Radicalement Protestant
  LE BAPTÊME DE L’ESPRIT
 

    Il y a beaucoup d’opinions sur le baptême de l’Esprit. Néanmoins on distingue clairement 2 façons fondamentales d’envisager cette doctrine. Certains disent que pour être régénéré il faut avoir été baptisé par le Saint-Esprit, et d’autres affirment que la régénération spirituelle et le baptême du Saint-Esprit sont 2 choses différentes. Généralement le protestantisme orthodoxe soutient la première thèse tandis que les néo pentecôtistes sont partisans de la seconde. Je dis généralement car il y a des protestants qui sans être pentecôtistes croient en une régénération sans baptême de l’Esprit. En réalité au sein des 2 camps les opinions les plus diverses abondent, et tous se basent sur l’Ecriture pour soutenir leur point de vue. J’offrirai donc dans cet article mon point de vue qui bien qu’il parte du camp orthodoxe a ses particularités, ce qui somme toute est normal car nous ne parlons pas des effets d’une force ou de l’influence d’une certaine énergie divine, sinon de l’action directe d’une Personne divine que nous ne pouvons calculer ou enfermer dans nos paramètres personnels, même s’ils sont basés sur notre étude de la Bible. Mon Dieu est un Dieu de surprises, et de bonnes surprises pour les siens ! Il ne se laisse pas enfermer dans une définition étroite car Il n’est sujet à aucune loi, sinon qu’il est l’auteur de Sa loi, et il n’a donc pas à rendre de comptes à quiconque, comme dit Job XXXIII ; 13 : «Veux-tu donc discuter avec Lui parce qu’il ne rend aucun compte de ses actes ? ». Le fait est que Dieu agit de manière différente avec chacun de nous. Evidement Il a une façon caractéristique d’agir, et cela se distingue si l’on lit attentivement le livre des Actes des apôtres qui devrait plutôt s’appeler le livre des Actes du Saint-Esprit, ou si tu analyses ta vie et comment Il t’a traité suivant les situations. Néanmoins c’est une erreur de vouloir systématiser Sa façon d’agir  à la lumière de notre expérience personnelle ou de notre étude des Ecritures. Je ne nie pas que nous apprenions à connaitre le Saint-Esprit  par la méditation de la Parole, par l’enseignement des maitres qu’Il a institués au cours des siècles et par notre vie en esprit, mais Il révèle à chacun de nous un peu de ses facettes afin que nous nous édifions mutuellement, puisque nous sommes tous membres d’un corps qu’Il possède et anime, et qui est consacré à Jésus-Christ.

     Pour nous les protestants « classiques » le baptême de l’Esprit et la nouvelle naissance  sont les 2 faces d’une même pièce. La conversion s’effectue uniquement par le baptême de l’Esprit car « nul ne peut dire que Jésus est le Seigneur sinon par le Saint-Esprit » (1 Cor. XII ; 3). Néanmoins il y a différente manière d’envisager le baptême de l’Esprit selon le concept que l’on a de la constitution humaine. Celui qui est dichotomiste expliquera le baptême de l’Esprit d’une certaine façon, et celui qui est trichotomiste d’une façon différente, mais de toutes les façons le résultat est le même : Christ est révélé au pécheur repentant de la même façon qu’il fut révélé à Thomas appelé Didyme, qui s’exclama : « Mon Seigneur et mon Dieu » (J. XX ; 28).

    Pour ma part, basé sur mon expérience personnelle analysée à la lumière des Ecritures, l’explication correcte et plus précise du baptême du Saint-Esprit se trouve dans la conception trichotomiste de l’homme, car Dieu est Esprit et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit, puisque « l’Esprit Lui-même rend témoignage avec notre esprit  que nous sommes enfants de Dieu » (Ro. VIII ; 16). Bien sûr que l’âme  est affectée aussitôt dans le baptême du Saint-Esprit, mais cela est dû à la lumière qu’a reçue l’esprit de l’homme et qui a vivifié sa conscience par le témoignage interne et direct de Jésus-Christ, (je veux dire par là que cela n’est pas un processus intellectuel, ou une acceptation mentale, sinon une révélation qui provoque une acceptation mentale). L’esprit de l’homme se caractérise par la conscience, l’intuition et la disposition (ou volonté spontanée). Le croyant qui a été baptisé par le Saint-Esprit est devenu tout à coup conscient de son état de perdition et de dépravation totale ; c’est ce que l’on appelle le repentir, et ensuite « dans la foulée » l’Esprit lui révèle la personne adorable de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui transforme son angoisse en une joie ineffable et glorieuse. Cela produit ensuite un changement soudain de pensée, de mentalité, en effet en grec la conversion ou le repentir sont la même parole : metanoïa qui a pour racine « meta » qui signifie changement (métamorphose par exemple…) et « noïa » qui signifie la pensée, le mental. La conversion donne toujours pour résultat un changement de pensée, une mentalité nouvelle, dû  à une illumination antérieure de la conscience sur l’état de perdition et perversion interne du pécheur et du salut de cette condition épouvantable, salut qu’il a trouvé dans la personne divine et humaine de Jésus-Christ que lui a révélé le Saint-Esprit. Le christianisme est la seule religion véritable et c’est une religion qui se base dans la révélation externe de la vérité dans les Ecritures et dans la révélation interne de la Vérité qu’est l’Evangile, et cela s’effectue dans le baptême du Saint-Esprit, comme dit Eph. I ; 13. « En  Lui aussi vous avez cru après avoir entendu la Parole de vérité l’Evangile de votre salut, en Lui vous avez cru et vous avez été scellé du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption que Dieu s’est acquis à la louange de sa gloire ». Maintenant il est important de savoir que cette double révélation de notre dépravation totale et de la personne adorable de notre Seigneur et Sauveur J-C, se produit de façon différente dans la vie de chaque croyant. Le baptême de l’Esprit est essentiellement pareil pour tous ainsi que  ses conséquences puisque c’est toujours la même double révélation, mais la façon dont il est expérimenté est unique pour chaque croyant. Nous analyserons donc en premier lieu le baptême de l’Esprit, puis ses conséquences.

     Le baptême de l’Esprit, c’est le moment où Christ-Jésus entre définitivement en nous par le Saint-Esprit, après avoir détruit la belle image que nous nous étions formée de nous-même avec l’aide du monde et de Satan. Il fait son entrée triomphale dans notre esprit, illuminant notre conscience, comme dit Prov. XX ; 27 : « l’esprit de l’homme est une lampe de l’Eternel ;  il sonde toutes les profondeurs du cœur » (version Darby). On peut comparer cette entrée du Paraclet dans l’homme, à l’entrée d’un nouveau propriétaire dans une maison qu’il a achetée et qui était abandonnée et délabrée. Ce nouveau propriétaire s’installe dans la meilleure chambre et de là il commence à faire le ménage et la restauration de la demeure. Cependant il y a des propriétaires qui entrent discrètement de nuit, et personne aux alentours ne se rend compte durant quelques jours que le nouveau propriétaire est arrivé, tandis qu’il y en a d’autres qui arrivent en plein jour, en chantant à tue-tête et en faisant  claquer les portes de telle façon que tout le voisinage est au courant que le nouveau propriétaire est arrivé. C’est la même chose avec le Saint-Esprit ; Il peut entrer dans l’homme silencieusement œuvrant dans le cœur le repentir et donnant la foi en Jésus, ou Il peut faire cela en accompagnant cette œuvre merveilleuse d’une voix audible et interne et  faisant gouter au nouveau-né la plénitude de l’Esprit. On ne peut dogmatiser la façon qu’a le Saint-Esprit d’entrer chez les élus, d’ailleurs un prophète n’a-t-il pas écrit : « Alors l’Esprit entra en moi, et me dressa sur mes pieds, et parla avec moi et me dit… » ? La plupart des baptêmes de l’Esprit sont discrets, tandis que certains cas plutôt rares sont accompagnés de la plénitude de l’Esprit et d’une manifestation audible. L’important ce n’est d’avoir gouté la plénitude de l’Esprit, l’important c’est avoir été baptisé par l’Esprit. L’important ce n’est pas la façon dont l’Esprit entre dans une personne, l’important c’est qu’Il n’en sorte plus jamais ! Le problème c’est que beaucoup comme les pentecôtistes confondent la plénitude de l’Esprit et le baptême de l’Esprit, ce qui est une lourde erreur puisque le Saint-Esprit peut venir sur une personne et la remplir de façon qu’elle se mette à prophétiser comme  Balaam ou Saul dans l’AT, ou comme dans les cas de certains apostats de notre ère «qui ont été une fois illuminés, qui ont gouté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont gouté la bonne Parole de Dieu et qui sont tombés» (Hb. VI; 4).  Le Saint-Esprit peut faire une visite mémorable dans une personne sans toutefois la régénérer, c’est-à-dire sans faire de cette personne Sa demeure éternelle et donc continuer la bonne œuvre commencée qu’Il termine toujours dans le cas des élus.

     En général le baptême de l’Esprit s’effectue sans manifestations surnaturelles extraordinaires. La conversion (synonyme pour nous du baptême de l’Esprit) est toujours une œuvre surnaturelle ; c’est toujours un miracle de la grâce qui requière plus de pouvoir de la part de Dieu que pour créer un monde ex nihilo, car le vide n’oppose pas de résistance à l’action de Dieu tandis que dans la conversion d’un pécheur tout s’oppose : la chair, le monde et le diable. De nos jours le Saint-Esprit n’a pas besoin d’ajouter des phénomènes surnaturels supplémentaires puisque ces phénomènes comme la glossalgie, la prophétie, les miracles avaient pour but principal de confirmer la Parole de l’Evangile qui ne faisait pas partie officiellement au temps des apôtres des saintes Ecritures (Mr.XVI; 20). Une fois que le message apostolique fut incorporé dans le canon des Ecritures, les manifestations extérieures et surnaturelles du Saint-Esprit se firent rares, car elles avaient rempli leur mission. De même Moise une fois qu’il fit sortir le peuple d’Egypte, n’utilisa plus le pouvoir qu’il avait reçu de transformer son bâton en serpent ou de couvrir sa main de lèpre et de la guérir instantanément (Ex. IV ; 2 à .  Néanmoins le Saint-Esprit  est une Personne divine qui n’est pas soumise à la règle des ultras cessationnistes ; certes Il a une façon d’agir qui est logique et donc vu qu’Il nous dit que nous devons marcher par la foi  et non par la vue, Il y a effectivement une cessation des ministères de langues de prophétie et de miracles, mais si de temps à autre Il veut agir de façon différente et pas seulement baptiser une personne mais aussi la remplir du Saint-Esprit  et lui faire gouter le don céleste et faire résonner la voix de Dieu dans sa poitrine ; qui sommes-nous pour lui dire qu’Il ne devrait pas agir ainsi car cela ne cadre pas avec notre dogme césacioniste ? Mais avant tout qu’est-ce qu’être rempli du Saint-Esprit ?

     Il y a 2 façons d’être rempli du Saint-Esprit. La plus connue arrive après le baptême de l’Esprit et elle doit être recherchée par tous les protestants véritables, puisque Eph. V ; 18 à 21 nous dit: «Soyez remplis de l’Esprit vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant dans vos cœurs au Seigneur ; rendant toujours grâce pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à Dieu le Père ; étant soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ ». C’est un commandement du Seigneur ; il faut que nous soyons remplis de l’Esprit de cette manière. Le résultat c’est la joie, la réjouissance interne, laquelle nous est  ordonnée par l’apôtre Paul qui nous dit: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, de nouveau je vous dis : réjouissez-vous ! ». C’est donc une plénitude de l’Esprit qui doit être soigneusement maintenue.

    En revanche il y a une sorte de plénitude de l’Esprit qui est expérimentée occasionnellement, et qui peut être accompagnée de manifestations surnaturelles et miraculeuse de l’Esprit, mais qui en général n’est pas l’objet d’une supplication. Cette manifestation extraordinaire du Paraclet vient sans préavis, avant, après, ou pendant le baptême de l’Esprit. C’est d’ailleurs cette plénitude de l’Esprit que les pentecôtistes appellent baptême de l’Esprit, et dont ils sont persuadés que c’est le summum de la spiritualité. Evidemment c’est le summum de l’expérimentation de la présence du Saint-Esprit dans une personne, mais ce n’est pas le summum de la spiritualité. Etre rempli du Saint-Esprit est une expérience qu’il est difficile de décrire, car elle peut différer d’une personne à une autre. Cela peut générer du pouvoir (Ac. XIII ; 9 à 11) ou une joie ineffable et glorieuse accompagnée d’une paix profonde similaire à celle que donne le baptême de l’Esprit quand il est reçu. Il faut avoir expérimenté  la plénitude de l’Esprit pour savoir ce que c’est. On peut comparer cela aussi à une ivresse divine qui au lieu d’inhiber les sphères supérieures de la nature humaine, comme le fait l’alcool, les affinent. Mais à quoi bon multiplier les paroles, puisque c’est comme vouloir expliquer à un esquimau le gout d’une papaye… Il peut très bien savoir ce que c’est au moment où il la goute mais pas avant ! Pour reprendre la métaphore de la maison, c’est comme quand le nouveau propriétaire manifeste sa présence de telle façon que toutes les pièces de la maison, de la cave au grenier, sont allumées par des ampoules puissantes et que la sono fait trembler les murs. Cependant il est important de souligner de nouveau que la personne qui est remplie du Saint-Esprit ne fera jamais rien qui soit d’indécent, ou d’obscène ou contraire à la morale, car elle est sous le contrôle direct du Saint-Esprit, et elle est hyper consciente de ses actes. Elle peut chambouler les tables des marchands du temple, mais pas se rouler par terre dans une crise de fou rire comme c’est la mode actuellement dans les cercles pentecôtistes. Les démons quand ils possèdent une personne font justement cela ; ils quittent à leurs victimes la conscience de leurs actes, et aiment les faire agir comme des fous à lier ou des chiens qui aboient. Ainsi que basé sur le témoignage des Ecritures et sur mon expérience personnelle, (je fus plein du Saint Esprit durant 1 jour, et cela se produisit la nuit de ma conversion après avoir entendu la voix de Dieu  de façon audible et interne), je peux dire que la plénitude extraordinaire de l’Esprit est quelque chose d’exceptionnel, qu’il ne nous est pas demander de chercher pour croitre dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. De plus cela ne garantit pas le salut éternel comme le baptême de l’Esprit. Evidemment c’est un privilège et une joie indescriptible que d’avoir un jour entendu la voix du propriétaire et d’avoir senti sa présence dans ma maison de façon consciente mais enivrante,  paisible mais puissante, souveraine mais délicatement attentionnée, divine mais ayant une voix humaine, étrange mais familière… C’est de plus un atout sérieux qui permet de rejeter les doutes et les insinuations de Satan dans les jours d’angoisse ou de découragement (1 Cor. III ; 16). Watchman Nee dit une fois qu’une expérience spirituelle profonde avec Dieu est ensuite un sujet de méditation pour 20 ou 30 ans. Cela est bien vrai, car je médite depuis 30 ans sur cette expérience et j’en sors parfois de nouvel enseignement. Il y a 2 ou 3 ans, je me suis rendu compte que cela est une arme efficace pour combattre le pentecôtisme sur son propre terrain, et récemment j’ai compris que Christ en nous, ne signifie pas tout simplement que le Saint-Esprit demeure  nous, mais que  par Lui, Jésus peut avoir un contact direct avec nous si cela lui semble bon. (Ce qui est vraiment exceptionnel puisque nous avons la Bible à portée de la main pour l’écouter). Je veux dire par là que le Saint-Esprit peut, s’Il le veut, te passer  Jésus au téléphone « céleste » et tu peux entendre sa voix résonner en toi encore plus clairement que si tu avais Sa personne en face. Or pendant 30 ans j’essayais de me persuader, sans y arriver, (pour la raison doctrinale et scripturaire que Jésus n’est plus sur terre aujourd’hui mais dans les cieux intercédant pour nous  à la droite du Père), que c’était en fait le Saint-Esprit qui m’avait parlé, (en français pas en hébreu !), me disant : « Je suis Jésus ». (C’est en effet les 3 paroles que Dieu m’a adressées de façon audible le jour de ma conversion).Or ma conscience étant soumise en premier lieu à l’Ecriture, je ne pouvais concilier le fait que Jésus soit depuis des siècles assis à la droite de Dieu et qu’Il m’ait pourtant parlé ces 3 paroles en personne, et donc je m’efforçais de croire que c’était le Saint-Esprit qui me les avait dises. Cependant bien que cette interprétation respectait la vérité que Jésus est aujourd’hui au ciel et qu’il ne descendra sur terre que pour inaugurer son Millenium, elle posait par ailleurs un autre problème encore plus grave puisque le Saint-Esprit étant une personne différente de notre Seigneur Jésus, comment pouvait-il me dire : « Je suis Jésus » ? Ce serait un mensonge ! D’un côté donc je comprenais que Jésus était dans les cieux et qu’Il ne pouvait s’adresser directement à moi vu la distance, et de l’autre je savais bien que l’Esprit ne pouvait dire un mensonge ; dire qu’il était Jésus.  J’avais oublié néanmoins durant tout ce temps que notre Père qui est aux cieux a fait entendre sa voix 3 fois aux hommes, durant le ministère terrestre de notre Seigneur Jésus (Luc III ; 22, IX ; 35 et J. XII ; 27, 28)…C’est tout récemment que le dilemme a été résolu quand par la grâce de Dieu j’ai compris que comme durant la guerre froide il existait un téléphone rouge qui permettait en cas d’urgence, telle qu’une menace imminente de guerre atomique, de mettre en communication directe et instantanée le président des Etats Unis avec celui de l’ancienne URSS, le Saint-Esprit peut en cas d’urgence nous mettre en contact direct, mais pas physique, avec notre Seigneur Jésus qui est assis dans les cieux à la droite du trône de Dieu !  « Ce coup de fil » de mon Seigneur Jésus était bien sur un cas d’urgence extrême et depuis mon téléphone rouge n’a jamais sonné de nouveau, Dieu merci ! Je suis d’ailleurs persuadé que les martyres chrétiens sont soutenus dans leurs terribles épreuves par une présence réelle, tangible en eux du Saint-Esprit qui peut tout, sans que le monde se rende compte de Son action direct dans le croyant.  Il est clair d’autre part que ceux qui disent que Jésus leur est apparu physiquement mentent et ont été trompé par le diable, car Jésus ne reviendra sur terre qu’une seconde fois et ses pieds se poseront sur le mont des Oliviers, et pas sur une bretelle d’autoroute pour faire du stop et avoir une conversation avec un certain K. Haggin… L’Ecriture ne peut être contredite. C’est pourquoi c’est une erreur grave de la part des pentecôtistes de toujours chercher des manifestations extraordinaire du Saint-Esprit, car Il ne les donne que dans des cas d’urgence extrêmes, pas dans des programmes de cultes miraculeux animés par des professionnels qui soi-disant ont un ministère de miracles, de langues, de prophéties, de guérisons d’exorcisme etc. Hélas la foire aux miracles est  un négoce prospère de nos jours, et les arnaqueurs comme les arnaqués ne voient pas plus loin que leur bien-être terrestre, mais ils sont tous trompés par le diable qui lui voit plus loin. Son but est en fait d’absorber ce qui reste du protestantisme dans le mouvement œcuménique que dirige le pape en connectant le pentecôtisme évangélique avec le charismatisme catholique. Il a d’abord infusé l’arminianisme dans le corps des églises réformées au XVIIème siècle, l’arminianisme qui est une copie protestante du semi pélagianisme de Rome, et au XXème il a infusé le pentecôtisme (ou néo pentecôtisme) qui achève le travail d’absorption par sa similitude avec le mouvement charismatique catholique.

      Le danger que représente le néo pentecôtisme est sérieux, et celui qui comprend la stratégie œcuménique romaine a le devoir de mettre en garde ses frères, sans tomber dans l’autre extrême qui veut imposer au Saint-Esprit une tradition cesacioniste rigide. Il ne faut jamais oublier que l’exception confirme la règle, et il y a des exceptions dans la modalité d’action du Saint-Esprit. Nier les exceptions ou en faire la nouvelle règle c’est exactement ce que Satan veut que nous fassions. Avez-vous lu par exemple : « La croix et le cran d’arrêt (le poignard) »  de David Wilkerson ?

     Je l’ai lu récemment, et je dois dire que cela m’a plu. En effet son aventure dans laquelle le Saint-Esprit l’embarqua, commença en réalité quand il décida une nuit en 1958 de se débarrasser de son téléviseur après avoir considéré la perte de temps et l’indécence de certains programmes ; indécence qui certainement ne peut être comparée à l’impudicité scandaleuse qui règne aujourd’hui dans les programmes ! Il décida donc de se débarrasser de l’image de la bête et dédier les heures gâchées devant le petit écran à la lecture de la Bible et à la prière. Excellent exemple qui devrait être suivi par tous les croyants véritables ! Des millions de lecteurs ont lu ce livre, qui hélas a été une formidable publicité pour le mouvement pentecôtiste. En effet qui va nier l’œuvre de David Wilkerson ? Qui ne voit pas que sa foi fut honorée par le Seigneur, et qu’il put ainsi venir en aide à des centaines de jeunes délinquants pris dans la spirale descendante de la drogue, la violence, la débauche ? Qui va dire que c’est le diable qui lui a fourni les moyens de construire des centres de réhabilitation sans argent en banque, seulement en priant que le Seigneur pourvoie ? C’est indéniable que Dieu était avec lui et le soutenait dans cette entreprise plus que risquée, (il dormait au début dans sa voiture parquée dans les quartiers chauds de New York). Cependant vu qu’il était pasteur des Assemblées de Dieu, son livre fut une bonne propagande pour la multinationale « Assemblées de Dieu » qui est la dénomination leader au sein du néo pentecôtisme.  (A noter qu’en plus d’être un empire économique et religieux, les Assemblées de Dieu sont aussi anti Israël que l’union des églises presbytériennes aux Etats Unis…). Néanmoins je le répète : son livre m’a passionné et j’ai été impressionné par sa foi vivante et puissante, sans pour autant me convaincre de parler en langues ou de pratiquer le  « rire saint » ou d’imposer les mains pour envoyer des ingénus au tapis, puisque je savais que David est l’exception qui confirme la règle, car je connais un bon nombre d’adeptes de cette secte et ils exhalent tous une mondanité religieuse effrayante et une foi solide dans l’euro !  Dans la foulée je lis ensuite un autre livre qu’il écrivit 20 ans plus tard : « La vision ». Dans ce livre David Wilkerson fait des prédictions qui s’avèrent justes et d’autres qui s’avèrent fausses ; comme dit le proverbe romain : « errare humanum est ». (Wilkerson s’est d’ailleurs retiré des Assemblées, et s’est opposé violemment à Benny Hinn et aux enseignements diaboliques des gourous du mouvement ultra pentecôtiste de la foi...) Son livre intitulé « La vision », démontre toutefois que sa vision est  dangereusement trouble, car bien qu’il prévoie une apostasie des églises traditionnelles et des dénominations, il  prédit aussi un mouvement du Saint-Esprit qui unirait les pentecôtistes avec les charismatiques catholiques. Or ce mouvement est en cours mais c’est l’esprit du diable qui le mène, pas le Saint-Esprit ! C’est en fait une des stratégies clefs de Satan que ce mouvement d’union œcuménique en cours. Et en parlant de clefs ; je voudrais vous offrir une clef qui permet d’ouvrir sans faute les tiroirs secrets du diable où il garde ses plans concernant l’Apostasie finale. Voici la clef : quand tu vois un évangéliste, un pasteur, un théologien, un philosophe chrétien qui commence à parler de communion avec les catholiques ; qu’ils soient libéraux ou charismatiques, peu importe ; quand tu vois cela tu dois savoir que ce maitre, même s’il est de renommée internationale, est trompé par Satan ou est peut-être un agent secret au service de Rome. Cette méthode de détection est infaillible et indispensable de nos jours pour ne pas être le jouet de l’illusion œcuménique.

    David Wilkerson parle beaucoup du baptême de l’Esprit qu’il confond, comme tout pentecôtiste qu’il est, avec la plénitude extraordinaire de l’Esprit. Il se fait aussi avocat du parler en langues angéliques qui pour lui et les siens est la meilleure évidence de la plénitude de l’Esprit. A ce propos j’émettrai mon opinion qui n’est pas un dogme…

     Je peux admettre dans certains cas exceptionnels que le Saint-Esprit se mette à intercéder avec des « gémissements indicibles » (Ro. VIII ; 26) et que donc la personne prie en langue inconnue puisque bien souvent et surtout au début de notre conversion nous ne savons comment prier. Mais c’est une exception, car la règle c’est que les ministères de langues ont cessé puisqu’ils étaient un signe pour les juifs incroyants de l’époque des apôtres. De plus la grande majorité des personnes qui recevaient ce don parlaient en langues étrangères pas en langues angéliques, et bien souvent quand elles parlaient en langues angéliques, il y avait d’autres frères ou sœurs qui avaient reçu le don d’interprétation, ce qui faisait que les 2 dons accouplés avait la même utilité que le don de prophétie. Or la prophétie est arrivée à son terme puisque Ap. XXII ; 18 dit : «Je déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrit dans ce livre ». 

     Je me rappelle d’un ami dans ma jeunesse qui un beau jour se convertit avec d’autres jeunes de ma connaissance à l’évangile des Assemblées de Dieu. Tous étaient auparavant des jeunes « cools », c’est-à-dire : cheveux longs, reggae et cannabis. D’un jour à l’autre il y eut une transformation notable qui m’impressionna comme tout le monde. Cheveux courts, plus de joints, c’était maintenant Bible sur la table, prières et cultes au programme. Changement merveilleux qui me laissa honteusement derrière au niveau sainteté… Cet ami parlait en langues angéliques comme c’est la « coutume » dans ces cercles pentecôtistes. Selon leur doctrine il avait reçu le baptême du Saint-Esprit après sa conversion et cela se manifestait par le parler en langue céleste. (En fait il ne lui manquait plus que « l’onction » pour passer dans le nec plus ultra du pentecôtisme à la sauce Benny Hinn ou pour entrer dans la quatrième  dimension de Mr Cho !) Je perdis de vue ces amis dans les années qui suivirent, mais 25 ans après j’eus le désir de savoir où ils en étaient ; étaient-ils toujours de fervents pentecôtistes des Assemblées, ou étaient-il entrés dans la quatrième dimension, ou peut-être existait-il une cinquième dimension dans laquelle ils s’étaient engagés ? Je pus au moyen de Facebook savoir ce qui leur était arrivés, et c’était pour tous le désastre le plus complet. Le cas le plus désastreux étant celui qui auparavant parlait en langue car il était devenu une espèce de judaïsant fanatique (de plus pas du tout juif comme la majorité de ceux qui sont dans ces cercles), divorcé, et le pire : antéchrist, car il niait désormais la divinité de notre Seigneur Jésus. Un autre qui lui était juif, l’accompagna dans cette folie blasphématoire unitarienne, un autre devint un fervent idolâtre catholique romain, quant à un autre il retourna a l’athéisme d’où apparemment il était sorti… Ainsi donc leur baptême de l’Esprit qui se caractérise par le parler en langues inconnues, n’a pas toujours des effets bien durables, et mieux leur eut valu à ces anciennes connaissances ne jamais avoir ouvert la Bible, car maintenant leur condamnation sera plus sévère s’ils ne se repentent véritablement de leurs péchés.  C’est pourquoi cher frère ne te laisse pas impressionner par le baptême de l’Esprit des pentecôtistes et le parler en langue qui soi-disant doit l’accompagner. Dans l’immense majorité des cas ce n’est que du charabia qu’ils répètent, et dans certains cas c’est un esprit malin qui prend le contrôle de leurs langues. Et il y a bien sur des exceptions pour confirmer cette règle ! Et même en cas d’exception, cela ne garantit pas la régénération de la personne. Etre plein de l’Esprit et ne pas être baptiser par l’Esprit cela arrive plus souvent qu’on ne le pense ; rappelons-nous de la « parole de Balaam, fils de Beor, parole de l’homme qui a l’ œil ouvert, parole de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui connait les desseins du Très-Haut, de celui qui voit la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent » (Nb. XXIV ; 15 à 17). Ainsi donc être plein de l’Esprit d’une façon imprévisible et extraordinaire c’est une chose exceptionnelle, qui bien que cela soit un privilège, ne garantit pas le salut éternel, et donc ne doit pas être confondu avec le baptême de l’Esprit qui peut être accompagné de cette manifestation mais qui dans la plupart de cas ne l’est pas. Le sceau de l’Esprit se trouve ailleurs que dans une expérience mystique et surnaturelle.

     Le sceau de l’Esprit c’est le baptême de l’Esprit qui fait que le croyant s’éloigne de l’iniquité (2 Cor. II ; 19). Celui qui a été baptisé par le Saint-Esprit est conscient de sa dépravation totale et du salut dans la personne divine de Jésus-Christ. Cependant beaucoup confondent la révélation de ces 2 vérités essentielles  dans l’esprit du croyant avec une acceptation mentale de celles-ci. Bien sûr que la révélation s’accompagne toujours d’une acceptation intellectuelle de la vérité, mais pas l’inverse. Le salut commence dans l’esprit en un clin d’œil, se propage dans l’âme tout au long de la vie terrestre, et s’achève dans le corps au jour du Ravissement de l’Eglise. La majorité des croyants n’ont pas été baptisés par l’Esprit, sinon qu’il y a eu  une certaine compréhension intellectuelle de la vérité ; ceci est courant dans les cercles réformés, ou une certaine émotion religieuse qui leur fait croire qu’ils sont chrétiens ; cela s’adresse plutôt aux pentecôtistes. Mais le temps révèle dans la plupart des cas l’état véritable des personnes. Les faux croyants, qui ne sont pas forcément des hypocrites, ne peuvent vivre à la hauteur de la vocation à laquelle ils se sont crus appelés, et l’amour de la vérité et de la fraternité s’éteint peu à peu, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un formalisme religieux ou pire encore qu’ils ne deviennent des apostats, et cela peut arriver en dépit d’avoir expérimenté un jour la plénitude du Saint-Esprit, c’est pourquoi Jésus dit dans Mc XVI ; 16: « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » et pas « celui qui croira et sera rempli de l’Esprit sera sauvé », comme s’imaginent certains pentecôtistes, ou « celui qui croira et recevra le sacrement du baptême d’eau sera sauvé » comme l’affirment la majorité de mes frères protestants. La seule façon de savoir si l’on a reçu le baptême de l’Esprit, et non une visite de l’Esprit, c’est quand il y a un processus de sanctification expérimentale qui s’engage inexorablement. Mais pouvoir être sûr que le processus est en cours véritablement ; cela demande généralement quelques années. Tout comme l’arbre ne porte pas de fruits à peine apparait son feuillage, de même le croyant ne peut être assuré de son élection et de sa vocation à peine a-t-il eu une extase ou à peine connait-il les 5 points du calvinisme. Je ne suis pas en train de dire que pour être sauvé éternellement il faut passer par un long processus de sanctification expérimentale. Je parle ici de pouvoir affirmer sur de bonnes bases la réalité du salut personnel. De plus il ne faut pas confondre la sanctification du Père qui nous a élus avant la fondation du monde (Jude 1), ni la sanctification du Fils qui s’est effectuée par son sang versé une fois pour toutes (Hb. XIII ; 12), ni la sanctification du Saint-Esprit qui nous a régénéré dans Son baptême au moment où nous sommes nés de nouveau, avec la sanctification expérimentale. Ces 3 sortes de sanctification opérées par les 3 Personnes de la divinité sont parfaites, immutables et réalisées en 1 instant, mais elles demeurent mystérieuses pour l’individu, et seule la sanctification expérimentale peut les lui révéler. Pour le dire en peu de mots : le croyant véritable n’est pas celui qui dit qu’il fait partie des élus, ou que Christ est mort pour lui, ou que le Saint-Esprit lui a parlé, mais c’est celui qui vit pieusement et qui a pour autorité suprême la Bible. Mais avant de nous pencher sur ces 2 traits qui  caractérisent la réalité du baptême de l’Esprit ; quelques mots sur le passé…

     Avant le jour de Pentecôte (Ac. II ; 1), le Paraclet venait sur les personnes qu’elles fussent élues ou croyants animiques, entraient en elles (Ez. III ; 24), et s’en allait (Ps. LI ; 11) pour parfois ne plus jamais revenir comme dans le cas de Saul par exemple. Néanmoins les élus de cette époque étaient sauvés de la même manière que nous ; par la foi dans le Rédempteur qui allait venir. Job le gentil disait bien avant Moïse : « Je sais que mon Rédempteur vit ». Cette foi était la même que la nôtre : un don du Saint-Esprit. Cependant le Saint-Esprit ne demeurait pas en eux de façon permanente, ce qui explique en grande partie la pratique de la polygamie chez les patriarches. En effet ce fut Jésus-Christ qui rétablit la communion constante avec Dieu ; communion qui s’était rompue depuis le péché d’Adam. Cette restauration de la communion permanente fut accompagnée du rétablissement de la monogamie puisque le mariage est une allégorie de la relation entre Christ et son épouse l’Eglise. La polygamie montrait la dureté de cœur tandis que la monogamie rétablie par Jésus montre le rétablissement de l’ordre divin avec un cœur sensible. Avant l’ère de la grâce, les élus ne possédaient pas les arrhes de l’Esprit comme nous maintenant (Eph. I ; 13 et 14) qui ayant cru sommes scellés par la présence permanente du Paraclet (J. XIV ; 16 et 17). Bien sûr il y a eu des exceptions comme Enoch ou Moise, mais la règle était que le Saint-Esprit venait, entrait et sortait. Aujourd’hui c’est le contraire, l’Esprit vient entre et reste pour l’éternité dans le croyant, cependant dans certains cas comme les apostats ; Il peut les remplir à un moment et ensuite les abandonner. Même s’Il a illuminé leur conscience, cela ne prit pas racine dans leur cœur, ils n’eurent pas d’amour pour la vérité et ne se haïrent pas véritablement. Ainsi chers frères rendons toujours grâce à notre Dieu pour la présence permanente du Paraclet en notre cœur, car bien que nous ne la sentions pas, elle est plus réelle que le vent qui fait avancer les voiliers sur la mer même si on ne le voit pas non plus. Voyons maintenant quelles sont les 2 preuves irréfutables de la présence éternelle du Saint-Esprit en nous.

     La première preuve irréfutable du baptême de l’Esprit c’est qu’il y a un processus de sanctification qui s’est engagé inexorablement. Le croyant né de nouveau n’est pas meilleur en soi que n’importe quel autre incroyant. La différence réside dans la présence du Saint-Esprit qui opère en lui et lui fait confesser devant les hommes que Jésus-Christ est son Dieu, son Seigneur, et son Sauveur, et qui de plus change la teneur de son existence passée dans les ténèbres, et l’amène à marcher dans la lumière de l’évangile de la gloire de Christ. Cela signifie dans la pratique qu’il possède une haine surnaturelle au péché sous toutes ses  formes ; péché qui le harcèle au-dedans et au-dehors. Comme dit 1 J. III ; 9 : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher car il est né de Dieu ». Ainsi donc le péché qu’il aimait hier il le hait aujourd’hui. Néanmoins il pèche, et cela se produit surtout par ignorance. Mais sa règle de conduite c’est : Péché identifié péché éradiqué. Un élu peut commettre de graves péchés, mais il ne peut les pratiquer car il est né de Dieu, et Dieu interviendra dans sa vie pour y mettre de l’ordre puisque comme dit l’Ecriture : « Le jugement commence par la maison de Dieu ». Le test qui révèle le baptême de l’Esprit, ce n’est pas quels péché le croyant a commis ou commet sinon quelle est son attitude en face du péché, quelle est l’évolution de sa piété. La question n’est pas : quel péché a-t-il commis cette année ? La question est : quels péchés a-t-il cessés de commettre cette année ? Si notre vie spirituelle en dépit d’une lecture constante des Ecritures ne montre pas une amélioration en sainteté, en pureté morale, alors nous n’avons pas reçu Christ dans notre cœur. Beaucoup s’imaginent que la croissance spirituelle est une accumulation de connaissance théologique intellectuelle. Beaucoup connaissent par cœur la confession de foi de Westminster, possèdent des doctorats ou des maitrises en théologie réformée, mais tout ça c’est du vent s’il n’y a pas d’abord une connaissance expérimentale de Dieu, c’est-à-dire s’ils n’ont pas reçu le baptême du Saint-Esprit. Si aujourd’hui il y a autant de péchés dans ma vie qu’il y a 10 ans, cela indique que je ne suis pas né de nouveau. Si avec le temps  je ne deviens pas de plus en plus sensible au péché, cela indique que ma croissance spirituelle est nulle, ou que je n’ai jamais été régénéré. La preuve irréfutable du baptême de l’Esprit c’est la croissance dans la sainteté car « sans sainteté nul ne verra Dieu » et encore Il dit : « Soyez saints car Je suis saint ». La sainteté ne consiste pas à ne pas commettre de péché ; cette sorte de sainteté absolue n’appartient qu’à Dieu, notre sainteté expérimentale et réelle consiste en une haine croissante du péché, non pas pour ses conséquences néfastes, sinon à cause de notre amour pour Dieu, amour qui juge le péché comme une offense, ou une trahison, envers notre meilleur Ami ; celui qui a donné sa vie pour nous, sur la croix du Calvaire. Il doit donc y avoir une mortification constante et croissante du péché. Ecoutons le témoignage de Jean Owen le puritain anglais qui fut ordonné ministre anglican ; un ministre brillant plein d’érudition alors qu’il n’était même pas converti à l’époque ! (Sa conversion se produisit peu de temps après en écoutant un sermon d’un pasteur dont il ne se souvint pas le nom…)

     « Seulement un croyant, c’est-à-dire une personne qui est véritablement unie à Christ, est capable de mortifier le péché. Comme nous l’avons déjà remarqué dans le 1er chapitre (du livre : « La mortification du péché »), la mortification du péché est le devoir des croyants : « car si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mas si par l’Esprit vous faites mourir les œuvres de la chair, vous vivrez » (Ro. VIII ; 13). Une personne non régénérée… peut faire quelque chose similaire à la mortification, mais elle ne peut pas réellement mortifier ne serait-ce qu’un péché d’une façon acceptable devant Dieu. Au chapitre 3 nous avons signalé comment beaucoup de personnes sincèrement religieuses (qui agissent sur la base des principes enseignés par leur église), essaient de mortifier leur péché, toutefois c’est en vain… Nous ne sommes pas en train de suggérer que seulement les croyants doivent mortifier le péché. Non, la mortification est un devoir (tout comme le repentir et la foi), que Dieu exige de tous ceux qui écoutent l’évangile. Ce que nous sommes en train d’affirmer c’est que seuls les croyants peuvent faire cela. L’incroyant est aussi obligé à mortifier ses péchés, mais ceci n’est pas son 1er devoir, son 1er devoir c’est de croire l’évangile qu’il a écouté… Deuxièmement, la mortification du péché est un devoir que les personnes non régénérées sont responsables d’accomplir, mais ce n’est pas leur 1er devoir. Si un homme est en train de colmater un trou dans le mur de sa maison, il ne pensera pas que je suis son ennemi si je viens lui dire d’arrêter pour l’instant de colmater le trou parce qu’il y a un incendie qui menace de bruler toute la maison. Si un homme a le doigt endolori, et a aussi une fièvre intense ; il doit d’abord traiter la fièvre et ensuite le doigt. C’est pareil dans le domaine spirituel. Cela ne sert à rien de se fatiguer à lutter contre quelque péché que ce soit quand le véritable problème c’est une nature pécheresse qui est esclave du péché. Premièrement il faut amener sa nature pécheresse à Christ, le grand médecin. Alors, quand vous avez été délivré de l’esclavage de votre nature pécheresse, alors vous serez prêt pour commencer à mortifier les péchés particuliers… Sans l’aide du Saint-Esprit la mortification du péché n’est pas possible. Ce serait plus facile de voir sans yeux, ou de parler sans langue que de vraiment mortifier le péché sans le Saint-Esprit ».

     Les légalistes se soumettent à la loi morale ou même cérémonielle par intérêt égoïste, par contre l’homme spirituel se soumet à la loi morale par amour, car la foi en lui œuvre par l’amour (Gal. V ; 6).  Tous les chrétiens savent quelles sont les œuvres évidentes qui accompagnent la sanctification. Tous savent qu’il faut fuir de l’impudicité, de la fornication, des désirs charnels qui font la guerre à l’âme et poursuivre la justice, la foi, la charité la piété, la bénignité etc. Cependant bien qu’ils s’efforcent tous dans cette voie, l’immense majorité ne se rend pas compte que ce qu’ils édifient avec les mains ils le démolissent avec les pieds. Tous savent que Jésus a dit que celui qui regarde la femme d’autrui en la désirant a commis l’adultère dans son cœur. Tous les croyants savent donc que la sainteté commence dans le cœur et finit dans le corps. Le problème c’est que dû  à un lavage de cerveau culturel ; ils ne veulent pas admettre que la télé à la maison est la façon la plus efficace que Satan a élaborée pour détruire la sainteté dans le cœur en affectant la pensée. C’est facile de se sanctifier extérieurement en  s’abstenant de se saouler, de forniquer, de voler, de blasphémer etc. C’est une autre paire de manches que sanctifier sa pensée. C’est faisable uniquement par le Saint-Esprit et la Parole de Dieu quand elle demeure en nous en abondance par une lecture régulière, une mémorisation systématique et une méditation constante. C’est faisable mais ce n’est pas facile, car Satan envoie ses dards enflammés, et ses démons sont de véritables émetteurs de pensées impures. Cependant avec le bouclier de la foi et l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu, nous pouvons maintenir notre pensée pure en Jésus-Christ. Le problème c’est quand on ouvre la porte volontairement aux pensées perverses de l’ennemi qui n’auront aucune difficulté à se loger dans notre vieil homme qui bien que crucifié, diminué, réduit, est attentif à toute manœuvre maladroite qui lui permette de regagner du terrain. Phil. IV ; 8 nous ordonne  de concentrer notre pensée sur tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, vertueux, digne de louange et méritant l’approbation.  Or quiconque regarde la télé sera obligé de diriger sa pensée à n’importe quelle moment, par exemple au moyen d’un flash publicitaire, sur tout ce qui est impureté (principalement sexuelle), mensonge, malhonnêteté, injustice, honte, digne de condamnation, et méritant la réprobation. L’Ecriture nous commande aussi d’être enfant quant au mal et adulte quant au bien. Or la TV c’est le monde à la maison, et pas le monde de nos aïeux où une certaine culture judéo-chrétienne freinait les passions les plus viles, non c’est le monde du temps de Lot, c’est la grande Sodome internationale où les perversions sexuelles sont promues comme des vertus qui soi-disant dénotent le développement maximum qu’une civilisation peut atteindre, alors qu’en fait ce n’est qu’une répétition de l’Histoire puisque tout comme Sodome qui a été détruite lorsqu’elle a atteint le comble de la perversité sexuelle, de même l’empire romain collapsa non pas à cause des hordes barbares qui l’envahirent, mais plutôt à cause de l’orgie romaine qui mina les fondement de cette  société très avancée. Pas besoin d’être prophète pour voir qu’avec Obama et son agenda pro sodomite, les Etats-Unis sont en chute libre et vont bientôt être à la traine derrière le nouvel empire romain ; l’UE.   Mais revenons à notre thème qui est la sanctification, et il va sans dire que la TV  n’est pas faite pour instruire sur la voie de la sainteté ou sur la seconde venue imminente de notre Seigneur et Sauveur, mais plutôt pour polluer la pensée et accuser Israël de troubler la paix du monde… Hélas peu de frères se rendent compte de ce piège et leur sanctification souffre un tel dommage qu’elle peut difficilement être une preuve de leur vocation et élection.

      Le deuxième trait qui souligne la présence du Saint-Esprit dans notre vie, c’est notre attitude par rapport à la Bible depuis le début de notre conversion. En effet depuis le moment où l’Esprit entra en moi, je sus intuitivement sans avoir à ouvrir la Bible qu’elle est la Parole infaillible de Dieu. Beaucoup diront que cela n’a pas de sens, qu’il faut d’abord analyser pour arriver à une telle conclusion, mais beaucoup d’autres frères aussi, rendront le même témoignage. Cette révélation se confirme bien sûr par l’étude des Ecritures, mais comme c’est une révélation elle n’a pas besoin de l’intellect pour préparer sa réception dans notre conscience. Cette conviction inébranlable de ce que la Bible est la Parole infaillible de Dieu est un don de la grâce qui accompagne le salut. L’élu a en son esprit cette révélation de l’infaillibilité et de la suprématie de la Bible sur toute autre source de savoir spirituel. Cette révélation est indestructible car elle est la semence incorruptible de la nature divine greffée en notre être. Je me plais à répéter que Luther disait à propos de la Bible: « La Parole de Dieu c’est Dieu », et quand cette Parole nous a été révélée ; ni le monde avec ses interprétations athéistes et donc évolutionnistes, ni la chair avec ses désirs opposés à la loi et à la grâce, ni le diable avec ses églises qui soumettent la Bible à leur magister, ne peuvent détruire cette révélation. Quand tu sais, tu sais ; une fois que la lumière brille les ténèbres se dissipent. Il y a en plus de cette révélation originelle, une conviction qui bientôt se forme quand le nouveau-né lit sa Bible, et c’est que son autorité suprême ne concerne pas seulement le domaine spirituel, mais s’étend aussi au domaine éthique et scientifique. Evidemment l’Ecriture n’est pas un livre de géographie ou de physique ou de philosophie, mais toutes les données que nous y trouvons ont une autorité suprême  dans tous les domaines qu’elles abordent. Un chrétien biblique ne se soumet pas à la morale de la société qui l’entoure, ou aux arguments évolutionnistes des scientifiques. La morale ou la culture que nous adoptons, et la science que nous reconnaissons, ne peuvent en aucun cas s’opposer à l’enseignement des Ecritures. Si Dieu dit dans sa Parole qu’Il a créé le cosmos après la terre ; l’affaire est close ; la terre existait avant le soleil et la lune. Si Dieu dit dans sa Parole que la femme a été tirée d’une cote de l’homme : idem. Nous ne sommes pas contre la science, car les plus grands scientifiques comme Isaac Newton ou Louis Pasteur croyaient au récit de la Genèse de façon littérale. Nous sommes contre la science qui s’oppose à la connaissance de Dieu, laquelle se trouve explicitement dans la Bible. Les Ecritures sont l’autorité suprême du protestant régénéré, et comme Athanase se retrouvant tout seul à lutter contre les arrianistes s’exclama : « Athanase contre le monde ! », de même le protestant radical s’exclame : « Ta parole est vérité, et tout ce qui s’y oppose est mensonge ! ». Un croyant véritable, c’est-à-dire baptisé par le Saint-Esprit, peut tout remettre en cause, que ce soit la communauté scientifique internationale, le conseil des églises, l’ordre établi ; tout peut branler, mais la Parole de Dieu demeure à tout jamais, elle n’a pas besoin de l’aval des théologiens ou de scientifiques pour maintenir son autorité suprême dans la conscience de ce croyant qui sait que toute l’Ecriture est inspirée de Dieu. Il nous faut partager le même esprit que Jean Wycliff possédait. Ecoutons-le :

« En dépit de ce que certains professeurs sont d’avis de ce que durant les temps de l’Antéchrist (le papisme) et de ses partisans, les chrétiens mettront au point beaucoup de stratégies pour affronter leurs intrigues, pour ma part il me semble que la foi en la Bible est la meilleure façon de discerner si un homme enseigne et vit en harmonie avec la loi de Christ »

    Jean Wycliff fut en fait le précurseur  et l’inspirateur du « Sola Scriptura » de la Réforme. A Luther; on doit le « Sola Fide »! C’est pourquoi un croyant qui est pleinement convaincu de la véracité de l’évolution biologique, n’a jamais été baptisé par le Saint-Esprit, c’est un croyant animique, un protestant de pacotille, même s’il a atteint une connaissance impressionnante des Ecritures.  Regardez Benjamin B. Warfield tant loué pour son érudition et sa pureté doctrinale, son attachement à la confession de foi de Westminster, néanmoins il essaya d’harmoniser le calvinisme avec le darwinisme et se faisant sage il devint fou… Maintenant je ne dis pas par cela que Warfield était un protestant de pacotille, mais  simplement que malgré toute son érudition, Satan l’a fait tomber bien bas. Et effectivement il y a des églises presbytériennes qui sont ouvertement évolutionnistes, comme l’Eglise Réformée de France à Pau. Mais on ne peut mélanger l’huile et l’eau, et l’Ecriture entière est totalement réfractaire à toute interprétation qui essaie de l’accommoder a la théorie diabolique de l’évolutionnisme, même si elle se dit théiste, elle est anti-biblique en essence. Il y a des chrétiens qui peuvent accepter temporairement la théorie évolutionniste,  à cause  de leur ignorance des Ecritures et de la pression du monde exercé par le système de l’Education nationale, les théologiens corrompus, et les églises apostâtes, mais ils se sentiront mal intérieurement car le Saint-Esprit sera attristé, et ils ne seront jamais convaincus pleinement de la véracité de cette théorie. Vu que la Bible a plus d’autorité que la propre expérience du chrétien comme le dit 2 P. I ; 18 et 19, comment un élu peut-il gober les théories changeantes des scientifiques incroyants qui ne sont que les jouets de Satan, et qui dans le fond veulent détruire l’autorité de la Bible qui dit qu’il est donné à l’homme de mourir une seule fois, après vient le jugement ? Cautériser « scientifiquement » (c’est-à-dire en employant des termes scientifiques) leur conscience et celle des masses, est de plus un négoce prospère et de bonne renommée, indispensable pour faire carrière… De même il y a des croyants véritables, nés de nouveau, qui peuvent accepter temporairement la religion de l’antéchrist romain, mais c’est par ignorance et du fait de ne pas avoir connu une autre  forme de  « christianisme » trinitaire. Mais s’ils commencent à sonder les Ecritures, comme c’est leur devoir, et le Saint-Esprit ne manquera pas de les y amener ; ces frères ne pourront rester dans l’Eglise de Satan. En effet la conscience du chrétien régénéré est divinement et automatiquement attachée à l’Ecriture, pas aux dogmes de sa congrégation, ou de sa tradition, car comme disait Spurgeon : « une parole de Dieu a plus de poids pour nous qu’une bibliothèque de traditions humaines ». C’est pourquoi il nous faut constamment proclamer devant les hommes que la religion véritable c’est le protestantisme radical, et que les autres religions ne sont pas chrétiennes même si elles citent la Bible fréquemment comme font les russellistes. Le protestantisme véritable (pas celui de la tradition) a pour base : « Sola Scriptura » et « Sola Fide », mais dans l’esprit de Wycliff et de Luther, pas dans l’esprit des grands séminaires théologiques qui maintenant ont une telle estime de l’Ecriture qu’ils reçoivent des femmes. Celui qui a été baptisé par le Saint-Esprit est protestant radical même s’il ne le sait pas durant de longues années, par contre celui qui n’est pas né de nouveau n’est pas un vrai protestant, même si c’est un membre honorable d’une église protestante. Toute la différence réside dans le Saint-Esprit et elle se manifeste par une conviction interne et inébranlable, dans son esprit, que la Bible est la Parole infaillible et éternelle de Dieu, comme dit Es. LIX ; 21 : « Voici mon alliance avec eux dit Jéhovah : Mon Esprit qui repose sur toi et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche ne se retireront pas de toi, ni de la bouche de tes enfants ni de tes petits-enfants, dit Jéhovah dès maintenant et à jamais ». Cela peut prendre du temps à se manifester, mais un jour ou l’autre le conflit éclate entre ce que prétendent les hommes et ce que dit clairement la Bible, et à ce moment le croyant régénéré sait où est la vérité.

     Ainsi donc cher frère si tu possèdes ces 2 traits révélateurs, si en comparant ta vie passée avec ta vie présente tu vois une croissance régulière de la piété et de la sainteté non feinte, et si la même conviction de l’infaillibilité des Ecritures soutient encore plus ta foi qu’au départ, alors tu peux affirmer ton élection et ta vocation, et tu n’as pas à  désirer ardemment une onction spéciale ou un ravissement extatique qui te transporte au troisième ciel comme s’imaginent les pentecôtistes. De plus rappelle-toi que Paul reçut après son ravissement une épine dans la chair, pour l’empêcher de se glorifier (2 Cor. XII;7). Etre pour un instant avec les anges, peut couter le harcèlement  d’un démon particulier durant toute la vie terrestre. Hélas dû  à l’ampleur du mouvement pentecôtiste et son acceptation comme une nouvelle forme de protestantisme, beaucoup d’évangéliques sont impressionnés et se sentent médiocres lorsqu’ils entendent les expériences authentiques et surnaturelles par lesquelles sont passés exceptionnellement quelques frères. D’autres par peur de voir s’ébranler leur stricte dogme cesationniste réagissent mal quand on leur dit que le Saint-Esprit s’il veut, peut remplir une personne de façon extraordinaire, ou faire un miracle comme il le faisait au temps des apôtres, pour une raison différente et personnelle qu’Il ne nous a pas communiquée... Ces 2 réactions ne sont pas sages. Je crois que le plus sage c’est de maintenir un césationnisme conscient de ce que le Saint-Esprit n’est pas limité par  notre compréhension de ses activités. C’est une Personne plus que surprenante ; c’est un Dieu de surprises ! Dieu fait toujours des exceptions, mais il ne se contredira jamais en ajoutant des prophéties au Livre de la prophétie. La recherche avide d’expériences surnaturelle est le propre de l’homme charnel et la racine du mouvement pentecôtiste. Le pentecôtisme fait de l’exception la règle, et confond, cela vaut la peine de le répéter, le baptême de l’Esprit avec la plénitude exceptionnelle de l’Esprit, et cette hérésie va même si loin qu’elle peut affiner qu’une personne peut être sauvée sans avoir reçu le Saint-Esprit, alors que notre Saigneur Jésus nous dit que pour voir le royaume de Dieu il faut naitre de nouveau de l’eau (la Parole) et de l’Esprit. De toute façon on connait l’arbre à ses fruits, et la connexion la plus solide entre le catholicisme et le protestantisme c’est le pentecôtisme, car comme le catholicisme avec sa vierge qui fait des prophéties il a ses nouveaux prophètes qui annoncent de nouvelles prophéties. L’important pour le diable c’est d’éloigner les croyants de la prophétie biblique et de les faire s’enfoncer dans les sables mouvants des prophéties de Fatima ou de Benny Hinn !

     Frère en Christ, si ta vie dénote une croissance régulière en piété, et si l’autorité suprême qui régit ta conscience c’est la Bible, alors cela veut dire que tu as été baptisé du Saint-Esprit, et tu es donc parfaitement équipé pour toute bonne œuvre que Dieu a préparée d’avance pour toi. Ne te fais pas de soucis ; l’onction demeure en toi et t’enseigne toute choses sans extase ou visions, et la plénitude de l’Esprit se manifestera bientôt en toi pour l’éternité et pas pour un moment seulement, quand sonnera la trompette, et résonnera la voix de l’archange.

« Celui qui doit venir viendra et il ne tardera pas ».

MARANATHA.

 
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