Radicalement Protestant
  L’ARGUMENT ERRONE!
 

L’ARGUMENT ERRONE!

     Mon combat est principalement dirigé contre les adversaires de l’Evangile de la grâce, qui pullulent aujourd’hui dans le monde évangélique. Contre nous se campent les arminiens et les néo-pentecôtistes qui se disent évangéliques, mais qui nient l’efficacité du sang de l’Agneau si les bonnes œuvres ne l’activent pas. Comme les catholiques ; ils ne conçoivent pas un salut totalement gratuit. Pour eux le salut dépend en partie de l’œuvre de Christ sur la croix, et en partie de leur bonne volonté et de leurs bonnes œuvres. Le “Sola Fides” de la Réforme protestante, c'est-à-dire  le salut par la foi sans les œuvres, est la pierre d’achoppement pour eux, comme d’ailleurs pour toutes les autres religions…Les œuvres prescrites dépendent bien sûr de l’église à laquelle où ils sont affiliés, mais cela généralement passe par le baptême d’eau, la dime, et la fidélité à leur congrégation. Je ne nie pas que beaucoup puissent être sauvés en dépit de leur ignorance, mais il est aussi certains que beaucoup sont perdus car ils nient le salut par la foi, même si on le leur présente clairement ; ils préfèrent se revêtir des haillons puants de leurs bonnes œuvres, plutôt qu’accepter la tunique de lin fin resplendissant que nous offre Christ, laquelle est la justification par la foi en son œuvre rédemptrice. Comme dit Gal. V ; 4 : « Vous êtes séparés de Christ vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce ».

     Le fait que je haïsse les faux évangiles qui font dépendre le salut d’une coopération humaine si infime soit-elle, ne veut pas dire que je sois antinomien; que j’affirme que je n’ai plus aucun rapport avec la loi et que je peux vivre dans le péché. Nous savons tous que Dieu a dit : « Soyez saints car Je suis Saint » et encore : « Sans sainteté nul de verra Dieu », mais pour ma part je maintiens que la sainteté provient du salut et non pas l’inverse puisque cela est  stipulé clairement Eph. II ; 8 a 10: “Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous marchions en elles ». Le salut est uniquement et exclusivement l’œuvre de Dieu, et nous n’apportons aucune contribution, comme le mendiant ne remplit aucun formulaire pour recevoir une aumône, car « par une seule offrande, Il a perfectionné pour toujours ceux qui sont sanctifiés ». Le salut produit sainteté et bonnes œuvres, mais dire que les bonnes œuvres et la sainteté accompagnées de la foi produisent le salut est un mensonge satanique. Néanmoins nos adversaires nous répliquent que Jc. II ; 24 affirme le contraire. La Bible ne se contredit pas, mais beaucoup tordent les Ecritures afin de l’accommoder à leur vue charnelle. C’est pourquoi comme le thème est essentiel pour une compréhension correcte de l’Evangile de grâce ; analysons brièvement ce que dit ce passage tant utilisé par les arminiens.

     « Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?... De même aussi  la foi si elle n’a pas d’œuvres, est morte par elle-même… Vous voyez qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi… » Jacques II ; 14 à 26.

     Du verset 14 au 17 l’argument tourne autour de la vitalité de la foi. La substance du discours c’est que la foi produit des œuvres, et que s’il n’y a pas d’œuvres il n’y a pas de foi véritable ou vivante : v. 17. C’est un fait qu’une foi morte ne peut sauver personne ; seule une foi vivante qui œuvre par amour sauve. Nous avons été créés pour accomplir de bonnes œuvres et s’il n’y a pas de bonnes œuvres, c’est qu’il n’y a pas eu de nouvelle création en nous. Ainsi donc la foi a une vie propre qui la caractérise ; c’est  une vie qui exhale piété et sainteté. Aujourd’hui la majorité des protestants le sont nominalement, pas expérimentalement, car ces fruits de l’Esprit ne se manifestent pas. Evidemment chacun se comporte selon la mesure de sa foi et de sa connaissance, et l’on ne peut espérer autant d’un nouveau-né comme d’un ancien. Mais dans tous les cas la Parole de Dieu produit dans le croyant une transformation progressive qui le modèle à l’image de notre Grand Frère et Sauveur. Il se produit une sensibilité chaque jour plus accrue qui augmente la répulsion au péché sous toutes ses formes. Le trait commun à tous les croyants est : péché détecté, péché combattu et vaincu ! Les apparences sont trompeuses et beaucoup se font des illusions parce qu’ils chantent des cantiques, qu’ils font des veillées, des jeûnes, parce qu’ils ne boivent pas d’alcool ou ne fument pas de tabac etc. Ils s’imaginent qu’ils sont sur la voie de la sainteté, mais on peut très bien être sur la voie de la sainteté sans faire aucun jeûne, aucune veillée, en prenant un verre de vin à chaque repas, et en fumant sa pipe le soir devant sa cheminée. Le fruit de la foi véritable est l’amour de Dieu et la haine du péché, et il y a un péché particulièrement toléré aujourd’hui et c’est le péché de fornication.

     La fornication est le seul péché qui contamine non seulement l’âme mais aussi le corps, car celui qui s’unit à une prostituée forme une seule chair avec elle, et comme la prostituée continue de forniquer ; celui qui s’est uni à elle est impliqué dans ses fornications : 1 Cor. VI ; 16. Je sais bien que la majorité de mes frères ne tombent pas souvent dans sa forme la plus flagrante et grossière mais dans des formes plus subtiles ou plus graves. Il y a aussi l’adultère qui est plus grave que la fornication, car à la fornication il ajoute la rupture de vœux faits à Dieu et à la compagne ; c’est fornication plus haute trahison ! Combien nombreux sont ceux qui se disant chrétiens commettent ce péché lorsqu’ils divorcent et se remarient ! Il y a aussi la fornication mentale lorsque la TV est allumée pour les infos de 20h et qu’une publicité sur une savonnette expose une belle prostituée en train de se trémousser toute nue sous la douche. Le père de famille ne se lève pas pour éteindre le poste, il trouve cela naturel ; c’est normal de nos jours, pense-t-il ;  tous les chrétiens et leurs pasteurs voient la même prostituée toute nue à la même heure sur la même chaine ! Beaucoup confondent les brebis du Seigneur et les moutons de Panurge… Et la fornication mentale ne reste pas limitée au petit écran, elle a sa place le dimanche matin au culte de l’église où  j’ai pu voir des jeunes femmes en mini jupes et décolletés prononcés, chanter dans le chœur les louanges du Seigneur ! Vu que tous sont habitués à la prostituée à la savonnette des infos de 20h, les “sœurs” en mini jupes dans le chœur de l’église ou en bikini sur la plage font partie de leur paysage mental, de leur culture de chrétiens modernes, surtout pas fanatiques… Je crois qu’aujourd’hui le péché de fornication sous sa forme mentale tolérée par l’immense majorité des chrétiens, rend très pertinent le verset 18 qui dit : « Montre-moi ta foi sans tes œuvres ».

     La foi c’est comme le vent ; ça ne se voit pas mais ça produit des effets. Tout comme le vent amène le voilier à bon port, de même la foi fait marcher le croyant dans la bonne direction ; celle de la sainteté et donc de la pureté, de la chasteté. Celui qui prétend se diriger vers Sion doit marcher en sainteté, et par conséquent suivre joyeusement la loi morale qui ne change pas depuis le mont Sinaï jusqu’à la montagne de Sion. Celui qui dit qu’il est en communion avec Dieu, doit avoir des faits pour soutenir telle assertion. Car comme dit le verset suivant : « les démons aussi croient et ils tremblent ». La majorité croit en Dieu dans leur tête pas dans leur cœur ; comme les démons ! C’est une croyance, ce n’est pas la foi de Christ. Ils ont reçu une information sur Dieu et ils acceptent cette information tout comme ils ne nient pas que Jules César ait conquis la Gaule. Quand Satan mit à l’épreuve notre Seigneur Jésus dans le désert, il utilisa un passage de l’Ecriture; le Psaume 91, pour essayer de le faire tomber dans l’orgueil spirituel. Le diable croit que la Bible dit la vérité et c’est pour cela qu’il l’utilisa en cette occasion, mais ce qu’elle dit de lui à la fin le fait trembler ! Il y a croire et croire ; c’est seulement celui qui a cru en son cœur qui est fils de Dieu,  par l’action du Saint-Esprit. Celui qui croit mentalement reste un fils du diable. Il faut croire et être baptisé par le Saint-Esprit pour être sauvé, c’est pourquoi  Jésus nous dit dans Marc XVI ; 16 : « Celui qui aura cru et aura été baptisé sera sauvé », pas sauvé parce qu’un lavement rituel confirmera sa foi comme l’enseignent les églises… La majorité des évangéliques croient en Dieu parce qu’ils ont reçu une information biblique dans le milieu où ils évoluent ; cela peut être par la tradition, la famille, les amis, la radio, la lecture. Ils croient qu’il y a un Dieu, qui s’est manifesté en la personne de Jésus de Nazareth. Ils croient que Jésus est mort et qu’il est ressuscité pour nous les pécheurs ; ils confessent même qu’ils sont pécheurs. Tout ce qu’ils croient est correct, mais ils ne sont pas nés de nouveau, ils n’ont pas été baptisés par l’Esprit, car cela n’a pas affecté leur conscience, et n’a pas transformé leur façon de penser et d’agir qui restent égocentriques. Ils croient comme les démons, et la Parole de Dieu n’a pas vivifié leur esprit.

     Jusqu’au verset 21 Jacques traite de la vitalité de la foi et tous, arminiens comme calvinistes, sont d’accord qu’une foi morte ne sauve pas. Le désaccord est dans l’interprétation des versets suivants jusqu’à la fin du chapitre. Jacques prend alors les exemples notoires d’Abraham quand il fut sur le point de sacrifier Isaac, et Rahab qui mit sa vie en danger en cachant les 2 espions israélites sous son toit. Partant de ces 2 exemples, Jacques conclue que les œuvres justifient : v 21, 24 et 25. Ainsi donc la Parole de Dieu nous répète 3 fois que l’homme est justifié par les œuvres et pas seulement par la foi selon ce qu’affirme Eph. II; 8 et 9. Y a-t-il contradiction dans la Parole de Dieu ? Nullement! Beaucoup tentent d’expliquer cette apparente contradiction en parlant du mystère de la relation entre la responsabilité humaine et la prédestination, ou en d’autres termes, de l’équilibre entre le libre arbitre et les décrets de Dieu. Il est vrai que l’homme est un être responsable moralement devant la loi divine, car tout être humain est doté d’une conscience qui nous accuse ou nous excuse : Ro. 2 ; 15. Néanmoins cette responsabilité morale n’a rien à voir avec notre salut, elle concerne plutôt notre perdition car le salut dépend de la grâce de Dieu, « et si c’est par grâce ce n’est pas par les œuvres autrement la grâce n’est plus une grâce, et si c’est par les œuvres ce n’est plus par la grâce autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » : Ro. XI; 6. Certes le chrétien a une responsabilité dans sa façon de marcher sur la voie du Seigneur, c’est pourquoi Tite III ; 8 dit : « …je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes œuvres », mais ce n’est pas œuvrer pour le salut sinon œuvrer dans le salut ou à partir du salut. Cette apparente contradiction part en fumée si tu te rends compte que Jacques n’est pas en train de parler de la justification devant Dieu sinon de la justification devant les hommes, c’est pourquoi il dit au verset 18 : « montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres » . Ensuite au verset 22 il dit : « tu vois » et au 24 : « vous voyez », et que voyons –nous ? Ne sont-ce pas les œuvres d’Abraham et de Rahab qui nous montrent leur foi ? Pour nous les hommes, le croyant véritable se justifie par ses œuvres. Nous savons tous que réciter un crédo ou répéter un verset ne garantissent pas la foi vivante, la foi qui sauve. « L’habit ne fait pas le moine » dit le proverbe populaire… Le croyant lui-même doit voir des œuvres dans sa vie pour s’assurer de son élection. Une expérience mystique ou verser des larmes pendant un beau prêche ne garantissent pas la foi comme les œuvres quotidiennes de la charité, de la piété, de la bonté, de la patience, de l’humilité, de l’abnégation, de la chasteté etc. Nous avons besoin de voir ces œuvres pour nous assurer de la qualité de notre foi. Quant au Seigneur ; Il n’a pas besoin de voir nos bonnes œuvres pour être sûr qu’Il nous a donné la foi de Christ !  Sa mémoire est divine, elle n’est pas comme la nôtre qui subit des pertes et a des trous ! Ainsi donc dire que l’homme est justifié par les œuvres et non pas seulement par la foi est un argument erroné qu’utilisent ceux qui ne veulent pas voir que le verbe voir aux versets 22 et 24 s’applique aux hommes, et pas à Dieu. Dieu n’a pas besoin de voir ce que nous faisons pour savoir ce que nous sommes, car « en Lui nous vivons, nous bougeons et nous sommes » dit sa Parole ! Jacques conclue son argument par une analogie qui affirme que comme le corps sans esprit est mort ainsi la foi sans œuvres est morte. Tout le discours de Jacques tourne autour de la justification de la foi par les œuvres devant les hommes, et non pas de la justification par les œuvres devant Dieu, comme s’imaginent les arminiens.

     1 Tim. II ; 4  est un autre argument erroné qu’ils utilisent souvent à mauvais escient pour démontrer que le salut n’est pas un don de Dieu, sinon une offre qui requière coopération humaine. Là nous lisons : «…Dieu notre Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». A première vue ce verset enseigne que Dieu veut que tout le monde sans exception soit sauvé, ce qui revient à dire que Dieu ne fait pas ce qu’Il veut puisque la majorité de ceux qui atteignent l’âge de raison termine en enfer... En second lieu cela implique qu’Il a fourni le moyen pour que tous soit sauvés par le sang de l’Agneau, et en d’autres termes cela implique une rédemption générale, appelée encore : expiation illimitée. En troisième lieu cela implique que le facteur déterminant du salut c’est le libre arbitre de l’homme qui fait ou ne fait pas ce que Dieu veut, et qui active ou n’active pas le pouvoir du sang versé de l’Agneau pour effacer les péchés. En bref, ce verset s’il parle du salut éternel des âmes, est un puissant argument pour la cause arminienne. Cependant je me suis donné la peine de vérifier dans plusieurs traductions et révisions, (7 au total), et à l’exception d’une révision moderne, le verbe vouloir ne signifie pas désirer. Dieu veut donc clairement que tous les hommes soient sauvés. Les calvinistes seraient-il les hérétiques puisque nous affirmons clairement que Dieu ne veut pas que tous les hommes soient sauvés ?

      La réponse traditionnelle que donnent nos théologiens est que  “tous les hommes” signifie : toute sorte d’homme ; blanc ou noir, pauvre ou riche, grand ou petit. C’est une bonne interprétation qui détruit l’argument arminien. Néanmoins je pense que la clef qui ouvre la compréhension de ce passage n’est pas dans la parole “tous” mais dans la parole “salut”. Si Paul parle dans ce passage du salut éternel des âmes, et que “tous les hommes”  signifie chaque membre de la race humaine, alors il n’y a aucun doute qu’aucun n’ira au lac de feu car comme dit le Ps.135 au verset 6 : « Tout ce que Jéhovah veut il le fait, dans les cieux, sur la terre, dans les mers et dans les abîmes » et encore : « Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? », (Nb.XXIII ; 19), ou bien Dn. IV ; 35 ne dit-il pas : « Il agit comme Il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise que fais-tu » ? Or si ce que dit la Bible de la volonté de Dieu est vrai, et bien Sa Parole se contredit sérieusement puisqu’Il veut que tous les hommes soient sauvés et néanmoins la majorité est condamnée, car ils ont résisté à Sa volonté et par leur libre arbitre l’ont frustrée, se détruisant eux-mêmes en enfer, dans leur victoire sur la volonté divine ! Voilà donc le dieu des arminiens ; un dieu impuissant devant le libre arbitre tout puissant de l’homme !

      Pour ma part j’affirme que Paul n’a pas en vue le salut éternel des hommes. Cette épitre est de type pastoral, et traite donc de thèmes pratiques concernant la vie des chrétiens en ce bas monde. Rends-toi compte ami lecteur, qu’au verset 2 l’apôtre exhorte les croyants à demander à Dieu que ceux qui sont investis d’autorité soient bénis afin que nous puissions vivre en paix. En effet comme dit Ro.XIII ; 1  à 7 : « …les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi…le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien… Car les magistrats sont des ministres de Dieu… » Sans autorités c’est le chaos, l’anarchie, et le monde serait un enfer où les voleurs, les assassins, les violeurs, les méchants et les pervers auraient le champ libre pour commettre leurs vilénies. Grâce aux autorités nous sommes sauvés  de ce chaos et nous pouvons publier et prêcher l’évangile sans danger. Regardez les pays musulmans où les gouvernements aux mains de Satan appelé Allah, se chargent d’empêcher par tous les moyens que le peuple arrive à la connaissance de la vérité. Même de nos jours le musulman qui se convertit au christianisme  peut être passible de la peine de mort. Les gens qui vivent dans les pays musulmans ou dans des dictatures communistes ne sont pas sauvés de l’oppression et sont empêchés d’arriver à la connaissance de la vérité. Bien sûr que souvent il existe dans ces pays quelque cathédrale catholique qui est tolérée, mais cela n’est un discret hommage au Vatican qui a engendré en fait l’Islam et le communisme pour des fins politiques ; l’Islam pour s’emparer de Jérusalem en utilisant les tribus arabes, et le communisme pour détruire le Tsar de Russie qui était le protecteur de l’église catholique orthodoxe… (Consultez www.chick.com  et cliquez sur à “read on line”, puis lisez : “Les Parrains” et “Le Prophète” en français).

     Ce que veut dire Paul c’est que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés de cette oppression, et qu’ils arrivent ainsi à la connaissance de la vérité. Ce que veut Jéhovah ; Il le fait, et cela fait presque 5 siècles qu’il a libéré une partie de l’Occident du joug de l’Antéchrist romain lorsque la Réforme protestante a éclaté, et très bientôt le monde entier sera sauvé de cette oppression quand le Millenium commencera et Christ règnera sur toute la terre. Mais Dieu ne veut pas que tous les hommes soient sauvés éternellement, c’est d’ailleurs pourquoi notre Seigneur Jésus dit à ses élus : « c’est à vous qu’il a été donné de connaitre le mystère du Royaume de Dieu ; MAIS POUR CEUX QUI SONT EN DEHORS TOUT SE PASSE EN PARABOLES, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, POUR QU’ILS NE SE CONVERTISSENT, ET QUE LEURS PECHES NE LEUR SOIENT POINT PARDONNES », (Mc. IV ; 11). Néanmoins Dieu veut que tous les hommes soient sauvés de l’oppression et du chaos, afin qu’ils aient l’occasion d’entendre la Parole de Dieu pour le salut de ses élus, et pour manifester pleinement sa juste colère sur ceux qui se rebellent contre elle. Pour être sauvé il faut avoir la connaissance du seul Nom donné sous le ciel parmi les hommes. Il est donc indispensable pour quiconque est doté de raison, d’avoir cette connaissance pour atteindre le salut éternel. Or ce verset 4, nous donne un ordre opposé puisqu’il place le salut avant la connaissance. C’est donc qu’il s’agit d’un autre salut : un salut temporel. Dans ce même chapitre on retrouve cité ce salut temporel quand au verset 15 Paul dit que la femme se sauvera en mettant au monde des enfants. De quoi se sauvera-t-elle ? Elle se sauvera de l’oisiveté, des commentaires vains, de s’occuper de choses qui ne la regardent pas, des vanités de cette vie, car elle sera occupée avec ses enfants dans sa maison, (1 Tim. V ; 13 à 15). Le salut éternel c’est par la foi pour les hommes comme pour les femmes, et plus d’une vierge et d’une femme stérile l’ont reçu, tout comme des millions de femmes qui ont mis au monde des millions d’enfants sont maintenant en enfer.

     Dans ce même chapitre IV au verset 10 nous lisons que Dieu est le Sauveur de tous les hommes et principalement des croyants. Nous savons aussi qu’il est écrit que sans foi c’est impossible de plaire à Dieu et que celui qui ne croit pas est déjà condamné. Des millions pour ne pas dire des milliards sont morts sans foi et sont condamnés au lac de feu pour l’éternité, ce qui veut dire que Dieu n’est pas le Sauveur de tous les hommes quant au salut éternel mais qu’Il est le sauveur de tous les hommes dans ce monde temporel, car à chaque moment il nous sauve tous de la maladie, de l’accident, et de tous les dangers qui menacent cette vie fragile. Chaque moment que nous respirons nous sommes sauvés de la mort physique, mais pas de la mort éternelle pour qui n’a pas la foi. Ainsi donc il ne faut pas se précipiter comme font beaucoup qui chaque fois qu’ils voient apparaitre la parole “salut” concluent qu’il s’agit du salut éternel de l’âme. (Et cette précipitation se voit aussi avec la parole “baptême ”, quand ils ne voient qu’un baptême d’eau alors qu’il faut y voir le baptême de l’Esprit).

     De plus au verset 16  du chapitre X, Paul nous parle aussi d’une autre sorte de salut temporel qui n’est pas physique quand il dit à Timothée de veiller sur sa conduite et sur son enseignement. En effet Satan cherche à détruire notre témoignage chrétien, et il est à l’affut de quelque faute que ce soit pour nous accuser devant le monde. Et s’il ne trouve rien dans notre conduite morale, il cherchera aussi à nous égarer dans notre doctrine ; il cherchera  à la pervertir. L’hérésie est un cancer qui a détruit de nombreuses églises et les a transformées en synagogues de Satan. Se sauver de pratiquer le péché et se sauver de l’hérésie, sont des saluts temporels très appréciables que tous les croyants ne connaissent pas vraiment, car beaucoup sont sauvés éternellement bien qu’ils aient pratiqué certains péchés par ignorance ou inadvertance, ou qu’ils aient cru des doctrines hérétiques qui ne niaient pas que Jésus est Dieu fait homme, et qu’il est le seul et unique Sauveur, comme  par exemple l’affirme l’hérésie arminienne. Ce salut des fausses doctrines nous permet d’entrer le repos du sabbat réservé au peuple de Dieu ; il nous évite des angoisses, des douleurs, des égarements, des péchés sans nombre. Ce salut d’une conduite imprudente et des fausses doctrines nous permet aussi d’être des instruments aptes à toute bonne œuvre pour la propagation de l’Evangile de la grâce de Dieu.

     Il y a bien sûr d’autres versets que les catholiques comme les arminiens utilisent pour maintenir leur semi-pélagianisme, mais je ne vais pas les exposer maintenant car je veux juste conscientiser mes lecteurs sur la nécessité de livrer le bon combat de la foi, c’est-à-dire de défendre ardemment la doctrine du salut par la foi ; oui, par la foi et sans les œuvres !

     Récemment j’ai lu quelques sermons et livres de Martyn Lloyd-Jones ; un pasteur méthodiste de Londres qui mourut à la fin du XXème siècle. C’était un calviniste convaincu et son enseignement a une clarté et une fraicheur comparable à celles de Spurgeon, dans un style différent. Hélas il écrivit sur un article sur Howel Harris dans lequel on dénote une ingénuité quant au danger de promouvoir la communion aux dépens de la doctrine. En effet il promouvait dans cet article, l’unité entre les calvinistes et les arminiens dans un esprit méthodiste. Howel Harris était un frère du pays de Galles, et sa doctrine était calviniste. Dieu l’utilisa pour produire un avivement spirituel durant les jours de Whitefield, Toplady, Rowland et des fameux frères Wesley ; des méthodistes arminiens qui étaient associés au départ à Whitefield le calviniste. Il est donc vrai que Dieu utilise parfois des arminiens pour évangéliser les masses, et aujourd’hui nous voyons par exemple Jack Chick, qui par ses publications en BD réalise une grande œuvre pour le Seigneur. Néanmoins je partage l’avis de Toplady qui affronta durement  Jean Wesley l’accusant de propager l’hérésie arminienne. Toplady savait que l’arminianisme est une doctrine que Rome s’appliquait à injecter dans le protestantisme afin de l’affaiblir et de l’absorber par la suite. Il était au courant du complot jésuite qui visait à introduire son semi pélagianisme sous une forme protestante. Comme dit la Parole de Dieu : « Un peu de levain fait monter toute la pâte », et quand le levain du libre-arbitre et de la rédemption universelle est introduit, le pont œcuménique entre le catholicisme et le protestantisme peut être construit. Toplady savait, comme beaucoup, que l’archevêque de Canterbury ; Mr Laud était de mèche avec les jésuites pour injecter la drogue arminienne dans le corps du protestantisme anglais. Il attaqua donc publiquement Wesley, qui ne se rendait pas compte qu’à longue échéance son œuvre favorisait Rome. Toplady fut fustigé par la majorité des protestants pour son attitude inflexible, mais  le temps lui a donné raison ! Aujourd’hui avec l’apparition du néo pentecôtisme qui est toujours arminien dans sa sotériologie, le pont a été construit, et même des maitres qualifiés comme Lloyd-Jones ne se sont pas de suite rendus compte du piège. En effet après son départ à la retraite, son successeur ; le  nouveau pasteur de la chapelle de Westminster, introduisit l’hérésie pentecôtiste, et au bout de quelques années cette congrégation solide perdit les 2/3 de ses membres. Les anciens qui résistaient à l’introduction de ces fausses doctrines furent peu à peu éliminés, et la chapelle de Westminster qui était connue pour être durant des décades une église où l’Evangile de la grâce de Dieu se proclamait avec vigueur et efficacité, devint le cirque pentecôtiste habituel, avec des gens qui se jettent par terre en transe sous l’onction d’un esprit qui assurément n’est pas le Saint-Esprit !    Pour son enterrement Lloyd-Jones demanda expressément dans ses dernières volontés que ce pasteur n’y vînt pas.

     Je le répète : je ne nie pas que beaucoup de frères soient arminiens, et qu’en dépit de cela Dieu les utilise, mais cela ne doit pas cacher la réalité des dangers que représente l’hérésie arminienne. On est sauvé par la foi en Jésus-Christ pas par la connaissance de la souveraineté de Dieu dans le salut du croyant. Mais sans cette connaissance la croissance dans la grâce se trouve limitée puisque les bonnes œuvres retrouvent la place d’honneur, et de plus au niveau ecclésiastique un pont s’établit avec le papisme par le moyen du pentecôtisme qui se connecte avec le mouvement charismatique catholique. Tous les pentecôtistes trinitaires sont arminiens, à quelques exceptions près, comme Vincent Cheung, qui arrivent à allier de façon magique le calvinisme avec le pentecôtisme ! La racine de toutes les grandes hérésies est généralement l’affirmation du libre-arbitre de l’homme. L’argument erroné qui maintient que l’homme doit faire quelque chose pour être sauvé, est la base même de l’œcuménisme. Bien sûr que les catholiques et les évangéliques ne sont pas d’accord sur la nature des bonnes œuvres à pratiquer ; si c’est réciter le rosaire ou parler en langues… Mais ils sont tous d’accord que l’homme a son mot à dire, l’humanisme les caractérise, et ils sont tous subtilement “égolâtres” ou carrément “mariolâtres” ! 

     Ma position envers l’arminianisme est comme celle de Toplady, et elle inclue le néo-pentecôtisme, qui n’est que le prolongement naturel de l’arminianisme en vue d’achever la connexion avec le catholicisme et ainsi absorber le protestantisme. Nous vivons des temps périlleux quand les faux prophètes et les faux docteurs abondent en tous lieux, avec leurs arguments erronés comme celui qu’utilisent souvent les pentecôtistes qui répètent inlassablement : « Un peu de levain fait monter toute la pâte », et pour eux le levain c’est le vin ou le cigare. Ils n’ont pas compris que le Royaume de Dieu n’est pas une question de boisson ou de nourriture, mais que c’est justice, paix et joie par l’Esprit Saint. Le levain dont nous devons nous garder c’est la fausse doctrine qui remet en cause l’Evangile de la grâce ; du salut par la foi et non par les œuvres. Ce salut n’est plus prêché clairement dans les églises qui sont toutes infiltrées par l’ennemi et ses fausses doctrines humanistes. Bien que tous sachent que la rémission des péchés se fait par le sang versé de Jésus-Christ sur la croix du Calvaire, tous s’efforcent d’ajouter la sueur de leurs bonnes œuvres pour compléter cette rémission. Les bonnes œuvres certes ont leur place comme une libation ajoutée au sacrifice, c’est-à-dire qu’elles accompagnent le salut, mais elles ne le provoquent pas. Dès que le salut ne dépend pas uniquement et exclusivement de l’œuvre de notre Sauveur en notre faveur, mais qu’il faut y ajouter un sacrement ou une bonne œuvre, il ne s’agit plus du vieil Evangile, mais d’un nouvel évangile ; d’un faux évangile. Faire dépendre le salut du libre-arbitre de l’homme c’est introduire du levain dans la pâte. Ne nous disputons pas sur les mystères de l’Apocalypse, unissons-nous plutôt autour du mystère révélé dans la première venue du Messie. Les 5 points du calvinisme ne sont pas des broutilles académiques réservées pour un cercle d’initiés sortis des séminaires théologiques. Séminaires qui depuis qu’ils admettent les femmes montrent qu’ils ne sont que des centres de corruption intellectuelle et morale. Ces 5 points sont les ingrédients du catalyseur qui révèle l’Évangile de la grâce au milieu de tous les faux évangiles qui se sont multipliés grandement en ces derniers jours. L’élection inconditionnelle, l’expiation limitée, la dépravation totale, la grâce irrésistible et la persévérance des saints identifient doctrinalement le vrai évangile.

     La tendance aujourd’hui est à l’unité aux dépends de la doctrine, et cela est inadmissible car la doctrine est le fondement du christianisme. Dès le début de l’Eglise il est écrit : «  Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion les uns avec les autres, dans la fraction du pain et dans les prières ». Notez bien que la première chose est la doctrine, et après vient la communion fraternelle. Les églises aujourd’hui veulent une clientèle nombreuse pour assurer le fonctionnement de leur organisation.  Peu importe la doctrine, du moment que la machine tourne tout va bien, car c’est difficile pensent-ils certainement, dans un pays où l’athéisme est enseigné à l’école et le catholicisme reste la religion chrétienne officielle aux yeux du peuple, de trouver des adeptes ! C’est encore un argument erroné… L’histoire se répète et arrive cette fois-ci à sa fin. Nous sommes revenus comme aux jours de Luther ou l’église officielle n’était qu’une machine à faire des sous. Sous nos yeux est en train de s’édifier une nouvelle église catholique qui inclura évangéliques comme charismatiques. Le Saint-Esprit appelle les élus à sortir de cette confusion qui se maintient à force d’arguments erronés en faveur de doctrines humanistes. C’est vraiment affligeant de voir de voir toujours ce même argument de toutes parts qui clame : « l’église, l‘église, l’église ». Les évangéliques du XXIème siècle ressemblent aux catholiques qui s’opposaient à Luther avec leur argument erroné de l’autorité de leur église satanique et romaine.  Un vrai protestant digne de ce nom clame : « la Bible, la Bible, la Bible, et au diable l’église si elle ne veut pas se soumettre à la Bible ! ». La Bible est partout aujourd’hui par la grâce de Dieu, et la doctrine a été expliquée très clairement et propagée amplement depuis 5 siècles par les réformateurs ainsi donc « si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas salut ! Car celui qui lui dit salut participe dans ses mauvaises œuvres », (2 J.10).

      Quand est-ce que tu as entendu dans ton église que le salut est uniquement réservé pour ceux qui ont été élus avant même d’être nés, et d’avoir fait ni bien ni mal afin que le dessein éternel de Dieu conformément à l’élection s’accomplisse ? Quand est-ce que tu as entendu dire du haut de la chaire que le pape est l’Antéchrist et son trône celui de Satan ? Si cela fait peu de temps que tu as entendu cela ; tu as le privilège de participer à la vie d’une église vraiment chrétienne, sinon proteste puisque tu es protestant, et s’ils ne t’écoutent pas suit ta conscience à la lumière de ta Bible et laisse-les suivre le courant œcuménique qui les ramènera à petits pas aux pieds de l’antéchrist romain !

            MARANATHA.

 
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