Radicalement Protestant
  EAU OU ESPRIT?
 
EAU OU ESPRIT?                                                       
     C’est avec l’aide de l’Esprit Saint que je veux traiter un sujet délicat et très important pour la compréhension du Nouveau Testament et du mystère de l’iniquité qui y est cité. C’est pourquoi je demande à mes lecteurs avant de juger cette interprétation, de prier sincèrement Dieu de les éclairer afin de pouvoir analyser sans apriori. La tradition et ses interprétations pèsent plus ou moins lourdement sur notre système d’interprétation, et nul n’y échappe sinon par la lumière de l’Esprit Saint. En ces jours de confusion où les pentecôtistes parlent tant du Saint-Esprit, je me suis rendu compte qu’en fait l’Ecriture en parle plus que ce que l’on croit, et cela passe inaperçu  à cause d’une interprétation traditionnelle qui voit l’eau d’une cérémonie religieuse au lieu du feu de l’Esprit-Saint dans beaucoup de passages. C’est donc la doctrine des baptêmes qui est le thème d’aujourd’hui. C’est un thème vital pour l’époque que nous vivons, car nous sommes dans l’Apostasie de toutes les églises évangéliques, et beaucoup se sentent retenus dans les structures ecclésiastiques du fait de leurs concepts erronés sur les 2 sacrements que l’on y administre. Comme je l’ai exprimé dans d’autres articles (en espagnol sur www.solafides.4t.com), les sacrements ou ordonnances que sont le baptême d’eau et la sainte Cène sont des méthodes élémentaires et rudimentaires d’enseignement, ils sont en fait une sorte de prêche « audiovisuel » de l’évangile et de la régénération spirituelle. En effet durant des siècles, et spécialement durant le Moyen-âge, la majorité des croyants n’avait pas accès direct à la Bible ; que ce soit a cause de l’analphabétisme régnant, ou à cause du manque de Bibles en langues vernaculaires, ou bien sûr a cause de l’oppression papale visant à maintenir les masses dans l’ignorance pour pouvoir les exploiter commodément, la seule façon donc de recevoir l’enseignement de base, résidait dans les 2 sacrements du baptême et de la sainte Cène, enseignement qui lui même rendait les gens plus idolâtres que croyants, a cause de l’interprétation perverse qui moins de 100 ans après la mort de l’apôtre Jean s’institua au sein des églises ! Grâce à Dieu les temps ont changé et là où le péché abonde ; la grâce surabonde, c’est pourquoi aujourd’hui à cause du protestantisme, pratiquement tous les chrétiens savent lire et possèdent une Bible. Néanmoins une interprétation erronée de l’Ecriture due  justement à l’influence du catholicisme, amène un grand nombre de croyants à conclure que la Parole de Dieu n’est pas l’unique moyen de l’Esprit Saint pour la régénération spirituelle, sinon qu’il faut la sceller avec de l’eau, ou du pain et du vin dans le cadre d’une cérémonie religieuse.
     Je ne suis pas « quaker » car ma sotériologie est calviniste, tandis que la leur est arminienne, de plus laisser les femmes parler dans l’église quand elles sont en transe, me parait une coutume qui sent le soufre néo pentecôtiste...Cependant je dois avouer que leur refus d’utiliser les 2 sacrements, en dépits d’avoir été prématuré, (puisque le XVIIème siècle n’était pas encore le temps de la grande apostasie), est une mesure de sécurité pour ne pas rester attrapé dans la grande Babylone que forment les églises protestantes d’aujourd’hui.
     Je sais par la Parole de Dieu et ma propre expérience instantanée de régénération spirituelle que les sacrements, (ou ordonnances si vous préférez cette parole), n’ont aucun pouvoir en soi pour régénérer et sanctifier en dehors des paroles qui sont prononcées. Je veux dire par là que l’eau du baptême, le pain et le vin de la Cène, bien qu’ils soient utilisés dans le rite pour montrer des réalités historiques et spirituelles, n’ont aucun pouvoir en soi, car comme dit notre Seigneur Jésus : «C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert à rien, les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » : J.VI ; 63. Pour ce qui est de la sainte Cène, les protestants n’ont pas trop de problèmes pour la comprendre comme un mémorial et la pratiquer en sainte communion fraternelle. Néanmoins de nos jours beaucoup sont allés à l’extrême opposé du papisme, et cette ordonnance instituée par le Seigneur Jésus, est bien souvent profanée quand ce sont des femmes qui l’administrent, des enfants et des adultes non convertis qui y participent, quand ils changent la coupe du Seigneur en gobelets personnels par raison d’hygiène, quand ils transforment le vin en limonade par peur de l’alcoolisme, et le jour où ils se rendront compte de leur attitude profane, ils transformeront le pain en hostie, car il ne faut pas rêver d’un avivement des églises quand tous maintiennent à la maison la machine à laver le cerveau ; la TV !
     Le problème qu’ont beaucoup de frères avec le baptême d’eau, c’est qu’ils l’interprètent comme le sceau du salut. Calvin lui-même le voyait comme la nouvelle circoncision chrétienne. La grande majorité de nos maitres et théologiens nous ont inculqués que lorsque nous lisons la parole « baptême » dans le NT, cela se réfère automatiquement à la cérémonie du baptême d’eau. C’est une erreur qui a de graves conséquences. En effet le catholicisme est grandement fortifié et trouve légitimité par cette sorte d’interprétation erronée. La vérité c’est que quand on lit la parole « baptême » dans le NT et qu’il n’est pas fait mention d’eau ; celle-ci se réfère en général au baptême de l’Esprit. Une même ambigüité se manifeste dans l’Ecriture quant a la parole « esprit », car comme les textes originaux furent écrits tout en majuscules, seul le contexte peut déterminer si la parole se réfère à l’Esprit Saint ou à l’esprit de l’homme, et bien souvent le contexte admet les 2 interprétations, comme par exemple dans l’ expression: « demeure de Dieu dans l’esprit » qui peut être aussi dans ou par l’Esprit. C’est pourquoi analysons maintenant quelques passages du NT, où le baptême est cité sans référence explicite à l’eau. Je sais que ces interprétations de ces passages, vont choquer certains de mes lecteurs car même les quakers ont vu de l’eau où nous voyons du feu, mais même si l’on ne doit pas mépriser les témoignages d’un grand nombre de frères éminents, cela n’empêche pas que bien souvent la vérité soit du coté d’une infime minorité ; rappelez-vous  d’Athanase contra tous les évêques et les théologiens qui étaient devenus sinon ariens, en tout cas pour le moins complices passifs des ariens. Evidemment je ne me compare pas à ce grand théologien, mais plutôt a l’ânesse de Balaam qui vit l’ange de Jéhovah tandis que le prophète était si illusionné par le gain probable qu’il était aveugle !   Nous commencerons par le livre des Actes.
 
     Actes II ; 38 à 41 : Pierre leur dit : « Repentez-vous et que chacun d’entre vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit…Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là le nombre des disciples s’augmenta d’environ 3000 âmes. »
     La grande majorité s’imagine que ce passage fait référence au baptême d’eau. Imaginez : baptiser 3000 âmes en une journée ; cela revient à abaisser une cérémonie qui doit être empreinte de révérence a  du travail à la chaine ! Baptiser signifie étymologiquement : laver ou immerger dans de l’eau. C’est d’ailleurs la grande controverse entre presbytériens, luthériens et baptistes ; les uns disent qu’une aspersion d’eau est suffisante, et qu’un bébé est apte pour ce baptême, tandis que les autres étant plus conséquents avec la Bible soutiennent qu’une immersion totale dans l’eau est requise ainsi qu’une conversion véritable préalable, ce qui n’est pas vérifiable chez un bébé ou un petit enfant. Pour ma part je penche nettement pour la position baptiste, sans toutefois nier que s’il n’y a pas d’eau en abondance disponible ; une aspersion est admissible. Mais dans le cas présent il n’est question ni d’immersion ni d’aspersion. Pierre leur dit qu’ils se repentent et soient lavés de leurs péchés au nom de Jésus-Christ, en d’autres termes : qu’ils meurent à toute autre espérance de salut et s’immergent dans le sang de l’Agneau qui quitte le péché, et octroie le don du Saint-Esprit. Quand au verset 41 il est dit qu’ils acceptèrent sa parole et furent baptisés ; cela signifie tout simplement qu’après avoir été attentifs au discours de Pierre, le Saint Esprit fit que les paroles de l’apôtre touchèrent le plus profond de leur être et la conversion s’effectua. Cette interprétation est confirmée au chapitre suivant par le même apôtre qui utilise le même prêche en disant au verset 19 : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péché soient effacés, afin que des temps de rafraichissement viennent de la part du Seigneur… » C’est exactement la répétition du même discours du chapitre antérieur donné dans le même ordre : 1 se repentir, 2 se convertir, ce qui veut dire en d’autres mots : être baptiser, 3 recevoir le don du Saint-Esprit qui est la paix dans la conscience ; paix qui surpasse toute compréhension, ou en d’autres termes : bénéficier des temps de rafraichissement qui apaisent une conscience meurtrie. L’Ecriture s’explique par l’Ecriture, et dans ce cas précis les paroles de Pierre, s’explique par les paroles de Pierre ! Celui qui ne voit pas que le prêche de Pierre est répété 2 fois dans les chapitres II et III, avec des paroles synonymes, ne voit pas parce qu’il ne veut pas voir, parce que la tradition l’a aveuglé ! Etre baptiser ou se convertir signifient la même chose selon le discours de Pierre qui provient du Saint-Esprit. Cependant il y a se convertir et se convertir et c’est ce que nous allons voir maintenant avec Philippe et les samaritains.
 
 
     Actes VIII; 5 à 17.
     L’œuvre du Paraclet est mystérieuse, et bien qu’Il opère le même résultat dans tous les croyants régénérés quant à la justification, la sanctification et la rédemption, sa manière de nous appliquer l’Evangile est variable, et assurément Il a un traitement spécial et particulier pour chaque élu. Nous en voyons les résultats, mais le processus est hors de notre compréhension. Nous voyons ici Philippe prêchant aux samaritains : « Philippe étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe… » Généralement le Saint-Esprit utilise un prêcheur pour annoncer l’évangile. Il est important de bien comprendre ici que les gens crurent Philippe dans le sens qu’ils acceptèrent mentalement, logiquement, suite aux miracles, le témoignage de l’évangéliste et qu’ensuite ils se baptisèrent, (v.12). S’agit-il du baptême d’eau ou d’Esprit ? Il est évident qu’il ne s’agit pas du baptême de feu puisque c’est aux versets 14 à 17 que nous apprenons qu’ils reçurent le Saint-Esprit ; seulement après la venue des apôtres depuis Jérusalem, qui prièrent et leur imposèrent les mains. C’était donc le baptême d’eau au nom de Jésus qu’ils avaient reçu auparavant par l’intermédiaire de Philippe.
      Cette période était une époque de transition, car comme Jésus déclara qu’il était venu pour les juifs en priorité, l’Esprit Saint devait dès le départ insister sur ce principe ; que le salut vient des juifs. Or les juifs refusèrent ce salut que les gentils acceptèrent, et cela pouvait induire les païens à mépriser les juifs, c’est pourquoi Paul dans Ro.XI ; 25 dit : «Car je ne veux pas frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée ». Par conséquent pour que dans les siècles à venir les croyants ne s’imaginent pas que le salut vient de Rome, mais qu’ils se souviennent qu’il vient de Jérusalem, l’Esprit-Saint ne régénérait les croyants qu’après que les apôtres qui venaient de la cité de David leur eussent imposé les mains, et cela fut soigneusement conservé dans l’Ecriture. C’est pourquoi le baptême que reçurent les samaritains de Philippe, était le baptême d’eau, suite à leur acceptation mentale des vérités que Philippe leur avait exposées, car les apôtres n’étaient pas encore venus de Jérusalem.
 
     Actes IX ; 17 et 18 : …Saul, mon frère le Seigneur Jésus…m’a envoyé pour tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue, il se leva et fut baptisé… »
     Il serait grand temps qu’à beaucoup leur tombent les écailles des yeux, afin qu’ils recouvrent la vue et se rendent compte qu’il ne s’agit pas ici d’une cérémonie de baptême d’eau mais bien évidemment du baptême de l’Esprit ! En effet comme le déclare Ananias à Paul ; le but de sa visite est double : premièrement qu’il recouvre la vue et deuxièmement qu’il soit rempli du Saint-Esprit. Ce que prophétise Ananias arrive « au même instant », les 2 desseins s’exécutent en un clin d’œil ; le temps de se relever de sa prostration. S’il s’agissait du baptême d’eau alors la mission d’Ananias reste en suspend ou ne s’est pas accomplie puisqu’au verset 18 après avoir été baptisé il est écrit qu’il prit de la nourriture, et il n’est pas fait mention comme quoi il fut rempli de l’Esprit-Saint. Il est donc évident que dans ce contexte comme dans la majorité des cas être baptisé veut dire être rempli de l’Esprit Saint, ou recevoir l’Esprit-Saint.
     Ce passage est véritablement un passage clef pour comprendre le thème du baptême dans le NT et couper une racine principale du mystère de l’iniquité qui œuvrait déjà à l’époque de Paul, car si la cérémonie du baptême d’eau correspond à la réception de l’Esprit-Saint, alors la régénération par la cérémonie du baptême d’eau telle que la conçoit le catholicisme est acceptable au point de vue scripturaire !
     Je vous le répète mes frères ; s’il n’est pas fait référence explicite à l’eau dans le texte où apparait le mot baptême, il s’agit en règle générale du baptême de feu. Ce passage que vous venons de voir est un exemple typique pour l’application de cette règle, et il nous montre sans l’ombre d’un doute qu’être rempli de l’Esprit-Saint et être baptisé sont synonymes. C’est l’esprit de l’Antéchrist romain qui durant des siècles a amené les chrétiens et les théologiens à confondre le baptême d’eau et le baptême de feu dans leur interprétation du NT, afin d’établir les bases du développement du mystère de l’iniquité que sont le sacramentalisme et le formalisme religieux.
 
     Actes XVI; 15: …lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande…
     Apparemment le baptême d’eau pourrait être en vue dans ce verset, cependant je crois qu’il s’agit du baptême de l’Esprit car le verset précédent dit : « Le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fut attentive à ce que disait Paul », or la conversion n’est pas le fait d’acquiescer intellectuellement à une proposition, mais une œuvre qui s’effectue dans le cœur. C’est ce qui s’est passé dans le cas de Lydie ; elle reçut les paroles de l’apôtre comme paroles de Dieu par l’action du Saint-Esprit, ce qui revient à dire qu’elle fut baptisée du Saint-Esprit. De plus quand elle prie Paul et ses collaborateurs de venir se loger chez elle, l’argument auquel elle a recourt est sa fidélité au Seigneur. Si sa fidélité consiste en une cérémonie de lavement, je ne crois pas que cela soit convaincant pour Paul qui déclare qu’il n’a pas été envoyé à baptiser mais à prêcher l’évangile : 1Cor.I ; 17. Et n’oublions pas que Simon le magicien crut le prêche de Philippe et se baptisa en signe de fidélité : Actes VIII ; 13, ce qui ne l’empêchait pas d’être être le même filou qu’avant l’arrivée de Philippe. Je ne crois pas que Paul se laissait berner par les rituels, mais que plutôt il vit en Lydie une personne régénérée par le Saint-Esprit, et cela le fit céder à ses instances.
 
     Actes XVI ; 33 : Il les prit avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens.
     Il s’agit en ce cas sans aucun doute du baptême de l’Esprit-Saint. A moins que nous ne voulions transformer notre apôtre en un fanatique des sacrements, qui à peine lavées les plaies de son dos sanglant, s’affaire à 2 ou 3 h du matin à baptiser incognito une famille, comme si leur salut en dépendait. Je dis incognito parce à part la maisonnée du gardien de prison qui fut baptisée de même, personne d’autre n’assista a ce baptême, or le baptême d’eau c’est justement le contraire du baptême de l’Esprit ; c’est un témoignage publique de la foi, tandis que le baptême de feu est principalement un témoignage intérieur de l’Esprit-Saint qui intronise Christ dans notre cœur. De plus Paul est l’apôtre qui a toujours lutté contre le cérémonialisme juif qui voilait la gloire de l’évangile, et cela l’amena même à s’opposer publiquement à Pierre l’apôtre des juifs : Ga.II ; 11 à 14. Le baptême qui intéressait Paul c’était celui de l’Esprit puisque comme lui-même l’affirme dans Tite III ; 5 : « Il nous a sauvés…par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit ».
     Si le baptême d’eau n’est pas indispensable pour le salut, (fait que tous les protestants ne peuvent qu’admettre s’ils sont conséquents avec le « Sola Fide » de la Réforme), alors supposer que Paul avec le dos lacéré de coups de fouet, et le ventre creux (v.34), se dépêche en pleine nuit à effectuer une cérémonie religieuse privée, revient à faire de notre apôtre une contradiction vivante ! En effet procéder à un rituel religieux à une telle heure et dans de telles conditions, demande l’assistance et l’insistance du Saint-Esprit, qui voudrait ainsi montrer l’importance vitale du baptême d’eau. Si tu prends le temps d’analyser la doctrine du salut par la foi et la condition dans laquelle se trouvaient à ce moment Paul et Silas, tu dois admettre que le baptême d’eau n’a pas sa place ici. C’est pourquoi quand tu lis : « et aussitôt il fut baptisé lui et tous les siens », tu comprends que l’Esprit-Saint vint sur eux ou plutôt entra en eux de façon instantanée, comme Il le fait toujours. Et remarque qu’au verset 34 le geôlier et toute sa famille se réjouirent non pas d’avoir donné un témoignage secret de leur foi par un lavement rituel, (en effet à cette heure avancée de la nuit les voisins dormaient !), mais d’avoir cru en Dieu ; non pas d’avoir été baptisés dans l’eau, mais baptisés dans leur esprit par le feu de l’Esprit. Ouvrez les yeux chers frères ; Paul est un homme comme vous et moi, ce n’est pas une machine à baptiser 24h sur 24, avec un dos lacéré, les pieds endoloris par les ceps (v.24) et sans rien dans l’estomac. Le Seul qui ne se fatigue pas de baptiser à toutes les heures du jour et de la nuit, dans toutes les circonstances imaginables, c’est le Paraclet, et ce n’est pas de l’eau plate qu’Il utilise mais c’est un feu divin qu’Il allume dans les consciences !
 
     Actes XVIII ; 8 : Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et beaucoup de Corinthiens qui avaient entendu Paul, crurent aussi et furent baptisés.
     D’autres versions plus fideles que la L. Segond ne disent pas : « plusieurs corinthiens », mais « beaucoup de corinthiens ». La encore le baptême de l’Esprit-Saint est une interprétation beaucoup  plus probable que le baptême d’eau, car quand les collaborateurs de Paul arrivèrent à Corinthe ils le trouvèrent seul, et engagé dans le prêche de l’évangile : v.5. De plus Paul affirme dans 1Cor.I ; 14 à 17 que Christ ne l’a pas envoyé à baptiser mais à prêcher la bonne Nouvelle, et il rend grâce à Dieu de n’avoir baptisé que peu de personnes : Crispus, Gaius, et la famille de Stéphanas selon ce qu’il se souvient, car les baptêmes d’eau ne sont vraiment pas ce qu’il a en tête ; il prête si peu d’importance à ce rituel qu’il ne se rappelle même pas le nombre de personnes qu’il a baptisées et qui par ailleurs sont peu nombreuses ! Or au verset 8 il nous est dit dans la plupart des versions fidèles que nombreux furent les corinthiens qui reçurent le baptême. Si donc d’un côté Paul affirme avoir baptisé peu de personne à Corinthe et que de l’autre il nous est dit que beaucoup dans cette même ville furent baptisés durant le ministère de Paul, la conclusion inéluctable c’est qu’il s’agit de 2 sortes de baptêmes différents ! Certains diront maintenant que croire c’est être baptisé par le Saint-Esprit. Cela n’est pas toujours le cas, comme présentement dans ce verset. Croire intellectuellement n’est pas croire spirituellement. Pour être régénéré, il faut croire d’abord intellectuellement l’information que l’on reçoit au sujet du Seigneur Jésus, il faut considérer cette information digne d’être reçue, et ensuite il faut que cette information reçue mentalement passe à la conscience, l’illumine et y demeure définitivement ; ce passage de l’information du plan mental au plan spirituel est instantané, et c’est ce que l’on appelle le baptême de l’Esprit ou de feu. Combien de millions croient et confessent du bout de la langue que Jésus-Christ est le Seigneur, qu’il est Dieu fait Homme, qu’il est mort pour nos péchés, et sont capables de réciter le credo des Apôtres ou de  Nice ou de Chalcédoine, mais ils croient par tradition, par éducation, par logique, par impression, par un rêve qu’ils ont fait, et ils termineront tous au lac de feu et par sur les bords mais au centre ! Le témoignage de l’Ecriture est sans équivoque là-dessus dans J.VIII ; 30 à 47 : «Comme Jésus parlait ainsi plusieurs crurent en lui. Et il dit aux juifs qui avaient cru en lui : si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples…Si vous étiez les fils d’Abraham vous feriez les œuvres d’Abraham…Vous faites les œuvres de votre père…Vous avez pour père le diable… » Aujourd’hui la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens sont fils du diable ;  ils ne sont pas que catholiques, il y a aussi une grande partie d’évangéliques, et tous sont très attachés au baptême d’eau !
 
     Actes XIX ; 5 : Sur ces paroles ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.
     C’est encore le baptême de l’Esprit qui est référé ici, puisque c’est « sur ses paroles » et non dans une rivière qu’ils furent baptisés, et dans le verset suivant on nous informe que Paul leur imposa les mains à la fin du discours ; moment où descendit le Paraclet. Si on s’entête a voir ici un baptême d’eau, alors cela veut dire que ces disciples sont 2 fois baptisés dans l’eau, ce qui fait du christianisme une religion à caractère cérémonial, et que le baptême de feu est postérieur au baptême d’eau. Or le baptême d’eau ne peut être reçu que lorsque la foi véritable est présente, comme dit Philippe à l’eunuque éthiopien dans Actes VIII ; 36 à 39. « …voici de l’eau qu’est-ce qui n’empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur cela est possible… »  Faire passer le baptême d’eau avant le baptême de feu c’est ouvrir la porte au mystère de l’iniquité qu’a engendré le papisme.
     Cette époque était une période de transition ; c’était le passage de la synagogue à l’église, c’est pourquoi le Saint-Esprit ne venait qu’après l’imposition des mains,(v.6), de l’apôtre pour bien montrer que le salut vient des juifs puisque même Paul était juif, et par là même signaler la continuation de Son œuvre commencée dans la loi, qui elle même nous amène à la grâce en Christ : Ga.III ; 24, et que donc il n’y avait pas de changement de cap dans le dessein divin établi de toute éternité. Par ailleurs nous voyons ici Paul imposer les mains, ce qui ne se pratique pas dans le rituel du baptême d’eau. En plus Paul se trouve seul, sans ses collaborateurs, et lui-même déclare qu’il n’est pas envoyé pour effectuer des baptêmes d’eau mais pour prêcher l’évangile : 1Co.I ; 14.
 
      Actes XXII ; 16 : Et maintenant que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.
     Paul raconte ici sa propre conversion, chose qui a été déjà relatée au début du livre. Quiconque s’entête à voir ici un baptême d’eau, ouvre grand la porte à la superstition catholique du lavement du péché dans l’eau du baptême. C’est le sang de l’Agneau qui quitte le péché, et cela s’effectue quand cette parole au sujet de l’Agneau est appliquée à la conscience par l’Esprit-Saint ; ce qui est le baptême de l’Esprit. L’Ecriture nous affirme dans Jac.I ; 18 : « Il (Dieu) nous a engendrés selon sa volonté par la Parole de vérité », pas par une cérémonie religieuse !
 
     Luc III ; 16 : Moi je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi…Lui Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
     Ce verset devrait être gravé dans l’esprit du lecteur quand il lit le NT. Christ est venu pour que nous participions de la nature divine, pour que nous soyons immergés dans le Saint-Esprit, non pas pour nous transmettre des rites et des cérémonies. Nous savons que lui-même s’est soumis aux cérémonies de la loi de Moïse car il naquit d’une femme et sous le régime de la loi, mais bien qu’il nous ait donné le sacrement de la sainte Cène et qu’il ait permis aux disciples d’utiliser le lavement rituel des juifs ( dit d’une façon hellénisante : le baptême d’eau) avec une nouvelle formule, ces rites ne sont que des rudiments pour prêcher d’une façon virtuelle à ceux qui assistent au culte. Je ne nie pas cependant que cela en même temps fortifie la foi par son expression solennelle et la communion entre les frères qui partage le même pain et boive la même coupe, dans le sacrement de la Cène, mais c’est secondaire... Ces sacrements pourraient être comparés à 2 vidéos enregistrés non pas sur des CD mais sur de l’eau du pain et du vin. Cependant ils ne contiennent que le programme essentiel et minimum, pour qui arrive à discerner le message qu’ils transmettent, car ils ne contiennent que peu de paroles en comparaison avec une Bible ! A l’origine ils n’avaient pas l’importance que rapidement les églises leur attribuèrent, et par laquelle le mystère de l’iniquité commença à œuvrer, jusqu'à ce que naisse le papisme diabolique. Le sceau du salut pour le chrétien véritable c’est le baptême de l’Esprit : 2 Cor. I ; 22 et V ; 5, tandis que pour le faux croyant c’est le baptême d’eau. Combien de frères furent massacrés par le Vatican pour avoir nié la régénération spirituelle par le sacrement du baptême, et combien de frères anabaptistes, baptistes, quakers, furent persécutés par leur propres frères protestants pour avoir un concept différent de ce sacrement qui ni ne sauve, ni ne scelle le salut ! Je ne nie pas l’utilité de ce que le Seigneur a institué lui-même, c'est-à-dire la sainte Cène, mais j’affirme que la grande majorité s’est trompée sur le pourquoi et l’importance de son utilisation. Aujourd’hui nous sommes entrés dans la grande apostasie des églises protestantes et comme l’usage des sacrements est réservés aux églises, puisque ce sont des cérémonies religieuses publiques visant en premier lieu à montrer aux gens qui assistent au culte ce que représente la mort du Christ pour le croyant, ces sacrements n’ont donc plus d’utilité pour le croyant qui est sorti du système ecclésiastique. De plus l’apostasie générale coïncide avec une diffusion massive de la Bible et de la théologie réformée, (par le biais de l’internet, n’importe qui peut consulter les œuvres d’Owen, de Bunyan, de Spurgeon etc.), ce qui fait que là où le péché abonde la grâce surabonde, et le baptistère de l’église locale par lequel un prêche rudimentaire était solennellement effectué certains dimanche , a cédé la place a des rivières qui coulent tous les jours dans le désert.
   
     Mat. XXVIII; 19: Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.
     Là encore une lecture rapide pourrait nous induire à conclure qu’il s’agit du lavement rituel, c’est à dire du baptême d’eau. Néanmoins le verset 16 nous indique que cet ordre est donné aux 11 apôtres. Or comme nous l’avons déjà précisé ; durant l’époque de transition entre la synagogue et l’église le baptême de l’Esprit ne s’effectuait que lorsque les apôtres prêchaient ou imposaient les mains. De plus faire des disciples, des vrais disciples, c’est premièrement s’être assuré qu’ils ont reçu la révélation de la très Sainte Trinité, sans cette révélation qui est le baptême de feu, cela ne sert à rien d’enseigner à observer tout ce qui a été prescrit par Jésus, sinon à augmenter la culpabilité. Supposons maintenant que l’interprétation traditionnelle soit la bonne, c'est-à-dire qu’il s’agit ici d’un baptême d’eau. Cela signifierait que faire des disciples c’est effectuer des baptêmes d’eau, et ensuite leur enseigner toute la doctrine chrétienne, ce qui est le fondement même du catholicisme ! Bien sûr beaucoup diront que cela veut dire qu’il faut les baptiser dans l’eau après qu’ils aient été baptisés par le feu de l’Esprit, mais cela n’est pas dit dans l’ordre de mission du Seigneur à ses apôtres. Or selon le témoignage de Jean, la mission de Jésus n’est pas de baptiser avec de l’eau mais de baptiser du Saint-Esprit : Mt.III ; 11 et 12 et ici ce sont ses dernières paroles, ce qui implique que le baptême en vue est d’une extrême importance, et s’il s’agit du baptême d’eau ; je vous pose maintenant la question : la sainte Cène est-elle moins importante que le baptême d’eau ? Et si vous dites qu’elle est aussi importante pourquoi n’est-elle pas mentionnée ici ? L’explication logique c’est que c’est le baptême de l’esprit qui est en vue ici, et donc le message était que les apôtres devaient sortir de Jérusalem, du cercle juif, et devaient  communiquer aux élus du monde entier le Saint-Esprit par leur prêche de l’évangile ou l’imposition des mains, (si l’évangile avait déjà été prêché comme dans le cas de Philippe au chapitre VIII ; 15 à 18), et ensuite leur enseigner toute la doctrine chrétienne. 
 
     Mr.XVI; 16: Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
     Selon le dogme établi par l’Ecriture, selon l’analogie de la foi ; il est évident qu’il s’agit ici du baptême de l’Esprit. L’essence même de l’Evangile est le salut par la foi uniquement : « Sola Fides ». Notre Seigneur Jésus nous a assuré de cela en nous disant : « En vérité, en vérité je vous le dis ; celui qui croit en moi a la vie éternelle ». Si donc ce verset 16 déclare que pour être sauvé il faut ajouter à la foi une cérémonie religieuse ; ce n’est plus une bonne nouvelle, ce n’est plus l’évangile de la grâce, ce n’est plus la justification sans les œuvres de la loi, puisque le baptême d’eau ou en d’autres termes : le lavement rituel, faisait déjà partie de la loi cérémoniale de l’AT depuis le temps de Moïse :Lv.XIV ; 8, Nm.XIX ; 19. La tradition depuis le début de l’ère de la grâce nous a appris à nous tous ; simples croyants comme aux grands théologiens, que ce verset signifie en fait que celui qui a véritablement cru en son cœur, c'est-à-dire qui a été régénéré par le Saint-Esprit, et qui passe par la cérémonie du baptême d’eau sera sauvé. Cependant croire et avoir la foi de Christ sont 2 choses qui bien qu’ayant la même apparence diffèrent énormément. C’est comme un diamant comparé à un morceau de verre. Dans ce contexte la parole croire signifie recevoir l’information du salut en Christ, mais cela ne sauve pas, car ce qui sauve c’est que cette information ne reste pas simplement une acceptation intellectuelle, mais qu’elle devienne par l’action du Saint-Esprit, une illumination de l’esprit et une intronisation de Christ-Jésus dans la conscience, et c’est pourquoi il est rajouté : « et sera baptisé ». Bien sûr s’il avait été écrit : « et sera baptisé par le Saint-Esprit sera sauvé », il n’y aurait pas eu d’ambigüité, mais à l’époque où cela fut écrit tous les croyants comprenaient que le baptême chrétien était en premier lieu celui de l’Esprit-Saint, et que seulement quand le contexte l’impliquait automatiquement ou quand la parole « eau » était présente dans le texte, le baptême d’eau était alors en vue. Rappelez-vous qu’à cette époque la manifestation du Paraclet était beaucoup plus spectaculaire qu’aujourd’hui dans beaucoup de cas. Cette façon de comprendre dura jusqu'à ce que la tradition impose son interprétation, c'est-à-dire quelques décennies ! C’est pourquoi cher lecteur, je ne peux  citer aucun patriarche de l’Eglise, seulement l’Ecriture ; « Sola Scriptura »,  et cela doit être suffisant pour un vrai protestant! Le verset se termine en disant que celui qui ne croira pas sera condamné, puisque bien évidemment celui qui refuse de recevoir toute information du salut de Dieu par Jésus-Christ, n’a aucune possibilité de naitre de nouveau puisque cela s’effectue par la parole, c'est-à-dire l’information que Jésus est le Seigneur et le Sauveur, qui est appliquée par l’Esprit-Saint à la conscience. « Il n’y a pas d’autre Nom donné parmi les hommes sous le ciel par lequel nous devons être sauvé », de même il n’y a pas d’autre propitiation pour les péchés que dans le sang de l’Agneau, et quiconque veut ignorer cela se ferme automatiquement la voie du salut. Il est aussi très instructif de se rappeler que le Seigneur lui-même ne baptisa personne : J.IV ; 2. Or comme le répète souvent l’Ecriture : « Le salut appartient à Jéhovah » ; si donc le baptême d’eau faisait partie essentielle du salut, le Seigneur Jésus lui-même aurait baptisé les disciples. Vu qu’il ne l’a pas fait ; pourquoi aurait-il inclus ce rite dans la grande commission ? Le baptême de la grande commission est le baptême de feu, lequel les apôtres devaient communiquer, et qui par ailleurs éveilla la convoitise de Simon de Samarie : Actes VIII; 18 et 19.
     Remarquez aussi que dans Luc XXIV ; 47, la grande commission  est formulée ainsi : « …la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son Nom à toutes les nations, commençant par Jérusalem » et que l’Evangile selon Jean se termine en disant au chapitre XX, 31 : «Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom ». Dans ces 2 évangiles de Luc et de Jean n’apparait pas la parole « baptême », car le prêche de la repentance et de la rémission des péchés est le moyen du salut qui accompagne automatiquement le baptême de l’Esprit,  paroles qui sont citées dans les 2 autres évangiles, sans que bien évidemment apparaisse la parole « eau ». Si le baptême d’eau était d’une importance aussi grande que ce que nos théologiens nous ont enseigné, il devrait apparaitre sans faute dans la grande commission finale des 4 évangiles ; ce qui n’est pas le cas ! La parole « baptême » n’apparait que dans les évangiles de Matthieu et Marc, et sans aucune mention d’eau, car c’est du baptême de l’Esprit qu’il s’agit. De plus il est admis universellement que Matthieu s’adresse en premier lieu à une audience juive, et quant à Marc, selon la tradition, il serait lévite ; ce qui expliquerait l’utilisation du mot « baptême » due à leur culture profondément juive qui les induit à utiliser le vocabulaire typique de la religion de leurs pères, contrairement à Luc qui était un disciple originaire d’Antioche ; le centre missionnaire pour la conversion des gentils et qui étant médecin de profession avait une mentalité plus ouverte, et à Jean qui était un mystique en comparaison avec ses compagnons.
     La tradition nous a inculqués durant presque 2 millénaires que le baptême d’eau est un sacrement qui caractérise l’Eglise militante, et que donc c’est un distinctif de la religion chrétienne qui doit être pratiqué jusqu’à la Parousie, mais c’est faux car même dans les fausses religions d’Egypte, de Babylone et de l’Inde existait aussi le lavement rituel. Dans le culte des mystères d’Eleusis, le baptême faisait partie de l’initiation et une prêtresse versait un verre d’eau sur la tête  du néophyte nu, quant au culte à Mithra un baptême était requis pour y être admis et cela se faisait pour la purification des péchés moraux et pour l’entrée dans une nouvelle existence. Néanmoins, selon l’Ecriture, le seul sacrement qui doit être administré jusqu’à la fin de cette ère de grâce, c’est la sainte Cène : 1 Cor.XI ; 26. Durant la dispensation mosaïque il n’y avait aucune cérémonie religieuse qui représentait l’expiation des péchés au moyen du pain et du vin consommés par des sacrificateurs réunis ensemble dans ce but. C’est pourquoi la Cène est vraiment un sacrement nouveau institué par Jésus-Christ. Mais ce n’est pas le cas du lavement rituel dans l’eau, ou baptême si l’on veut conserver le vocable grec ! Les baptêmes d’eau étaient choses courantes depuis le temps où Moïse les a institués. Les juifs ne lavaient pas seulement les personnes dans de l’eau mais aussi les objets : les ustensiles de cuisine, les lits etc. De plus une tradition naquit plus tard, qui exigeait de tout prosélyte qui se convertissait au judaïsme, qu’il fût baptisé dans l’eau. Moïse  avait institué le baptême d’eau pour  la cérémonie d’institution du sacerdoce quand Aaron et sa descendance furent choisis pour cette fonction sacrée. Ainsi depuis l’Exode jusqu’aux jours de Jean le Baptiste, ce rite était pratiqué couramment dans la religion juive. Le pain et le vin sont par contre les éléments typiques du sacerdoce tel que celui de Melchisédec : Gen.XIV ; 18. C’est pourquoi j’affirme sans ambages que le Seigneur Jésus n’a pas institué le lavement rituel, le baptême d’eau, sinon qu’il a laissé ses disciples l’utiliser communiquant par cela même une connaissance nouvelle de Dieu et de notre relation avec le Père au Nom du Fils dans la communion du Saint-Esprit.
      Je remets donc en question l’utilité de ce sacrement depuis le refus d’Israël comme nation à recevoir le Messie ; refus confirmé par la colère de Dieu quand les romains détruisirent Jérusalem en l’an 70. Ce refus doit se prolonger jusqu'à ce que le numéro total des gentils élus soit complété, et alors le temps de la conversion des juifs en priorité reviendra : Ro.XI ; 25 et 26. Je crois donc que ce rite juif devait être pratiqué par l’Eglise pour faciliter l’entrée des juifs dans la nouvelle dispensation et dans l’expectative de cette entrée. De même durant le concile de Jérusalem, (Actes XV ; 20, 21, 28 et 29), l’Esprit-Saint ordonna selon la loi d’amour, à cause de la sensibilité des juifs due à leur culture ancestrale, que les nouveaux convertis gentils ne consommassent point de viande avec son sang ou provenant d’un sacrifice aux idoles. C’était une petite restriction à la liberté évangélique pour ne pas choquer la sensibilité des frères juifs. Une fois que le refus d’Israël d’entrer dans le pacte de la grâce fut confirmé, cette mesure fut abandonnée. Le baptême d’eau n’était en fait qu’un pont cérémonial et culturel pour les juifs, maintenu dans l’expectative de faciliter leur entrée dans le pacte éternel. Ce pont n’avait plus de raison d’être une fois que la nation juive refusa l’offre du salut par Jésus-Christ. Ayant la sainte Cène comme sacrement ; le christianisme n’avait pas besoin d’un autre sacrement, car justement le christianisme n’est pas une religion de cérémonies, et moins elle en a, mieux elle se porte ! En effet nous adorons Dieu en esprit et en vérité, pas en cérémonies qui ne sont que l’ombre de cette réalité. Satan est un expert pour faire passer des ombres pour des réalités et nous amener à la superstition sacramentelle, qui est un élément fondamental du mystère de l’iniquité qui était déjà à l’œuvre du temps des apôtres. (Je ne nie pas cependant la présence virtuelle du Seigneur dans la Cène, et je suis de l’avis de l’étoile du matin de la Réforme : J. Wycliffe,  qui dit : « L e Seigneur est dans le pain seulement dans un sens sacramental, spirituel et virtuel »). Où est-il écrit que le baptême d’eau devait durer jusqu’à la Parousie ? La tradition depuis les pères apostoliques a accordé au baptême d’eau une importance qui a grandement facilité l’apparition et le développement du catholicisme idolâtre, et comme dit la Bible : « Maudit l’homme qui confie en l’homme »… Je faisais justement la relation entre le baptême d’eau et l’interdiction de consommer du sang, pour que mes lecteurs se rendent compte que l’Ecriture ne signale pas la durée de cette disposition adoptée par l’Eglise au concile de Jérusalem, car il en est de même avec le baptême ; ce n’est pas parce qu’il a été utilisé au départ qu’il devait continuer à être utilisé jusqu’à la seconde venue en gloire de Christ ! Hélas une mauvaise interprétation de cette ordonnance, fit que la raison même qui devait nous indiquer la fin de cette ordonnance, (c’est à dire le rejet confirmé des juifs, jusqu’à ce que la plénitude des gentils soit entrée), a été obscurcie par la tradition. Que la tradition m’accuse d’hérésie, peu m’importe, car cette même tradition est coupable de violentes persécutions contre nos frères quakers et baptistes. Elle fut d’ailleurs la persécutrice de l’apôtre Paul qui lui-même rendait grâce à Dieu pour le fait de n’avoir baptisé que très peu de personnes dans son ministère. 1 Cor.I ; 14. Maintenant frères, je vous demande de suspendre un moment la lecture et de méditer sérieusement sur ces paroles de Paul. L’apôtre des gentils, qui lui-même est juif, et éduqué dans la plus stricte tradition pharisienne, rend grâce à Dieu de n’avoir pas baptisé. Ces paroles n’ont pas été écrites par hasard, mais pour notre instruction : 2 Tim.III ; 16 ! Notre Apôtre à nous les gentils ; rendant grâce de n’avoir pas baptisé en eau pour éviter toute confusion dans l’esprit des nouveaux convertis ! Si le baptême d’eau avait l’importance que lui donnent pratiquement toutes les églises protestantes ; comment expliquer cette action de grâce de la part de Paul ? Peut-on rendre grâce pour ne pas avoir lu la Bible, ne pas avoir prêché, ne pas avoir prié ? C’est peu probable, car ce sont des choses vitales dans la vie chrétienne ! Ce qui n’est pas le cas du baptême d’eau et qui explique cette action de grâce de la part de notre Apôtre. Méditez-le SVP ! Observez aussi les photos qui apparaissent dans la presse des pompeuses cérémonies anglicanes et luthériennes, (en Suède par exemple), quand un bébé héritier du trône est baptisé ; elles sont la copie conforme du baptême catholique romain d’un héritier du trône d’Espagne…
     Je me rappelle quand un jour j’ai fait face à un frère presbytérien qui soutenait qu’il ne pouvait y avoir de salut sans l’intervention d’un ministre calviniste. Cependant je maintiens que si le sacrement, ou le ministre, ou l’église sont un motif de confusion pour comprendre le salut par la grâce au moyen de la foi, il est grand temps que disparaissent le sacrement, le ministre et l’église locale et sa dénomination ! Nous naissons tous par la Parole de Dieu appliquée ou plutôt greffée dans notre esprit par le Saint-Esprit, et Il n’est pas limité par ces moyens, ni forcé de les employer. Il les a employés durant 2000 ans selon son bon plaisir, et sa sagesse, et c’est un privilège pour le ministre ou pour le frère d’être un instrument dans les mains du Seigneur pour le salut de qui est prédestiné à la vie éternelle, mais Dieu n’a pas besoin d’ouvriers qui travaillent pour Lui, ce sont les ouvriers qui ont besoin de travailler pour Lui. Quelle tendance nous avons tous à nous croire indispensables, à croire que Dieu a besoin de nous ! Nous ne sommes que de pauvres vaniteux aveuglés par notre égo ; c’est nous qui avons besoin de travailler pour Lui, pas Lui qui a besoin de nous ! Nous sommes tous comme les travailleurs de la onzième heure dans la parabole de notre Seigneur Jésus. Paul lui-même dit qu’il est un serviteur inutile, alors que sommes- nous nous autres et que sont aujourd’hui les sacrements qu’utilisent les églises apostâtes pour le salut soi-disant des âmes ? Les sacrements utiles hier, sont aujourd’hui des amarres pour retenir les croyants au sein de l’église de Laodicée. Comme l’apôtre Paul je rends grâce aujourd’hui pour ne pas être impliqué dans l’administration ou la réception des sacrements, et me retrouver seul dans le désert où Dieu m’alimente par sa Parole qui est une vraie nourriture et une vraie boisson pour le nouvel homme en formation !
 
     Marc X ; 38 : Jésus leur répondit : vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous…être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ?
     Jésus mentionne plusieurs fois ce baptême qui n’est ni d’eau ni d’Esprit, puisque en Lui demeure la plénitude de la divinité corporellement, même si sa manifestation fut sporadique durant sa vie terrestre. Il parle dans ce cas précis de la coupe amère qu’il dut avaler au jour de sa Passion : la coupe de la colère de Dieu versée sur Lui en tant que notre substitut légal. Cependant Quand Il dit à Jacques et Jean, qu’eux aussi la boiront, Il ne veut pas dire par là qu’ils devront eux-mêmes supporter la colère de Dieu pour nous, sinon qu’eux-mêmes devront partager les mêmes souffrances qui  échoient aux élites des armées du Seigneur : apôtres, martyres, grands évangélistes durant des temps spécialement difficiles comme sous les persécutions de l’empire romain ou pire encore du papisme durant la Réforme, quand les papes firent couler plus de sang que les césars. Ce baptême est donc un baptême d’afflictions et de douleur ; c’est être immerger dans la souffrance et non seulement asperger par quelques gouttes amères, (encore une raison qui me fait pencher pour le baptême d’eau en immersion et non par aspersion…).
 
    
 
 
     Ro.VI; 3, 4: Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort…
     Il s’agit bien évidemment du baptême de l’Esprit dont il est question ici, puisque comme dit la fin du verset ; cela a été exécuté «afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie ». Le baptême d’eau est une représentation didactique de la réalité de notre résurrection spirituelle et de ses effets dans notre vie quotidienne, mais ce n’est qu’une représentation d’une réalité spirituelle. Le baptême en Jésus-Christ dont il est question ici permet de marcher en nouveauté de vie, il permet de se considérer à soi-même mort au péché, et donne le pouvoir pour empêcher que le péché règne en nous : v.11 et12. Aucune eau n’a ce pouvoir ; seul l’Esprit-Saint peut accomplir cela en nous. Au verset 14, il nous est déclaré le résultat de ce baptême qui est que nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce. Cela n’a aucun sens de s’imaginer que par une cérémonie religieuse on accède à la grâce puisque le principe grâce est l’antithèse même du principe des œuvres : « Car si c’est par grâce ce n’est plus par les œuvres, autrement la grâce n’est plus une grâce et si c’est par les œuvres ce n’est plus par grâce, autrement l’œuvre n’est plus une œuvre ». Accéder à la grâce par une cérémonie religieuse est le principe fondamental et stupide du papisme diabolique.
 
     1Cor.X; 2: …ils ont tous été baptisés en Moise dans la nuée et dans la mer…
     Ici il ne s’agit pas du baptême de feu vu que «la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert », (v.5). Il s’agit en fait d’une sorte de proto-baptême d’eau extraordinaire. De la même manière lorsque les israélites aspergèrent le sang d’un agneau sur les 2 poteaux et sur le linteau de la porte de leurs maisons en Egypte pour échapper à la 10eme plaie et que cela devint une cérémonie religieuse commémorative de ce fait, et préfigurant le salut par le sacrifice de Jésus sur la croix du Calvaire,  il nous est dit ici qu’ils passèrent tous au travers de la mer et qu’ils furent tous sous la nuée, ce qui devint la cérémonie des lavements rituels ou baptêmes, et représente la régénération spirituelle qui s’effectue par la Parole et l’Esprit, lesquels sont souvent symbolisés dans la Bible par l’eau qui lave ou qui jaillit : J.IV ; 14, Eph.V ; 26.
 
      1Cor.XV; 29: Autrement que feraient ceux qui se Font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
     Ce verset a été interprété de façons bien différentes, mais tous y ont vu le baptême d’eau. Luther croyait que c’était la coutume chez les premiers chrétiens de recevoir le baptême d’eau devant les tombes dans les cimetières pour ainsi montrer publiquement leur foi en la résurrection des corps. C’est une explication fantasmagorique, basée sur des soi-disant traditions antiques qui ne peuvent être prouvées. Hodge, un théologien presbytérien, donne une explication plus plausible en disant que les juifs pratiquaient de nombreux lavement rituels, c'est-à-dire baptêmes, et que par conséquent il s’agit en ce cas du rituel de lavement qui était prescrit par la loi quand quelqu’un avait touché un cadavre et devenait ainsi cérémoniellement impur. Néanmoins, je ne crois pas que cette interprétation soit la bonne puisque cette épitre fut envoyée à une congrégation de grecs et non de juifs. De plus le discours antérieur avait pour sujet la résurrection des morts et non les cérémonies religieuses requises pour pouvoir participer au culte établi par la loi de Moise. Au début de cette lettre, Paul leur dit : « Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâce…car en Lui vous avez été comblés de toute les richesses qui concernent la parole et la CONNAISSANCE… », (Chapitre I ; 4 et 5), ce qui rend plus que douteux que Paul ait en vue le rituel du lavement de la loi juive qui ne les concerne absolument pas, et qui n’est qu’une métaphore, pour instruire des frères gentils qui de plus ont acquis une solide connaissance de la vérité dans la personne même de Jésus.
     Pour ma part je crois qu’ici Paul parle du baptême d’eau dans une perspective chrétienne ; baptême dont le but est de montrer aux incroyants qui assistent à cette cérémonie, (et les incroyants sont des morts spirituellement parlant), quelle est l’expérience chrétienne, c'est-à-dire la résurrection spirituelle et une nouvelle forme de vie. En d’autres termes, Paul leur dit : «Pourquoi prêcher l’Evangile par cette cérémonie du baptême d’eau à des personnes qui spirituellement sont mortes, s’il est impossible qu’elles reçoivent la vie dans leur esprit ? Pourquoi insister avec cette cérémonie, si ces personnes dont les consciences sont éteintes, ne peuvent être réveillées aux réalités spirituelles ? ».
     En effet, je le répète ; le problème de toutes ces mauvaises interprétations est dû au fait que la grande majorité des croyants et des théologiens n’ont pas compris que les sacrements ont été institués en premier lieu pour prêcher de façon rudimentaire, c'est-à-dire en utilisant des éléments physiques typifiant ainsi d’une façon vivante et solennelle, la régénération dans le baptême d’eau et l’expiation dans la sainte Cène. Ils n’ont pas compris que le bénéfice de ces sacrements est en premier lieu destiné à ceux qui assistent à ces rituels, et non à ceux qui y participent. Bien sûr que le prêcheur tire profit lui-même de son prêche car comme dit le Seigneur : « Donnez et on vous donnera », et celui qui donne à son prochain la connaissance de Jésus-Christ, recevra lui-même ultérieurement davantage de connaissance de notre Seigneur et Sauveur, mais cela vient en second plan. Il ne faut pas oublier que durant des siècles la majorité des croyants était analphabète, que l’imprimerie n’existait pas, qu’il coûtait une fortune avoir une Bible, (ce Livre était tellement cher qu’au Moyen-âge ils l’enchainaient a l’autel du temple), qu’en plus depuis le temps du pape assoiffé de sang : Innocent III (1198- 1216), Rome interdisait sous peine de mort de posséder une Bible en langue vernaculaire sans autorisation de l’évêque, c’est pourquoi Dieu qui connait le futur a de tout temps institué certains sacrements qui sont une méthode d’enseignement de base des doctrine cardinales du christianisme. Hélas bien vite tous ont oublié cela, et les sacrements ont cessé d’être considérés comme une pédagogie et sont devenus une idolâtrie appelée : catholicisme. Le protestantisme qui a surgi du sein du catholicisme romain, n’a pu se débarrasser totalement des scories du papisme qui soutient que le sacrement est un aliment spirituel important pour l’âme du croyant, alors que 1P.II ; 2 et 3 dit clairement : « …désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés le lait non frelaté de la Parole, afin que vous croissiez par lui… ». Les pères de la Réforme comme Luther et Calvin et de grands théologiens dotés de puissantes capacités intellectuelles tels que J.Owen ; tous fervents ennemis du catholicisme, n’ont pu en dépits de cela échapper à l’influence maléfique de la tradition millénaire quand ils traitaient le thème des sacrements. En effet depuis plus de 1000 ans, en Orient comme en Occident la levure du cérémonialisme avait corrompu toute la chrétienté. Ecoutez ce que disait  Justin l’apologiste grec du IIème siècle en parlant des candidats au baptême d’eau: «Tous ceux qui sont arrivés à la conviction de ce que nous disons et enseignons est la vérité, et qui en plus conforment leur vie selon la doctrine, commencent à jeûner   pour recevoir la rémission des péchés. Tous (les anciens) nous jeûnons et faisons la prière avec eux. Après nous les accompagnons ensemble à l’eau où ils sont régénérés de la même manière que nous le fumes avant nous autres ». Rendez-vous compte l’égarement dans lequel étaient déjà plongées les églises : jeûner pour recevoir la rémission des péchés qui est octroyée dans la régénération du baptême d’eau ! Quelle confusion au sujet des sacrements, car le même Justin déclare ailleurs la pure vérité en disant : « Qu’ai-je besoin du baptême d’eau, moi qui ai été baptisé du Saint-Esprit ? » ! A la même époque Tertullien (155-220) ; le premier théologien chrétien à écrire en latin, décrit ainsi la cérémonie du baptême d’eau : « Suivant l’antique tradition, quand nous sortons de la piscine, on nous oint de l’onction sainte…cette onction est bénéfique non seulement à notre corps mais aussi à notre âme, exactement comme le baptême, qui est un acte matériel, puisque le fait de nous immerger dans l’eau a pour effet spirituel de nous libérer de nos péchés. A continuation on nous impose les mains en invoquant l’Esprit-Saint en notre faveur…A ce moment l’Esprit-Saint descend du Père sur nos corps purifiés et consacrés. Ainsi sans pompe, ni aucune préparation extraordinaire, et sans rien payer un homme descend dans l’eau, on l’immerge après avoir prononcé quelques paroles, et (choses incroyable !), à peine a-t-il été purifié, son corps possède pour toujours l’immortalité ». Ajoutons à cela que les candidats au baptême s’engageaient durant leur apprentissage de la doctrine à ne pas révéler à d’autres catéchumènes  l’enseignement qu’on leur donnait, cela devait rester secret… En Orient le fameux évêque de Constantinople Jean Chrysostome au IVème siècle  conta un jour: « Avec le baptême (d’eau) il avait lavé tout péché antérieur, et maintenant il vivait une vie si pure que la conscience ne lui reprochait aucun péché pour lequel pleurer ; il se référait  à ces péchés auparavant annulés par le baptême, disant… ». Voila comment parlait une éminence de la chrétienté orthodoxe en Orient, et en Occident à la même époque, la pensée chrétienne était tout aussi polluée puisque notre fameux Augustin évêque d’Hippone disait dans ses « Confessions » : « Et dans la joie de ma foi, je louai ton Nom. Néanmoins cette foi ne me laissait pas vivre tranquille à cause de mes péchés du passé qui n’avaient pas été encore pardonnés dans ton baptême (d’eau)…Vint le moment où je devais me faire inscrire pour le baptême…Alipion voulut renaitre à Toi au même moment que moi… », et dans son livre « Enriquidion » ; traité de la foi, de l’espérance et de la charité, dans la sixième partie il dit aussi en parlant des morts qui passèrent par le baptême d’eau avant d’atteindre l’âge de raison : « Avant que l’homme soit capable d’accomplir cet ordre, il faut qu’il vive dans la chair ; mais s’il a déjà été lavé par le sacrement de la régénération ; quitter cette vie ne lui causera aucun dommage… ». Voila donc la pensée des grands théologiens et prêcheurs de l’époque des pères de l’Eglise, de ceux qui conservaient la doctrine la plus pure ; ils confondaient tous la régénération de l’Esprit avec le baptême d’eau ! Luther en dépits d’avoir été illuminé par la doctrine du salut par la foi sans les œuvres, se contredisait quand il parlait du baptême d’eau et tenait les mêmes discours effarants que Justin, Augustin, Chrysostome etc. Quant à Jean Calvin, il assimilait le baptême d’eau à la circoncision juive, et de fait aucun de nos grands théologiens reformés ne put distinguer avec précision dans l’Ecriture le baptême d’eau du baptême de l’Esprit.
     Aujourd’hui c’est l’Apostasie de l’ensemble des églises évangéliques, et ceux qui sont sorti du système babylonien se rendent bien compte que « la chair ne sert à rien, c’est l’Esprit qui vivifie », seule la Parole de Dieu nourrit l’homme intérieur et les sacrements ne font pas défaut pour notre croissance spirituelle. N’étant plus sous l’influence directe de la tradition des églises, l’Esprit souffle librement et nous permet de distinguer dans l’Ecriture quand il s’agit d’eau ou de feu ! Bien sûr que comme disaient les latins : « Abusus non tollit usum”, (l’abus n’annule pas l’usage), mais pourquoi avoir recours aux sacrements si la Parole coule telle une rivière dans le désert ? Pourquoi utiliser une bougie si le soleil brille ? Pourquoi avoir recours aux sacrements si dans une mémoire USB nous avons accès à toutes les meilleures Bibles dans toutes les langues et à toute la meilleure théologie réformée ? Aujourd’hui il n’est plus nécessaire de se baptiser pour les morts durant le culte de l’église locale, l’urgence aujourd’hui est de distribuer la Parole de Dieu par tous les moyens de communication moderne qui s’offrent à nous, et les morts en esprit qui ont été prédestinés pour la vie éternelle ressusciteront quand ils entreront en contact avec elle au moment que Dieu a prévu d’avance.
 
     Ga.III; 26, 27: Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
     C’est le baptême de l’Esprit qui est en vue ici. Quand nous sommes lavés par le Saint-Esprit au nom du Seigneur Jésus, nous devenons aussitôt de nouvelles créatures créées pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, et cela s’effectue par la foi : v.25, 26. Ce serait un blasphème dire que par le lavement rituel, par le baptême d’eau, on puisse devenir héritier de la promesse de la vie éternelle, comme l’affirme le verset 29, car alors Hitler, Goering, Himmler et tous ses proches collaborateurs,  qui comme bons catholiques furent baptisés par un prêtre et ne furent jamais excommuniés, sont aussi des fils spirituels d’Abraham !
 
     Eph.IV; 5: …un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême…
     C’est encore le baptême de feu dont il s’agit ici. Si c’est le baptême d’eau, pourquoi la sainte Cène n’est-elle donc pas mentionnée ? De plus dans ce passage du v. 1 à 6, Paul traite de la façon dont nous devons nous conduire, et pour cela il rappelle aux croyants les choses essentielles qu’ils doivent avoir à l’esprit constamment, c'est-à-dire : que nous sommes un seul corps : l’Eglise, demeure d’un seul Esprit : le Paraclet, que nous avons un seul Seigneur : Jésus-Christ, une seule espérance, une seule foi laquelle nous a été octroyée dans le baptême de la régénération spirituelle, et que nous avons un seul Père céleste qui nous a adoptés en son Fils unique. C’est un appel à conserver l’unité : v.3, et cette unité est basée dans l’esprit non dans des cérémonies religieuses qui ne sont que des allégories de cette unité. Notre communion ne s’établit pas sur des métaphores sacramentelles mais bien plutôt sur une réalité spirituelle partagée par tous ceux qui ont gouté la bonne Parole de Dieu et les pouvoirs de la vie future, et cette réalité c’est Christ en nous par l’intermédiaire du Saint-Esprit. C’est le catholicisme qui prêche un Christ eucharistique et une régénération par le sacrement ; nous les protestants véritables nous ne marchons pas à l’ombre des sacrements, mais à la lumière du soleil de justice qui a commencé à briller dans nos cœurs.
    
      Col.II; 12: ….ayant été enseveli ave Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui, par la foi…
     Une cérémonie religieuse ne peut en soi ressusciter des morts, seule la foi de Christ le peut et c’est pourquoi il s’agit ici du baptême de l’Esprit-Saint. « Par grâce vous êtes sauvés au moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous c’est un don de Dieu, non pas par les œuvres afin que nul ne se glorifie » dit l’Ecriture. Or le baptême d’eau est une œuvre que nous programmons nous-mêmes et que nous accomplissons selon notre volonté, et puisque c’est une œuvre ce n’est pas la grâce de Dieu, qui seule concède la foi des élus au temps prédéterminé par le Père. En outre au verset 8, Paul nous avertit du danger des discours sur les traditions qui s’attachent aux cérémonies et sacrements. La tradition ne peut s’attacher à l’Esprit car elle se forme sur l’immobilisme, et la conservation de certains traits, mais l’Esprit est au contraire tout le temps en mouvement, Il est comme le vent, et Il change ses façons d’agir ; on ne sait d’où Il vient et ou Il va. C’est dans la personne de Jésus-Christ que nous atteindrons notre plénitude, et non dans la représentation de sa personne et de ses œuvres qui nous sont présentées d’une façon rudimentaire dans les sacrements : v.9 et 10.
    
 
     1 P.III; 21: Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification de souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ…
     S’imaginer ici qu’il s’agit du baptême d’eau, c’est avoir des écailles sur les yeux ! En effet comment pourrait une figure correspondre à une autre figure ? Cela n’a aucun sens, même si Jean Calvin soutient que la figure de la circoncision juive correspond à la figure du baptême d’eau chrétien, la logique veut qu’une figure corresponde à une réalité, comme une ombre correspond à un corps qui voile la lumière ! L’arche de Noé, dont fait mention ici notre apôtre, fut une allégorie ou plutôt une typographie historique du salut de Christ. Ce salut ne s’obtient pas par un rituel sinon uniquement par le lavement du Saint-Esprit qui nous fait héritiers conscients de la promesse sur le fondement de « Jésus-Christ notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification » : Ro.IV ; 25. De plus le baptême ici en question n’est pas rituel puisqu’il est dit qu’il n’est pas la purification des souillures du corps, ce qui est une référence sans équivoque aux diverses mesures auxquelles devaient se soumettre les juifs qui s’était contaminés par exemple par un contact physique avec une chose impure :Lev. XV,(n’oublie pas que c’est Pierre l’apôtre des juifs qui parle),mais que c’est l’engagement d’une bonne conscience, ce qui se réfère à l’activité du Saint-Esprit qui est venu illuminer la conscience du croyant, et donc comme dit Ro.VIII ; 16 : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu », ce qui confère automatiquement l’engagement d’une bonne conscience ! Malheur aux fanatiques dont la conscience a été cautérisée, et qui se rassurent par un rituel dont bien souvent ils n’ont pas l’ombre d’un souvenir, puisque la majorité fut baptisée étant bébés ! Heureux l’homme dont la conscience a été vivifiée par le Saint-Esprit, et qui sait que le sang de Christ le lave de tout péché !
      
  
      CONCLUSION.
     Nous venons d’analyser ces versets qui tous parlent du baptême sans faire mention d’eau, et en règle générale nous avons appris que c’est le baptême de l’Esprit qui est en vue car c’est le baptême que Jésus est venu nous donner. Maintenant beaucoup se poseront la question : Comment est-ce possible que tant de théologiens se soient trompés durant tant de siècles sur l’interprétation de ces versets ? Je crois que le cas est analogue à l’interprétation générale qui circule sur les paraboles du grain de sénevé et du levain : Luc XIII ; 18 à 21 et Mat.XIII ; 31 à 33, interprétation que comme la majorité j’avais acceptée, jusqu'à ce que ce grand théologien Arthur.W.Pink me l’explique correctement. La tradition nous a enseigné que ces paraboles parlent de l’expansion merveilleuse du Royaume de Dieu par la simple prédication de l’Evangile, (et Luther suivait aussi la tradition dans ce cas). En fait c’est tout le contraire ! Les versets antérieurs du 10 au 17 dans Luc,  nous montrent le contexte qui est une altercation entre Jésus et le chef de la synagogue. En raison de cela, notre Seigneur nous donne ces 2 paraboles qui illustrent comment le Royaume de Dieu est toujours miné et investit par ses adversaires, qui finalement prennent le contrôle de sa manifestation extérieure. Comme le fait remarquer Pink, un grain de sénevé ne devient jamais un arbre, c’est un légume, et de plus bien souvent les oiseaux qui viennent s’y réfugier sont généralement dans l’Ecriture des métaphores pour les esprits impurs ; des oiseaux de malheur ! Pour ce qui est de la levure elle représente l’hypocrisie et la fausse doctrine, comme l’explique Jésus dans Luc XII ; 1 et Mat.XVI ; 12, et c’est une chose impure comme l’enseigne la loi de Moise : Ex.XII ; 19, quant à la femme qui introduit le levain dans la pâte, elle le fait en cachette : « du levain qu’une femme prit et cacha dans 3 mesures de farine », (version Darby, entre autres…pas version Segond hélas !). La grande majorité lit ces paraboles et n’y voit que du feu et s’imagine que cela parle du succès de l’Eglise dans le monde quand cela parle en fait de la victoire du monde dans l’Eglise au moyen de fausses doctrines. De même quand la majorité interprète le baptême dans l’Ecriture, elle n’y voit que de l’eau et oublie que Jésus est venu nous baptiser avec le feu du Saint-Esprit. Et c’est justement une des interprétations nocives qui a permis que le levain de l’apostasie contamine toute la masse des croyants, c’est un des éléments essentiels du mystère de l’iniquité qui déjà opérait aux jours de Paul. Ce mystère de l’iniquité s’est développé, et est devenu ce grand arbre du catholicisme romain où tous les esprits impurs font leur nid et où finalement toutes les fausses religions trouveront leur place quand l’œcuménisme triomphera, et l’Antéchrist règnera.
     Le protestantisme naquit au sein du catholicisme romain, car cette organisation diabolique conservait la Bible en son pouvoir, tout comme les pharisiens du temps de Jésus conservaient l’AT, qu’ils avaient néanmoins enseveli sous des tas de traditions. C’est pourquoi quand l’Esprit-Saint réveilla les élus par une compréhension claire de la doctrine évangélique, la Réforme éclata et la lumière de l’Evangile se propagea de nouveau à toutes les nations. Hélas bien que l’esprit soit disposé, la chair est faible et à cause de cela beaucoup de traditions et de fausses interprétations ont continué de mettre des bâtons dans les roues de notre sainte religion réformée. En dépits de cela, le protestantisme a continué de progresser et a trouvé sa forme extérieure la plus pure dans les églises baptistes particulières, c'est-à-dire calvinistes. Cependant tout a une fin, et l’ère des églises est en train de s’achever très rapidement, car le levain de l’œcuménisme est en train de faire son effet, (ainsi que la télévision dans les foyers chrétiens). Mais de toute façon, le protestantisme authentique n’est pas fondé sur l’église locale mais sur la Bible et sur la foi : « SOLA FIDE, SOLA SCRIPTURA », et c’est donc l’unique vraie religion, laquelle est totalement spirituelle et ne dépend pas de pain, de vin, d’eau, de temples, de prêtres, d’aucun élément physique ou d’institutions humaines. Tout fils de Dieu confessera joyeusement que Christ lui fut révélé par la Parole de Dieu qui illumina sa conscience, quand le Saint-Esprit avec  un pouvoir surnaturel vint sur lui et entra en lui, et il confessera aussi que nous possédons dans l’Ecriture la parole prophétique plus sûre que toute expérience mystique, Parole qui en outre la valide ou l’invalide. La religion basée sur les sacrements c’est la religion de l’Antéchrist romain, la religion vraie est basée sur une révélation personnelle de Jésus-Christ dans la conscience, qui transforme progressivement mais inéluctablement et complètement la vie du croyant dans tous ses aspects. Cette religion pure ne dépend en rien d’éléments physiques, de rites et de cérémonies pour se développer. Elle peut les utiliser et les a utilisé, mais ce sont des ombres et des figures d’une réalité supérieure et accessible seulement par la foi en la Parole de Dieu incarnée et inspirée. Tous ceux qui sont nés de l’Esprit le savent bien, mais le vieil homme qui demeure en nous, bien qu’il soit crucifié et ne puisse éteindre le feu de l’Esprit, s’efforce néanmoins à troubler la vue de la foi avec ses interprétations charnelles et traditionnelle des sacrements, de l’église, et du ministère. Nous devons tous lutter contre la chair pour pouvoir croitre dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. M.Luther le père de la Réforme, nous fit sortir tel un Moïse de l’esclavage du catholicisme romain, quand il planta la bannière du protestantisme sur la montagne de la foi et de l’Ecriture. Hélas lui-même, comme Moïse ne put entrer dans la terre promise, sinon qu’il la contempla depuis cette montagne. En effet en dépits de connaitre personnellement et de prêcher publiquement et courageusement le salut par la foi sans les œuvres, il ne put lui-même franchir le Jourdain du cérémonialisme, et le luthéranisme s’embourba après son décès dans des disputes sans fin sur la présence réelle du Christ dans la Cène ou sur l’importance du baptême d’eau. Calvin accepta le baptême des nouveau-nés et même Charles Haddon Spurgeon trébucha sur l’interprétation de Mat.XVI ; 16. Cependant toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et même l’Apostasie des églises évangéliques offre un avantage pour le croyant qui sort de Laodicée, car il n’a plus à se préoccuper des sacrements. Dans le désert où nous nous trouvons, il n’y a plus d’église locale fidèle à la Parole où nous puissions nous réunir, et donc les sacrements ne sont plus un sujet de controverse, mais plutôt de méditation sur l’usage que Dieu voulait que nous en fassions et sur l’abus qu’ont commis les hiérarchies religieuses quant à ceux-ci, les transformant en un levain d’apostasie et d’hypocrisie. A cause de cette importance accordée d’une façon déraisonnable et bien vite superstitieuse aux sacrements, (comme nous l’avons vu avec Tertullien, Chrysostome et Augustin), je fus baptisé dans mon ignorance et sous leur influence sournoise 3 fois ! La première, c’était quand j’étais bébé et qu’un prêtre de l’Antéchrist romain me baptisa, la deuxième fois ce fut quand étant né de l’Esprit mais petit enfant, je demandai à une personne de me baptiser dans une rivière, la troisième fois ce fut dans une autre rivière, car je m’étais rendu compte que la personne qui m’avait baptisé précédemment n’était pas convertie véritablement, et il n’y eut pas de quatrième fois , bien que j’expliquai au pasteur de l’église où j’assistais, que la personne qui m’avait baptisé la troisième fois n’était pas non plus chrétienne. Grâce à Dieu ce ministre protestant me fit remarquer que 3 fois c’était plus que suffisant !
     Ainsi dit Jéhovah dans Is.XLIII ; 19 et 20 : « Je mettrai de nouveau un chemin dans le désert, et des rivières dans le lieu désolé…Je donnerai des eaux dans le désert, des rivières dans la solitude, pour que mon peuple boive, mon élu ». Frère, as-tu rencontré ce chemin et ces eaux dans le désert ? Ces eaux sont la Parole prophétique plus sûre que tout ; comme disait Luther : « La Parole de Dieu, c’est Dieu ! ». Paul s’exclamait aussi : « Quand je suis faible, alors je suis fort » et nous nous sommes faibles, éparpillés et sans le soutien d’une organisation religieuse quelconque, nous avons seulement la Parole de Dieu, mais par la foi et la prière basées sur cette Parole divine, nous sommes forts car nous avons accès au trône de la grâce, contrairement aux millions d’esclaves du catholicisme qui s’imaginent que Dieu est une hostie et que le péché se lave dans de l’eau par une formule magique. Croire qu’un sacrement sauve, c’est ériger une idole, et aucun idolâtre n’entrera dans le Royaume de Dieu. Maintenant je suis bien conscient que mes frères protestants ne sont pas tombés dans cette forme d’idolâtrie sacramentelle, mais la tendance à accorder un certain pouvoir aux sacrements est réelle, et beaucoup les conçoivent comme le sceau du salut, ce qui les retient d’une manière subreptice dans les églises de Laodicée, c’est à dire dans la grande Babylone. Comme nous dit 1 J.V ; 21 :
     « Petits enfants, gardez-vous des idoles ».
 
 
 
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