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Nous savons que les copies de l’original dans toutes les Ecritures sont en majuscules et sans ponctuations, ni chapitres, ni numérotation. Tout cela a été rajouté par nos traducteurs et nous a permis une lecture beaucoup aisée de la Bible. Bien évidemment cela ne pouvait être parfait puisque cela a été fait par des croyants qui n’étaient pas sous le contrôle absolu du Saint-Esprit comme les auteurs humains des Ecritures originales (2 Ti. III : 16). La répartition des chapitres est parfois maladroite comme par exemple dans Jos. VI qui aurait dû commencer au verset 6, après que se termine le message de Jéhovah le Fils, le Chef des armées de Jéhovah (Jos. V : 14) … Mais là où cela devient plus délicat c’est quand cela concerne les majuscules et minuscules de certaines paroles comme homme, ou fils, ou esprit.
En effet Jésus est-il le fils de l’homme, ou le fils de l’Homme, ou le Fils de l’Homme ? La version Darby dit dans Luc IX : 58 : le fils de l’homme, par contre la version Second dit au même passage : le Fils de l’homme, quant à la version réformée espagnole Reina-Valera dans sa révision de 1960 ou de 2010, celles-ci disent : le Fils de l’Homme, alors que dans sa 1ere révision de 1602 elle dit comme la Second : le Fils de l’homme ! S’il s’agit du prophète Ezéchiel, il n’y a pas doutes ; tous les traducteurs disent : fils d’homme. Le fait est que concernant la Personne de notre Seigneur Jésus, il y a 3 possibilités et les traducteurs choisissent celle qui leur semble correcte, sans nullement pouvoir tirer leur autorité d´’une copie du texte original qui, nous le répétons, est tout en majuscules. Le lecteur doit donc lui-même décider quelle est l’expression correcte, car les traducteurs ne sont pas d’accord, ni dans les versions qui nous sont proposées, ni même dans les révisions de leur propre version ! Pour notre part nous pensons que la traduction correcte est Fils de l’Homme.
En effet les 2 autres options : fils de l’homme et Fils de l’homme ne nous semblent pas adéquates car en premier lieu Jésus-Christ n’est pas le fils d’un homme, puisqu’ il a été engendré par le Saint-Esprit. Sa nature humaine terrestre il la tire de la femme, car il est la postérité de la femme pas de l’homme, selon Gn. III : 15, ayant pris chair d’une vierge : de Marie, d’une descendante du roi David. En second lieu dans 1 Co. XV : 45 à 50, l’Homme du ciel est mis en opposition à l’homme de la terre (v.47), dont nous descendons tous ; il est le second Adam, le moule d’une nouvelle humanité, non seulement régénérée et apte à être de nouveau en communion avec Dieu comme au départ, mais aussi glorifiée. En Adam l’humanité était très bonne, en Christ Jésus le second Adam, l’humanité est parfaite car elle ne peut plus pécher. Nous pensons donc que la traduction correcte doit être Fils de l’Homme. De quel Homme ? De l’Homme du ciel ! Mais direz-vous : « Jésus-Christ est l’Homme du ciel ! » Effectivement c’est ainsi, et donc logiquement il ne peut être le Fils de lui-même. Mais comme nous l’avons expliqué dans l’article « L’Homme du ciel », Jésus-Christ est l’Homme du ciel qui en descendant sur la terre a pris nature humaine terrestre semblable à la nôtre, mais sans le péché original. Il a abaissé sa nature céleste, et l’a mise pour ainsi dire « en mode terrestre ». Le Fils de l’Homme serait donc la même Personne que l’Homme du ciel, mais sa version dans un corps de chair non glorifié, c’est pourquoi il dit aux juifs : « Avant qu’Abraham soit, Je Suis ». Néanmoins nous ne voulons pas revenir maintenant là-dessus, et donc que ceux qui sont intéressés lisent cet article… Rappelons néanmoins que ce n’est pas une doctrine nouvelle inventée par Gilbert, car Œcolampadius (1482-1531), le réformateur qui accompagna Zwingli à Marburg pour des négociations avec Luther émit cette hypothèse. Clément Ziegler un prêcheur laïc l’exposa en 1524 affirmant que le corps céleste de Christ avait existé avant qu’il ne se revête de chair humaine à son incarnation. De même 2 radicaux qui prirent refuge à Strasbourg en 1529 : Kaspar Schenckfeld un ex chevalier teutonique et Melchior Hoffman un prêcheur ambulant, basés sur l’enseignement de Ziegler développèrent aussi leur propre doctrine sur le corps céleste de Christ. Même Bernard de Clairvaux un moine catholique possédant une théologie assez saine avait aussi quelques idées là-dessus, qu’il laissa échapper dans un sermon fameux… Voyons maintenant l’autre terme qui dans certains passages a un sens totalement diffèrent si on l’écrit avec une majuscule ou avec une minuscule.
Vous l’avez sans doute deviné ; c’est la parole « esprit » ! Si on la lit avec une majuscule nous savons tout de suite qu’il s’agit de Dieu le Saint-Esprit, et sinon cela peut être soit l’esprit de l’homme (Ps. LI : 10, Luc I : 47), soit le souffle de vie (Gn. II :7, Ecc. III : 19 et 21), soit un ange saint (Hb. I : 7) ou déchu (Mc. VI : 7). La confusion généralement est entre le Saint Esprit et l’esprit de l’homme, et souvent les traducteurs ont mis une majuscule là où ils devaient mettre une minuscule. Dans bien des cas cela n’a pas d’importance car l’Esprit Saint a sa demeure dans l’esprit de l’homme, et l’homme qui marche selon les directives de son esprit, marche selon le Saint-Esprit qui anime et renouvelle sans cesse son esprit ; c’est le cas typique de Ro.VIII : 1 à 17 . Aux versets 26 et 27, nous voyons que tous les traducteurs que nous avons consultés en plusieurs langues sont d’accord, et mettent une majuscule pour cette parole. Nous ne sommes pas d’accord, et c’est notre droit puisque comme nous venons de l’expliquer ; le traducteur ou le lecteur doivent choisir la majuscule ou la minuscule, car tout est en majuscule dans le texte grec. Nous avons donc l’option de choisir la minuscule, et donc voici comment nous pensons que pourrait s’écrire ces 2 versets :
; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et Celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’esprit, car il intercède pour les saints selon Dieu ».
La raison pour laquelle nous pensons que cela peut être l’esprit de l’homme et non l’Esprit Saint, c’est qu’il nous semble hautement improbable que le Saint-Esprit intercède avec des soupirs inexprimables (ineffables), ou comme disent la KJV en anglais et la RV en espagnol, des gémissements inexprimables auprès de Dieu. En effet nous savons qu’au ciel les anges parlent une autre langue (1 Co. XIII : 1). Vu qu’ils sont en présence directe de Dieu, ils utilisent une langue bien plus complète que nos langues, car ils ne voient pas les choses à travers le voile d’une chair qui en plus est contaminée par le péché, sinon qu’ils voient des choses que nous ignorons, et donc que nous ne pouvons même pas nommer. Tout comme le vocabulaire d’un petit enfant est plus limité que celui d’un docteur, de même les langues terrestres sont plus limitées que les langues célestes, pour la simple raison de notre ignorance concernant la vie future dans la dimension céleste. Bien que nous sachions en quoi consiste l’essentiel de la vie céleste : être dans la présence de Dieu, Le voir face à face et l’adorer pour toute l’éternité, en dépit de cela nous ignorons une quantité astronomique de choses, « selon qu’il est écrit : Ce que l’œil na’ pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, est ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Co. II : 9). Pour notre part nous pensons que le Saint-Esprit a des paroles bien claires à exprimer devant Dieu le Père ou Dieu le Fils, quand Il intercède pour nous. C’est nous qui n’avons pas les paroles adéquates, et donc l’esprit nous est en aide dans notre infirmité ; notre esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ! Notons de plus qu’au verset 22 et 23 il est écrit que la création toute entière soupire, et que ce n’est pas elle seulement qui soupire sinon que nous aussi nous soupirons en nous-mêmes. Or la création est inférieure à l’homme qui en est la tête, et c’est pourquoi son langage est celui des gémissements et des soupirs puisqu’elle n’a pas le don de parler, sauf cas exceptionnel comme le serpent au jardin d’Eden, ou la mule de Balaam (Nm. XXII : 28) ! Par conséquent nous ne croyons pas que dans les sphères célestes les langues angéliques aient les lacunes qu’ont nos langues terrestres, et doivent donc recourir aux soupirs ou à des gémissements.
Lorsque nous commençons à prier généralement cela s’amorce par le mental ; nous commençons normalement à prier par nos facultés mentales, nous commençons à prier par l’intelligence, ensuite notre esprit s’anime et nous aide dans notre infirmité, et quand les paroles nous manquent, alors se produisent des gémissements intraduisibles. Ne t’est-il jamais arrivé d’avoir des soupirs ou des gémissements durant ta prière, quant tes paroles n’arrivaient pas à exprimer ce que tu sentais dans ton esprit et dans ton coeur? Il y a en effet 2 façons de prier : soit par l’esprit uniquement, et cela donne des gémissements, des soupirs, mais produisait au temps des apôtres le parler en langues angéliques ou humaines, (sans qu’elles fussent comprises, à moins que quelqu’un eût le don d’interprétation de celles-ci). Soit par l’intelligence qui doit être soutenue par notre esprit, lequel est en communion directe avec le Saint-Esprit. C’est pourquoi Paul inspiré par le Saint-Esprit nous dit dans 1 Co. XIV : 14 et 15 : « Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence.
La seconde raison qui nous fait plutôt pencher pour la minuscule et non pour la majuscule dans ce passage de Ro. VIII, c’est qu’au verset 27 l’Esprit nous dit : « celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’esprit ». Or l’esprit de l’homme est la lampe de Jéhovah qui sonde jusqu’au fond du cœur (Prov. XX : 27), et chez le croyant cet esprit est illuminé, habité, par le Saint-Esprit qui connait donc la pensée de l’esprit, et celui-ci est tourné vers les choses d’en haut, et donc intercède selon la volonté de Dieu et non la volonté de la chair. Maintenant cette intercession peut être celle de l’Esprit Saint ou celle de l’esprit de l’homme, mais cela revient au même car l’esprit veut ce que le Saint-Esprit lui révèle ou lui indique, tout comme une lampe diffuse la lumière bien qu’elle ne soit pas la lumière mais l’instrument fabriqué pour la diffuser.
Evidemment certains pourront dire que Dieu c’est le Fils et c’est aussi le Père, et par conséquent eux aussi sondent les cœurs et connaissent les pensées. Dieu est Un et donc il est omniscient dans la Personne du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Néanmoins il y a une économie particulière dans la très sainte Trinité, pour ce qui traite sa relation avec sa création, et nous pensons que dans cette économie c’est le Saint-Esprit qui a la fonction de sonder les cœurs et connaitre les pensées des hommes et des anges. Maintenant, vu que Dieu est Un, cela est communiqué ou communicable instantanément aux 2 autres Personnes de la Trinité. Mc II : 8 confirme ce que nous venons de dire. En effet nous y lisons : « Jésus ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au-dedans d’eux ». Jésus est Dieu fait homme, mais il agit en homme durant les jours de son humiliation, et en tant qu’homme, il avait comme nous un esprit humain, et son esprit était bien évidemment en communion totale et constante avec le Saint-Esprit qui lui révélait les pensées des hommes, amis ou ennemis, selon les besoins de la situation. Nous voyons donc ici que le Verbe fait chair, passe par le Saint-Esprit qui habite son esprit pour connaitre les pensées des hommes. Néanmoins notre but ici n’est pas d’affirmer dogmatiquement ce que nous venons d’exprimer en parlant du Fils de l’Homme ou de l’esprit qui nous vient en aide dans nos prières, mais surtout de conscientiser le lecteur sur le besoin de dépendre du Saint-Esprit pour comprendre ce que nous dit l’Ecriture.
Dieu a institué des maitres pour nous enseigner, et nous devons les écouter. Mais le Seul qui soit infaillible c’est le Saint-Esprit, et tout maitre aussi orthodoxe soit-il dans sa doctrine à un moment ou à un autre commet des erreurs d’interprétation, car il est humain ! Dieu nous a aussi donné d’excellentes traduction des Ecritures à l’époque de la Réforme et nous en avons d’excellentes révisions, mais aucune n’est parfaite. Néanmoins par la guidée du Saint-Esprit nous avons à travers toutes ces versions et révisions la parfaite Parole de Dieu infaillible et inerrante. Le problème étant que souvent nous nous laissons guider par la tradition, et ne remettons pas en cause ce que dit tel maitre, ou ne remettons pas en cause la majuscule ou la minuscule que nous propose telle traduction et telle révision ! Comme dit l’Ecriture si nous vivons par l’Esprit, marchons en esprit ! Nous voyons donc 3 mesures essentielles à appliquer. La première évidemment est de prier avant de lire les Ecritures, pour que le Saint-Esprit nous donne un esprit de révélation dans la connaissance de notre Seigneur et de Sa volonté pour nous. En second lieu il faut interpréter les Ecritures par les Ecritures, comme dit Paul accommodant le spirituel au spirituel (1 Co. II :13. Version RV 1960). Et en troisième lieu notre interprétation doit toujours être conforme l’analogie de la foi, ce qui veut dire, par exemple, que puisque nous sommes sauvés par la foi seulement, nous ne sommes pas sauvés par les œuvres (Eph. II : 8, 9), même si Jc : II : 24 affirme qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement ! Car Jacques ne parle pas de la justification devant Dieu mais devant les hommes puisqu’il dit « vous voyez qu’un homme est justifié » …
Celui qui suit ces 3 règles de base peut et doit découvrir de nouvelles choses dans les Ecritures, et ce par la lumière du Saint-Esprit qui veut que nous marchions humblement, (ce qui implique une oreille attentive aux autres ; grands et petits, hommes et femmes), mais résolument, dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. A Lui soit la gloire pour la connaissance et la joie qu’Il nous donne dans le Christ Jésus.
Maranatha.
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