L’ ARMINIANISME: LA ROUTE A ROME
Le titre de mon article est le titre d’un article donné à une correspondance d’Augustus Toplady. Toplady, (1740-1778), fut un théologien calviniste et un compositeur d’hymnes renommés en Angleterre. Vous pouvez trouver cet article en anglais dans le site : www.spurgeon.org . Il s’intitule : « Arminianism : The road to Rome ». Beaucoup font l’éloge ce grand homme quant au compositeur qu’il fut, mais la grande majorité le dénigre quant à son attitude agressive envers les arminiens de l’époque et en particulier envers John Wesley. Il est injuste de critiquer l’homme qui fut le défenseur ardent de la doctrine apostolique et qui mena le combat en première ligne. 250 ans après, quiconque est conscient de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le christianisme biblique, félicitera Toplady pour sa clairvoyance et son zèle, car il mena le bon combat contre l’ennemi subtil et terriblement efficace qu’est l’arminianisme.
J’avais auparavant traduit cet article en français et l’avais inclus dans ce même article. Cependant comme ce n’est pas un traité sur l’arminianisme sinon des bribes de conversation épistolaires entre Toplady et ses connaissances, cela manque de clarté, car c’est plutôt du style « flash d’information », et comme cela fait plus de 3 siècles que le « flash » a été donné ; son contexte est inconnu pour nous, et cela rend la compréhension difficile. Ajoutez à cela mes fautes d’orthographe et immédiatement, il y a eu des cris poussés au ciel disant que c’est une honte qu’une personne aussi ignare et illettrée se mette à écrire et à exhorter ses frères dans la foi, mais qu’elle ferait mieux de retourner à l’école primaire. Néanmoins ceux qui furent scandalisés par mes fautes de grammaire, d’orthographe et de syntaxe, confessèrent que le thème était complexe et qu’ils ne pouvaient se faire une idée là-dessus, tandis qu’un frère bien-aimé qui n’est pas diplômé comme ces personnes, comprit parfaitement le message et son importance pour nous aujourd’hui, confirmant ainsi la Parole de notre Seigneur Jésus-Christ , quand il dit : « Je te Loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants », (Luc X, 21). De toutes les façons ces gens là sont ceux qui filtrent le moustique de la faute de syntaxe et avale le chameau de l’apostasie. Laissons- les donc exercer leur talent avec les dictées de Bernard Pivot, et voyons ensemble l’information que nous donna Toplady en son temps.
Il nous dit en premier lieu que John Wesley, le fameux prêcheur méthodiste, n’est pas un berger qui rassemble les brebis mais un loup qui les disperse, car il s’emploie activement à nier la doctrine de la prédestination et à implanter celle du libre arbitre. C'est-à-dire qu’il prêche l’arminianisme. En second lieu Toplady nous révèle qu’avant de se convertir à cette hérésie qui maintenant porte son nom, Jacob Arminius qui auparavant était calviniste, fit un voyage à Rome. Or la doctrine arminienne n’est en fait qu’une réplique protestante du pélagianisme ou semi pélagianisme catholique. Ce qui soulève la question de savoir si Arminius ne serait pas un agent secret de Rome, vu que les jésuites savaient et déclaraient que le calvinisme était irréconciliable avec le catholicisme du fait de sa position doctrinale qui réfute toute capacité dans l’homme pour recevoir le salut, et fait donc tout dépendre de l’élection et de la prédestination, ce qui sape les fondements du papisme où le salut dépend de Rome et non des décrets anticipés de Dieu. Enfin le troisième élément qui prouve que ces suspicions sont plus que fondées, c’est qu’une lettre appartenant à l’archevêque de Canterbury, William Laud, fut découverte dans ses documents personnels après son décès. Cette lettre qu’il avait en sa possession, avait été adressée par un jésuite, à son Supérieur à Bruxelles pour le mettre au courant de certains évènements politiques en Angleterre. Cette lettre avait été datée du mois de mars 1628 par la propre main de Laud, Je vous en offre un extrait :
« Père Recteur, ne laissez pas votre âme ardente et zélée, être la proie du découragement dû à la surprise de la nouvelle de la session soudaine et inattendue du Parlement. Nous avons maintenant beaucoup de cordes à notre arc. Nous avons planté cette souveraine drogue de l’arminianisme, qui purgera, nous espérons les protestants de leur hérésie ; et cela fleurit et porte ses fruits en sa saison. Pour une meilleure prévention du danger puritain, les arminiens ont désormais bouché les oreilles du Duc (de Buckingham), et nous avons ceux de notre religion, lesquels se tiennent continuellement dans la chambre du Duc, pour voir qui entre et sort : nous ne pouvons être trop circonspects et prudents à cet égard. Je suis en ce moment transporté d’allégresse, quand je vois avec quel succès tous les instruments et les moyens, aussi grands ou petits qu’ils soient, coopèrent à nos desseins. Mais, pour en revenir au point principal : NOTRE FONDATION EST L’ARMINIANISME… »
Il est instructif de savoir aussi que ce même archevêque était un fervent arminien qui avait ré institué une partie du culte catholique dans les églises anglicanes en faisant notamment reconstruire les autels, et en obligeant les fidèles a s’agenouiller devant eux pour recevoir le pain et le vin de la sainte Cène. Sa complicité avec les jésuites pour éradiquer le calvinisme des églises protestante ne laissa aucun doute après la découverte de cette missive.
Cet article avec les faits qu’il révèle, est une preuve irréfutable qu’un complot a été tramé depuis le commencement de l’Eglise. Paul parlait déjà du mystère de l’iniquité dans Thes.II ; 7 : « car le mystère de l’iniquité agit déjà… » Depuis le début Satan a envoyé ses agents dans les églises, afin de les détruire depuis l’intérieur par l’introduction de fausses doctrines qui anéantissent l’évangile de la grâce, en mélangeant grâce et œuvres de la Loi ou de la tradition, en dépit de l’avertissement que donne l’Ecriture sur de telles doctrines diaboliques, comme dans Ro.XI ; 6 où il est dit: «Or si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus une grâce. Et si c’est par les œuvres, ce n’est plus une grâce : autrement l’œuvre n’est plus une œuvre ». Au commencement de la Réforme, tous les protestants défendaient les dogmes orthodoxes et augustiniens de la grâce, de la prédestination, de la dépravation de l’homme. Martin Luther déclara que son meilleur livre s’intitulait : « Du serf arbitre ». Ce livre était la réponse qu’il donna en 1525 à Erasme de Rotterdam, à propos de sa « Diatribe du libre arbitre ». Dans sa préface Martin remercia Erasme de ne pas avoir tourné autour du pot, avec des questions de second ordre, telles que le purgatoire, les indulgences, les messes, mais d’être allé directement à la racine du problème qui est de savoir si l’homme peut par lui même obéir les commandements de Dieu. Erasme soutenait dans sa diatribe que l’homme pouvait dans une certaine mesure, (mesure que lui-même n’arrive d’ailleurs pas à mesurer), se soumettre à la loi de son Créateur. Luther au contraire affirmait l’incapacité totale de l’homme pour vouloir ou faire quelque chose de bon. Dans son livre, Luther attribue toute l’œuvre du salut et de la sanctification à la grâce, et cette grâce il l’attribue au décret d’élection et de prédestination. C’est pourquoi 200 ans plus tard, la majorité des églises protestantes maintenait l’orthodoxie, et le calvinisme avait fleuri partout. Néanmoins le mystère de l’iniquité était à l’œuvre, et il avait son champion : Arminius. Jacob Van Harmin, un hollandais né en 1560 et mort en 1609, avait été éduqué dans la doctrine calviniste. Par la suite il en rejeta les fondements et introduisit une sorte de nouveau semi pélagianisme, connu désormais comme : arminianisme. Dès lors, cette hérésie n’a pas manqué d’adeptes et de docteurs pour la propager. Le plus fameux étant John Wesley, un anglais de l’époque d’Augustus Toplady. Bien évidemment je ne crois pas que Wesley soit un agent secret du pape ! Cependant inconsciemment il travailla efficacement pour lui. Quant à Arminius, je crois qu’il était un agent des jésuites. Je n’ai aucun doute sur la théorie du complot universel, que Paul appelle mystère de l’iniquité et dont le quartier général est le Vatican ! Il y a toujours eu une lutte acharnée pour la défense de l’Evangile éternel ; comme dit Paul : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les choses célestes » et non dans les lieux célestes comme le fait remarquer judicieusement le puritain William Gurnall dans son œuvre : «The Christian in complete armour »… Paul entama la lutte avec les judaïsants, ensuite ce fut Augustin contre Pélage, puis vint Luther contre Erasme, Calvin contre Arminius, Spurgeon contre la théologie libérale, et aujourd’hui la bataille continue et elle ne s’achèvera qu’à la Parousie. Les temps et les acteurs changent, mais le conflit reste le même, et nous continuons de défendre les mêmes dogmes de la prédestination, de la souveraineté divine, de la grâce particulière, de la dépravation totale de l’homme dans son état naturel, de l’expiation limitée etc. Donc d’un côté nous voyons les défenseurs de la dignité humaine proclamant que l’homme peut et doit faire quelque chose pour s’approcher de Dieu ; on les appelle arminiens. De l’autre côté, se trouvent les détracteurs de la dignité humaine qui confessent que l’homme a le devoir moral faire quelque chose pour s’approcher de Dieu, mais ne veut que s’en éloigner ; on nous appelle calvinistes. 250 ans se écoulés depuis l’époque de Toplady, et le mystère de l’iniquité a prospéré au sein des églises protestantes. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
En premier lieu, on ne parle plus trop d’église protestante, car cela met une note discordante dans le discours œcuménique des églises. Maintenant on dit évangélique, comme avant la Réforme ! Ces églises évangéliques sont à 90% arminiennes. Il reste donc 10% qui sont nominalement calvinistes, mais une partie d’entre elles sont tombées dans l’évolutionnisme, le relativisme, l’œcuménisme et le féminisme. La souveraine drogue plantée par les jésuites a donc bien agi durant ces derniers siècles : la chrétienté est arminienne. L’évangile courant prêche l’expiation illimitée et l’élection conditionnelle. Cependant les jésuites se sont bien rendu compte que l’arminianisme classique, en dépit de sa sotériologie de type catholique, a besoin d’une dernière transformation pour se dissoudre dans la fosse romaine d’où il provient. En effet les arminiens, sont réfractaires à l’idolâtrie grossière que pratique Rome. Les papistes ont beau expliquer qu’ils n’adorent pas la Vierge Marie mais qu’ils l’adulent, qu’ils ne plient pas les genoux devant des images et des statues, sinon devant la réalité que l’image tend à évoquer ; tout cela reste des boniments pour qui connait le Décalogue. Les arminiens connaissent bien la Loi de Moise, et ne sont pas enclins à transgresser le 2eme commandement. John Wesley lui même disait : « Le pape est assurément l’homme du péché, parce qu’il augmente sans mesure toute forme de péché ». Durant les dernières décades, Jack T Chick, un arminien, a été et continue d’être le pire ennemi de Rome. Il n’a cessé de rappeler les faits et doctrines diaboliques du Vatican, et de révéler des informations secrètes sur son Histoire et ses desseins politiques. Jack nous a réellement pourvus en munitions pour résister aux attaques de l’Antéchrist romain. L’histoire d’Alberto Rivera ; un jésuite espagnol converti au christianisme biblique, que Chick a éditée massivement en B.D. est un pavé dans la mare ! Les révélations de Rivera confirment le complot permanent que Rome trame pour atteindre son objectif de pouvoir absolu ; Toplady nous montra la pointe de l’iceberg, Rivera nous en donna la taille précise ! (Pour plus de renseignement : www.chick.com , série « Alberto »). C’est pourquoi en dépits de ce que l’arminianisme vienne de Rome et y ramène subtilement, il a besoin d’une dernière retouche pour y ramener efficacement et rapidement, car nous voyons encore des frères arminiens combattre vaillamment l’ennemi papiste.
Etre chrétien ne veut pas dire être nécessairement calviniste. Etre chrétien c’est croire en Jésus comme l’unique médiateur entre Dieu et les hommes, c’est croire que Jésus est Dieu fait homme et que par la foi en sa mort et résurrection le salut nous est accordé. Etre calviniste c’est en plus de cela être convaincus de la véracité de 5 points doctrinaux spécifiques :
1, élection inconditionnelle.
2, expiation limitée aux élus.
3, dépravation totale de l’homme.
4, grâce irrésistible.
5, persévérance finale des élus.
Les arminiens rejettent ces 5 points, mais certains n’en sont pas pour autant de faux chrétiens, c’est tout simplement qu’ils n’ont jamais entendu un autre son de cloche. Luther en parlant de cette sorte de frères disait : « Quiconque attribue une partie de son salut, soit-elle la plus infime, au libre arbitre, ne connait rien de la grâce, et n’a pas assimilé correctement Jésus Christ ». Beaucoup ont reçu l’évangile, mais seuls les calvinistes l’ont assimilé correctement !
L’arminianisme est la route qui mène à Rome, mais elle se transforme dans ses derniers kilomètres en voie expresse. C’est Rome qui a construit cette route, mais les jésuites se sont rendu compte qu’ils devaient transformer le dernier tronçon en autoroute. Pour cela ils ont fait appel à Montano. Montano était un hérétique du IIIème siècle qui troubla les églises en affirmant être prophète et en déclarant que les dons extraordinaires de l’époque apostolique devaient continuer jusqu’au retour du Christ. Les ministères de miracles, de langues angéliques et d’interprétation, de nouvelles prophéties, étaient toujours en vigueur selon Montano. Un concile fut donc organisé et le montanisme fut condamné. Le concile des églises décréta que la Bible étant complète, l’échafaudage de ces ministères extraordinaires a été retiré, car ils ne servaient qu’à établir l’autorité divine du Nouveau Testament. C’est ce que confirme la parole d’Abraham en parlant des moyens extraordinaires, lorsqu’il dit dans Luc XVI ; 31 : « S’ils n’écoutent pas Moise et les prophètes (c'est-à-dire l’Ecriture), ils ne croiront pas, même si quelqu’un ressuscite des morts ». L’Ecriture est donc le seul instrument qu’utilise le Saint-Esprit pour le salut et la sanctification des élus. L’hérésie montaniste s’appelle aujourd’hui néo pentecôtisme, ou pentecôtisme tout court.
Avant tout, je veux mettre au clair que je ne nie pas que Jéhovah soit un Dieu de surprises et de miracles. Il fait parfois des miracles aujourd’hui, car il n’est pas soumis aux lois physique qu’Il a lui même établies. Sa volonté seule est la loi : « Et qui peut lui dire : Que fais-tu ? ». C’est pourquoi s’il veut te faire marcher sur les eaux, ou te guérir d’un cancer en phase terminale ; il le fait. Ce que je nie, c’est qu’il y ait des ministères de miracles, de guérisons, de langues et de nouvelles prophéties. Quand Dieu fait un miracle dans le monde naturel, c’est une exception qui confirme la règle, et cette règle c’est que seule l’Ecriture est le moyen que Dieu emploie pour traiter avec nous ; SOLA SCRIPTURA est la règle et un des fondements du protestantisme authentique.
J’affirme donc sans hésiter que le (néo) pentecôtisme est le dernier tronçon de la route arminienne construite par les jésuites ; tronçon qui ramène au bercail de l’Antéchrist les évangéliques d’aujourd’hui. Ce tronçon n’est plus une route mais une autoroute, où la vitesse de rapprochement est nettement plus grande. Rendez-vous compte que toutes les églises pentecôtistes ont une sotériologie, (doctrines de l’expiation), arminienne. Il n’existe aucune dénomination pentecôtiste qui soit calviniste. Pas une ! L’arminianisme enseigne que l’homme naturel peut dans une certaine mesure se conformer aux lois de Jéhovah. Le pentecôtisme va plus loin dans ses affirmations ; il enseigne que l’homme peut dès à présent jouir de la gloire, de la nature divine en ce monde et dans ce corps mortel, et infecté par le péché. Ce qui signifie pour eux qu’ils peuvent rencontrer Jésus en chair et en os au coin de la rue, et qu’étant héritiers du Royaume de Dieu, la vie de château, leur est due dans ce monde présent. Les 2 écoles surestiment les capacités humaines ; elles exaltent l’homme, elles alimentent l’orgueil et l’arrogance. (Quand un pentecôtiste prie, il ne supplie pas le Seigneur ; il Lui exige et Lui donne des ordres). La triste réalité étant que le seul pouvoir qu’a l’homme en soi, c’est de pécher, et de s’enfoncer chaque jour davantage dans le gouffre sans fond du désir de ses yeux et de sa chair ! L’arminianisme trompe l’homme en lui faisant croire que de sa propre initiative il peut marcher avec Dieu, et le pentecôtisme le trompe en lui faisant croire qu’il peut dès à présent entrer dans la « quatrième dimension », comme dit Yonghi Cho, et ainsi satisfaire ses désirs terrestres par des moyens surnaturels. Le pentecôtisme est l’aboutissement naturel de l’arminianisme, tout comme le charismatisme catholique sera l’aboutissement naturel du pentecôtisme « évangélique ». En effet une route nationale, dans un pays développé, se transforme en autoroute avant de rejoindre la boulevard périphérique de la capitale. L’arminianisme exalte l’homme dans une certaine mesure, le pentecôtisme l’exalte outre mesure avec ses visions de Dieu, ses langues angéliques, et ses nouvelles prophéties qui font que la Bible soit reléguée à l’arrière plan, tout comme font les catholiques avec leurs cérémonies et leurs vierges en plâtre. Ces gens accordent davantage d’autorité à un message reçu en langues angélique, (diabolique en fait), ou à une déclaration du pape qu’à la Bible. C’est pourquoi l’autoroute pentecôtiste sera connectée au périphérique charismatique de Rome et ainsi s’achèvera le plan jésuite d’absorption des « frères séparés ». Les évangéliques du XXIème siècle seront soumis à l’Antéchrist papal, par leurs visions d’un faux Christ aujourd’hui et d’une fausse Marie demain, lorsqu’ils atteindront le boulevard périphérique, visions qui pour eux ont plus de poids que l’Ecriture. Je me permets de vous citer une anecdote qui prouve que la connexion est en construction. En effet un scandale a récemment secoué la communauté évangélique pentecôtiste.
Un fameux prêcheur américain du nom de Benny Hin a commis l’adultère avec une fameuse télé-évangéliste américaine. Ce potin en soi ne nous intéresse pas, ce qui est très intéressant c’est que cela est arrivé à Rome, où ce monsieur qui a des occupations à la librairie pontificale était venu afin de remettre à Benoit XVI une offrande monétaire de la part de ses disciples pentecôtistes ! Le montant de l’offrande n’était pas publié dans l’article, mais le fait est là pour confirmer que je ne suis pas en pleine paranoïa, mais en pleine réalité. La réaction immédiate de certains évangélistes pentecôtistes à ce scandale, fut bien sûr d’affirmer que leur pentecôtisme modéré est bien différent de celui de Benny, et donc qu’ils ne risquent pas de tomber dans de un tel bourbier. Ils se vantent d’avoir un pentecôtisme plus sobre et plus biblique, mais comme dit Jésus dans Mat.XVI ; 6 et 12 : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens… Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens ». La doctrine pentecôtiste même à petite dose est dangereuse car comme dit Paul dans Gal.V ; 9 : « Un peu de levain fait lever toute la pâte ».
Les pentecôtistes modérés se font des illusions car ils sont au début de l’autoroute, tandis que Mr Hin, lui, est arrivé au péage. Au lieu de se vanter, qu’ils roulent plus doucement que Benny et tous ses amis, ils devraient plutôt prendre la première bretelle de sortie ; direction « les 5 S » qui sont : Sola Fide, Sola Scriptura, Sola Gratia, Soli Deo Gloria, Solus Christus, puis ensuite suivre les 5 points, déjà cités plus haut !
Je désire maintenant m’adresser aux frères qui sont tombés dans le piège pentecôtiste : « Celui qui est de Dieu, écoute la Parole de Dieu ». Je m’adresse donc à ceux qui considèrent la Bible comme leur autorité suprême. Pour ceux qui s’accrochent à l’interprétation de leur pasteur, ou de leur église, ou de leur tradition et qui n ‘ont pas de convictions personnelles, l’espoir est mince, mais un miracle interne peut les sauver, et c’est la sorte de miracles que Dieu aujourd’hui accomplit principalement !
Je répète sans cesse que je suis calviniste parce que je suis absolument convaincu que les 5 points du calvinisme sont l’essence de l’Evangile de grâce. Je suis calviniste de conviction, pas de tradition ! C’est pourquoi, tout comme Luther disait: « Je prêche aux élus », je fais de même aujourd’hui, selon la mesure de foi qui m’a été concédée (et en dépits de mes fautes d’orthographe). Peu m’importe les opinions des pharisiens ; la vérité qui m’a été révélée, doit être communiquée aux élus. Comme dit le proverbe arabe : « les chiens aboient, la caravane passe ». La vérité que je dois communiquer c’est que l’ère des églises s’est achevée.
Je ne suis pas le premier à le proclamer. Le premier ce fut Harold Camping le président de Family Radio, Oakland, Californie, Etats Unis. Ce que je pressentais, Harold me le confirma il y a quelques années de cela. Son témoignage fut décisif pour me faire admettre cette triste et désolante réalité. En effet le Saint-Esprit a abandonné les congrégations évangéliques, et Il utilise d’autres moyens pour l’évangélisation et la sanctification des élus. La Parole de Dieu est maintenant proclamée par des individus, des radios, une distribution massive de Bibles, et un accès facile à la littérature protestante au moyen de l’internet. Daniel XII ; 4, (version Darby), qui dit : « …jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront ça et là ; et la connaissance sera augmentée », est une prophétie en cours. Aujourd’hui pour 1 ou 2 euro, on peut s’acheter une Bible et par internet on peut lire les meilleures œuvres d’Augustin, de Wycliffe, de Luther, de Calvin, de Gurnall, d’Owen, de Bunyan, de Whitefield, de Bates, de Pink, de Lloyd Jones etc. On a maintenant accès à une bibliothèque universelle à tous les coins de rue où il y a un café internet, et la connaissance théologique qui était confinée dans les instituts bibliques et les bibliothèques privées, a été augmentée par la grâce de Dieu, comme le prophétisait Daniel ! Hélas d’un autre côté la communion des saints s’est refroidie, mais là où 2 chrétiens se réunissent autour de la Parole de Dieu ; Jésus est au milieu d’eux. C’est vrai ; nous ne sommes pas nombreux et très disséminés, mais cela aussi fut prophétisé dans Luc XVII ; 8, Jésus nous dit : « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Nous ne devons donc pas être surpris de la situation et nous décourager : Dieu a tout prévu et contrôle tout, et «quand le péché abonde, la grâce surabonde »…Maintenant je suis bien désolé pour Harold Camping du fait qu’il soit tombé dans des hérésies sérieuses car aujourd’hui il nie l’immortalité des âmes des incroyants, et il nie que l’expiation s’est effectuée réellement et totalement sur la croix du Calvaire. Néanmoins cela n’empêche pas qu’il annonçait la vérité quand il disait que l’ère des églises était terminée. Les (faux) témoins de Jéhovah, en dépit d’être de vrais antéchrists,( 1 J : II ; 22), ont tout à fait raison quand ils affirment que la traduction du nom de Dieu dans la Bible n’est pas : l’Eternel sinon Jéhovah ou Iéhovah ou Yahvé.
J’exhorte donc mes frères qui continuent d’assister à une congrégation évangélique à en sortir au plus tôt car la Bible, en parlant du système religieux évangélique des derniers jours, nous dit : « Sortez de Babylone et ne participez pas à ses péchés ». La sortie a pour raison l’abandon des doctrines apostoliques de la grâce, de la souveraineté de Dieu, de la prédestination, de la ruine due au péché originelle, de l’autorité suprême de l’Ecriture, de l’interdiction aux femmes d’avoir accès au ministère de la Parole au sein de la congrégation etc. Depuis que les églises évangéliques ont abandonné les dogmes protestants, elles se sont engagées sur la route arminienne et maintenant la majorité est entrée sur l’autoroute pentecôtiste, qui bientôt sera connectée au boulevard périphérique charismatique de Rome. Ce mouvement charismatique catholique a été élaboré pour absorber « les frères séparés » ; les anciens ennemis irréductibles : les protestants d’autrefois. La mariolatrie joue aussi un grand rôle dans cette stratégie d’absorption. En effet, vu que les pentecôtistes croient aux apparitions de Jésus et d’anges, ils ne pourront réfuter les apparitions de la reine des cieux. La mariolatrie est aussi la stratégie d’absorption des musulmans via la vierge de Fatima ; Fatima étant la fille du prophète de l’islam. (Voir le Numéro 6 de la série d’Alberto Rivera dans les publications Chick).
La question décisive qui poussera les croyants sincères à sortir du piège des églises apostâtes est la question de la prédestination. La Bible enseigne-t-elle la prédestination ? Quand je parle de prédestination au sens biblique, je ne parle pas d’une préscience divine du destin humain tracé par le libre arbitre ; ça c’est la conception arminienne de la prédestination. Conception absurde, car si Dieu veut que tous les hommes sans exception soient sauvés, comme ces messieurs le prétendent, comment sachant d’avance qu’une multitude va choisir le chemin large qui mène à la perdition, leur concède-t-il le libre arbitre ? Donc suivant l’interprétation arminienne ; Dieu veut sauver les hommes, mais il ne le peut pas par égard au libre arbitre. Il en résulte que Dieu est omniscient mais pas omnipuissant ! Mais la Bible dit : « Tout ce qu’il plait à Dieu de faire, il le fait, en haut dans le ciel, en bas sur la terre, et dans les eaux sous la terre ». Quand la Bible parle de prédestination, elle parle d’un programme prédéterminé depuis l’éternité. Tout a été planifié, car « ne vend-on pas 5 passereaux pour 2 sous ? Cependant pas un d’eux n’est oublié devant Dieu », Luc XII ; 6. La prédestination exclue le libre arbitre, sans supprimer la volonté humaine, ni la responsabilité morale. L’homme a une volonté, mais elle n’est pas libre ; sa volonté est soumise à sa nature, laquelle est dépravée, c'est-à-dire égocentrique, ou régénérée par le Saint Esprit, c'est-à-dire Christocentrique. Le libre arbitre n’est rien, disait Luther avec raison. C’est un fantôme engendré par l’égo latrie. S’il y a prédestination, il n’y a pas de liberté de choix ; tout a déjà été programmé d’avance, la volonté humaine incluse. Or si la volonté a été programmée ; elle n’est pas libre car « Dieu lui même produit en nous le vouloir comme le faire selon sa bonne volonté », (Phil. II ; 13). Si notre volonté est produite par quelqu’un d’autre, elle n’a pas le choix ; elle s’incline, selon ce que dit l’Ecriture : « Comme la répartition des eaux, ainsi est le cœur du roi dans la main de Jéhovah ; à tout ce qu’Il veut, Il l’incline ». Si Dieu a tout décidé d’avance, il n’y a pas de libre arbitre possible ; nous sommes tous de la glaise dans la main du potier. S’il y a libre arbitre, Dieu n’est pas tout puissant puisqu’Il ne peut faire ce qu’Il veut, c'est-à-dire sauver tous les hommes sans exception, (selon l’interprétation arminienne). Et dans ce cas son omniscience détruit sa sagesse, car quelle gloire Dieu peut-il tirer de savoir d’avance que ce qu’il a créé échappera à sa volonté de sauver tous les hommes sans exception ? Mettre à exécution un plan qui contredit sa propre volonté, puisque beaucoup sont déjà en enfer, et cela quand le prix du salut de leur âmes a déjà été payé par le sacrifice de son Fils unique, lequel contemplera durant toute l’éternité l’échec de son sacrifice offert pour la rémission universelle des péchés ; c’est du masochisme pas de la sagesse divine ! Ou alors la sagesse de Dieu c’est de faire, ce qu’Il ne veut pas faire, c'est-à-dire envoyer des millions d’âmes au lac de feu ! Le concept arminien est donc que le Tout Puissant a décidé de soumettre au libre arbitre de ses créatures déchues l’accomplissement final de ses desseins concernant l’humanité. L’homme élit Dieu ; nous ne sommes plus les élus de Dieu. Chaque homme a le pouvoir de décider quant à son destin éternel, de l’efficacité du sang de Christ versé sur la croix. En cas de refus de l’Evangile, l’homme va en enfer, Christ est frustré et le diable se réjouit. Voila en partie les absurdités auxquelles nous conduit l’arminianisme. Si vous en voulez la somme je vous conseille le livre de John Owen : « La mort de la mort dans la mort de Christ ». En conclusion, soit vous vous accrochez à la dignité humaine équipée de son « sacro-saint » libre arbitre et vous vous dirigez sur l’autoroute de Rome, soit vous admettez que nous ne sommes que des vases d’argile et que Dieu est le potier, et donc vous prenez la première bretelle de sortie, car vous êtes des vases de miséricorde ! Si l’on maintient le libre arbitre, la souveraineté de Dieu s’effondre, si l’on maintient la souveraineté de Dieu, le libre arbitre s’effondre. Et je me permets de rappeler que le libre arbitre, n’a rien à voir avec la volonté de l’homme ou sa responsabilité morale, qui sont des thèmes bien différents. Ou Dieu prédestine ou l’homme œuvre son propre destin. La position intermédiaire de style érasmien, comme quoi l’homme œuvre son propre destin avec la grâce de Dieu quand il atteint le salut, ne tient pas debout, car si c’est par grâce, ce n’est plus par œuvre dit l’Ecriture. Certains s’efforcent d’éviter la question, car ils ne veulent pas entrer en conflit avec leurs frères, mais la Parole de Dieu nous ordonne de combattre ardemment pour la foi apostolique que l’on est obligé d’appeler calviniste pour ne pas la confondre avec les autres «fois» qui se disent aussi apostoliques. La communion est d’abord avec Dieu et ensuite avec les frères et spécialement ceux qui mènent le bon combat de la foi.
Au temps de Jéroboam il y avait un culte national à Jéhovah. C’était une abomination à l’Eternel. Leurs prêtres, leurs autels, leurs holocaustes, leurs fêtes ; rien n’était conforme à la loi de Moise. Leurs veaux d’or étaient une rébellion totale et un blasphème permanent contre Jéhovah. Rien de nouveau sous le soleil : nous sommes dans la même situation aujourd’hui. La plupart des évangéliques sont habitués à rendre un culte devant les veaux d’or du libre arbitre et des bonnes œuvres. Le libre arbitre a été intronisé et il décide si le sacrifice effectué sur la croix du Calvaire sera efficace ou non. Nous choisissons Christ, il ne nous choisit plus comme il l’avait pourtant affirmé en disant : « Moi je vous ai choisi, ce n’est pas vous qui m’avez choisi ». Continuerez-vous donc à adorer un faux Christ, qui aime tous les êtres humains indifféremment, mais qui ne garantit le salut d’aucun en particulier, du fait de la toute puissance du libre arbitre d’une créature déchue et esclave du péché mais qui peut néanmoins vaincre l’action de l’Esprit Saint ? Ou abandonnerez-vous les églises de Jéroboam et préfèrerez-vous servir le vrai Dieu comme Eli, quitte à être seul et à affronter la haine de Jézabel ? Si tu es un élu tu sortiras de l’autoroute de l’Antéchrist romain avant d’arriver au péage ! Le Saint-Esprit ne te lâchera pas, jusqu’à ce qu’il produise en toi cette sortie de la voie expresse qui mène à la destruction. Tu sortiras avant d’atteindre le péage, où t’attend peut-être un employé que tu connais, du nom de Benny Hin, revêtu de son bel uniforme blanc, et travaillant soigneusement afin de remplir les caisses de son patron : le pape. Et je ne parle pas des autres comme Billy Graham qui ont reçu des distinctions ou des titres honorifiques du Vatican, (lire « Rideaux de fumée », publié par Chick Publication, en anglais et en espagnol).
Certains dénigreront tout ce que nous disons en s’appuyant sur Matthieu XVI ; 18, qui dit que les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’Eglise de Christ. Cela est vrai, mais ils confondent l’Eglise universelle qui est l’assemblée de tous les élus à travers tous les âges et tous les pays, avec les dénominations et les églises évangéliques locales, qui aujourd’hui sont en train de tomber dans la grande Apostasie, du fait de l’injection létale de la doctrine arminienne, qui les plonge pour la plupart dans le sommeil pentecôtiste. Toutes ces dénominations ont un évangile qui nie le salut par la foi sans les œuvres. Comme Wesley, elles trouvent que la doctrine de la prédestination est l’horrible décret, d’un Dieu tyrannique. Elles ont toutes adopté un salut conditionnel, et quand elles atteindront le péage, elles se rendront compte que finalement l’unique condition pour être sauvé selon les termes de ce faux évangile, c’est de plier les genoux devant le pape et d’adorer son image et porter sa marque, (je conseille la lecture de mon article « Les 2 bêtes » pour plus de compréhension de cette affirmation).
Comme je l’ai déjà dit, il reste un infime pourcentage d’églises qui soutiennent la doctrine calviniste, sans pour autant être tombées dans le darwinisme ou le féminisme, (c'est-à-dire permettre aux femmes d’occuper le poste de pasteur ou d’évangéliste, ou une quelconque activité où elles aient autorité sur un homme). Il y a encore des fidèles pasteurs qui attendent un ré avivement des églises. Ils prêchent de bons sermons pleins de bonne doctrine, d’exhortations, de réprimandes, afin d’annoncer le salut et d’édifier les saints. Ils espèrent qu’un nouveau Luther se lèvera et secouera les églises pour les réveiller de leurs rêves mondains, et fera de nouveau briller la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Leur espoir est honorable mais pas réaliste, selon ce que nous dit la Bible concernant les derniers jours. En effet l’Evangile a été prêché à toutes les nations, et l’espoir ne doit se pas porter sur un nouveau Luther, mais sur la seconde venue en gloire du Christ, laquelle suit l’Apostasie en cours et l’avènement de l’Antéchrist en tant qu’individu, (car tous les papes sont antéchrists d’une façon plus fonctionnelle que personnelle). Le ministère de ces pasteurs reste utile aussi longtemps qu’ils peuvent enseigner librement les dogmes calvinistes, mais cela ne va pas durer. Déjà actuellement, quand du haut de leur chaire ils prêchent la saine doctrine, leurs diacres implantent discrètement la doctrine arminienne à l’école dominicale. (Je l’ai vu de mes propres yeux dans une église baptiste). Et ce n’est qu’un début, car bientôt ils devront se taire et trahir leur Seigneur, ou démissionner et perdre leur retraite, leur sécurité sociale, et l’honneur d’être appelé « Révérend ». Romains XVI ; 17, 18 dit : « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Car de tels hommes ne servent point notre Seigneur Jésus Christ, mais leur propre ventre »… Aujourd’hui les églises ne servent plus la Tête qui est Christ, mais le ventre qui les rend conforme à la société dans laquelle elles vivent.
Chers frères, le protestantisme doit son nom à la protestation formelle qu’élevèrent les partisans de Luther contre les propositions iniques des catholiques durant la 2eme diète de Spire en 1529. Aujourd’hui les églises ne protestent plus ; elles sont évangéliques, (c’est un terme moins agressif), œcuméniques et arminiennes. Les vrais chrétiens, les protestants de conviction, doivent sortir du piège et se réveiller des effets soporifiques de la drogue arminienne. « Nous vous prions frères de ne pas vous laissez facilement ébranler… Car ce jour ne viendra pas que l’apostasie ne soit arrivée auparavant »... Soyons donc sur nos gardes et suivons la méthode que donna Clément au IIIème siècle quand il dit : « L’Ecriture : le critère, par lequel on distingue la vérité de l’hérésie ».Penchez-vous sans préjugé sur les Ecritures et vous verrez que l’Apostasie en cours est réelle et universelle. Si par amour propre vous dédaignez le salut par la grâce au moyen de la foi, sans les œuvres de la loi, salut conditionné uniquement par le décret de l’élection éternelle, et que vous gobez la doctrine de l’expiation universelle dépendant de votre libre arbitre, vous finirez aux pieds du pape. Rappelez-vous de Salomon qui commença si bien et qui termina si mal à cause de son amour pour des femmes étrangères et idolâtres. Les doctrines qui exaltent l’homme et en font l’artisan de son propre salut, par l’utilisation judicieuse d’une grâce universelle détournent du vrai Christ, du Jésus auteur et consommateur de la foi. La grâce qui sauve est particulière, car Jésus nous aime d’un amour particulier et il n’a pas souffert sa Passion pour une masse indifférente, sinon pour ses brebis ; celles qui entendent sa voix. Aujourd’hui Il nous dit : « Sortez de Babylone et ne participez pas à ses péchés ». L’entends-tu ?