Radicalement Protestant
  LE TEMPS PERDU
 

LE TEMPS PERDU

    Nous vivons les derniers jours, et il y a un phénomène que personne ne peut nier, nous l’appelons : l’accélération des évènements. Rendez-vous compte au niveau des nations ce qu’il s’est passé en 1 siècle : 2 guerres mondiales, la chute de l’Union soviétique, le retour de l’empire romain sous le sigle de l’UE, la renaissance de l’Etat hébreu en 1948, la Chine devenant une superpuissance etc.  Au niveau de la technologie pour ne citer qu’un exemple nous sommes passés de la plume et son encrier à l’ordinateur portable et à l’ardoise électronique. Au niveau de la morale, en Occident nous sommes passés de la société patriarcale avec éthique judéo-chrétienne, à une espèce de Sodome internationale. Personne ne peut nier ce phénomène d’accélération dans tous les aspects de notre vie sociale. Les incroyants se laissent entrainer par ce courant qui se fait chaque jour plus violent comme quand un fleuve est en passe de se transformer en une chute d’eau gigantesque. C’est normal car ils ne savent ni d’où ils viennent ni où ils vont, ils s’imaginent qu’ils viennent du singe et qu’ils vont devenir des colonisateurs de galaxie à la mode Star Trek, selon leurs prophètes d’Hollywood… Pour nous les protestants nés de la Parole et de l’Esprit, nous savons par les Ecritures d’où nous venons et où nous allons. Le dernier jour de ce système de choses est à la porte, et le Ravissement des élus régénérés peut arriver à n’importe quel moment. Satan sait parfaitement cela et une de ses stratégies pour empêcher le progrès de l’Evangile et des évangéliques c’est de nous faire perdre notre temps. C’est notre thème aujourd’hui, et je prie le Seigneur que cela puisse permettre à certains d’échapper à ce piège.

     En effet dans cette dimension où nous vivons, nous sommes limités par le temps, et comme dit Moise : « les jours de nos années s’élèvent à 70 ans, et, pour les plus robustes a 80 ans »,  (Ps. XC ; 10). Bien que quelques exceptions puissent atteindre l’âge de 120 ans (Gn. VI ; 3), pour Dieu une génération c’est 100 ans comme nous le révèle Gn. XV ; 13 et 16. Nous sommes donc comme la nuée qui passe, comme la rosée du matin qui s’évapore, et « le sort de l’homme sur la terre est celui est celui d’un soldat, et ses jours sont ceux d’un mercenaire » (Job VII ; 1). Néanmoins ce bref passage sur terre a des conséquences énormes sur notre destin éternel, car nos œuvres nous suivront et détermineront notre place dans le Royaume de Dieu. Il y a une façon ample d’y entrer (2 P. I ; 11) et une façon furtive (Jd. 23), et il y a différente sorte de couronnes qui pour les saints victorieux. Mais les conséquences ne sont pas seulement personnelles et futures, elles sont aussi générales et présentes en ce qui concerne l’œuvre du Seigneur qui est en cours actuellement sous tous les horizons, c’est pourquoi Il dit par la bouche de l’apôtre Paul: «Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps car les jours sont mauvais » (Eph. V ; 15 et 16). Un des problèmes que nous affrontons aujourd’hui c’est le gaspillage du temps qui s’écoule de plus en plus vite, donnant ainsi à la chair, au monde, et au diable, d’emporter beaucoup qui se disent chrétiens, dans ce courant qui mène à la chute fatale des nations, et au temps d’angoisse pour la nation d’Israël ; la grande Tribulation ou semaine 70 de Daniel IX ; 24…

     Satanas est le prince de ce monde, et il fomente tout ce qui peut nourrir la pensée charnelle afin de pousser l’homme dans sa propre destruction et perdition. La grâce accordée dans l’élection inconditionnelle est la cause originelle de notre salut, mais le péché volontairement accepté et pratiqué est la cause instrumentale de notre perdition. Le diable ne veut surtout pas que nous nous décidions à lutter activement contre le péché sous toutes ses formes, il ne veut pas que nous combattions la bataille de la foi. Il craint quand il voit un saint qui s’adonne à la lecture, à l’exhortation, à la doctrine (1 Ti. IV ; 13), au prêche, au service de l’œuvre du Seigneur, car il sait que Celui qui est en nous est plus fort que lui. C’est pourquoi une de ses techniques pour éviter une confrontation qui risque de mettre en péril ses intérêt, c’est de nous rendre inactifs en nous faisant perdre du temps dans des occupations stériles. En ce XXIème siècle il a perfectionné d’anciennes occupations stériles, et il en a inventé de nouvelles. Notre but est de suivre notre Seigneur et donc de détruire les forteresses de l’ennemi, car Jésus est venu pour détruire les œuvres du diable (1 J. III ; .

     La forteresse la plus puissante et la plus efficace que Satan a édifiée est évidemment le cinéma et la TV, ce que le livre d’Apocalypse aux chapitres XIII et XIV appelle l’image de la bête. Mais la télé a un objectif plus dangereux que seulement nous faire perdre le temps, et c’est de modeler la pensée afin d’amener les masses à adorer l’Antéchrist eschatologique devant leur postes de télévision, durant son culte télévisé qui sera transmis depuis le temple reconstruit de Jérusalem, durant les 42 derniers mois de la grande Tribulation. Pour l’instant le programme d’Hollywood et de la TV c’est de continuer de détruire le modèle patriarcal de société instauré par Jéhovah depuis des millénaires, et instaurer le modèle de société sodomite et féministe. Ayant déjà traité  le thème de la TV dans d’autres articles, nous n’allons pas nous y revenir cette fois-ci.

     Une façon très efficace que Satan promeut afin de faire perdre du temps aux chrétiens, c’est par le culte au sport et aux jeux du stade. 1 Ti. IV; 8 dit : « L’exercice physique est utile à peu de choses, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présent  et de  celle qui est à venir ». Hélas le chrétien moderne et peu biblique s’est laissé modeler la pensée par la TV, et ne sait même pas que se lever 1 demi-heure plus tôt pour prier et lire la Bible est plus bénéfique pour  l’âme et même pour le corps, que faire un jogging. Nous ne pouvons nier qu’un peu d’exercice corporel a une certaine utilité, mais si te temps est compté, il vaut nettement mieux éliminer le jogging et diriger notre effort dans la prière et l’étude des Ecritures.

     Aujourd’hui l’empire romain est retour comme cela fut prophétisé par Daniel, et il s’appelle l’Union Européenne. Le même esprit règne dans le nouveau comme dans l’ancien. Auparavant la politique des césars était : «panem et circenses» (du pain et des jeux), aujourd’hui la politique des élites pour les masses c’est : des subventions et du football. Le sport et les divertissements sont les ingrédients essentiels pour maintenir les masses dans l’ignorance de leur destin éternel qui est le lac de feu. Et que font les chrétiens pendant ce temps ? Elèvent-ils la voix pour alerter du danger, et avertir le peuple que notre Dieu est un feu dévorant pour qui ne s’est pas réfugié au pied de la croix ? Non, pas du tout ; ils sont eux-mêmes dans les stades à applaudir leur équipe favorite. Ils sont sur les courts de tennis, dans les terrains de golf, dans les complexes sportifs. Au lieu de proclamer que le football c’est l’opium du peuple ; ils consomment ouvertement avec le peuple le même opium, et se cachent presque, pour pratiquer leur religion comme si c’était fumer de l’opium dans un lieu discret. Il y en a même  qui font carrière dans les jeux du stade, avec l’espoir, disent-ils, de transmettre le message de l’évangile à leur partenaires sportifs. Personne n’oserait soutenir que se faire client assidu d’un cabaret ou d’une discothèque puisse être une méthode d’évangélisation valable pour toucher les fornicateurs et les adultères invétérés !  Cependant presque tous pensent que se faire membre d’un club de tennis est une bonne chose pour garder la forme et rendre témoignage de l’évangile aux membres incroyants du club. C’est une fadaise. Pour maintenir la forme il suffit de faire un peu d’exercice comme marcher, trotter ou nager, et surtout prier et méditer la Parole de Dieu qui est pleine de promesses pour la vie présente, c’est-à-dire pour la santé car « ceux qui espèrent en Jéhovah possèderont de nouvelles forces, ils marcheront sans arrêts, sans jamais se fatiguer », (voir aussi Prov. III ; 8, IV ; 20 à 22, XVI ; 24). Le fait est que nous ne nions pas qu’un peu d’exercice soit bon pour le physique, mais nous affirmons que concentrer sa pensée pendant des heures sur un jeu n’est pas digne de la vocation à laquelle nous sommes appelés. Les jeux c’est bon pour les enfants, et ils peuvent être utilisés dans leur cas avec des fins didactiques. Le chrétien est une personne qui ne s’appartient pas, mais qui a été achetée à prix de sang pour être au service de son Rédempteur. Il nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière pour que nous annoncions ses vertus, pas pour que nous annoncions ou nous émotionnions sur les vertus d’un Nadal. Bien sûr on peut jouer un moment avec un ballon ou une raquette, mais s’organiser pour cela, s’acheter un attirail spécial, dédier des heures, payer des cotisations, se  faire membre d’un club ; c’est autre chose, c’est perdre son temps, son énergie, et c’est déserter le champ de bataille sur lequel nous avons été placés par notre grand Capitaine. Quelle image va avoir l’autre membre athée du club de ce chrétien soi-disant biblique, s’il voit que celui-ci se réjouit dans les mêmes choses que les incroyants ? Or la Bible nous commande de nous réjouir continuellement dans le Seigneur, pas dans une balle ou un ballon. Il va voir que le protestant c’est comme le catholique ou l’incroyant ; il se réjouit dans les mêmes vanités savamment élaborées. A le voir applaudir avec le même entrain son équipe favorite, l’incroyant pensera logiquement que sa situation d’incroyant n’est pas bien grave, car s’il était vrai qu’à n’importe quel moment, il peut tomber mort sur la pelouse et les flammes de l’enfer peuvent l’entourer à la seconde suivante ; comment ce protestant peut-il l’encourager à continuer à jouer ainsi avec son existence ? Le témoignage d’un tel chrétien est aussi nul que s’il fumait des joints ! Mais cette sorte de protestants sportifs se rassure sur la qualité de son témoignage car il a collé un bel autocollant évangélique sur le coffre de sa voiture…Frères nous nous devons d’être conséquents avec ce que nous prêchons, si toutefois nous y croyons. Nous prêchons le salut en Christ qui implique un net changement de mentalité.

     Dans le NT la parole repentir est la traduction de la parole grecque « métanoïa » laquelle signifie : transformation (méta) de la pensée (noïa). Le chrétien qui est né de la Parole et de l’Esprit, a subi une transformation de la pensée, et bien que la pensée charnelle n’ait pas été éliminée, elle a été cependant subjuguée, et la pensée de Christ  a désormais pris les rênes et a le pouvoir de les maintenir. Le Chrétien régénéré a une pensée spirituelle, c’est-à-dire que son cœur et son mental sont tournés vers les choses d’en haut où est Christ assis à la droite du Père, et non vers les choses d’en bas et les résultats de Rolland Garros ou du dernier match en première division… Hélas comme l’Apostasie est sérieusement en cours, l’ambiance qui règne dans les églises est favorable aux jeux du stade, et la grande majorité des évangéliques suit le courant mondain et gaspille des centaines d’heures et d’euros dans  le nouveau culte aux dieux des jeux olympiques. Rien de nouveau sous le soleil, l’histoire se répète, et les empires quand ils atteignent leur apogée s’effondrent sous le poids de leurs péchés, comme aujourd’hui le protestantisme officiel s’est enfoncé dans l’Apostasie finale sous le poids de la mondanité. Heureusement que nous savons que « là où le péché abonde la grâce surabonde », et l’argent et l’énergie dépensés vainement peuvent être récupérés rapidement par la grâce surabondante de Dieu, mais pour ce qui est du temps c’est irrécupérable, là le diable a gagné ; il ne voulait pas que nous prêchions, que nous priions, que nous croissions, que servions la Cause, et il a réussi son plan en nous faisant perdre du temps à courir derrière un ballon ou une balle.

     Les directives de Jéhovah des armées pour ses troupes c’est : « marchez dans l’esprit et ne satisfaites pas les désirs de la chair ». Marcher en esprit c’est fixer les regards vers le Seigneur Jésus à travers la Bible, et ensuite pratiquer ce nous avons appris. Cela requière du temps chaque jour, et le retour de cette culture gréco-romaine des jeux du stade n’est qu’une stratégie de Satan pour nous dévier de l’exercice de la piété. Qu’un chrétien aime l’effort physique c’est très bien si l’esprit domine ce gout et lui fait remplir son sac à dos d’évangiles et de littérature évangélique, et le fait marcher des heures et des heures dans la jungle pour atteindre une petite communauté perdue dans l’Himalaya ou dans les Andes, ou pour les sportifs moins aventuriers ; une randonnée dans les gorges de l’Ardèche peut aussi être une façon efficace de distribuer des tracts évangéliques… Mais si c’est pour alimenter les caisses du club de tennis et les magasins spécialisés ce n’est pas bien, car c’est la chair qui domine l’esprit, et c’est un soldat de Christ en moins sur le champ de bataille ! Notre adversaire est rusé, et il a plus d’un tour dans son sac, mais nous n’ignorons pas ses machinations, et nous allons maintenant voir sa dernière machination en cours ; c’est une nouveauté qui met sur la touche encore plus de chrétiens que le sport. Cela s’appelle les réseaux sociaux.

     L’internet est ce que furent les voies romaines il y a 2000 ans pour la diffusion de l’évangile. Beaucoup s’émerveillent des progrès technologiques fulgurants des 100 dernières années. Ils s’imaginent que c’est l’évolution biologique qui s’accélère et que l’homme est en train de devenir plus intelligent que ces ancêtres Cro-Magnon. En fait cela n’a rien à voir avec l’intelligence de l’homme qui est tout aussi mutilée depuis Adam jusqu’à ce jour. Cela est simplement la dernière phase du programme de Jéhovah qui a déclaré que dans les derniers jours la connaissance augmentera (Dn. XII ; 4), et que l’évangile sera prêché dans toutes les nations et ensuite viendra la fin (Mt. XXIV ; 14). « Ce que Son âme désire, Il l’exécute », et c’est pourquoi il donne l’intelligence  à ses opposants pour qu’ils élaborent le filet dans le lequel ils seront pris ! Le progrès le plus fulgurant en ces dernières années a été sans conteste celui des moyens de communication, et Dieu nous a donné l’internet comme une porte ouverte sur toutes les nations. En dépit d’une utilisation massive de l’internet de la part des ennemis de Dieu, avec toutes sortes de programmes et de sites diaboliques, le peu d’espace cybernétique que les protestants radicaux occupent fait que la lumière de l’Evangile se diffuse à toutes les nations. (Je considère protestants radicaux, les chrétiens qui non seulement proclament le salut par la foi pas par les œuvres, ainsi que l’autorité suprême de l’infaillible Ecriture, mais qui aussi proclament que le pape est l’Antéchrist et son trône celui de Satan. Wycliffe, Luther, Calvin, Toplady, Spurgeon sont des modèles de protestants radicaux qu’il nous faut imiter). Les ténèbres épaisses qui sont transportées par internet, se dissipe en quelques secondes et par quelques clics qui te font entrer dans certains sites protestants. Tu n’es pas obligé de passer par les sites du diable ou du pape pour y arriver. Veux-tu « La mort de la mort dans la mort de Christ » du puritain Owen, ou veux-tu la Bible d’Olivietan ? Fais quelques clics et tu les as gratuitement et à la maison, sans besoin d’aller à Londres ou à Genève ! Cela rend furieux Satan, et ne pouvant pour l’instant fermer nos sites, il a inventé une nouvelle forme pour distraire notre attention et nous empêcher ainsi de nous édifier spirituellement par une croissance approfondie de la doctrine calviniste et millénariste. Il a promu les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter etc. Bien sûr à côté de cela il y a aussi You tube qui attire l’attention des chrétiens qui cherchent une vidéo sensationnelle sur la marque de la bête ou sur le 666, et perdent leur temps tout aussi inutilement qu’avec les réseaux sociaux. Mais l’impact des réseaux sociaux est plus fort que You Tube, et donc nous nous limiterons à parler de ceux-ci.

      Facebook et Twitter c’est comme l’exercice physique, à petite doses cela peut avoir une certaine utilité, hélas beaucoup tombent dans le même piège que le sport. Comme nous l’avons déjà dit ; marcher, trotter, nager peut être profitable pour le corps et même détendre l’esprit dans certains cas, mais si cela devient une discipline sportive qui requière des horaires fixes et des moyens financiers  cela devient un obstacle dans le chemin de la sanctification. Il ne faut pas oublier que notre temps et nos moyens sont limités, et investir 300 euros pour une fin de semaine à la station de ski, cela peut être équivalent à 300 euros en moins pour la distribution de nouveaux testaments et de littérature évangélique. Bien sûr que si durant la sortie à la station tu as distribué 300 tracts évangéliques au bout de la piste de ski ; alors la oui, cela vaut la peine de faire un peu de glissade sur la neige, mais c’est rarement le cas, car le forfait du remonte-pente est cher et il faut en profiter rapidement! Quand on passe de l’internet classique aux réseaux sociaux, on fait pratiquement le même pas que celui de passer de la randonnée à l’entrainement sérieux et payant du club sportif local.

     Maintenir la correspondance avec des frères, et obtenir abondante littérature protestante par internet c’est une bénédiction qu’il ne faut pas rater, par contre passer le temps à envoyer et recevoir de brefs messages avec des personnes qui bien souvent ne sont pas ce qu’elles prétendent ; c’est une perte de temps considérable. La base d’un site en internet est généralement un concept, une idée, un mouvement politique, une religion, un grand homme etc. Au contraire la base des réseaux sociaux est généralement une personne insignifiante, un égo qui s’installe sur une plateforme d’où il exhibe tous les aspects de sa vie d’une façon élogieuse. Je fais souvent de la publicité pour un site qui s’appelle Spurgeon. (www.spurgeon.org en anglais, et www.spurgeon.com.mx  en espagnol).Nous savons tous que Spurgeon était un prédicateur exceptionnel de l’Evangile vrai (celui des calvinistes) du XIXème siècle, et que ‘il était bien supérieur au fameux Chrysostome du IVème siècle surnommé pourtant « Bouche d’or ». En fait par ses sermons Bouche d’or n’arrivait pas à la cheville du prince des prêcheurs ! Ce site présente à son entrée la personne de Charles Haddon Spurgeon, mais le thème central est l’évangile de Jésus-Christ tel que Spurgeon le concevait et le prêchait.  Cela vaut-il la peine de connaitre Spurgeon ? Ma réponse est que cela ne vaut pas la peine,  mais plutôt que cela est impératif de nos jours de connaitre la façon efficace de prêcher l’évangile, le vrai, celui des protestants radicaux. En comparaison avec ce géant qu’est-ce que ma personne pour que je la mette sur une plateforme de Twitter avec clichés et commentaires sur les potins de la dernière heure ? Qui suis-je d’abord  pour me fabriquer une plateforme égocentrique ? Rien, et même pire que rien : un pécheur dont le cœur est trompeur  au-dessus de toutes choses et pervers, une nuée qui bientôt se dissipera, une bulle remplie de vanité, en peu de mots : une honte qu’il vaut mieux cacher qu’exposer. Et c’est ce que nous sommes tous quand nous nous mettons à parader sur une estrade virtuelle comme le sont les réseaux sociaux. Job XV; 14 au 16 déclare : «Qu’est -ce que l’homme pour qu’il soit pur ? Celui qui est né de la femme peut-il être juste ? Si Dieu n’a pas confiance en ses saints, si les cieux ne sont pas purs devant lui, combien moins l’être abominable et pervers, l’homme qui boit l’iniquité comme l’eau ! ». Certains diront que les chrétiens font monter Christ sur la plateforme avec eux, quand ils se lancent dans les réseaux sociaux, et c’est vrai que l’on peut donner un témoignage valide de l’évangile par ce moyen de communication. Néanmoins les conversations sur ces réseaux sont plutôt superficielles, car ils ne sont pas conçus pour approfondir un thème, ou maintenir une relation épistolaire suivie, mais plutôt pour des contacts instantanés et des questions-réponses du style tac au tac. C’est un système qui favorise les relations superficielles. C’est un peu comme rentrer dans un cercle de personnes réunies occasionnellement et participer à la conversation qui y a lieu. Mais on n’y rentre  avec la même facilité qu’on en sort ! Il y a à peu près 1 mois je me suis inscrit dans Face Book, évidemment sans photos ni commentaires sur ma misérable personne, et cela dans le but de savoir ce qui était arrivé à un petit groupe d’amis que je perdis de vue depuis 25 ans ! En effet à cette époque ce petit groupe se convertit au dieu des Assemblées de Dieu, c’est-à-dire qu’ils passèrent de l’athéisme au néo pentecôtisme. Ce fut à l’époque un changement  surprenant, et j’étais donc curieux ces dernières années de savoir comment les choses avaient évolué. En utilisant Facebook je pus en contacter 2 de ce groupe, et je sus qu’un devint par la suite un catholique fervent et 2 des unitariens à la sauce juive ! Le contact s’est vite rompu avec l’unitarien, tandis qu’avec le catholique je continue de me communiquer brièvement par ce moyen. Je leur avais proposé de correspondre par courrier électronique classique mais cela ne les intéressa point, vu que ça implique une discussion plus prolongée, et donc plus gênante pour eux. Ainsi donc Facebook me sert pour établir des contacts perdus au cours des années, mais n’est pas le canal pour avoir une correspondance sérieuse. C’est une façon pour entrer en contact superficiel avec beaucoup de gens 24 h sur 24 et dans le monde entier, mais cela n’est qu’une perte de temps dans la plupart des cas, ou même un piège ! Nombreux sont ceux qui y tombent car l’interlocuteur se présente de la façon la plus attrayante, mais la réalité qui se cache derrière les photos et le personnage, est bien souvent sombre. Il me serait facile sur ces réseaux de me faire passer pour un théologien diplômé d’un grand séminaire américain, et pasteur d’une congrégation importante ; il me suffirait de quelques photos en toge, et l’utilisation d’un jargon académique et le tour serait joué ! Au contraire dans un site classique internet, à moins d’être champion du plagiat ; ce qui est dangereux car cela ne tarde pas à être découvert, je ne peux pas prétendre être un grand théologien. Je suis  ce que je suis par la grâce de Dieu, et pas par une faculté de théologie protestante, et mes articles ne sont bien évidemment pas destinés aux théologiens et aux érudits !   Dans un programme classique tu t’exposes tel que tu es car comme dit la Parole : « de l’abondance du cœur parle la bouche » (Luc VI ; 45). Or ma haine du papisme ressort constamment dans mes articles et donc je ne peux être un produit des séminaires et instituts bibliques d’aujourd’hui qui cultivent la tolérance, c’est-à-dire l’œcuménisme,  et reçoivent des femmes qui  sont les Jézabel de nos églises laodicéennes contemporaines. En fait je suis un fils de Martin Luther qui m’a enseigné avec succès l’évangile du salut par la foi sans aucune œuvre, et parallèlement la haine très salutaire du papisme. Je ne suis pas un fils de l’église luthérienne qui n’est qu’une prostituée que l’on voit parfois dans les bras du pape. Autant dire que je ne suis pas photogénique… Les réseaux sociaux au contraire captent l’attention par les personnages qui se pavanent sur leur plateforme et non par leurs écrits, qui ne peuvent au bout d’un certain temps que révéler la hauteur de leur prétention, ou le vide de leurs discours. Beaucoup tombent dans les filets des ministres de Satan, qui sont tendus bien souvent dans ces réseaux sociaux. Nous sommes à l’époque de la nourriture rapide, et de la communication instantanée. C’est très bien de pouvoir préparer rapidement la nourriture, et de pouvoir communiquer instantanément, mais manger très rapidement et communiquer superficiellement c’est mauvais pour la santé du corps comme de l’âme !

     Pour nous les chrétiens nés de nouveau, la communication a 2 niveaux. Il y a le 1er niveau qui nous permet de communiquer aux gens qui nous entourent que Jésus est le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, et que « Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce  maintenant à tous les hommes en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’Homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts », (Act. XVII ; 30 et 31). Il y a un deuxième niveau supérieur de communication qui se transforme en communion des saints, et qui peut être la base d’une amitié solide et fructifère. Bien que les réseaux sociaux puissent permettre de communiquer au 1er niveau que Jésus est Jéhovah, et beaucoup le font, je ne crois pas que le Saint-Esprit permettra qu’un charlatan puisse toucher les cœurs. Quant à la communion des saints, les réseaux sociaux ne seront pas son support technique privilégié car « celui qui croit ne se presse pas » et les conversations par Facebook sont plutôt rapides et entrecoupées par l’intervention d’autres locuteurs. La communion et l’amour fraternel vont au-delà de 2 lignes, c’est-à-dire que c’est l’antithèse du principe des réseaux sociaux, lesquels se basent sur le contact rapide, la discussion informelle ou occasionnelle. La communion des saints se base la personne divine et adorable de notre Seigneur Jésus-Christ, tandis que la communication par Twitter se base sur des plateformes à tendance égocentriques, qui tournent autour de n’importe quel sujet qui se présente ; cela peut-être le Christ ou l’antéchrist du jour. Les réseaux sociaux sont définitivement  un moyen de promouvoir le moi à travers d’une communication ample, constante et superficielle. C’est exactement ce que recherche le vieil homme qui est en nous et le diable qui nous harcèle, et qui veut que nous nous occupions en de vaines discussions, car ainsi nous ne nous occupons pas de notre relation personnelle avec le Seigneur, laquelle requière du temps pour la prière, la lecture, la méditation de la Parole, l’étude des enseignements des grands maitres que Dieu a institués au cours des siècles, et que l’on trouve facilement sur internet mais pas sur Facebook !

     Il y a par ailleurs une sorte de programme sur internet qui montre bien cette tendance charnelle qui pousse les gens à préférer la discussion superficielle par Twitter à la discussion sérieuse par courrier classique. Ce sont les blogs. Cela fait 2 ans que je participe à 1 blog 1 fois par semaine environ. C’est un blog réformé qu’a monté un jeune presbytérien qui maintenant est pasteur dans une congrégation au Chili (reformadoreformandome.wordpress.com). Durant 1 an il y a eu des discussions intéressantes basées sur des articles sérieux avec des thèmes importants. Hélas cela fait un an que le forum des auditeurs s’est réduit à très peu de participants, et la grande majorité ne le consulte plus que depuis Facebook, car comme dit l’apôtre Pierre dans les derniers jours ils ne supporteront plus la saine doctrine mais s’entoureront de maîtres selon leurs concupiscences, maîtres qui pullulent sur les réseaux sociaux !

     Il y a certes de multiples manières de perdre son temps, et nous nous sommes limités à en  considérer seulement 2 qui sont les plus caractéristiques de notre époque. Cependant je ne veux pas te laisser cher lecteur, avec l’impression que je suis en train d’affirmer que faire du sport ou être dans les réseaux sociaux c’est pécher puisque moi-même j’utilise Facebook avec cet ami qui est devenu catholique et qui ne veut pas correspondre par courrier électronique classique, craignant sans doute que sa croyance ne soutienne pas un débat plus profond ou plus suivi. Marcher en esprit ce n’est pas établir des listes d’interdictions et des règlements élaborés, c’est se faire tout à tous pour gagner quelques-uns, sans compromettre l’intégrité de notre message, ni la doctrine, ni enfreindre la loi morale de Dieu. Profiter d’un moyen qui à l’occasion peut permettre de faire passer le message, c’est une chose utile. En revanche dédier son temps et son argent à une nouveauté qui a été conçue essentiellement pour nourrir la chair c’est autre chose. Perdre son temps ce n’est pas un péché, puisque le péché c’est la transgression de la loi, et il n’y a aucun commandement qui dit : « Tu ne perdras pas ton temps ». Néanmoins Ps.XC ; 12 dit : « Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse », ce qui implique que gaspiller son temps ce n’est pas sage, car la sagesse exige que nous passions du temps avec elle pour qu’elle nous instruise. Perdre son temps ce n’est pas un péché mais cela prépare la voie pour le péché, car pour éviter le péché qui nous assaille de toutes parts ; intérieurement et extérieurement, il nous faut nous revêtir de la Sagesse de Dieu ; de Jésus-Christ. Il faut que la Parole de Dieu demeure en nous en abondance nous instruisant et nous exhortant aux  bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les accomplissions, et cela requière du temps chaque jour. La confirmation de notre vocation et élection ne s’obtient pas en répétant le crédo ou en signant au bas d’un tract évangélique que l’on a reçu le Seigneur. Cela demande du temps bien investi dans la connaissance de la grâce et du Seigneur Jésus, dans les bonnes œuvres qui accompagnent cette grâce et cette connaissance.  Le salut ne se perd pas même si on perd son temps avec activités mondaines et virtuelles, mais on perd automatiquement des occasions de service pour le Seigneur qui détermineront notre promotion éternelle, notre grade dans le Royaume céleste; car notre service ici-bas a une grande récompense là-haut et bien stupides nous sommes quand nous perdons notre temps à courir après des babioles, alors qu’il nous est possible de gagner des couronnes ! De plus le Royaume de Dieu est déjà ici, en nous, et nous pouvons en jouir selon notre façon de marcher en ce monde. La majorité des saints ne marche pas mais se traine, et vivent une existence de victimes des circonstances, au lieu d’être des lumières dans ce monde et des exemples d’efficacité de probité et de succès dans tous les domaines. Un chrétien qui ne perd pas son temps à courir après le vent mais qui rachète le temps perdu et sert son Seigneur selon les préceptes de Sa Parole, n’est jamais une victime des circonstances, mais plutôt un maitre des circonstances, car il sait les mettre à profit pour exalter la Personne de Jésus-Christ ; que ce soit la jeunesse ou la vieillesse, la mort ou la vie, la santé ou la maladie, la pauvreté ou la richesse, le travail ou les vacances, tout est utilisé pour glorifier Dieu. Ce chrétien a autre chose à faire qu’aller dans un stade beugler avec la masse : « Allez l’O.M. ! » et perdre les bénédictions temporelles que Dieu réserve à ceux qui marchent dans Sa voie. « Jéhovah est mon pasteur je ne manquerai de rien », dit le fameux Psaume XXIII, 1. Lecteur ; vis-tu cette réalité ? Et si ce n’est pas le cas, la faille n’est pas dans le Pasteur qui nous guide vers de verts pâturages mais dans la brebis qui s’égare et suit les chèvres dans des lieux escarpés et dangereux pour elle. Le monde du sport, des réseaux sociaux, sont des lieux escarpés et dangereux pour notre bien-être  spirituel, ce sont des territoires qui appartiennent à l’ennemi comme la TV, la discothèque, et la maison close. Dans certains de ces territoires de l’ennemi on peut occasionnellement faire une incursion victorieuse, et arracher quelques âmes des griffes de Satan. Mais nous n’allons jamais planifier une incursion dans un cabaret ou une maison close car c’est comme demander une audience papale pour dire à l’Antéchrist qu’il faut arrêter faire des images et de prier leur reine des cieux ! On peut faire une incursion dans les réseaux sociaux, ou dans un complexe sportif, mais entre faire une incursion et devenir adepte il y a une grande différence. Lot croyait qu’il pourrait allier sa foi avec le confort de Sodome, mais à la fin du compte sa foi ne gagna aucune âme et son confort disparut au fond d’une grotte dans la honte de l’inceste et l’abrutissement de l’ivrogne. En résumé : utiliser l’internet de temps à autre c’est utile, être connecté tout le temps a Twitter c’est perte de temps, de même faire une peu d’exercice c’est salutaire pour le corps mais être membre d’un club sportif c’est perdre son temps. La vie chrétienne n’est pas une vie de divertissements, mais de concentration ; elle ne se vit pas en surface dans les émotions, elle se vit en profondeur dans l’esprit. Au contraire la vie mondaine est pleine de divertissements, elle se vit en surface dans les émotions mais laisse un vide au fond de l’être. Nous ne pouvons suivre le courant de ce monde, car nous terminerons comme Lot. Il vaut mieux ne pas perdre notre temps avec ce qui ne nourrit pas l’âme et ne fortifie pas l’esprit. Notre négoce et notre sagesse c’est gagner des âmes, en attendant que le Seigneur nous appelle à lui, c’est pourquoi comme dit l’Ecriture : «repoussant le péché qui nous assaille ; courrons la course qui se présente devant nous ayant les regards sur Jésus l’auteur et le consommateur de notre foi ». Ne perdons pas le temps à donner des coups d’épée dans le vide des divertissements mondains, ne soyons pas comme les athéniens qui ne passaient leur temps qu’à dire ou à écouter des nouvelles (Act. XVII ; 21), mais investissons-le plutôt dans ce qui édifie notre homme intérieur et notre prochain.

           Maranatha.

 
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