UNE LETTRE A MON NEVEU
Ceci n’est pas un article que j’avais prévu d’écrire sur un thème précis, mais une lettre personnelle à un de mes neveux qui vient de commencer un stage à l’EDF après avoir obtenu une maitrise. Néanmoins comme le but de cette lettre est de lui prêcher l’Evangile, je pense que cela peut servir à mes lecteurs qui peuvent l’utiliser, ou s’en inspirer, pour écrire aussi aux jeunes de leur famille et de leur entourage, en les avertissant que l’important dans la vie ce n’est pas avoir une bonne place dans la société mais une place dans le Royaume de Dieu. Cette société est en train de toucher le fond quant à son état moral ; nous sommes réellement aux jours de Lot, et il est de notre devoir d’avertir nos jeunes qui ont tous subi le lavage de cerveau de la TV et de l’Education Nationale, que la réalité est autre que celle que peignent les dirigeants de ces nations qui forment le nouvel empire romain ; comme dit l’Ecriture : « Ceux qui conduisent ce peuple l’égare et ceux qui se laissent conduire se perdent ». Nos jeunes sont perdus, déboussolés et il nous incombe de toute urgence de leur dire : « Connaissons, cherchons à connaitre Jéhovah, sa venue est aussi certaine que l’aurore » (Os. VI ;3).
Cher neveu,
Je t’écris après avoir reçu de tes nouvelles par le biais de ta mère. J’ai donc appris qu’après avoir eu ta maitrise en commerce, tu t’es engagé dans une carrière au sein de l’EDF. En premier lieu je te félicite pour avoir persévéré et avoir décroché cette maitrise ! Cependant cela m’a attristé de voir que tu ne faisais pas ce que tu te promettais de faire, c’est-à-dire de prendre un an ou quelques mois de temps libre pour voyager et ainsi nous visiter. (Je t’avais déjà passé la commande des palmes et du poignard ! Mais maintenant je comprends pourquoi tu ne répondais pas…) Nous désirions t’avoir avec nous quelque temps ; tu aurais pu m’accompagner au Cap des requins (« Cabo Tiburón ») où nous aurions pu ensemble harponner quelques belles pièces si Dieu nous les mettait devant nos fusils-harpons… Enfin mon programme est peut-être trop routinier, et il semble que tu préfères les aventures dans les couloirs du métro et maintenant dans ceux de l’EDF !
Mais cela n’a pas d’importance tu auras peut-être l’occasion une autre fois. L’important dans la vie c’est d’apprendre les leçons que Dieu nous donne dans sa providence. Je crois que là tu as une bonne leçon à méditer puisque rappelle-toi que tu proclamais qu’après tes études tu serais libre et que tu prendrais tes ailes et volerais en pleine liberté ; et te voilà maintenant dans les couloirs de l’EDF ! Bien sûr là encore l’illusion te fera refléter qu’avec un bon salaire tu vas être libre et tu prendras de merveilleuses vacances au pays des merveilles, mais tout est illusion en fait, « vanité des vanités dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ec. XII ; 10) ! Les gens rêvent tout le temps qu’un jour ils seront libres et heureux, quand ils seront à la retraite, ou quand ils gagneront le gros lot à la loterie nationale. Le désir d’être libre et heureux est légitime et il faut le poursuivre ; le problème c’est quand on se trompe sur les moyens d’obtenir cette liberté et ce bonheur.
Le diable qui est le prince usurpateur de ce monde (J. XII ; 31), qui de plus, est en ce moment déchainé car il sait qu’il arrive en cette génération à sa fin de carrière sanglante et abominable, t’a inculqué depuis ta plus tendre enfance, à la maison, comme à l’école et l’université, toutes sortes de mensonges comme l’évolution biologique, le sexe libre, l’émancipation féminine et surtout que l’argent pourvoira à tous tes besoins et te rendra libre de faire ce que tu veux, mais ce sont de purs mensonges du diable ; le père de tous les mensonges, car en fait les pauvres comme les riches sont tous esclaves de leurs illusions. Le pauvre s’imagine qu’il sera libre et heureux quand il gagnera à la loterie, le travailleur et le fonctionnaire quand ils arriveront à la retraite, et le riche quand il aura ajouté un dernier million à son compte en banque. Un jour quelqu’un demanda à Rothschild pourquoi il ne s’arrêtait pas de travailler pour jouir de sa fortune, qu’est-ce qu’il lui manquait en fait pour cesser de se préoccuper à augmenter son avoir ? Sa réponse fut courte et très révélatrice : « Il manque toujours 1 dollar (à la somme requise) ! » Et voilà ton problème cher neveu, comme celui de l’immense majorité de l’humanité ; vous pensez que le bonheur la liberté et la plénitude dépendent de l’avoir.
Tu ne seras jamais libre avec un bon salaire, ou avec une belle voiture ou avec une maitrise ou une maitresse ou avec quoique ce soit. La liberté consiste à connaitre la Vérité, et la Vérité absolue, pas des vérités enseignées dans les universités, et relatives aux atomes ou au cosmos ou à la littérature ou à la philosophie. Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, et c’est pourquoi Il nous dit : « connaissez la vérité et la vérité vous rendra libres » (J. VIII ; 31). Mais la liberté de quoi, me diras-tu ? N’es-tu pas obligé de travailler pour gagner ton pain ? Certes la liberté dont nous parlons et que nous prêchons n’est pas la liberté de cette dimension terrestre qui exige que je mange et donc que je travaille pour maintenir cette précaire et passagère existence. Néanmoins je me permets de rajouter que même dans cette réalité physique et astreignante, le croyant véritable a l’avantage sur le païen, car vu qu’il sait que l’argent ne fait pas le bonheur, il cherchera en priorité le travail qui réjouit son âme et non celui qui remplit ses poches (Ec. II ; 24). Nous parlons de la liberté des illusions, des vices, des mensonges, en un mot du principe maléfique et létale qui œuvre en tout être humain, c’est-à-dire du péché, ou plutôt du pouvoir du péché qui demeure en nous tous ; chrétiens ou incroyants. Mais qu’est-ce que le péché ?
La Bible dit que le péché c’est la transgression de la loi de Dieu, et donc quiconque pèche transgresse la loi et par cela s’engage sur une voie qui ne peut absolument pas conduire au bonheur et à la liberté, sinon au malheur à l’esclavage et à la mort, selon qu’il est écrit : « Le salaire du péché c’est la mort ». Cette loi est éternelle et ne fait pas d’exception. Tu es donc esclave du péché, et comme tu n’as pas accepté que Jésus soit la vérité, (ou la réalité derrière les illusions), et qu’il soit ton Seigneur et ton Sauveur du péché et de ses conséquences inéluctables ; tu tournes donc en rond et tu crois qu’au bout du couloir de la RATP ou de l’EDF se trouve enfin une plage de sable fin sous un soleil tropical, ou un chalet dans la montagne avec une vue grandiose sur les plaines du Kilimandjaro ! Cela n’est en fait que l’image même que tu vois dans les panneaux publicitaires que les agences de voyages placardent dans les couloirs du métro avec en plus une belle jeune femme en bikini !
Bien sur l’illusion peut changer selon les personnalités, et généralement la fornication et l’adultère sont les pièges les plus communs pour attraper les masses ; les riches comme les pauvres, puisque les femmes sont les délices des hommes, (délices légitimes dans le cadre du mariage et hautement toxiques en dehors de ce cadre divinement ordonné), mais les façons de s’égarer sont pratiquement infinies car le père du mensonge (Satan) est un maitre dans l’art d’inventer de nouvelles formes d’expressions du péché. Hélas le résultat est toujours le même : l’esclavage au péché par l’illusion, la mort et ensuite la condamnation éternelle.
Pour l’instant donc tu es esclave de l’illusion, mais il y a encore de l’espoir puisque tu marches sur la terre des vivants, néanmoins tu marches dans la mauvaise direction, et il est grand temps de t’arrêter et de lever le regard ! La solution ce n’est pas bien sûr d’aller pêcher au Cap des requins, la solution c’est Jésus-Christ. Il est venu nous donner la vie et la vie en abondance, car c’est une vie libre des illusions et de la puissance du péché en nous, lesquelles nous enchainent aux illusions ou aux vices ou mêmes dans des cas extrêmes aux esprits impurs. Si tu reçois Jésus-Christ comme ton Seigneur ; tu seras libre et heureux, soit que tu marches à travers les couloirs de la RATP ou de l’EDF, soit que tu plonges dans l’eau des Caraïbes, ou que tu escalades la montagne du Kilimandjaro. Tu sauras que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Ro. VIII ; 28) et que tout t’appartient : le monde et tout ce qu’il peut t’offrir, la vie, la mort, le présent, le futur ; tout t’appartient en vérité pas en poster, et toi tu appartiens à Christ comme Christ appartient à Dieu (1 Cor. III ; 22 et 23). Le tout c’est de te repentir et de croire en Jésus-Christ comme ton Seigneur et comme ton Dieu (J. XX ; 28), et tu recevras le pardon de tes péchés. Tout cela est bien sûr l’œuvre du Saint-Esprit, œuvre mystérieuse, qui révèle l’Evangile de la gloire de Jésus-Christ.
Au risque de me répéter je te rappelle tout de même en quelques mots ce qu’est l’Evangile ; le vrai, celui des protestants ! L’Evangile c’est tout simplement une question de substitution légale qui satisfait la justice divine et permet au pécheur d’être lavé de tous ses péchés et donc de jouir de la vie éternelle en compagnie des saints et devant Dieu, au lieu d’être envoyé après une procédure judiciaire parfaite, au lac de feu en compagnie des pécheurs non repentis et des démons. Jésus est donc notre Substitut légal devant Dieu, car étant homme il peut prendre ma place puisque la Loi stipule : « vie pour vie (homme pour homme), œil pour œil, dent pour dent, main pour main, et pied pour pied », et ayant péché je dois donc mourir et aller en enfer, mais intervient Jésus qui n’a jamais péché et qui assume volontairement les conséquences de mes péchés en mourant sur la croix, et en descendant en enfer. Comme il est aussi Dieu fait homme ; sa mort a une valeur bien supérieure à celle d’un seul individu, et ainsi il peut être le substitut de millions d’humains et l’enfer ne put le retenir plus de 3 jours, c’est pourquoi il ressuscita. Jésus a donc subi la mort que nous méritions, et par cela la loi de Dieu qui est écrite dans les consciences, ne nous poursuit plus exigeant réparation. De même il a vécu pour nous, (pas pour lui), la vie parfaite que nous ne sommes pas capables de vivre car nous sommes pécheurs par nature, et par cela il nous a acquis tous les privilèges que Dieu concède à des fils obéissants et parfaits. En quelques mots : soit tu payes tes pots cassés, et tu ne finiras jamais de les payer, soit Jésus paye pour toi et en prime il t’accorde les mérites de sa vie parfaite qu’il a vécue à ta place, pour que tu ne sois pas seulement exonéré de tes dettes envers la justice divine, sinon que tu jouisses de mérites devant Dieu ; tu n’es pas déclaré innocent sans plus devant la loi, nenni point du tout ; tu es déclaré juste ! Comment faire pour que Jésus soit ton Substitut légal devant le tribunal de Dieu ? Tu n’as rien à faire c’est par la foi seulement, car Jésus dit : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle », et la foi est un don de Dieu. C’est pourquoi comme dit l’Ecriture : « Ouvre ta bouche en grand et Je la remplirai ! ». Comme tu vois fiston, c’est une question de justice et de jugement, car la justice et le jugement sont les fondements du trône de Dieu (. Ce n’est plus un mystère qu’il faut aller chercher à Lourdes ou au Tibet ; c’est une affaire claire qui s’adresse à la conscience de tout être humain qui a atteint l’âge de raison. Celui qui croit en Jésus est justifié, celui qui ne croit pas en ce Jésus devra payer ses pots cassés car ni Marie ni le Dalaï-lama, ni Mahomet ont payé pour les péchés de quiconque, puisque dit l’Ecriture : « Car tous ont péché et sont destitués de la gloire de Dieu étant justifiés gratuitement par sa grâce au moyen de la rédemption qui est en Christ-Jésus ». Le véritable Evangile n’est pas une question d’imitation du Christ mais de substitution par Christ. On est sauvé par la foi pas par les œuvres, mais ce salut acquis une fois pour toutes au jour de la conversion est en vue de faire de bonnes œuvres, en imitant notre Substitut selon le pouvoir du Saint-Esprit qui œuvre en nous…
Voilà donc les 2 chemins que l’homme a devant lui ; celui de l’illusion, où l’homme se libère du joug de la justice pour être esclave du péché en niant que la Bible est la Parole infaillible de Dieu qui nous présente le Christ véritable, et celui de la soumission au Dieu de la Bible, où l’homme reconnait qu’il est esclave de sa nature totalement dépravée et qu’il a besoin du Sauveur pour jouir de la liberté et du bonheur véritables. Dieu t’ordonne de croire en Son Fils JC pour le salut de ton âme et ton bonheur éternel, lequel commencera à l’instant même où tu te rendras au pied du Rédempteur. Si tu refuses de croire en Jésus, tu continueras à tourner en rond dans les couloirs du métro, et au bout du couloir ce ne sera pas la plage ou le chalet à la montagne pour des vacances ou une retraite « bien méritée » (disent-ils), mais le lac de feu bien mérité, pour la montagne de tes péchés ! Continueras-tu dans la grande illusion (l’argent, les vacances, la retraite, la fornication etc.), ou iras-tu à Jésus qui est venu détruire les œuvres du diable et nous donner la liberté glorieuse des fils de Dieu et la vie éternelle, qui certes se reflètent à certains moment dans le chalet à la montagne ou dans les eaux des Caraïbes, mais qui dépassent l’imagination car « comme il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Cor. II ; 9) ?
Que l’Eternel te délivre de toutes tes illusions et te fasse voir la réalité qui libère et remplit de toute la plénitude divine par Jésus-Christ notre Seigneur. L’heure est avancée ; je supplie de ne plus perdre ton temps, car il est compté tu ne sais pas combien de jours il te reste. Nous par contre nous savons assurément par la sainte Bible non seulement que « Celui qui doit venir viendra et il ne tardera point » mais aussi qu’il est un feu dévorant pour ceux qui ne croient pas en Lui !
Diras-tu : Amen et Maranatha ?