MON EVANGILE
Cela fait une dizaine d’années que j’écris des articles, (en espagnol), sur
www.galeon.com/solafides , et je rends grâce à Dieu pour cela, quoique de temps en temps, je remette en question l’utilité de ce programme qui est peu lu et qui me vaut certainement plus d’ennemis que d’amis. Mais alors que je suis sur le point d’abandonner cette tache, survient un commentaire encourageant de la part d’un de mes lecteurs et je décide donc de continuer.
L’objectif principal de ce programme est l’édification mutuelle dans la foi. Ce qui signifie que je m’adresse particulièrement aux croyants bibliques, mais je sais que d’autres personnes visitent ce site par curiosité ou comme des espions qui tiennent a s’informer de tout ce qui se passe dans le camps des protestants radicaux. Ces personnes méritent mon attention bienveillante, car que ce soit par curiosité ou par haine, « les voies du Seigneur sont impénétrables », et Il peut très bien les amener à ses pieds, comme Il le fit avec Saul de Tarse qui rencontra le Seigneur aux environs de Damas, alors qu’il s’était attribué la mission de détruire le peuple de Dieu. Par conséquent, je n’ai pas l’intention aujourd’hui de traiter un sujet destiné aux croyants, mais plutôt de m’adresser à ceux qui ne connaissent pas mon évangile, afin que ceux qui sont destinés à la vie éternelle croient, si le moment est opportun et si Dieu veut bien utiliser le pauvre instrument que je suis.
J’utiliserai l’expression de Paul: « …mon évangile », comme introduction à mon prêche et ensuite Jean III ; 18 pour l’effectuer. Que Dieu me vienne en aide, car qui est capable de mener à bien une tache divine sans son soutien ?
Mon évangile, (Romains II ; 16).
Ce ne sont que 2 mots, mais c’était la raison de vivre et de mourir de l’apôtre Paul, et cela doit être de même pour tout vrai chrétien. De nos jours, nous voyons circuler beaucoup d’évangiles. Et chaque église propose le sien comme le véritable. Lui, Paul ne proposait pas l’évangile de la première église fondée par les apôtres à Jérusalem, il proposait son propre évangile. Il n’était pas différent de celui de l’église de Jérusalem en substance, mais il ne l’avait pas reçu de cette église, sinon que c’était un don personnel de Jésus Christ ressuscité et glorifié. Voila une marque du véritable évangile que je veux vous prêcher qui le différencie des faux évangiles en circulation. C’est pourquoi avant de vous l’exposer je vous dirai de qui je l’ai reçu et comment je l’ai reçu. Cela me servira en quelque sorte de lettre de recommandation.
De qui l’ai-je reçu ?
« Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint Esprit », (Ro.IX ; 19), je l’ai reçu de 3 personnes : le Père, le Fils, et le Saint Esprit. Le Saint Esprit fut le premier à entrer en contact avec moi. Comme Il est Esprit, Il se communiqua à mon esprit, et illumina ainsi ma conscience. Il me dévoila une partie de ma totale dépravation, suffisamment pour me faire désespérer complètement de moi-même et de la situation épouvantable dans laquelle je me trouvais, afin que j’implore la miséricorde divine. Une fois que j’eus clamé du fond de mon être pour mon salut, Il fit entrer Jésus Christ dans ma conscience comme mon unique Sauveur, mon Dieu, mon Roi, ma Lumière, mon Frère, mon Tout. Une fois que Jésus fut intronisé dans ma conscience, le Fils me révéla son Père par sa Sainte Parole ; Lequel devint mon Père par adoption.
Comment l’ai-je reçu ?
Vu d’en bas, au niveau de mon expérience personnelle ; le Saint Esprit m’amena à la connaissance de Jésus Christ, puis Jésus m’amena à la connaissance du Père. Vu d’en haut, depuis l’éternité, Dieu le Père a envoyé Dieu le Fils qui ensuite a envoyé Dieu le Saint Esprit. J’ai donc reçu l’évangile dans mon esprit, c'est-à-dire dans ma conscience qui est une partie de mon esprit, par l’action du Saint Esprit. Son action est mystérieuse et toute puissante. Je ne fis rien pour me préparer à le recevoir, sinon que je fis tout pour Lui déplaire. Mais véritablement comme disaient les pharisiens, en parlant avec mépris de Jésus : « Celui-ci reçoit les pécheurs », ce que confirme d’autre part 1 Corinthiens I ; 28 : «… Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point… », voila pourquoi Jésus entra dans ma conscience par l’action du Saint Esprit ; sans aucune médiation humaine, sacrements, église, pasteur, évangéliste etc. Et comme dit l’Ecriture : « celui qui a le Fils a le Père », ainsi donc ce jour même, à l’instant même ou je clamai du fond de ma détresse, je fus constitué héritier du Père, cohéritier du Fils et temple du Saint Esprit. Cette expérience personnelle et intime du salut a ses circonstances et particularités, mais elle est le lot commun à tous les vrais chrétiens nés de la Parole et de l’Esprit. En effet ni le pasteur, ni le frère, ni l’église, ni le sacrement, ni même la Parole ne peut toucher la conscience. La seule personne qui peut vivifier et pénétrer dans la conscience d’autrui est le Saint Esprit. Il la pénètre par la Parole de Dieu « car la Parole de Dieu est vivante et efficace et plus tranchante qu’une épée à double tranchant ; pénétrante jusqu’à partager âme et esprit… ». Par la Parole, qui est le témoignage de la Bible, l’Esprit Saint opère la régénération de la conscience et sa séparation de la mentalité inconsciente des réalités spirituelles, qui régit l’homme naturel. Cette Parole inspirée qu’utilise l’Esprit de Vérité est généralement présentée par des moyens humains, mais pas toujours, comme dans le cas de l’apôtre Paul. Les moyens humains qui sont l’église, les pasteurs, les sacrements, les frères, les radios, les sermons, tous ces moyens humains transportent la Parole et la présentent à l’âme de l’auditeur ; à sa raison, à ses sentiments, mais ils n’ont aucun pouvoir pour atteindre la conscience. Le salut commence dans la conscience ; dans l’esprit, non dans l’intellect ; dans l’âme. Cependant Dieu nous ordonne de prêcher l’évangile à toutes les âmes, et selon ses desseins insondables, Dieu l’Esprit de Vérité l’appliquera aux élus. J’essaierai donc de faire ma part et de vous présenter mon évangile, l’unique, le vrai, celui que prêchaient Paul, Augustin, Wycliffe, Luther, Calvin, Spurgeon et tous les serviteurs de Jésus Christ. J’utiliserai la 1ere partie du verset 18 de Jean III :
« Celui qui croit en Lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé »…
Il y a une double répétition dans ce verset ; du verbe croire et juger (ou condamner dans d’autres versions). Voyons premièrement ce qui concerne la condamnation.
La condamnation à laquelle se réfère Jésus, est la condamnation éternelle. C’est celle qui suit la mort physique, puis la résurrection des incroyants, au jour du Jugement dernier devant le grand trône blanc : Ap.XX ; 11 à 15. C’est ce que confirme Hébreux IX ; 27 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir 1 seule fois après quoi vient le jugement ». La condamnation consiste en ce que tout homme déclaré coupable soit jeté dans un lac de feu pour y passer l’éternité. Cela n’a rien d’une métaphore ; c’est réel. Tous les hommes ressusciteront, ce qui signifie qu’ils recevront de nouveau leur corps, mais cette fois ci un corps indestructible, et que ceux qui seront condamnés seront jetés au lac de feu ou ils subiront un processus de destruction sans fin puisque leur corps ne pourra être consumé et annihiler : « et la fumée de leur tourments monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit », Ap.XIV ; 11. Par conséquent il s’agit d’une condamnation éternelle qui châtie en toute justice le corps, l’âme et l’esprit du coupable.
Sont coupables tous ceux qui ont enfreint la Loi divine. Le premier mensonge que tu inventas quand tu avais 8 ans, t’a constitué pécheur, car « quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » dit l’Ecriture, qui de même stipule que « le salaire du péché, c’est la mort » et non seulement la première, c'est-à-dire la séparation du corps et de l’âme, mais pire encore, la deuxième qui est le lac de feu. Il n’existe pas selon la Bible de distinction entre péché véniel et péché mortel, ni même de purgatoire. Dans la Bible tout péché est mortel, et aucune bonne œuvre que tu fasses ou que sainte Marie et tous les autres saints fassent ne peuvent altérer la sentence : « l’âme qui péché, celle-là mourra ». Une fois qu’une mouche morte est tombée dans le parfum, il n’y a plus rien à faire ! Une fois que le disque est rayé, il est rayé pour toujours! Le salaire du péché ce n’est pas la mort OU l’accumulation de bonnes œuvres en compensation. Non ; le salaire du péché c’est uniquement et exclusivement la mort ! On peut verser des pots de vin à la justice humaine dans beaucoup de pays, mais la justice divine est inflexible et éternelle, car comme dit la Bible : « la justice et le jugement sont la demeure de ton trône ». La majesté la gloire et l’honneur de l’Eternel résident dans la justice et le jugement, et ils ne vont pas être délogés par un péché mignon ou véniel ! Mon ami, il ne faut pas rêver ; Dieu ne va pas permettre qu’une seule de tes pensées mauvaises, se moque de sa justice et ruine sa demeure. Sa justice réclame ta condamnation et sa toute puissance l’exécutera sans faute et avec promptitude. Comme tout être humain né d’une femme, tu as péché et tu le sais, et au cas où tu veuilles l’ignorer, sache que la Bible dit : « il n’y a aucune différence, car TOUS ont péché et sont destitués de la gloire de Dieu ». Par conséquent tu es un être déchu et condamné par une Loi juste, parfaite et éternelle comme son Auteur. Cette loi donc exige avec toute justice que tu meures indéfectiblement et que tu sois ressuscité afin de comparaitre devant ton juge qui après avoir prononcé ta sentence te fera jeter dans le lac de feu à l’endroit qui correspond à la somme de tes péchés. C’est pourquoi ne t’illusionne pas avec la pensée que tu n’es pas pire qu’Hitler. Certes c’est possible que tu ne sois pas aussi mauvais que le « führer », et Dieu ne t‘appliquera pas un châtiment aussi rigoureux, car Il est juste, mais quoique qu’il en soit il sera aussi long que celui d’Hitler et du diable : l’éternité a la même durée pour tous. «Chose terrible que de tomber dans les mains du Dieu vivant ! ». Beaucoup essaient de se rassurer avec une vieille hérésie redevenue à la mode : la doctrine de l’annihilation. C’est une doctrine qui a son charme, car qui peut se réjouir de voir sa famille et ses connaissances se diriger comme un troupeau vers l’abattoir. Seuls les démons pourraient s’en réjouir, s’ils ne savaient que le lac de feu est préparé pour eux en premier lieu ! Hélas cette théorie ne tient pas debout face à une lecture honnête de la Bible. Martin Luther disait qu’il ne comprenait pas comment un Dieu de bonté pouvait envoyer tant de gens en enfer, mais comme la Bible dit que Dieu est bon, Martin le croyait. Annoncer le châtiment eternel n’est pas une tache agréable, mais comme dit le dicton : « il n’y a que la vérité qui fâche », et la vérité est ce que dit la Bible non ce que m’inspire ma nature déchue. La Bible est l’autorité suprême et infaillible ; la raison du croyant véritable y est soumise, et non l’inverse. Le lac de feu est une vérité effrayante, mais en fait elle n’est pas plus effrayante que le péché en soi ; ce sont 2 vérités exactement à la même mesure, mesure que nous n’arrivons pas à discerner dans notre position actuelle. Ce qui est sûr c’est qu’il s’agit de justice et non de cruauté. Seuls le diable et ses partisans osent critiquer la justice divine. Et il est important de savoir que le jugement a été remis au Fils de Dieu qui est aussi le Fils de l’homme. Personne ne pourra dire que ce jugement est trop sévère car il provient d’une personne divine qui ne peut s’identifier a l’homme, comme dans le cas du Père. Le jugement appartient au Fils qui est un homme véritable, qui a vécu dans sa propre chair, dans sa propre humanité, toutes nos tentations et épreuves d’une façon encore plus sévère que nous tous, « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses, en effet il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché ». Jésus étant Dieu et étant homme jugera en parfaite connaissance de cause.
Personne ne se réjouit en passant devant une prison, mais personne non plus, si elle est honnête et sensée dira qu’il faut la détruire. Ce bâtiment en effet est indispensable pour limiter le mal dans nos sociétés. Libérez tous les prisonniers et vous verrez tout de suite une recrudescence de criminalité effrayante. C’est pour cela entre autres, que la justice divine ordonne que les condamnés demeurent pour l’éternité dans le lac de feu. C’est une mauvaise nouvelle pour les incroyants, mais cela garantit une paix éternelle pour les croyants, puisque Satan et ses adeptes ne pourront plus attaquer les saints d’une façon ou d’une autre. L’homme ayant été fait originellement à l’image et à la ressemblance de Dieu, son destin demeure pour autant éternel.
La mauvaise nouvelle, je l’espère, vous a été clairement proclamée, vous savez maintenant que la justice divine nous atteindra et nous condamnera irrémédiablement. Dire que la Bible est un conte allégorique, c’est traiter Dieu de menteur et aggravera considérablement votre condamnation. Je vous supplie plutôt d’écouter la bonne nouvelle qu’est l’Evangile de grâce ; mon évangile.
La Loi stipule : « âme pour âme, œil pour œil et dent pour dent ; l’âme qui pèche, celle-là mourra ». Chacun de nous dès le moment ou nous discernâmes le bien du mal ; nous fîmes le mal, nous péchâmes. C’est pourquoi nous devons subir une mort éternelle, conforme à la justice. Je le répète : la mort uniquement, satisfera la justice. La bonne nouvelle, c’est que Dieu dans son amour a pourvu un moyen pour que nous vivions, sans que sa justice soit abolie une seconde. Ame pour âme : Jésus pour le vil pécheur, le juste pour l’injuste. Il y a donc 2 options : soit tu payes tes pots cassés, soit Jésus paye pour toi. La première option te conduit en enfer, la deuxième à la Jérusalem céleste.
Supposons que je te doive quelques millions d’euro, et l’échéance est arrivée. Hélas ce jour-là, je n’ai pas un centime en poche, car j’ai tout gaspillé dans les casinos de Las Vegas et de Monte-Carlo. Comme toi tu représentes une entité bancaire, et pas une maison de la charité, tu m’envoies en toute justice en prison jusqu'à ce que je règle ma dette. De ton cote tu fais proprement ton boulot, de mon cote je suis un malpropre qui t’a fait un emprunt pour soi-disant monter une entreprise sérieuse, alors qu’en fait depuis le début c’était en vue de me payer la vie de château aux dépens de la société. Il ne me reste plus qu’à moisir en prison en méditant sur ma malice. Quelques mois plus tard, une personnalité honorable vient me visiter dans ma cellule. Il me parle avec amabilité et courtoisie, et me dit que touché par mon histoire, il a décidé de régler toute ma dette, sans m’imposer aucune condition sinon celle de recevoir une invitation d’honneur à une soirée organisée dans son manoir et d’accepter un haut poste ministériel dans son gouvernement, car il est président d’une puissante nation. Quelques jour plus tard, me voila libre, joyeux, riche et puissant. Qu’ai-je fait pour sortir de la prison et recevoir tant d’honneurs ? RIEN ! Et bien voila une illustration de mon évangile. Dans mon évangile, on ne fait absolument rien pour être sauvé, pour recevoir la vie éternelle, et être glorifié au-dessus de toutes les puissances et les dominations de tous les univers, car la Bible dit dans Ephésiens II ; 8 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Peut-être me diras-tu que tu as déjà entendu ça dans toutes les églises. C’est possible, mon ami, mais je suis sûr aussi, que toutes t’ont dit que la foi en Jésus est le pas principal, mais ensuite elles ont rajouté à leur enseignement quelques petits pas personnels, sans lesquels le salut n’est pas garanti. Et voila le piège que Satan a tendu, voila l’évangile de Rome et des églises d’aujourd’hui. Toutes en effet affirment que le pas essentiel est la foi en Jésus, mais ceci est le gros mensonge qui piétine le sang du pacte de la grâce, car la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus sur la croix, la foi en la substitution opérée au mont du Calvaire, n’est en aucun cas le pas essentiel vers le salut, mais un blasphème contre notre Sauveur. La foi dans le sacrifice effectué au Golgotha et dans la résurrection de notre Seigneur 3 jours après, EST le salut complet et parfait, car comme dit l’Ecriture : « par une seule offrande, il a perfectionné pour toujours, ceux qui sont sanctifiés » et de même 1 Jean I ; 7 dit : « le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché ».
Le baptême d’eau, la prière, le jeûne, le culte, les bonnes œuvres et toute sorte de piété e et de sainteté, sont le résultat du salut, mais n’ont absolument rien à voir avec son obtention. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs : les bonnes œuvres sont attelées à la foi et l’extériorisent, la confirment pour toi-même et ton entourage, mais ton salut est le résultat de l’œuvre de Christ sur la croix, qui t’est imputée effectivement par le don de la foi. Ni toi, ni sainte Marie et tous les saints, n’ont part à ce salut si grand et si magnifique. « Le salut appartient à Jéhovah » dit l’Ecriture. L’évangile en circulation aujourd’hui, qui à l’œuvre de Jésus sur la croix ajoute les bonnes œuvres des croyants pour être efficace, est un faux évangile ; c’est un triste évangile. Ils te disent : « Crois en Jésus et tu seras sauvé, si tu fais en plus ceci et cela ». Le père de ce faux évangile s’appelle Arminius, son grand père Pélage et son ancêtre Adam. Mon évangile est connu sous le nom de calvinisme, et c’est l’unique et véritable évangile. Evangile elle une parole d’origine grecque et veut dire : bonne nouvelle. La bonne nouvelle c’est que je n’ai absolument rien à faire pour être sauvé éternellement, mon évangile est un cadeau de Dieu. Le salut est totalement inconditionnel, c’est le résultat d’une visite bénévole, inévitable, car programmée depuis une éternité, du Roi de roi et Seigneur des seigneurs à mon monde de ténèbres intérieures, pour me transporter à son monde de lumière admirable. On ne peut ni éviter, ni provoquer le salut. C’est un décret éternel du Tout Puissant. Dieu a décidé de me sauver sans me consulter, et à payer le cout de l’opération : la mort de son Fils unique sur la croix du Calvaire. C’est un décret sélectif car seulement une partie de l’humanité est visée : les élus. A ceux-là, Dieu un jour de leur vie, leur remet le ticket d’entrée au paradis : la foi en Jésus-Christ. « Celui qui croit en Lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé ». La foi est pour ainsi dire la clef qui ouvre la porte du paradis. Mais cette clef que Dieu nous donne et qui ouvre la porte du Royaume des cieux, l’Eternel nous la donne accrochée à un porte- clefs, qui est la piété véritable, (les bonnes œuvres). Ce porte-clefs peut être un simple fil de fer sans valeur, ou une espèce de bracelet en or pur serti de diamants et d’émeraudes, suivant les œuvres qui sont programmées avant la fondation du monde, pour être accomplies après la réception du salut éternel, « car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions »,(Eph.II ; 10). Le porte-clefs est complètement inutile pour ouvrir la porte ; tu as besoin de la clef pour ouvrir la porte. Toi qui ne crois pas en Jésus, tu es sans clef et la porte qui s’ouvre à la vie éternelle est fermée à double tours. Ne t’épuise pas à faire le tour de tous les supermarchés de l’évangile où ils t’offrent des porte-clefs en promotion, adaptés à tes goûts et à ta mentalité ! On n’a jamais ouvert de porte blindée avec un porte-clefs. Tu n’as pas besoin de bonne œuvres ou de lettre de recommandation de Marie et tous les saints. Tout ça ne sert à rien, sinon à te faire perdre du temps et ton temps est compté ! Tu as besoin de la clef, et la clef c’est un homme qui meurt à ta place et qui descende en enfer à ta place, car c’est ce qu’exige la Loi à tout transgresseur, grand ou petit. Je suis désolé, mais même si je voulais mourir pour toi et aller en enfer, cela ne te serais d’aucune utilité, car moi aussi je suis un transgresseur de la Loi : un pécheur. Il n’y a pas un seul juste, ni un, car TOUS ont péché et sont destitués de la gloire de Dieu. C’est ce qu’affirme la Bible. Le pape et ses collaborateurs, comme ils détestent la Bible, car par l’Inquisition ils ont brulé, torturé et assassiné des milliers de personnes durant quelques siècles pour avoir cru ce dogme : que tous ont péché, ne veulent surtout pas que tu arrives à la connaissance de la vérité, et pour cela ils font tout pour dévier tes regards afin qu’ils se fixent sur une fausse Marie sans péché et reine des cieux : Jérémie XLIV. Le seul homme à n’avoir jamais transgressé la loi divine c’est Dieu le Fils, qui a pris chair d’une vierge pour devenir un homme à part entière ; c’est Jésus de Nazareth. « Car il n’y a pas d’autre nom donné aux hommes sous les cieux, par lequel nous puissions être sauvés ». Ce don de la vie éternelle, t’intéresse-t-il ? Ou préfères-tu vivre comme un papillon butinant quelques jours les fleurs de tes illusions avant d’aller servir de nourriture aux asticots ? Tu peux en effet te satisfaire avec ce plan à court terme, mais tu te trompes en limitant les asticots à ta carcasse car assurément tu ressusciteras et il te faudra «aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point, où leu ver ne meure point, et où le feu ne s’éteint point »,(Marc IX ; 44). Peut-être es-tu un simple croyant qui ne se sent pas appelé à sonder les Ecritures et tu préfères, dans l’hypothèse d’un jugement dernier, confier cette tâche à des spécialistes, qui par quelques cérémonies pompeuses et par des paroles mystérieuses, (des formules magiques) se chargeront de ton cas, en échange de quelques deniers du culte, quelques dimes, et quelques génuflexions devant leur autorité. Ou peut-être quelque spiritualité orientale te semble plus près de la vérité, quoiqu’en fait comme toutes les autres religions inventées par Satan, elles ne diffèrent pas dans le principe fondamental du salut par les œuvres. L’homme du commun n’aime pas mon évangile ; c’est trop simple, c’est trop facile, trop étroit. L’homme civilisé est éclectique ! C’est vrai que c’est enfantin : le juste paie pour nous les injustes afin de nous réconcilier avec Dieu. Cependant le croire, c’est impossible car la foi est une œuvre divine. Tu n’as rien à faire, ni ne peux rien faire ; Dieu doit tout faire, car le salut appartient à Jéhovah de a à z. Dieu t’ordonne de croire uniquement et exclusivement en son Fils Jésus-Christ, pas en son Eglise ni en tes bonnes œuvres, et tu ne croiras pas a moins qu’Il daigne t’octroyer cette foi divine. L’unique condition requise pour recevoir ce don, est d’être un pécheur, puisque Jésus n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs. Je te garantis, la Bible te garantit, et ta propre conscience aussi, que tu es qualifié pour recevoir ce don. Maintenant si tu t’imagines que tu es juste ou pas trop pécheur, c’est toi qui te disqualifies. Tu es un descendant d’Adam, tu es un membre d’une race déchue, tu n’es pas le descendant d’un singe en pleine évolution. Reconnais-tu ce qu’affirme la Bible ; que ton cœur est trompeur plus que tout chose et pervers ? Si tu le reconnais, cela te désespère-t-il ? Crois-tu que Jésus, vrai Dieu, vrai homme a payé tous tes pots cassés depuis le premier durant ton enfance jusqu’au dernier, le jour de ton départ de cette existence terrestre, par son sacrifice sur la croix ? Si c’est ainsi, tu n’as rien a faire car la Bible dit : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi ». Et les meilleures œuvres sont les œuvres que commandent Dieu, non pas celles qu’inventent les églises. Peut être me diras-tu alors : « Je peux donc continuer à me saouler et à forniquer » ! Si tu crois vraiment du fond du cœur en cet évangile, il est possible que tu tombes dans ces péchés, mais il est impossible que tu les pratiques, car la Parole de Dieu dit dans J.III ; 9 : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui »…Par conséquent mon ami, ne te tourmente pas pour ton manque de sainteté , sans laquelle nul ne verra Dieu, car celle-ci t’es remise avec la foi, la sainteté c’est le porte-clefs, et ce dont tu as besoin maintenant c’est la clef ! Préoccupe-toi de ce qui ouvre la porte à la félicité éternelle : crois en Jésus et la porte s’ouvrira ! Oublie l’église, la communion des saints, les sacrements, la bonne morale, la charité, toute autre vertu, cela ne sert absolument à rien pour ouvrir la porte du Royaume des cieux´, cela ne te sauvera pas, ni n’a jamais sauvé personne, car la seule chose qui sauve c’est la mort du juste pour les injustes, c’est pourquoi Paul dit : « Quand je vins à vous, pour vous annoncer le témoignage de Dieu, je ne vins pas avec art rhétorique et sagesse, car je m’étais proposé de ne rien savoir d’autre parmi vous, que Jésus-Christ, et celui-ci crucifié ». L’Eglise universelle est fondée sur la confession de foi de l’apôtre Pierre à Jésus : « Tu es le Christ ». De même ton salut personnel est fondé sur la même confession de foi, quoiqu’elle soit plus complète, car au moment où Pierre dit cela, il ne savait pas que Christ allait être crucifié pour nos péchés et ressuscité pour notre justification. Mais le salut n’est pas dans l’Eglise, le salut est au mont du Calvaire. Le credo de Nicée ne dit pas : « Je crois en l’Eglise universelle », mais « Je crois l’Eglise (être) universelle ». Le salut, je ne me lasserai pas de te le répéter, n’est dans les bonnes œuvres, mais dans la mort sur la croix du seul homme juste qui vécut sur cette terre. Tu dois croire que Jésus a complètement effectué ton salut, et que toi tu n’as rien fait, ni ne peux rien faire, ni ne dois pour cela. Au diable les cérémonies, les baptêmes d’eau, la morale, les jeûnes, la sobriété, la chasteté, les bonnes œuvres en tout genre. Quand on mêle tout ça au salut, cela appartient vraiment au diable, mais dès lors que cela provient du salut,, cela appartient à la piété véritable. Seul le sang de l’Agneau Pasqual te rendras apte pour entrer dans le Royaume de Dieu avec toute la sainteté qui l’accompagne automatiquement,( ce qui ne veut pas dire sans peine). Si tu crois en cette bonne nouvelle : rien à faire, tout donné, cela t’appartient, tu ne vas pas être sauvé demain, tu es déjà sauvé aujourd’hui et pour l’éternité. Ecoute ce que dit mon Seigneur : « Mes brebis entendent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle, et jamais elles ne périront, ni personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut les arracher de la main de mon Père ». Tu y crois ? Si oui, tu le possèdes : le Père, le Fils, le Saint Esprit, la vie éternelle, tout est à toi et tu es à Lui. Voila l’Evangile que te propose la Bible, l’évangile des protestant, mon évangile. Sonde les Ecritures, et si tu es une brebis du Seigneur Jésus, tu croiras ce qu’elles affirment. Combien de personnes n’ont jamais sondé les Ecritures, pour connaitre le vrai Jésus et s’en font une idée selon leurs traditions et culture. Se faire une opinion sur les ragots d’une masse aliénée par une éducation catholique privée ou nationale et athée, c’est comme vouloir connaitre la poésie anglaise du XIXème siècle en lisant les aventures de Donald le canard en B.D .Une masse qui tous les jours est manipulée par les mass-médias, qui ne voit pas plus loin que la retraite et la sécurité sociale, qui vit au niveau de son ventre et bas ventre, n’est pas digne d’être prise en considération lorsqu’elle ose parler de Jésus. Ou plus dangereux encore écouter ceux qui touchés par le syndrome de la folie des hauteurs , commencent a beugler derrière Nietzsche le syphilitique : Dieu est mort ! La masse démente comme disait Martin Luther, la masse démente ne se soucie pas de son destin éternel, et donc ne lit pas la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu et le monde entier git sous l’emprise du Malin » disait l’apôtre Jean. Le diable existe, ce n’est pas un principe actif, ce n’est pas une tendance négative c’est une personnalité mal pensante et enragée, qui en ce moment même grince des dents et craint que tu suives mon conseil : lis la Bible, mon ami, car en elle est la vie éternelle ; c’est elle qui témoigne de l’œuvre de Jésus, notre Sauveur béni.
Je dois maintenant terminer ce petit sermon, avec une admonestation à ceux qui s’intéressent à mon évangile, afin qu’ils ne soient pas dépouillés de la grâce en tombant dans les filets des marchands du temple. L’Ecriture nous avertit dans 2Thessaloniciens II ; 3 en nous disant : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière : car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant ». Jusqu’au XXème siècle, Dieu a utilisé les églises évangéliques pour mener à bien son plan d’évangélisation et de perfectionnement des saints. Nous sommes entrés dans le dernier siècle et Jésus ne revient pas en gloire au XXIIème siècle, nul ne sait l’année, le jour et l’heure, mais notre siècle est le dernier car toutes les nations ont été notifiées que Jésus est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ; ce qui explique la réaction rebelle des nations et la création de cette nouvelle tour de Babel à New York : l’O.N.U. ! L’apostasie est donc bien là. Mon évangile, celui des protestants du XVIème siècle, des calvinistes, des puritains, le véritable évangile, a été expulsé des églises évangéliques et remplacé par un évangile tordu, un évangile arminien, qui nie le salut par la foi sans les œuvres ; le salut qui dépend uniquement du décret que Dieu a passé depuis toute éternité, concernant chaque homme. L’évangile de supermarché nie la souveraineté de Dieu et du coup la doctrine biblique de la prédestination. L’évangile de supermarché est arminien dans le fond et (néo)pentecôtiste en surface. L’évangile de la prospérité, de la santé, des miracles en cascades, du libre arbitre et autres salades, voila ce qui se prêche dans les églises. Et comme il n’y a qu’un seul chemin qui mène au ciel et tous les autres chemins mènent à Rome ; vous voila avertis. Voila pourquoi, il faut chercher Dieu dans la Bible et non dans les églises. Dans la Bible , Jéhovah, ; la très Sainte Trinité, est le Dieu véritable, Souverain, glorieux, bien supérieur au faux dieu des églises qui est soumis au bon vouloir de ses créatures pour pouvoir accomplir ses desseins. Personnellement je n’ai aucun intérêt matériel ou mesquin pour te dire ça, ce sont plutôt ces organisations religieuses qui sous couvert du bien de ton âme veulent t’exploiter au moins financièrement et bien souvent politiquement. (Au Vatican dans les hautes sphères, durant les réunions secrètes, ils ont autres choses à faire que réciter des aves Marie ; les sessions commencent par un ave César et les thèmes tournent autour de la haute finance et la politique internationale). La Bible nous ordonne de sortir de cette grande Babylone qu’est le système des églises évangéliques. Ne t’inquiète pas tant pour la communion des saints, elle continue (malgré la débandade), lorsque 2 ou 3 se réunissent autour de la Parole de Dieu, dans un esprit de prière et d’amour. Au dernier Jour, si tu te dis chrétien, tu seras jugé par rapport à ta fidélité à la Parole de Dieu et non à la congrégation. On ne peut pas transiger avec les vérités fondamentales de notre Religion. Une de ces vérité fondamentale est que « Dieu montre son amour envers nous, du fait qu’étant encore pécheurs, Christ mourut pour nous », ce qui signifie que nous étions morts dans nos délits et dans nos péchés, et que Dieu de sa propre initiative nous engendra par la parole de vérité. Nous ne fîmes rien, nous ne voulions rien faire pour être sauvés. Nous nous réjouissions dans nos perversions et dans nos vanités, et l’Eternel décida de nous ouvrir les yeux selon son bon plaisir. Le breuvage empoisonné que nous buvions à grand traits commença à avoir un gout insipide et Il nous donna alors soif de l’eau de vie, et nous bûmes cette eau de vie. Personne ne boit de l’eau sans soif ; c’est la soif qui nous fait boire, de même personne ne boira l’eau de vie qu’est l’Evangile si Dieu ne produit la soif d’une vie nouvelle et éternelle en nous. Néanmoins, je t’avertis solennellement, que si tu ne bois pas de cette eau de vie, ta part est dans le lac de feu pour l’éternité. Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé inconditionnellement et à tout jamais. Oublie les porte-clefs, saisis la clef et ouvre la porte à la vie éternelle !
Diras-tu : Amen ? Si tu as soif ; tu le diras !
Que Dieu te bénisse en Christ -Jésus.