Radicalement Protestant
  LA CONVERSION DE SAUL
 
La conversion de saul

 LA CONVERSION DE SAUL


     La conversion de Saul fut spectaculaire bien qu’elle ne différât essentiellement en rien de la conversion du plus petit des membres de l’Eglise. En effet toute conversion véritable a ses 2 phases qui sont le repentir et l’intronisation de Jésus-Christ comme Seigneur, Sauveur, et Dieu, dans la conscience du croyant nouveau-né. C’est très révélateur d’étudier ce thème de la conversion au travers des commentaires de Paul, concernant sa propre expérience. C’est d’ailleurs précisément pour cela que cette conversion nous est référée 4 fois dans le NT : 3 fois dans les Actes et 1 fois dans l’épitre aux Galates.
     Quand la question posée est : « Où et quand se convertit Saul de Tarse ? ».   La réponse est unanimement : « Sur le chemin de Damas » ! Eh bien c’est faux ! Regardons ensemble le témoignage personnel de Paul dans le passage le plus révélateur. On le trouve dans Gal. I : 12 à 24. Au verset 16 Paul nous dit que le Fils de Dieu fut révélé en lui. Ce passage ne nous révèle pas le moment précis de sa naissance spirituelle, mais plutôt en quoi consiste précisément la naissance spirituelle. Nous lisons dans Actes IX : 3 à 8 que sur le chemin de Damas une lumière brilla du ciel autour de lui comme un éclair, qu’il entendit une voix, qu’il devint aveugle, et continua sa route jusqu’à entrer dans Damas. Jésus lui était apparu sur le chemin de façon aveuglante et auditive puisqu’Il lui parla. C’est pourquoi il resta sous le choc de cette rencontre et passa 3 jours en ville sans manger ni boire (v. 9). Trois jours à se repentir de ses péchés, à pleurer sur sa misère, à découvrir sa folie et sa corruption interne ; 3 longues journées à découvrir sa dépravation totale. C’est un cas exceptionnel sous tous les angles, car normalement le processus de repentir ne dure pas aussi longtemps, et le Consolateur arrive bien plus rapidement. Durant ces 3 jours Saul était entré dans le processus de régénération mais il n’était pas régénéré, car le repentir bien qu’il soit la première partie du salut n’est pas le salut, le salut étant la révélation de Christ en nous. Saul durant ces 3 jours à Damas n’était pas converti à Christ ; il était sur le seuil de la conversion, mais jusqu’à ce qu’Ananias lui imposât les mains Christ n’habitait pas encore en lui (Actes IX :17 et 18). Le fait que beaucoup arrivent à un certain repentir ne signifie pas qu’ils soient régénérés.  C’est vrai, ils pleurent leurs péchés et reconnaissent même que Jésus Christ est le Sauveur du péché, mais cela reste une reconnaissance émotionnelle ou temporelle ; Christ n’est pas venu habiter en eux de façon permanente. Ils ont été touchés mais pas habités par le Saint-Esprit. Le salut ne consiste pas en une simple reconnaissance de notre culpabilité et une connaissance mentale ou émotionnelle de la personne de notre Sauveur. Le salut c’est Christ en nous l’espérance de gloire (Col. I : 27). Il n’y a pas de salut aussi longtemps que la Personne de Jésus-Christ n'a pas été intronisée dans notre cœur par le Saint-Esprit. Cette intronisation commence dans l’esprit du nouveau-né et spécifiquement dans sa conscience. La conscience est la partie principale de notre esprit humain et le salut s’effectue quand le Saint-Esprit vient y demeurer éternellement au nom de Jésus-Christ. En effet Dieu est Esprit et le trône de sa demeure chez l’homme se trouve dans son esprit. Une fois que le Saint-Esprit possède l’esprit de l’homme, Il entame une conquête graduelle de l’âme, (c’est un processus qui dure tout au long de notre pèlerinage terrestre), puis à la fin des temps de façon toute aussi instantanée qu’au début, Il possède le corps de l’homme, le transformant en corps céleste au moment du Rapt. Paul fut sauvé au moment il se leva après qu’Ananias lui ait dit : « Et maintenant que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés en invoquant le nom du Seigneur » (Actes XXII ; 16). En effet quand il se leva, il invoqua le nom du Seigneur Jésus, et à l’instant même il fut baptisé par le Saint-Esprit et lavé de ses péchés. Le fait est que Paul, en se levant et en invoquant le Nom du Seigneur fut rempli par le Saint-Esprit ; il fut baptisé par le Saint-Esprit. Il ne se leva pas, et selon l’interprétation traditionnelle, courant vers une baignoire reçut le baptême d’eau !  Gal. I ; de 15 à 24 nous confirme que Christ ne se révéla pas en lui sur le chemin de Damas, mais dans la maison de Judas, dans la rue qu’on appelait « Droite » à Damas même, car dans ces versets il nous affirme qu’après avoir reçu la révélation de Christ en lui, il ne consulta personne. Or après la première apparition de Christ sur le chemin de Damas il dut recevoir la visite d’Ananias pour savoir ce qu’il devait faire, pour être investi du Saint-Esprit et recevoir le salut qui est en Christ (Ac. IX :11). Il devait consulter Ananias. Nous pouvons donc conclure 2 choses du récit de la conversion de Paul, choses certifiées par tous les croyants nés de la Parole et de l’Esprit, et c’est que premièrement le repentir n’est pas le salut sinon le pas préliminaire et indispensable au salut, et deuxièmement que le salut c’est quand le Saint-Esprit prend possession de notre esprit au nom de Jésus-Christ, c’est-à-dire en nous déclarant le nom notre Seigneur et Sauveur personnel. On appelle cela le baptême de l’Esprit. C’est à ce moment précis, à cette millième de seconde, que nous devenons fils de Dieu et héritons de la vie éternelle. Tous les enfants de Dieu sont engendrés de la même façon bien que pour certains, comme Paul, cela ressemble à une explosion de lumière qui éclate au milieu d’une tempête, et pour d’autres, à une petite voix qui susurre dans le calme de la nuit.  Quoiqu’il en soit le résultat ne se fait pas attendre, et il commence à s’opérer des changements dans l’âme et dans la vie du nouveau croyant. Là-dessus nous sommes tous d’accord. Où commence le désaccord c’est quand il s’agit de discerner dans l’Ecriture le baptême de l’Esprit, et la cérémonie du baptême d’eau.
      En effet quand la parole « baptême » apparait toute seule il arrive parfois que ce soit difficile de déterminer s’il agit du rite juif ou de la régénération spirituelle. Il faut alors bien étudier le contexte pour arriver à une conclusion correcte, et surtout prier le Saint-Esprit pour qu’il nous instruise !  Le catholicisme est bien sûr le champion de l’erreur, et avec sa doctrine démoniaque de la régénération baptismale, c’est-à-dire au moyen de la cérémonie du baptême d’eau, il a depuis longtemps fait oublier à ses fidèles que Jésus dit : « c’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien ; les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jn.VI : 63). Le protestantisme quant à lui, du fait qu’il soit sorti du catholicisme, doit encore lutter contre cet esprit terre à terre, cette pensée charnelle qui veut toujours associer le salut et la sanctification avec des éléments physiques, et spécialement avec les 2 sacrements qui apparaissent dans le NT.
     On observe dans le progrès de la doctrine des sacrements au sein du protestantisme une tendance à s’éloigner de plus en plus du concept même de sacrement. Maintenant on entend plutôt parler simplement d’ordonnance. Chez Luther le concept catholique de sacrement était encore bien présent. Il ne parlait plus de transsubstantiation, mais plutôt d’une consubstantiation. Le pain et le vin restaient des éléments physiques qui ne subissaient aucune transformation, mais en eux Martin y voyait une présence réelle. De même dans sa pensée, le baptême d’eau scellait le salut. Calvin, lui, s’était éloigné encore plus que Luther des concepts catholiques, mais sa conception du baptême d’eau comme l’équivalent de la circoncision chez les juifs, faisait que comme les catholiques il enseignait le baptême  des bébés et des petits enfants, et faisait dépendre leur salut de cette cérémonie ! On voit bien sûr au cours des siècle un progrès, avec notamment les baptistes, (comme Spurgeon), qui ne baptisaient plus les petits enfants, et croyaient que tous étaient sauvés par la grâce de Dieu, et cela sans aucune condition.  Néanmoins il resta toujours des résidus de catholicisme dans leur pensée sur les sacrements. En effet si vous lisez le sermon que Spurgeon écrivit en prenant pour base Marc : XVI : 16 où il est dit : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné », vous découvrirez que le prince des prédicateurs affirme qu’il se sentit obligé par les Ecritures, de conclure que sans baptême d’eau il n’y a pas de salut possible pour le croyant qui refuse de passer par ce rituel ! Bien sûr que tout vrai croyant doit donner son témoignage comme quoi il est passé des ténèbres a la lumière, et le baptême d’eau est évidemment un témoignage qui a été institué dans le NT par les apôtres. Mais comme je l’ai expliqué dans un autre article intitulé « Eau ou Esprit », le baptême d’eau n’était pas quelque chose de nouveau inventé par Jean surnommé le Baptiste, mais c’était une cérémonie juive très commune par laquelle passaient les prêtres pour entrer en fonction, et même les ustensiles pour leur purification. Jean Baptiste lui donna une nouvelle application, mais il n’inventa pas une nouvelle cérémonie. La pratique du lavement rituel avec de l’eau était courante dans le judaïsme et elle parait comme nouvelle dans le NT, uniquement parce que les traducteurs n’ont pas voulu traduire la parole grecque qui signifie simplement lavement, ou immersion dans l’eau, et ont inventé la parole baptême qui correspond phonétiquement à la parole grecque originale. De là  proviennent la confusion et la croyance que Jean le Baptiste avait inventé quelque chose de nouveau. En conséquence je suis persuadé que ce fut une erreur que de continuer à pratiquer la cérémonie du baptême après que la nation juive rejeta définitivement leur Messie. C’était un pont culturel pour les juifs et facultatif pour les gentils. Tout comme nous les gentils consommons toutes sortes d’aliments car il est inutile de ne plus de manger du boudin depuis que les juifs ont tourné le dos à l’évangile, de même c’était inutile d’imposer cette cérémonie aux gentils. Mais la tradition nous a fait croire qu’il faut être baptisé d’eau pour avoir l’assurance de son salut, alors que c’est faux puisque c’est d’Esprit qu’il faut être baptisé, puisque c’est Lui l’assurance de notre salut, les arrhes de notre héritage (Eph. I : 13, 14) … « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi », et encore moins de la loi cérémoniale ! N’oublions pas que « par grâce vous êtes sauvés, au moyen de la foi, et cela ne vient de vient pas de vous, c’est un don de Dieu, pas par les œuvres afin que nul ne se glorifie » !
        Nombreux sont les passages qui affirment que le salut est sans œuvres ; il est complètement gratuit et immérité. La Réforme protestante éclata justement parce que Luther comprit que l’homme est justifié par la foi et pas par les œuvres. Elle a pour première base le « Sola Fide » de Luther, qu’il justifia ensuite par sa seconde base : le « Sola Scriptura ». Maintenant ce n’est pas parce que le salut est un don qui ne requiert aucun effort de notre part, mais plutôt qui nous tombe dessus, cela ne veut pas dire que c’est un permis pour pécher. Le salut nous est octroyé pour faire de bonnes œuvres, pour glorifier Dieu par nos œuvres. De plus ce qui justifie l’authenticité de notre foi devant les hommes, ce sont les bonnes œuvres qui en résultent, mais il ne faut jamais oublier que le fondement de notre salut est la foi uniquement, et cela sans aucune œuvre de notre part. Le salut se trouve dans le sang versé sur la croix, pas dans nos efforts et notre piété. Le salut par la foi produit des œuvres, mais ces œuvres ne contribuent pas au salut, elles glorifient Dieu en nous et pour nous. Légalement il n’y a rien à ajouter à ce salut par la grâce au moyen de la foi. Officiellement, légalement parlant, nous sommes parfaits devant Dieu, sans aune tâche, sans aucun péché, car « par une seule offrande il a perfectionné pour toujours ceux qui sont sanctifiés ». Parmi ces œuvres qui glorifient Dieu beaucoup y voient le baptême d’eau, et c’est vrai que dans certains cas, spécialement chez les juifs et les musulmans, cela représente un pas décisif par rapport à leur famille et à leur société qui considèrent (à tort) qu’une fois que le croyant s’est baptisé il ne peut y avoir de retour en arrière. Néanmoins notre fondement est le salut par la foi, et cette foi se donne dans le baptême de l’Esprit uniquement, elle n’est pas produite ou scellée par une cérémonie religieuse. La foi est la clef qui ouvre les portes du Royaume, et elle peut être donnée avec un porte-clefs qui est seulement un bout de fil de fer, comme dans le cas du voleur sur la croix, qui après 3 heures d’agonie confessa finalement que Jésus était le Roi des rois, ou avec un porte-clefs d’or incrusté d’émeraudes comme celui de l’apôtre Paul dont le ministère continue de briller aujourd’hui à travers ses épitres, et brillera pour l’éternité.  Mais prends garde lecteur ; le porte-clefs n’ouvre pas les portes du paradis, c’est la clef seulement qui l’ouvre ! C’est pourquoi il faut bien faire attention dans la lecture du NT, et ne pas confondre la prédication du salut par un lavement rituel, avec le salut lui-même qui s’effectue dans le lavement de l’esprit par l’Esprit ! Il ne faut pas confondre le porte-clefs et la clef ! Le salut c’est quand le Père et le Fils viennent faire leur demeure chez le croyant (Jn. XIV : 23), cela s’opère à partir du moment où la Parole de Dieu est greffée efficacement dans la conscience du croyant par l’opération du Saint-Esprit. Jésus n’est pas venu nous baptiser avec de l’eau, mais avec l’Esprit qu’il nous a envoyé depuis le jour de pentecôte, il y a bientôt 2000 ans ! Jean Baptiste l’a proclamé durant son ministère disant : « Celui qui m’a envoyé baptiser d’eau m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit » (Jn. I : 33). Jésus vint pour nous baptiser du Saint Esprit, par pour instituer un nouveau baptême d’eau pour les païens ! La croix fut le moyen pour permettre que l’Esprit descende et demeure en nous. C’est parce que devant Dieu nous sommes justifiés par la foi dans le sang de l’Agneau, nous sommes sans aucune charge, lavés de nos péchés, c’est pour cela que l’Esprit vient à nous : c’est pour nous révéler cela, et nous faire vivre conformément à notre vocation et à notre élection. Le but final c’est que Dieu soit tout en tous, et cela arrivera après le Millennium, sur la nouvelle terre. Ce sera la dispensation de la grâce éternelle appliquée universellement à toute l’humanité du nouveau monde, comme dit A. Gray : « la grâce est la gloire militante, et la gloire est la grâce triomphante ».
     De même il faut bien faire attention dans la lecture du NT quand on rencontre la parole croire, et ne pas confondre la croyance qui peut être sincère, honnête, avec la foi de Christ,  foi qui provient de Dieu directement. Revenant donc à la conversion de Paul, nous y voyons clairement cette différence exposée. Dans Actes IX : 5 et 6 nous voyons que Paul croit que Jésus est le Seigneur, et il lui dit : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? ». Il croit que Jésus est le Seigneur mais ce n’est pas encore la foi salvifique, il croit ce qu’il a vu et entendu durant cette apparition. Cette manifestation surnaturelle ne le remplit pas de la joie du salut, au contraire elle le rend aveugle, et ensuite on le voit prostré 3 jours et 3 nuits souffrant une angoisse telle qu’il ne mange ni ne boit. Il pleure amèrement ses péchés et sa rébellion contre Dieu et son Christ. Il se rend compte de son état interne de dépravation totale. Il sait que Jésus est le Seigneur, et que lui Paul est un pécheur qui l’a persécuté, mais sa conscience n’est pas en paix, loin de là ! Il n’est pas en paix avec Dieu et sa conscience l’accuse et le torture jusqu’à ce qu’apparaisse Ananias, et qu’une paix qui dépasse toute compréhension s’établisse en son esprit par le baptême de l’Esprit qui le régénère, et fait de lui une nouvelle créature au moment où il invoque le nom du Seigneur, car comme il est écrit : « Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé » (Joël II ; 32). En outre, remarque lecteur, que durant la cérémonie du baptême d’eau le baptisé n’invoque pas le nom du Seigneur, c’est le ministre qui l’invoque… Si on lavait ses péchés dans l’eau du baptême pourquoi alors ne pas retourner à Rome ou mieux encore (pour la chair) : aller à Salt Lake city, la capitale des mormons, puisqu’eux ils se baptisent même pour les morts, et au lieu d’exiger le célibat pour être ministre comme le fait la papauté, ils permettent la polygamie ! Quelle confusion dans nos rangs, car durant des siècles, et même actuellement, nombreux sont nos pasteurs et maitres qui confondent la croyance et la foi, le baptême d’eau qui vient du judaïsme et le baptême de l’Esprit qui vient du christianisme, le type et l’anti type !
     Nous avons aussi un bon exemple de cela dans les Actes au chapitre 8. Là nous voyons qu’il est écrit : « Mais quand ils eurent cru Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et après avoir été baptisé… (v. 12, 13). Or nous apprenons au verset 16 qu’aucun n’avait reçu le Saint-Esprit. De même dans Actes XIX : 2 nous lisons : « « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit ». Il y a donc de toute évidence 2 façons de croire : l’une est mentale, l’autre est spirituelle. C’est pourquoi peu comprennent correctement Mc. XVI : 16 qui dit : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ». Presque tous s’imaginent que ce verset traite du baptême d’eau ; qu’il faut croire et faire la cérémonie du baptême d’eau pour été sauvé. Mais ce que le verset nous dit c’est qu’il faut croire d’abord à l’information reçue, c’est-à-dire que Jésus est ressuscité des morts. (Notons bien que cela est cru aujourd’hui par des millions de catholiques, de russelistas, de mormons, et même de protestants traditionnels qui finiront tous au lac de feu…) En effet le premier pas vers le salut c’est de croire que l’information sur Jésus est correcte. Celui qui refuse de croire que Jésus a existé, ou qu’il ressuscita des morts, se ferme lui-même le chemin vers le salut. Mais croire une simple information si grande soit-elle, ne sauve personne. Il faut croire de tout cœur, pas seulement avec la raison. Il ne faut pas croire que Jésus a ressuscité des morts tout comme on croit que Christophe Colomb a découvert l’Amérique. Pour être sauvé il faut que cette information passe de la raison à l’esprit, et cela s’appelle baptême ; baptême de l’Esprit, ou comme je l’ai dit plus haut, pour être plus précis : baptême de l’esprit par le Saint-Esprit. Et rappelons-nous qu’il y a aussi des millions de cas où il n’y a pas de passage de la raison à l’esprit, sinon que le Saint-Esprit illumine directement la conscience de la personne en proclamant le nom de Jésus. Ceci est le cas de tous les fœtus, tous les bébés, tous les enfants qui meurent en bas âge. Ils n’ont pas de capacités mentales pour comprendre ce qu’est le péché en eux, et ce qu’est le salut par le sang de l’Agneau, mais Jésus se révèle directement dans leur esprit par l’action du Saint-Esprit. Quoique Dieu ait établi la prédication comme le moyen normal pour recevoir le salut, elle n’est pas indispensable au salut, La conversion de Paul en est un exemple. Ananias n’est pas venu lui expliquer la doctrine du salut par la foi en Jésus, il est simplement venu lui imposer les mains pour qu’il recouvre la vue et soit rempli du Saint-Esprit (Actes IX :17). Il ne lui a pas fait de prêche ou de cérémonie ! Je peux d’ailleurs aussi apporter mon témoignage personnel, puisque personne ne m’a prêché l’Evangile avant que je reçoive Jésus dans mon cœur. L’opération du Saint-Esprit fut directe ; Jésus me parla de façon audible et interne, et je fus aussitôt régénéré et rempli du Saint-Esprit pendant les 3 jours suivants. Cependant rappelons-nous que c’est un immense privilège et un devoir sacré que de pouvoir transmettre le message du salut par la prédication de l’Evangile, bien que nous ne puissions l’appliquer nous-mêmes aux consciences de nos auditeurs… Dieu nous a ordonné de prêcher l’Evangile à tous les hommes et nous devons obéir. Nous ne devons pas chercher des cas exceptionnels, ou nous   réfugier dans l’hyper calvinisme, pour échapper à nos responsabilités !
     Le temps qui reste jusqu’au retour de notre Seigneur Jésus est maintenant très court ; moins d’une génération c’est-à-dire moins de 100 ans. Nous sommes dans l’époque de Laodicée et Christ nous appelle au-dehors du système religieux ; il ne se tient pas à la porte des églises, mais à la porte de nos cœurs. La Bible est accessible partout par internet, et en Occident elle est dans toutes les librairies, et même distribuée gratuitement par les Gédéons. Elle est à la portée de tous sans exception ; elle est comme le mana qui couvrait le désert tous les matins, tellement que les israélites s’en fatiguèrent. Nous n’avons pas à craindre une dénutrition spirituelle parce que hors des églises nous ne pratiquons pas les 2 sacrements ; comme disait Augustin parlant de la sainte Cène : « Celui qui croit a déjà mangé ». Comme je l’ai expliqué dans un autre article, le but principal des sacrements est d’enseigner de façon élémentaire la doctrine du salut. Même si en participant à la Cène on sent de façon spéciale la communion entre les membres de l’Eglise et leur Sauveur, même si dans le rite du baptême la confession est faite de façon publique et solennelle, il n’en demeure pas moins que cela n’est pas aussi merveilleux que d’être avec le Seigneur Jésus sur le mont de la transfiguration, n’est-ce pas ? Or à ce propos Pierre nous dit : « …ayant été témoins oculaires de sa majesté… nous entendîmes cette voix venue du ciel, étant avec lui sur la montagne sainte. Et nous avons la parole prophétique PLUS FERME (plus sure, plus efficace), à laquelle vous faites bien d’être attentifs comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire… » (2 P. I : 19). Dieu a tout créé par sa Parole ; les choses terrestres comme les choses célestes, et Il nous a engendrés par sa Parole selon sa bonne volonté. Or après nous avoir engendrés par sa Parole, c‘est aussi par Elle qu’Il nous donne la croissance et nous sanctifie jour après jour, car Il a exalté sa Parole au-dessus de tout son Nom, c’est pourquoi Jésus dit : « celui qui garde mes paroles ne verra point la mort ». Tu peux te baptiser dans l’eau, ou prendre mille fois la sainte Cène et pourtant voir la mort 2 fois : voir ta mort physique et ensuite voir ta mort spirituelle quand tu es jeté en enfer. Par contre si tu crois en la Parole de Dieu et si elle demeure greffée en toi il est fort probable que tu ne vois point la mort physique, et quant à la mort spirituelle elle est morte le jour où tu es né de nouveau ! Nous avons aujourd’hui l’espérance bénie du Rapt qui se fait chaque jour plus brillante pour qui prend la peine d’étudier les prophéties, car elles s’accomplissent sous nos yeux jour après jour. Soyons vigilants, prions sans cesse, et que la Parole de Dieu demeure en nous en abondance, afin qu’elle jaillisse au-dehors de nous pour le salut de ceux qui doivent croire. Comme disait Augustus Toplady : « Complète Seigneur le nombre de tes élus, et que bientôt vienne ton Royaume » !
    

MARANATHA.

 
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