Radicalement Protestant
  TOTALE CONFUSION !
 
              TOTALE CONFUSION !
 
 
“LES PERILS PARMI DE FAUX FRERES”, (2 Co. XI : 26).
 
     Dans mon dernier article intitulé « L’église anormale » je citais un extrait du livre « Le christianisme païen » de Frank Viola. Je venais de lire ce livre et à vrai dire j’y trouvais beaucoup de choses réelles et instructives. Il y a néanmoins dans ce livre une hérésie que je détectai immédiatement, et c’est l’hérésie pentecôtiste. Cependant comme l’Ecriture nous dit de tout examiner, de retenir le bon, et de rejeter le mauvais, je ne me repens pas d’avoir cité F. Viola. Je conseille d’ailleurs publiquement la lecture des sermons et des livres de David Wilkerson qui lui aussi était un pentecôtiste et que pourtant j’admire pour son attachement à la doctrine qui est selon la piété. C’était un féru des œuvres puritaines, à tel point qu’il réédita « Le chrétien en armure » de W. Gurnall. Par contre avec Frank Viola, je me sens obligé après l’avoir copieusement cité dans l’article précédent, de mettre en garde mes lecteurs contre ses enseignements car c’est un dangereux hérétique qui en réalité n’a rien à voir avec Wilkerson ! C’est un pentecôtiste qui surfe sur la troisième vague, c’est-à-dire sur une version de pentecôtisme « nouvel âge » qui prône un œcuménisme à la sauce François 1er… Il est à l’origine d’un mouvement d’églises de maison de type particulier : l’église organique. Sous couvert de maintenir le sacerdoce universel de façon pratique, il annule toute hiérarchie au sein de la congrégation, et il n’y a donc plus de pasteur ou de maitre pour enseigner, ni d’ordre patriarcal, sinon que tous (et surtout toutes) parlent dès qu’il se sentent soi-disant inspirés par l’Esprit. En peu de mots ce qui compte ce n’est pas la doctrine, mais c’est de laisser soi-disant le Saint-Esprit agir librement, et s’exprimer par les croyants réunis en assemblée. C’est donc du pentecôtisme sans contrôle hiérarchique, qui apparemment est moins commercial que le pentecôtisme normal qui prêche la dime et l’offrande comme base de la prospérité du croyant… Mais c’est de l’apparence, car derrière tout cela il y a une vente de livres et de DVD qui remplissent les poches des inventeurs de cette nouvelle église organique ! Il y a donc des périls parmi les faux frères non seulement dans les églises évangéliques conventionnelles mais aussi dans les églises de maison. Comment donc échapper à tous ces périls ?
     Notre réponse est simple : « Sois attentif à toi-même et à la doctrine ; persévère dans ces choses car en faisant ainsi tu te sauveras toi-même et ceux qui t’écoutent » (1 Ti. IV : 16). C’est justement à cause du relâchement doctrinal que les églises protestantes ont sombré dans l‘Apostasie, (en Occident tout du moins). Le fait que le moule originel que fut l’église de maison fut abandonné dès le IVème siècle, n’empêcha pas l’avancée de l’Evangile dans les nations, et même le barrage diabolique du papisme ne fit qu’accumuler le niveau de l’eau de vie qui à la Réforme déborda tous les efforts des antichrists romains, et inonda bientôt de bibles traduites dans toutes les langues les 5 continents. La base de notre sainte religion n’est pas l’église mais la Parole de Dieu ; c’est le « Sola Scriptura » d’où jaillit le « Sola Fide » et tous les autres « Sola » de la Réforme. Voilà la base de notre religion protestante, laquelle est la seule vraie religion qui relie au seul Dieu véritable, par le seul médiateur qu’est Jésus-Christ notre Seigneur. Nous reconnaissons avec Viola et beaucoup d’autres que l’église de maison est le modèle biblique, et que les méga églises sont une monstruosité tout comme le grain de moutarde qui devient un arbre dans la parabole de notre Seigneur… Néanmoins on reconnait l’arbre à ses fruits, et en dépit du défaut congénital des églises protestantes par rapport à certains points que décrit Viola avec précision, l’Evangile s’est répandu dans toutes les nations par les églises et leurs missions et la Bible a été traduite dans toutes les langues et imprimée par millions d’exemplaires. Que demande-t-on à un boulanger sinon de faire du bon pain. Maintenant si la boulangère qui le vend au comptoir reçoit mal les clients, a tendance à oublier de rendre la monnaie, et ne repeint pas la façade de la boulangerie, après tout qu’importe si tu arrives chez toi avec un bon pain acheté à un juste prix !
     On entend beaucoup dire aujourd’hui que le christianisme est une relation et pas une religion, mais c’est une argumentation subtile qui utilisant une partie de la vérité, s’affaire à détruire l’autre partie.  Certes il faut une relation vitale avec Dieu laquelle s’établit par la régénération du Saint-Esprit. Mais après que la relation soit établie au nom de Jésus-Christ, la Bible nous dit : « Désirez, comme des enfants nouveau-nés le lait non frelaté de la Parole de Dieu, pour que par lui vous croissiez si vous avez gouté que le Seigneur est bon » (1 P.II :2). La nouvelle naissance est la base de tout, et c’est elle qui nous révèle la Parole incarnée de Dieu : Jésus-Christ. Mais cette révélation personnelle inclue aussi la révélation de la Parole inspirée de Dieu : la Bible. Je veux dire par là que quiconque croit de façon salvifique en la personne de Jésus-Christ, dès qu’il ouvrira une Bible sera convaincu que c’est la Parole infaillible de Dieu. Il n’aura pas besoin d’aller à un séminaire théologique ou de suivre un cours par correspondance ; cela est inclus dans la nouvelle naissance ; il y a une acceptation spontanée des Ecritures comme l’autorité suprême, même si le croyant ne se rend pas compte de l’importance de l’étudier tous les jours. D’ailleurs il est de plus en plus notoire de remarquer que ceux qui suivent des séminaires, bien souvent acquièrent une connaissance qui leur fait douter des Ecritures d’une façon subtile, et la grande majorité tombe dans l’a ou le post millénarisme, dans le féminisme, dans l’œcuménisme etc. En d’autres termes : ils sont emportés par le courant de ce monde conformément à l’esprit malin qui le contrôle. Et une fois de plus je tiens à souligner au passage, que depuis le 14 mai 1948 l’amillénarisme et son dérivé (le postmillénarisme) ne sont plus de simples erreurs eschatologiques sinon qu’elles sont devenues le signe d’une cécité spirituelle grave qui affecte généralement les érudits et les protestants de tradition pas de cœur, car les enfants de Christ se rendent bien compte que le temps des gentils touche à sa fin, et que Dieu fait de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour les nations arabes qui l’entourent, et une pierre pesante pour l’ONU (Zac. XII : 2, 3) … Qu’un athée européen pleure sur le peuple « palestinien » et dénonce l’oppression de « l‘occupant » israélien c’est assez compréhensible vu le lavage de cerveau puissant qu’effectue les mass-médias, mais qu’un croyant qui se dise biblique prenne le parti des philistins, car le terme palestinien n’en est que la forme latine, c’est le comble de l’aveuglement. Les philistins n’existent plus depuis des milliers d’années, et quant aux soi-disant palestiniens ce sont en fait en grande majorité des jordaniens ! Mais revenons à notre sujet.
     Les pentecôtistes qui prônent un christianisme non dogmatique qui suit les mouvements internes de l’esprit et les émotions du croyant, eux pour leur part sont victimes de leurs impressions, et deviennent des proies faciles pour les faux prophètes qui abondent tant de nos jours. En fait je vois dans le protestantisme 2 sortes de mouvements : le mouvement emphatiquement intellectuel et le mouvement emphatiquement émotionnel. Ces 2 mouvements se font la guerre mais en définitive c’est le diable qui gagne du terrain. On ne peut pas dissocier la connaissance de l’expérience car nous devons nous renouveler dans l’esprit de notre pensée (Eph. IV : 23). Tout commence par l’expérience surnaturelle de la nouvelle naissance qui nous introduit dans le Royaume de notre Seigneur JC, mais ensuite pour vivre à la hauteur de cette vocation et de cette élection il nous faut modeler notre pensée par la Parole inspirée de Dieu, et cela renouvelle quotidiennement en nous un esprit bien disposé pour recevoir davantage de lumière, comme dit l’Ecriture : « Dans ta lumière nous verrons la lumière ».
     Dès le début de la Réforme il y a eu cette guerre entre protestants. D’un côté étaient les luthériens et les réformés et de l’autre les anabaptistes. Les anabaptistes dans leur excès d’enthousiasme perdirent la boussole avec les prophètes de Munster, quant aux réformés ils ne sortirent pas du moule d’église héritée depuis l’empereur Constantin. Cependant leur œuvre prospéra car la Bible, et non les nouveaux prophètes, restait l’autorité suprême, et le salut par la foi était prêché du haut de la chaire. Cette lutte interne continue de nos jours, mais les descendants des anabaptistes extrémistes sont les pentecôtistes de la 3eme vague, pas les Amish ! Bien évidemment ceux qui s’appuient sur la Bible uniquement et non sur les faux prophètes, continuent de prévaloir devant l’Eternel, mais pas au sein du protestantisme. Mais les attaques du pentecôtisme contre la stagnation spirituelle générale des églises protestantes conventionnelles ont accéléré l’Apostasie. Ce livre de Viola en particulier (Le christianisme païen) met le doigt sur un défaut congénital des églises protestantes dans leur conception ecclésiologique, mais finalement dans ces autres livres sieur Viola t’emmène vers l‘acceptation de son église organique qui est bien pire en définitive qu’une église conventionnelle, car là où il n’y a plus d’ordre, il ne peut y avoir d’édification. Notre Dieu est un Dieu d’ordre et il a institué des hommes pas des femmes, comme évangélistes, pasteurs et maitres pour l’édification des saints. Satan est malin et c’est en utilisant quelques vérités sorties des Ecritures qu’il peut semer la confusion et le désordre. C’est vrai que le pasteur ou le maitre doivent enseigner, non pas pour dominer sinon pour aider leurs frères à avancer dans la connaissance de Christ qui est par l’Ecriture, comprise et appliquée à la vie quotidienne. Toute assemblée a besoin d’un pasteur, et je rends grâce Dieu pour les maitres qu’il a institués et qui m’enseignent chaque jour, par internet évidemment ! Or justement dans cette nouvelle invention (l’église organique) de Viola, qui lui-même participait auparavant aux cultes de la dénomination pentecôtiste les Assemblées de Dieu, le trait distinctif est l’annulation du ministère pastoral, et de l’ordre patriarcal que doit suivre toute église néotestamentaire. Car le fait est que les femmes y prêchent, y prophétisent et bien évidemment y parlent plus que les hommes ! Satan cherche toujours à détruire l’autorité divine, et les autorités instituées par Dieu dans l’Eglise comme dans les nations.
      Récemment je tombais de nouveau sur un même genre de littérature destructive, mais qui apparait intéressante au début. C’était « La grande conspiration ecclésiastique » ; une série d’articles écrits par George Davis et Michael Clark. Ceux-ci attaquaient à l’autorité de la meilleure traduction anglaise de la Bible qu’est la version du roi Jacques (King James Version). Nous savons bien sûr qu’il n’existe pas de traduction parfaite de la Bible en nulle langue, tout comme il n’existe pas de copies parfaites des textes originaux. Mais en comparant les meilleures traductions on est sûr dans la plupart des cas, d’avoir au bout du compte le verset original. Evidemment si on commence à douter que les traductions que nous ont données la Réforme, ne sont pas les meilleures et que l’on se confie dans les nouvelles traductions œcuméniques, on risque fort de ne pas capter la pensée du Saint-Esprit. Ces messieurs donc, pour nous faire douter de cette excellente traduction anglaise (la KJV), et dans le but d’en saper l’autorité, utilisent comme Viola certaines vérités historiques, et certains faits indéniables. Ils nous racontent que le roi Jacques avait chargé un homme de contrôler la traduction afin que l’autorité du roi et de l’évêque sur l’Eglise soit assurée. Pour cela il fallait garder certains mots grecs et ne pas les traduire. Le mot église qui est un mot grec (eklesia) ne devait pas être traduit comme assemblée, de même le mot évêque (surveillant), presbytère etc. Il terminait son beau discours en priant que quelqu’un retraduise la version de Tyndale et de ses collaborateurs : la Bible de Genève. Tout cela semble pieux au premier abord, et je ne doute pas de certaines intentions malignes de la part du roi Jacques qui était le chef de l’église d’Angleterre… Mais voilà la KJV est une réplique à 70 ou 80% de la Bible de Genève, et même si le terme « assemblée » est préférable au terme hellénique « église », cela ne pose pas réellement de problème si on sait que l’Eglise est l’assemblée des élus de Dieu, et pas une bâtisse en béton. De plus la KJV classique est une révision faite en 1769 de l’original de 1611. Imaginez alors devoir lire la version de Tyndale qui date de la moitié du XVIème siècle, quand beaucoup déjà se plaignent de la difficulté de lire un anglais de la moitié du XVIIIème ! Oui une nouvelle traduction basée sur la Bible de Genève serait encore meilleure que la vieille KJV, mais pas beaucoup plus. C’est comme si pour défendre ma conviction de ce que le baptême d’eau n’était pas destiné aux Gentils, mais était juste un pont temporaire pour les juifs afin de leur faciliter la transition de l’ancienne à la nouvelle alliance, je disais qu’aucune traduction n’est bonne car toutes utilisent la parole grecque « baptême », au lieu de la traduire clairement, car cela veut dire simplement lavement (par immersion); chose que pratique le judaïsme pas seulement avec les personnes, mais aussi avec les ustensiles, et les meubles. Laisser la parole grecque induit effectivement les lecteurs à croire que c’est une chose nouvelle qu’a inventée Jean Baptiste ou le Christ. Le fait est que Dieu a permis qu’il y ait des imperfections et des petites erreurs dans les traductions que nous possédons pour justement mettre à l’épreuve notre foi. De plus les petites erreurs sont corrigées par l’Ecriture même dans d’autre passages. Voyez par exemple Jn. XIX : 14 où on nous dit que Pilate présenta Jésus devant le peuple juif à la sixième heure (midi). Ceci est faux car selon les synoptiques, vers la sixième heure cela faisait 3 heures que Jésus pendait sur le bois, et il expira 3 heures plus tard (Luc XXIII : 44, 45, Mc. XV : 33, Mt. XXVII :45). Il y a aussi d’autres erreurs dans l’AT, car par exemple à un moment un roi est couronné à 40 ans environ, alors que son père est mort au même âge ! Mais cela est corrigé dans une autre livre ou on apprend qu’il fut couronné à 20 ans, (je vous laisse chercher qui est ce roi dans les chroniques…) Il y a aussi un moment ou Mica est citée au lieu de sa sœur… Et ce style d’erreurs n’est pas dû à la  traduction sinon aux copies de l’original en grec ou en hébreu…Voilà comment le diable travaille : il utilise des petites erreurs ou des petites vérités pour miner la vérité, détruisant aujourd’hui l’ordre patriarcal dans la société occidental, et l’ordre ecclésiastique dans les assemblées des saints, car comme dit l’Ecriture : Dieu a institué comme autorité (déléguée) premièrement des apôtres, ensuite des prophètes , (et ce jusqu’à ce que se complète le Livre de la prophétie : Ap. XXII : 18), puis des évangélistes, des pasteurs et des maitres en vue de la perfection des saints, l’œuvre du service, pour l’édification du Corps de Christ (Eph. IV : 11, 12). Le diable cherche toujours à détruire l’autorité divine, et à la remplacer par son nouvel ordre mondial dont le but est la destruction totale de la société et la perdition finale des âmes. La vérité donc en ce cas précis c’est que les traductions de la Réforme sont très bonnes, et qu’en dépit de leurs défauts congénitaux les églises protestantes ont au cours des 5 derniers siècles semé la bonne Parole sur tous les continents. Evidemment maintenant nous sommes dans l’Apostasie, et en Occident le temps des églises est terminé, comme je ne cesse de le répéter pratiquement dans tous mes articles.
     La seule chose qui peut nous maintenir fermes dans le Chemin c’est la connaissance de la doctrine qui est selon la piété, et voilà le problème de nos pasteurs actuels : le manque de piété ! Et ce manque de piété est dû à la base à la TV à la maison qui détruit insidieusement le moule patriarcal et introduit le féminisme et la banalisation de la fornication et de l’immoralité dans la vie des croyants, des docteurs comme des débutants. C’est pourquoi dit l’Ecriture ; « Je marcherai dans l’intégrité au milieu de ma maison, je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux », ce qui revient à dire aujourd’hui : je n’aurai pas la télé à la maison. A quoi cela sert-il d’avoir une grande érudition si on marche comme tout le monde ?  A se gonfler de vanité, car sans piété et sans amour nous ne pouvons espérer servir notre Seigneur qui regarde les cœurs et pas les têtes ! Or sans foi dans notre cœur il est impossible d’être agréable à Dieu, même si notre tête déborde de connaissance scripturaire. Mais beaucoup oublient que la foi c’est comme un muscle qui pour croitre ou se maintenir en état doit être exercée quotidiennement. Comme dit la Parole : « ajoutez à votre foi vertu et à la vertu connaissance, à la connaissance tempérance, à la tempérance patience, à la patience piété, à la piété amour fraternel, à l’amour fraternel charité. Car si ces choses sont en vous elles ne vous laisseront pas oisifs ni stériles quant à la connaissance de notre Seigneur JC » (2 P. I : 5 à . Néanmoins notons que l’apôtre dans ce passage s’adressait à tous les frères et non aux pasteurs en particulier, et qu’il y a aujourd’hui dans le ministère de la Parole une situation hautement corrosive au sein des églises protestantes conventionnelles : la sécurité et le confort qu’offre un tel ministère. Or quand il y a sécurité visible la foi ne peut s’exercer facilement puisque a foi est l’assurance des choses qu’on espère, la certitude de celles que l’on ne voit pas (HB. XI : 1), et c’est ce qui se passe avec le pasteur normal qui a un salaire fixe, une sécurité sociale, et une retraite. Cela aussi le dénonce justement Viola… Evidemment la Bible dit que celui qui prêche l’Evangile, vive de l’Evangile, et donc c’est un devoir pour ceux qui profitent du ministère d’un pasteur fidèle que de le soutenir dans ses besoins matériels. Le problème n’est pas que le pasteur reçoive de l’argent, et même beaucoup d’argent dans certains cas (Gal. VI : 6). Spurgeon se payait régulièrement des vacances sur la côte d’azur, à Menton, dans un bel hôtel en première ligne. Le problème c’est le salariat qui réduit le ministère à une profession commune.
      Le ministère de la Parole n’est pas une profession commune, c’est la plus haute et plus honorable charge à laquelle puisse être appelé un élu. Un président, un roi, un ministre, un sénateur, un général, un scientifique, ont en comparaison d’un pasteur une mission dérisoire. Ils s’occupent de l’ordre et du bien-être de la société. Le pasteur quant à lui s’occupe de l’édification des saints et de la construction de la Jérusalem céleste. Autant dire que les uns font des châteaux de sable sur la plage de la vanité, tandis que les autres édifient une forteresse en pierres vivantes qui durera au siècle des siècles. Certes R. XIII nous dit de prier pour les autorités afin que nous vivions en paix, car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés du chaos, de l’anarchie, de façon à ce que l’Evangile circule et que les hommes arrivent à la connaissance de la vérité. Et évidemment notre rapport avec ce monde de vanité définira en partie notre position dans le Royaume céleste. Je prie donc sans cesse pour les autorités locales, et j’exhorte actuellement mes frères à prier pour le président Donald Trump que Dieu a levé soudainement, comme un frein à l’agenda satanique de l‘UE et de l’ONU qui veulent la destruction complète de la morale chrétienne et de l’Etat d’Israël. Mais soyons réalistes frères, le temps qui reste est très court, car en cette année2018 Israël fête ses 70 ans, et vu que le figuier(Israël) a ses feuilles vertes mais toujours pas le fruit agréable pour Dieu, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confesse le nom de Jésus, prions aussi pour que le Seigneur envoie des ouvriers pour récolter la moisson, car le temps des gentils s’achève et bientôt recommencera le temps des juifs, après le Rapt durant la grande tribulation.
     Nous voilà donc dans une situation bien décourageante si on regarde l’état des congrégations protestantes, car la seule chose que l’on peut dire avec assurance c’est : « PERILS PARMI DE FAUX FRERES” ! Mais justement la foi regarde au-delà des circonstances, et se fixe sur les promesses de Dieu qui nous dit que quand le péché abonde la grâce surabonde. Bien sûr le chrétien né de nouveau cherche toujours à s’assembler avec ses frères, car nous sommes membres d‘un seul Corps, et celui qui ne cherche pas la communion fraternelle n’a pas reçu Christ en son cœur, car qui se ressemble s’assemble… Mais la communion n’est pas limitée au culte de l’église locale, et elle peut se maintenir par la prière les uns pour les autres, même si des milliers de kilomètres nous séparent. De plus avec l’internet nous pouvons connaitre les besoins de nos frères comme s’ils habitaient au coin de la rue, et ainsi prier sans cesse les uns pour les autres. C ’est bien pauvre diront certains, et nous sommes d’accord avec eux, car rien ne vaut la réunion en assemblée dument constituée qui seule peut offrir une adoration collective. Mais quand il est pratiquement impossible de trouver une assemblée où la sotériologie soit calviniste, l’espérance millénariste, et l’ordre patriarcal, que doit faire le croyant ? Doit-il faire comme le catholique et mettre son église au-dessus de l’autorité de la Bible ? Que ce ne soit jamais le cas ! S’il n’y a pas unité sur l’essentiel, il vaut mieux être seul que mal accompagné, qu’être en péril parmi de faux frères ! Car où vont toutes ces églises dirigées par des pasteurs salariés ? A quelques exceptions près, elles se dirigent toutes rapidement vers l’unité que prône l’antéchrist romain, et à cela nous préférons le désert, où d’ailleurs nous ne sommes pas seuls car Christ est avec nous, et c’est lui qui nous ordonne de suivre notre conscience qui est attachée à la Bible, et non un corps d’églises protestantes qui est devenu au cours du XXème siècle la grande Babylone d’Ap. XVII et XVIII.
     En conclusion, restons vigilants et ne nous laissons pas emporter comme des enfants par tout vent de doctrine nouvelle. Dieu est Celui qui mène l’Histoire du début à la fin, et le protestantisme en dépit de ses défauts structurels au niveau ecclésiastique a été l‘œuvre du Saint-Esprit, œuvre qui touche à sa fin car le temps des nations est pratiquement terminé, et une nouvelle dispensation se profile à l’horizon, tout du moins pour qui a une interprétation millénariste... Ne nous faisons pas d’illusion sur l‘état des églises en Occident, sur l’hypothèse d’un avivement. Le plan prophétique parle du contraire ; il parle d’une apostasie générale (2 Ts. II :3), mais il parle aussi de l’espérance bénie qui surpasse tout avivement, et nous fera échapper aux griffes de la mort, pour nous présenter devant notre Seigneur dans les airs, dans un corps glorifié, quand sonnera la dernière trompette, et résonnera la voix de l’archange. Rappelez-vous frères et sœurs que l‘apôtre Paul nous dit de nous consoler par ces paroles au sujet du Rapt (1 Ts. IV : 18) ! En attendant maintenons la vue sur les choses d’en haut, et cherchons par tous les moyens à gagner des âmes, car le temps qui nous reste est court, très court peut-être, et qui gagne des âmes est sage !
 
     Maranatha.
    
 
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