des Ecritures dans leurs diverses traductions en langues vernaculaires. Maintenant cela ne veut pas dire que la Bible « de l’épée » qui est une révision de la Bible d’Olivétan effectuée par Calvin en 1560, et qui a été rééditée et de nouveau révisée en 1588 par Theodore de Bèze et Corneille Bertram soit totalement libre d’erreurs. En fait ni les copies qu’utilisèrent les réformateurs, ni les traductions de ces copies qu’ils effectuèrent sont parfaites. Ce que je soutiens c’est que les meilleures traductions sont celles de l’époque de la Réforme, lesquelles ont toutes utilisé le texte massorétique et le « Textus Receptus ». Aucune de ces traductions n’est parfaite, mais le Saint-Esprit nous conduit de façon à comparer ces traductions de la Réforme, et à obtenir ainsi le texte original, utilisant parfois d’autres traductions et révisions qui ne contredisent pas l’analogie de la foi protestante. Evidemment celui qui connait le grec et l’hébreu peut aller directement aux copies du TR et du massorétique, mais cela ne garantit pas non plus l’exactitude à 100 %, car comme je le disais plus haut, nous n’avons pas les parchemins originaux ! Comme disait Martin Luther : « Si la Bible doit percer l’obscurité sera grâce à nous les chrétiens, qui avons l’intelligence du Christ, sans laquelle la connaissance des langues elle-même n’est rien ».
     Prenons par exemple 1 Jn. V : 8, connu des théologiens comme le « Johannine Comma ». Il dit : « Car il y en a 3 qui rendent témoignage dans le ciel ; le Père, le Verbe et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont 1 ». C’est le seul verset dans toute la Bible qui nous déclare ouvertement que Dieu est la très sainte Trinité. Il n’y a pas dans toute la Bible de verset plus révélateur sur cette doctrine essentielle. Tous les réformateurs l’ont inclus dans leurs traductions même si certains, comme Luther, exprimaient des réserves, car ce verset n’apparait, que tardivement à partir de 1215 pensait-il… Erasme ne l’avait pas inclus dans sa première édition grecque du NT. Il est absent de toutes les versions antiques syriennes, coptes, arméniennes, éthiopiennes, arabes. Néanmoins les réformateurs occidentaux se sont tous sentis poussés à l’inscrire dans leurs traductions en anglais, en espagnol, en français etc. Pourtant il se trouve dans le « Vetus Itala » ; un manuscrit d’une traduction latine de l’an 190 !  Tertullien et Cyprien le citent, et il a été utilisé au concile de Carthage au IIIème siècle durant une controverse contre les unitariens. Or il n’aurait pu être utilisé s’il n’avait pas été reconnu comme faisant partie des écritures canoniques. Le fait est que la chrétienté d’Occident, c’est-à-dire les églises latines, fut majoritairement trinitaire durant toute cette controverse, tandis les partisans de l’unitarisme sous toutes ses formes (docetistes, samosiennes, patripasiennes, ariennes etc.) se trouvaient majoritairement en Orient où le grec était la langue officielle des églises. Il est donc évident que vu que la majorité en Orient était devenue unitarienne, les copies en grec omettaient ce verset que le « Vetus Itala » en latin incluait. C’est pourquoi une copie en latin peut être plus fiable qu’une copie en grec, et un parchemin du Xème siècle peut être la septième copie depuis l’original tandis qu’un du Vème siècle peut en être la dixième. Rappelons en outre que la nature humaine ne change pas, et c’est pourquoi les archéologues évolutionnistes ont été capables d’inventer l’homme de Nebraska à partir d’une dent de porc, et l’homme de Piltdown à partir d’une mâchoire de singe, et le monde scientifique a tout de suite célébré leurs découvertes et s’est réjoui d’avoir trouvé 2 nouveaux maillons manquants à la chaine évolutionniste, jusqu’à ce que la vérité éclata ! Or il est tout aussi probable que le monde religieux, voyant que les copies en grec ne comportaient pas le « Johannine Comma », se soit réjoui de le mettre au ban, oubliant que les copistes unitariens qui abondaient en Asie avaient pris davantage soin de leurs parchemins, que les trinitaires qui étaient au départ la majorité, et quand ils devinrent la majorité on le ne se retrouva plus que dans les versions latines qui devinrent par conséquent douteuses par rapport aux copies grecques, alors qu’elles étaient plus fidèles ! 
     Je crois donc en la providence divine, et non les découvertes archéologiques récentes qui détruisent la foi dans les Ecritures que nous avons reçues au XVIème siècle. C’est sur la base des Ecritures que Luther a fait exploser la Réforme protestante, car c’est là qu’il redécouvrit l’évangile du salut par la foi et pas par les œuvres. Or à la suite de Luther, Dieu leva d’autre traducteurs comme William Tyndale pour les anglais, Cassiodore de Reina pour les espagnols, Diodati pour les italiens etc. Et si vous comparez leurs traductions, elles sont exactement les mêmes, pratiquement mot à mot ! Si vous lisez l’anglais et l’espagnol, prenez une KJV 1611 et une Reina-Valera 1602 et voyez par vous-mêmes… Vous verrez que le Saint-Esprit est en fait l’inspirateur de ces traductions, et même si elles ne sont pas parfaites, elles restent de loin les meilleures. Dieu à cette époque a donné les meilleurs traducteurs et les meilleures copies, car c’était le moment de les donner. La Réforme protestante fut donc en quelque sorte l’établissement du canon des traductions en langues vernaculaires. Je répète toutefois qu’aucune traduction n’est parfaite mais simplement qu’elles sont les meilleures, et que même si nous possédions les originaux cela ne garantirait pas que nous ayons capté la pensée de l’Esprit.
      Prenons par exemple le verset de R. VI : 6 où nous lisons : « afin que le corps du péché fût détruit ». Cette expression « le corps du péché » se trouve dans toutes les traductions et copies, et il n’y a aucun doute qu’elle provient de l’original, c’est-à-dire de la bouche même de l’apôtre Paul quand il parla sous l’inspiration du Saint-Esprit. Mais qu’est-ce que le corps du péché ? Ça seul l’Esprit peut te le révéler lecteur, pas la lettre, même si elle est lue en grec ou en hébreu ! Tant que tu n’auras pas vu ce que c’est que la réalité du péché en toi, sa puissance, tu ne pourras comprendre ce qu’est le corps du péché !
     Mais maintenant apparaissent les maitres de l’apostasie qui arrivent avec leurs nouvelles traductions œcuméniques, que l’antichrist de Rome promeut ; traductions basées sur des copies beaucoup plus anciennes que celles des réformateurs protestants, et donc bien plus authentiques affirment-ils… Et les églises évangéliques tombent dans le panneau les unes à la suite des autres, puisque leurs pasteurs sont formés dans des séminaires contrôlés par les jésuites ! Il nous faut donc, nous le petit troupeau, nous accrocher à la Parole de Dieu telle que la reçurent nos antécesseurs durant la Réforme, dans des révisions acceptables, ce qui n’est pas si facile en français car la Bible de Genève, c’est-à-dire la révision de la Bible du cousin de Calvin : le frère Olivétan, n’est pas très en vogue en francophonie… et la Segond est révisionniste (à part la 21) ! Je possède la Darby, et malgré ses tournures maladroites, elle est bien plus fidèle que la Segond qui néanmoins est plus agréable à lire, mais demande d’être souvent comparée avec des traductions plus fidèles. On m’a recommandé un jour la Bible de Chouraqui et quelle fut ma surprise d’y rencontrer « Adam le glèbeux » ! Cette traduction peut peut-être intéresser les messianiques, mais quiconque aime la langue française ne pourra supporter ce charabia ! Et justement à propos des messianiques il est bon au passage d’avertir le lecteur du danger de cette secte judaïsante…
     Ces gens-là ressemblent un peu aux musulmans. En effet pour un musulman, les prières, le crédo doivent se faire en langue arabe, et le Coran est toujours mieux dans sa version originale. Le judaïsant, c’est-à-dire le messianique, a le même concept : on ne doit pas dire Jésus mais Yeshoua, et ils s’imaginent que si on ne lit pas l’AT en hébreu, on ne peut le comprendre. Ils nient même que le NT eut été écrit originalement en grec. Mais ces pauvres gens, dont la majorité n’est même pas juive, ne savent pas que Dieu est le Dieu non seulement mais Juifs mais aussi des Gentils, et même si les Juifs furent les premiers à entendre l’Evangile, ils vont être les derniers à l’accepter après qu’ait entré la plénitude des Gentils dans le bercail de Christ (Ro. XI : 25), et que le Rapt soit passé ! La langue de la théologie n’est plus l’hébreu depuis 2 millénaires, et elle a cessé d’être le latin depuis 500 ans, en effet cela fait quelques siècles déjà que pour lire un bon maitre en théologie, ou un bon prêcheur, il faut utiliser l’anglais ! Luther à ses débuts voulut utiliser les gloses des Juifs mais il se rendit vite compte de la vacuité et de l’inutilité de celles-ci. Ainsi donc, peu importe la langue utilisée, Dieu nous parle excellemment dans toutes les langues ; ce qui compte c’est d’avoir l’ouïe pour l’entendre et celle-là provient de l’Esprit, c’est pourquoi il est écrit : la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend par la Parole de Dieu. C’est en effet la Parole de Dieu, c’est Jésus, qui nous donne par son Esprit l’ouïe pour capter sa doctrine, ses commandements. La Bible est un livre divin et cela justement se révèle aussi dans les traductions. En effet certains disent que traduire c’est trahir, et c’est vrai dans un certain sens. Si on traduit un poème anglais en français on ne pourra conserver que très difficilement ses rimes, ou tout simplement sa saveur s’évanouira. Mais la Bible ce n’est pas le Coran, et elle garde toute sa saveur et son sens dans toutes les langues. Elle révèle même uniquement le nom de l’homme dont le nombre est 666 dans les traductions en lettres latines. Dans la KJV (la Bible anglaise de 1611) il est même écrit que c’est le numéro d’un homme, tandis que dans la RV (la Bible espagnole de 1602) il est écrit que c’est le numéro de l’homme, celui qui situe les 2 bêtes dans le temps et dans l’espace... Comment puis-je affirmer qu’Hitler est le nom de l’homme Numéro 666 ? eh bien posez la question autour de vous, et demandez quel fut l’homme le plus terrible de notre ère moderne, et tous vous répondront en chœur : Hitler ! Or si on utilise le texte original qui est en grec, on ne peut calculer le nombre de cet homme. On peut le calculer facilement uniquement en lettres latines. Il suffit de savoir qu’A=100, B=101, C=102, D=103, E=104, F=105, G=106 …Z= 125, et ainsi : H + I + T + L + E + R =666, car 107+108+119+111+104+117= 666 ! Sache en prime, lecteur, que Hitler ne s’appelait pas Hitler au départ, mais Hidler. Cependant comme la prophétie écrite en caractères latins devait s’accomplir, cet antéchrist notoire changea le d en t pour que son nom sonne allemand et non autrichien… « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner » et parfois elle enseigne mieux dans une traduction d’une copie de copie de copie que dans une copie de l’original en grec ou en hébreu ! Tout dépend de l’Esprit qui utilise la lettre comme bon lui semble.
     La question donc n’est pas d’être un érudit, sinon un croyant né de nouveau qui marche dans la sainteté, prie avant de lire sa Bible, et compare aussi les diverses traductions mises à notre disposition, sachant que les meilleures sont celles que nous avons héritées directement de la Réforme protestante. Nous avons la Parole prophétique, nous avons la Bible sans aucune erreur, si guidés par le Saint-Esprit nous utilisons les bonnes traductions qui sont à notre portée, et pas seulement celle qui nous semble la meilleure traduction réformée. Le salut c’est par la foi, et c’est aussi par la foi que nous cherchons dans nos Bibles la traduction parfaite, et qui cherche trouve dit l’Ecriture ! Je dirais que dans nos différentes traductions et révisions des bible héritées de la Reforme, c’est-à-dire basées sur le texte massorétique et le TR, nous avons la Parole infaillible de Dieu, mais il nous faut parfois consulter plusieurs traductions et révisions, et surtout demander en prière au Saint-Esprit qu’il nous révèle le sens des versets que nous étudions.
   Les traductions modernes sont un piège qui sous couvert de faciliter la lecture en utilisant u langage moderne, mutile souvent le texte original en omettant par exemple le « Johannine Comma » … Ce piège fait partie de la stratégie du mouvement œcuménique mondial que le pape et ses jésuites dirigent adroitement. L’important pour le papisme c’est de diminuer l’autorité infaillible des Ecritures, en faisant que les traductions ne concordent pas entre elles, de façon à susciter un sentiment de confusion pour remplacer l’autorité des Ecritures par celle des églises, qui bien sûr doivent être réunies et placées sous le joug de l’antichrist romain. Si nous perdons la foi dans l’infaillibilité des Ecritures, ou si nous imaginons que seuls ceux qui peuvent lire les copies de copies, de copies, de copies de copies… des originaux en grec et en hébreu, nous nous placerons automatiquement sous une autorité humaine, et perdrons l’autorité divine qui soutient notre foi. C’est bien sûr un avantage appréciable que de pouvoir lire en grec et en hébreu, et je rends grâce à Dieu pour tous les théologiens qui nous éclairent dans leurs commentaires, sur les diverses possibilités de traduction d’un mot, mais celui qui dispose de plusieurs traductions a le choix entre plusieurs options, et aurait-il eu lui-même une meilleure option que celle que donnent les érudits que Dieu a utilisés pour nous donner la traduction correcte des Ecritures ? Ce n’est pas impossible, mais cela reste quand même peu probable. Restons donc fermement établi sur le « Sola Scriptura » de la Réforme qui nous a donné les traductions fidèles de la Parole de Dieu. « Nous avons la Parole prophétique plus ferme, à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs, sachant ceci premièrement, qu’aucune prophétie de l ‘Ecriture n s’interprète elle-même, (c’est-à-dire qu’elle ne doit pas être considérée isolément). Car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (1 P. I : 19, 20). Sachant secondement, que les traducteurs de la Bible durant la Réforme ont traduit, poussés par l’Esprit Saint, les bonnes copies conservées par la providence divine. Rappelez-vous de William Tyndale qui sur le bucher fit une dernière prière avant d’être étranglé et brulé, demandant à Dieu que le roi d’Angleterre permette la diffusion de sa traduction dans tout le Royaume Uni. Prière qui fut peu de temps après concédée, car Henry VIII ordonna que toutes les églises du royaume possèdent un exemplaire de cette traduction fidèle qui couta la vie à son auteur ! Dieu ne se moque pas de ses saints, mais il confirme l’œuvre de leurs mains. Que la Parole de Dieu courre et soit glorifiée dans toutes langues, et soit donnée « en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin » (Mt. XXIV : 14).
 Pour terminer je voudrais rajouter que récemment j’ai eu un problème avec un passage qui semble contredire le dogme de l’inerrance des Ecritures. Je pense qu’il est utile pour mes lecteurs que je partage cette expérience, car beaucoup l’ont subie, et il est important d’en sortir renforcés dans notre foi biblique qui doit être claire comme de l’eau de roche et non troublée par un doute que Satan peut introduire habilement. En effet nous savons qu’il y a des erreurs dans nos bibles lesquelles sont dues aux copistes. Dans la majorité des cas l’Ecriture elle-même les corrige clairement dans d’autres passages. Par exemple Mical qui est confondue avec sa sœur Merab (2 Sam. XXI : , ou Maaca qui est confondue avec Micaja fille d’Uriel (1 R. XV :2, 2 Chr. XIII : 2), ou Abishaï frère de Joab qui était chef des 30 et pas des 3 (2 Sam. XXIII : 18), ou encore l’âge d’un roi qui dans un passage a 20 ans et dans l’autre 40. Ces cas donc ne posent pas de problèmes quant à l’inerrance des Ecritures. Mais l’histoire du centurion de Capernaüm qui nous est contée dans Mt VIII : 5 à 13 et Luc VII : 1 à 10, m’a posé un problème !
En effet ici, je ne pense pas que ce soit l’erreur d’un copiste car il ne s’agit pas d’un numéro ou seulement d’un nom, mais de tout un passage qui diffère de l’autre. En effet Matthieu nous dit que le centurion est venu en personne et s’est adressé à Jésus directement, et Luc nous dit qu’il a envoyé des émissaires, et ne l’a ni vu ni ne lui a parlé directement en cette occasion.  Le Saint-Esprit a donc permis une erreur dans la narration de l’un des 2 auteurs. C’est pour moi un des 2 cas, où je crois que l’erreur est dans l’original et non dans une copie. Mais je le répète c’est une erreur corrigée par l’autre passage qui traite du même évènement. Que ce soit dans l’original ou dans les copies l’Ecriture se corrige elle-même, et elle est donc parfaite.
 Il nous faut donc voir la perfection de l’Ecriture comme celle d’un corps, d’un organisme vivant qui a ses défenses propres et internes pour se maintenir en parfaite condition. Le corps peut subir des attaques de bactéries, de virus, mais il a ses globules blancs ; il a son système immunologique. De même l’Ecriture a subi des attaques ; erreurs dans les copies, ou même l’erreur de Matthieu sur l’intervention personnelle du centurion, ou de Luc ou de Marc qui ne voient qu’un seul homme possédé chez les Gadaréniens (le second cas) … Mais le fait est que l’erreur est corrigée par l’un ou par l’autre, et donc que l’Ecriture comme un tout, est parfaite, malgré certains détails insignifiants qui n’ont aucune conséquence doctrinale, et ne contredisent pas l’analogie de la foi, ¡comme le ferait une erreur dans le récit de la création et du déluge dans la Genèse ! Rappelons-nous que 2 P. I : 20 nous dit qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne s’interprète elle-même, ce qui veut dire qu’elle ne doit pas être considérée isolément sinon à la lumière de toute la Bible. Le diable sème le doute dans nos cœurs par un détail erroné pour remettre en cause l’inerrance et l’infaillibilité des Ecritures. Nous devons donc maintenir notre foi en cette infaillibilité en considérant les Ecritures comme un ensemble indissociable qui corrige les erreurs que l’on trouve dans certains détails insignifiants, car la Parole de Dieu est vivante et efficace ; elle est un organisme vivant et vivifiant qui réagit aux erreurs humaines qui dans certains passages paraissent attaquer sa véracité. Maintenant on pourrait se poser la question pourquoi le Saint-Esprit a-t-il permis cela ? Et la réponse est qu’ainsi nous devons exercer la foi qui nous permet de voir la perfection divine dans le tout, par la correction que l’Ecriture elle-même nous donne de l’erreur humaine dans un détail, qui par ailleurs ne contredit jamais l’analogie de la foi. « Le juste vivra par la foi », et cette foi est aussi bien dans la Parole inspirée de Dieu que dans la Parole incarnée ! Dans le dans le cas du centurion, il me semble qu’il est facile de déterminer qui a fait l’erreur…
 En effet ce ne peut être Luc qui nous dit : « Ayant entrepris de composer un récit des évènements qui se sont accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été témoins oculaires dès le commencement, et sont devenus des ministres de la Parole, il m‘a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes chose depuis leur origine , de te les exposer de manière suivie» (Luc I : 1 à 4). C’est donc Matthieu qui a fait l’erreur puisque lui, n’a pas été témoin oculaire de cet évènement selon son propre témoignage, car il rencontra Jésus bien après le récit du centurion de Capernaüm, c’est-à-dire après le miracle du paralytique couché sur son lit (Mt. IX : 2). Luc pour sa part fixe ces 2 évènements avant l’épisode du centurion. Mais Matthieu qui raconte sa propre histoire nous dit « de là, (où Jésus guérit le paralytique), étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au péage… » (Mt. IX : 9). Or Matthieu nous narre l’histoire du paralytique après celle du centurion. Même si Marc s’accorde avec Luc, je crois que particulièrement en cette occasion, c’est Matthieu qui a raison car c’est à ce moment qu’il situe son témoignage personnel qui touche le plus grand moment de sa vie : sa rencontre avec Jésus-Christ ! Pour le reste je ne doute pas que Luc soit plus précis dans sa chronologie selon ses propres dires au chapitre I de son évangile.
 Néanmoins nous ne pouvons considérer qu’une erreur dans la chronologie des évènements soit une erreur en vérité, car les 4 évangiles ne sont pas des récits chronologiques précis, mais plutôt le récit de la vie de notre Seigneur Jésus, racontée depuis 4 perspectives différentes, et aucune ne prétend suivre une chronologie parfaite, mais plutôt nous donner certains grands faits de sa vie, et nous communiquer la partie essentielle de son enseignement, tel qu’il sortit de sa bouche. Nous avons trop tendance à les lire comme 4 récits chronologiquement parfaits, et cela pose des problèmes quand on les compare ! Or justement les spécialistes professionnels en affaires criminelles affirment qu’on reconnait la véracité des témoignages en ce qu’ils diffèrent sensiblement les uns des autres. Quand tous concordent dans les moindres détails, alors cela donne à penser qu’il y a confabulation. En effet les choses vues depuis des perspectives différentes, font qu’elles apparaissent différemment dans certains détails, qui sont cachés à l’un, et manifestes à l’autre ; et c’est justement ce que nous possédons dans les récits des 4 évangiles ! Par exemple Matthieu a vu les 2 hommes possédés de démons chez les Gadaréniens, tandis que Luc et Marc qui ne furent pas des témoins oculaires n’ont eu d’informations que sur 1 seul homme, celui qui évidemment était plus effrayant que l’autre ! Mais quoique soient les différences dans les récits, et même l’erreur dans le témoignage de Matthieu sur le centurion, ceux-ci ne modifient pas les faits de façon substantielle, et ne touchent absolument pas l’enseignement qui en ressort. Ainsi donc pour nous protestants, notre foi est dans le Christ des Ecritures, lesquelles tout en alimentant cette foi par les résultats qu’elles nous donnent, (car la Parole de Dieu œuvre en nous de façon efficace), la réclament devant les perplexités que dans certains passages elles provoquent en nous. Par la foi en l’infaillibilité de l’Ecriture comme un tout, nous croissons dans la foi du Christ qu’elles nous révèlent par le Saint-Esprit ; oui, tout fonctionne chez nous par la foi et pour la foi, comme le dit l’apôtre Paul dans R. I : 17 !
 
      
    
 
 
  
 
 
 
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