Radicalement Protestant
  LE CHEVAL ROUX
 
                     LE CHEVAL ROUX 
 
     Notre Seigneur Jésus a dit : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Cela exclu par conséquent la formation d’un parti politique pour l’établissement d’une société chrétienne. Le Royaume de Dieu a 2 façons de venir et toutes 2 sont divines. La première c’est mystérieusement dans les cœurs par l’action souveraine du Saint-Esprit qui révèle l’Evangile aux élus, et la deuxième façon c’est universellement par la seconde venue en gloire et en jugement de la personne de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Pour qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, il est évident qu’à la lumière des prophéties bibliques nous nous approchons de la fin des temps, il est évident que nous sommes dans la dernière génération ; celle qui va voir le Royaume venir en puissance, celle qui va voir la Parousie.  Evidemment le diable aussi le sait et il a envoyé ses 4 cavaliers de l’Apocalypse parcourir le monde (Ap. VI : 2 à .  
     Les 4 cavaliers sont montés sur des chevaux de différentes couleurs. Selon les révélations d’Alberto Rivera, le cheval blanc représente le pape parcourant le monde et le vainquant par ses beaux discours humanistes et œcuméniques, quant au roux, il représente le communisme qui est en fait un produit du papisme qui a été créé al fin du XIXème siècle, dans le but de détruire le soutien de l’Eglise orthodoxe qu’était le régime tsariste. Cela fonctionna très bien au début, mais ensuite échappa au control du pape ! Le cheval rouge n’a cessé depuis de parcourir la terre et « celui qui le montait a reçu le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres » (Ap. VI : 4). Il est passé en Chine, au Vietnam, en Corée du Nord, à Cuba et maintenant il est aussi au Venezuela. Mais généralement avant de commencer la tuerie, c’est-à-dire de déclencher la guerre civile qui permettra d’instaurer un régime dictatorial, il opère une campagne de propagande vantant les mérites du socialisme. Or le communisme (ou socialisme dans sa forme préliminaire) possède 2 aspects qui nous interpellent. L’un est doctrinal et l’autre est eschatologique. Comme dit l’Ecriture : « Nous n’ignorons pas les machinations du diable », et il est donc de notre devoir de les dénoncer, afin que ceux qui ont des oreilles pour entendre puissent éviter le danger, ou pour le moins l’affronter de façon judicieuse.
 
 
     L’aspect doctrinal.
    La base de la pensée socialiste est que tous les hommes sont égaux et donc que tous doivent jouir des mêmes privilèges. C’est donc une injustice qu’il y ait des classes sociales supérieures, et cette injustice est due principalement à ceux qui sont socialement privilégiés et maintiennent leurs privilèges en entretenant des superstitions religieuses qui promettent un état de félicité éternelle après la mort. La solution est donc une destruction des classes sociales, et des superstitions religieuses. Bien sûr comme c’est une tâche difficile il faut que certains camarades dirigent les opérations, et donc jouissent de certains privilèges, les mêmes en fait que les riches des pays capitalistes ! Ça c’est le discours de base, et la vision qu’ont ces gens de l’humanité est celle d’une ruche ou d’une fourmilière. C’est-à-dire que ce qui compte c’est que la ruche fonctionne, ce qui compte au-dessus de tout c’est l’intérêt commun, l’individu en tant que tel n’est qu’une pièce remplaçable et d’utilité temporelle. Or ces concepts universalistes et soi-disant égalitaires qui forment l’aspect doctrinal de tout le discours socialiste, proviennent des caves du Vatican, là où le diable concoctent ses nouvelles doctrines basées sur l’humanisme, qui est en fait l’expression du désir d’être comme Dieu, désir qui a causé l’entrée du péché dans le monde, et avec le péché la mort et les 4 chevaux de l’Apocalypse ! L’humanisme a son côté religieux, et dans la chrétienté, il est d’abord apparu sous la forme pélagienne qui nie que l’homme est un être déchu totalement et soutient qu’il possède un libre-arbitre, et peut donc vaincre le péché et suivre les commandements de Dieu. Dans les cercles protestants cette doctrine qu’a adoptée le catholicisme en l’édulcorant en une espèce de semi pélagianisme, (par égard à Augustin qui les a tant aidés au niveau ecclésiologique, mais gênés au niveau sotériologique), est appelée arminianisme… Dans l’arminianisme on trouve l’esprit qui forme dans le discours politique l’essence du communisme. En effet les arminiens comme les catholiques croient tous en une expiation illimitée. Cela signifie que Christ a payé pour tous les hommes sans exception et donc ils sont tous égaux ; il n’y a pas de nation élue, ou d’individus privilégiés. Dieu aime tous les hommes sans exception ; il veut tous les sauver mais cela dépend de leur bon vouloir, de leur libre-arbitre, si toutefois ils entendent un jour la prédication de l’Evangile. En effet les chinois, les aborigènes d’Australie et les indiens d’Amérique durant des siècles n’ont rien entendu de la part d’un Dieu tout puissant et qui voulait pourtant les sauver… En fait l’arminianisme comme doctrine et le communisme comme système de société sont fondés sur l’humanisme. L’humanisme qui est une exaltation utopique de l’être humain, ne comprend pas, ou rejette carrément l’idée d’une humanité déchue, et donc c’est l’antithèse du calvinisme qui affirme la dépravation totale de l’homme naturel. Dès que l’on nie que le cœur de l’homme est trompeur au-dessus de toutes choses et qu’en plus il est pervers (Jer. XVII : 9), on sombre dans des hérésies ou des systèmes qui ruinent la compréhension saine de l’Evangile du salut et amène la destruction de la société. Les 2 choses sont intrinsèquement liées.
    En effet Dieu dit qu’à cause du péché original, la terre est maudite et que nous devons gagner le pain à la sueur de notre front (Gn. III : 17 à 19). En théorie tous les chrétiens bibliques qu’ils soient arminiens ou calvinistes l’admettent, et donc diffèrent de la doctrine athée et évolutionniste que soutient le socialisme. Mais en pratique aujourd’hui ils marchent main dans la main. Comment cela me direz-vous ? Regardons le cas du Venezuela.
 
      LES ZOMBIES DU NOUVEAU SOCIALISME.
 Pratiquement 5 millions de personnes ont fui leur pays, et tous les jours il y a de milliers de vénézuéliens sur les routes. Les médias nous les peignent comme des victimes du communisme qui cherchent à échapper au monstrueux dictateur Maduro. Donc l’ONU, les ONG, et les églises évangéliques (Samaritan Purse par exemple) fournissent des tonnes de nourriture, des refuges, des couvertures pour aider ces pauvres gens. Les protestants au côté des catholiques s’unissent à l’effort international d’aide humanitaire et jouent le rôle du bon Samaritain. Il semble donc que ce soit quelque chose de louable qui accomplit le commandement du Seigneur qui nous dit : « j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez recueilli etc. » (Mt. XXV : 35). Hélas les apparences sont bien trompeuses, et notre lecture de la Parole est souvent bien superficielle. car nous oublions qu’au verset 40 le Seigneur nous précise que nous lui avons rendu ce service quand nous l’avons fait en faveur d’un de ses plus petits frères. Or dans 90% des cas il n’y a pas le moindre petit frère de notre Seigneur Jésus. Il y a bien sûr ces 10% qui sont les enfants en bas âge, et quelques rares âmes qui lui appartiennent, mais dans la grande majorité des cas ce sont non seulement des pécheurs endurcis, mais des socialistes convaincus. En effet Dieu nous dit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front », mais le socialisme dit : « Tu gagneras ton pain par les subventions de l’Etat ». Tous ces centaines de milliers de Vénézuéliens n’ont absolument pas changé leur pensée antichrist, ils continuent tous de penser que le pain leur est dû sans avoir à travailler. Ils ne sont pas sur les routes parce qu’ils fuient le communisme ; ils sont sur les routes parce que l’Etat communiste n’a plus les moyens de subvenir à leurs besoins, et vu qu’il leur est facile de passer la frontière colombienne ou brésilienne, ils ont découvert que dans les pays voisins l’ONU, les ONG et les églises et leurs missions fournissent des tonnes de nourriture et des refuges gratuits. Leur nouveau credo humaniste est maintenant : « Tu gagneras ton pain par les aides humanitaires ». Les mass-médias les présentent comme des victimes, mais en fait ce sont dans l’immense majorité des cas, des gens qui durant des années ont voté pour un système non seulement antichrist mais aussi antisémite, c’est-à-dire anti Israël, car la nouvelle forme d’antisémitisme se cache derrière une position politique qui accuse l’Etat hébreu de tous les maux du Moyen Orient. Notons cependant que cela ne tient plus debout depuis qu’Israël a judicieusement déclaré être officiellement une nation juive… Donc de nos jours être anti Israël c’est être antisémite, tout comme être socialiste c’est être humaniste ! Ces Vénézuéliens ne sont donc pas des pauvres victimes d’un système qui les a trompés, sinon que ce sont des gens qui ont aimé et soutenu un système de mensonges humanistes, par lequel ils ont ruiné leur pays, et viennent maintenant dans les autres pays avec la même pensée que le pain leur est dû. Après 20 ans de socialisme voilà un peuple qui a une mentalité d’assistés, et traversent la frontière seulement pour changer de pourvoyeur. Puisque Maduro ne peut plus les maintenir car il lui faudrait renoncer à son jet privé, eh bien la communauté internationale s’en chargera ; ils y ont droit ; c’est la base de la pensée humaniste, et socialiste dans le champ politico-social…
      Maintenant beaucoup diront que je suis dur que c’est une vision complètement inhumaine de la situation de ces pauvres gens, que ce n’est pas une façon chrétienne de parler de la misère de ces immigrants. A cela je réponds que ma vision est correcte que ce sont ceux qui y objectent qui ont une vision fausse de la situation réelle. Ma vision est correcte car elle n’est pas basée sur des commentaires ou des reportages télévisés comme : www.youtube.com/watch?v=E_yyHJD1aSA , mais sur une expérience personnelle de la situation.
     Il y a quelques mois, ma vision était la même que tout le monde. C’était avant que je ne passe à l’action pour aider selon mes pauvres moyens, ces malheureux. En effet depuis des mois Dieu avait mis dans mon cœur d’aller évangéliser ces masses d’immigrants (affamés pensais-je). Dans ma petite tête, je me voyais sur la route de Cucuta à Pamplona avec un thermo de café, quelques pains, et quelques tracts dans les mains. Ayant pour lieu temporaire de résidence la petite ville de Pamplona (Colombie) à 70 km de la frontière vénézuélienne, je me voyais donc tous les jours descendre sur la route et organiser une sorte d’aire de repos pour distribuer le café, le pain (ou la soupe), puis offrir quelques tracts évangéliques (Chick), et même prêcher directement l’Evangile si l’occasion se présentait. Mais comme dit Es.LV : 8 et 9 : « Vos pensées ne sont pas mes pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit Jéhovah. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ». C’est pourquoi un jour je notai en revenant en bus de Cucuta qu’à l’entrée de Pamplona il y avait un attroupement de Vénézuéliens. Je m’y rendis donc avec mes tracts à la main. Après les avoir distribués, on me fit pénétrer à l’intérieur du refuge et quelle fut ma surprise de rencontrer un vieil ami qui en était le propriétaire ! Douglas, un pentecôtiste retiré du système des églises avait ouvert ce refuge pour aider les immigrants, leur offrant nourriture et un endroit pour dormir car il fait froid à 2600m d’altitude pendant les nuits… Je me rendis compte dès lors que je n’aurais pas à me soucier de la logistique, et qu’il me suffirait d’apporter quelques pains, et du café moulu au refuge. L’affaire était réglée, je pourrais donc me dédier, pensai-je, plutôt à l’évangélisation qu’à m’occuper de préparer la soupe. Et donc voilà pratiquement 4 semaines que tous les jours je suis au milieu de cette diaspora. J’ai eu donc le temps de me rendre compte de la situation, de voir la réalité en direct.
    Au début je descendais avec des pains que je distribuais en chemin, ou à l’arrivée au refuge de Douglas. Je notai rapidement que les enfants comme les adultes ne disaient pas merci en recevant le pain... Puis je notai aussi une fois qu’un sandwich jambon fromage était jeté aux chiens par un adolescent qui avait dans son autre main un yaourt... Puis je notai encore qu’ils allaient d’un refuge à l’autre pour remplir leurs sacs de victuailles alors qu’ils venaient de manger. Douglas aussi avait un problème ; il n’arrivait pas faire bouger les gens du refuge afin qu’ils cèdent leur place aux nouveaux-venus. La tendance générale est de s’installer, car ils sont nourris et logés et donc il suffit de faire la manche avec un bébé dans les bras pour se payer une bière ou un paquet de cigarettes ou un joint. (Le bébé par ailleurs peut-être emprunté ou loué pour ce genre d’activité lucrative). Les refuges reçoivent de la nourriture en quantité énorme pour eux, alors pourquoi travailler ? (Le refuge à côté de chez Douglas a reçu récemment 2 containers de nourriture !) N’est-ce pas le même programme qu’au Venezuela sous un nom différent, avec des acteurs différents ? L’un s’appelle la révolution bolivarienne et l’autre l’aide humanitaire internationale, l’un s’appelle socialisme, l’autre s’appelle humanisme. La réalité donc est que tous ces gens sont repus, et ne fuient pas le socialisme, ils fuient les carences qu’entrainent le socialisme dans sa phase avancée (dictature communiste), mais ils conservent l’esprit du socialisme, c’est-à-dire que dans leurs têtes, des institutions ou des organisations ont le devoir de les nourrir. J’ai quand même vu une exception à la règle durant ces 4 semaines, et c’était un homme marié à une femme évangélique, qui après 2 jours au refuge se mit à chercher du travail et le trouva, et se loua une pièce pour sa petite famille. C’est le seul d’ailleurs, qui me demanda de lui trouver une Bible, et qui me refusa un pain car il l’avait déjà gagné par son travail ! Donc le problème n’est pas de nourrir ces gens, le problème c’est qu’on les nourrit trop, et surtout qu’on nourrit ce cancer moral de la fainéantise et de l’assistanat qu’engendre le communisme, qui est lui-même un sous-produit de l’humanisme que soutient le papisme et l’arminianisme.
      Lloyd Jones faisait remarquer à ses auditeurs que souvent on le critiquait quand il parlait de doctrine alors que le thème en question était une affaire précise comme la douleur causée par la mort d’un être cher, ou une catastrophe quelconque. Mais il ne démordait de sa position, et affirmait qu’il fallait mettre la cognée à la racine du problème, laquelle se trouve bien souvent dans la doctrine humaniste que prêchent actuellement les églises arminiennes, et que pratiquent sans gêne les églises qui se disent calvinistes. Ce que faisait Lloyd Jones, c’est que nous essayons de dénoncer ici concernant ce problème, concernant cette misère dont la racine est dans le refus de la doctrine biblique qui dit : « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » ou comme dit l’apôtre Paul : « Quiconque refuse de travailler qu’il ne mange pas non plus ! » (2 Ts. III : 10). Voyant la réalité du problème qui n’est pas physique, mais moral et spirituel, je changeai donc de politique, et maintenant je n’amène plus de pain au refuge, sinon que de temps en temps je donne une livre de café moulu pour Douglas et ses collaborateurs, et je me charge uniquement de distribuer le pain de vie. Et non seulement de le distribuer sinon de l’écrire sur les murs du refuge, sélectionnant des versets comme 2 Ts. III : 10 ou Luc XIII : 12, qui puissent réellement toucher les consciences de gens qui croient en l’Etat-Providence, et sont habitués à faire la queue pour recevoir les subventions de l’Etat, ou à mendier quand l’Etat n’est plus providence ! Voilà donc la mentalité d’un peuple qui s’est nourri durant 20 ans des mensonges des doctrines de l’humanisme appliquées dans le cadre d’une révolution socialiste. La majorité de ces immigrants sont devenus les zombies du nouveau socialisme ! Ils marchent des centaines de kilomètres le long des routes allant d’un refuge à l’autre, et il ne leur vient pas à l’idée que cette énergie dépensée tous les jours dans une marche harassante pourrait pas être dépensée dans un travail normal qui les sortirait de cet état de mendicité onusienne... Il ne leur vient pas à l’esprit qu’au lieu de marcher comme des zombies, ils pourraient ramasser du café dans une plantation, ou décharger des camions, ou travailler dans le bâtiment, ou exercer une quelconque profession honnête. La majorité ne pense à une telle option, car c’est abandonner le chemin du refuge où la nourriture est assurée, c’est prendre le risque de rater la distribution des aides humanitaires, c’est prendre un risque, et justement l’esprit du socialisme c’est de ne pas prendre de risque, c’est de faire la queue en attendant que l‘organisation pourvoie aux besoins. Aujourd’hui même alors que j’exhortais un immigrant à chercher du travail, il me répondit que le climat ne lui convenait pas ! En effet il avait le choix puisqu’il savait qu’il y a des refuges sous tous les climats… C’est pourquoi nous affirmons que ce n’est pas de médicaments et de nourriture qu’ils ont besoin en premier lieu, mais de se repentir de leur folie qui les a entrainés dans le piège de l’assistanat du communisme, et de se repentir aussi d’avoir ajouté à cette folie une malédiction divine sur toute la nation, lorsque par la bouche de leur président Chavez, ils ont maudit Israël (Gn. XII : 3) !
     Cependant ce ne sont pas seulement les vénézuéliens qui doivent réviser leurs voies, ce sont aussi les églises et leurs missions, qui en les gavant de nourriture alimentent le problème à la racine, et donc fortifient un mal qui de plus pose plusieurs problèmes aux nations qui les accueillent ; nations qui ont déjà leurs propres charges sociales avec une part de leur population. Quand un héroïnomane est en manque, la solution pour lui éviter ses souffrances immédiatement c’est de lui fournir une nouvelle dose d’héroïne. Mais cela ne fera qu’aggraver le problème ! Il vaut mieux en fait qu’il souffre les douleurs de la privation et que pour sa délivrance il clame au Seigneur qui l’écoutera, et le sortira de cette voie de destruction. Tous ne voudront pas supporter cette douleur, tous ne clameront pas au Seigneur, et tous n’échapperont à cette voie de destruction puisque « beaucoup sont appelés et peu sont élus ». Mais la solution est là, elle n’est pas dans l’apaisement immédiat de la souffrance par l’acquisition d’une nouvelle dose. Le problème avec ces immigrants vénézuéliens est similaire ; il n’est pas résolu en leur fournissant immédiatement et gratuitement des tonnes d’aliments, mais en les laissant affronter leur misère et comprendre qu’ils doivent sortir de cette mentalité d’assistés, et gagner le pain quotidien en travaillant, et non en faisant la queue devant la porte d’un organisme.  Les chrétiens bibliques ne savent-ils pas que Dieu commande à l’homme de gagner son pain en travaillant honnêtement ? Oui ils le savent, mais dans leur apitoiement, ils ne voient pas la racine du mal, tout comme je ne la voyais pas jusqu’à ce que j’entre quotidiennement dans le refuge de Douglas ! Et le plus triste est qu’ils ne la verront pas car c’est si réconfortant de penser que l’on est un bon Samaritain en participant à une collecte pour des réfugiés affamés ! C’est un grand négoce international que la charité humaniste ! D’un côté ceux qui jouissent du confort s’achètent une bonne conscience, de l’autre les zombies reçoivent le salaire que mérite leur pérégrination socialiste, et entre les 2 s’engraissent les médiateurs qui font parvenir l’aide humanitaire. Mais me dira-t-on : « et les bébés, et les petits enfants qui souffrent ? Devons-nous les abandonner ? » A cela je répondrai que chacun doit regarder sur le pas de sa porte car dit la Bible : « les yeux de l’insensé sont à l’extrémité de la terre ». Que les croyants des nations riches se préoccupent plutôt du massacre des bébés dans le ventre de leur mère, lequel s’effectue à leurs portes et avec leurs impôts, que du malheur des petits enfants vénézuéliens ! Le Sauveur des enfants et du monde c’est Dieu, ce n’est pas nous, ni les églises, ni les missions, ni les ONG, et encore moins l’ONU ! « La prière fervente du juste a une grande efficace » (Jc. V : 16) et donc au lieu d’alimenter un cercle vicieux il vaut mieux s’en retirer, et remettre toutes choses dans les mains du Tout Puissant qui est attentif à nos prières. Il vaut mieux investir chez les Gédéons que chez la Samaritan Purse ! Ce cercle vicieux va de toutes les façons continuer, les tonnes d’aliments vont continuer d’arriver, car il est le produit de l’endoctrinement socialiste qui s’est infiltré dans tous les secteurs clefs de notre société occidentale, et maintenant régit les écoles, les universités, les mass-médias. Nous allons nous pencher à présent sur l’autre aspect de la question.
 
 
     L’aspect eschatologique.
Le cheval roux d’Ap.V : 4   a été interprété par Alberto Rivera comme un sous-produit du Vatican. Il nous explique que le marxisme-léninisme a été monté avec l’appui des jésuites, dans le but de renverser le Tsar de Russie qui était le soutien politique de l’Eglise orthodoxe. Rome avait essayé de détruire le catholicisme oriental durant les croisades, et les papistes purent même détruire Byzance. Mais depuis que les tsars étaient devenus orthodoxes, ils protégeaient cette forme de catholicisme, concurrent sérieux du catholicisme romain. Les jésuites fomentèrent donc cette doctrine socialiste et appuyèrent le mouvement bolchévique qui par la suite se retourna contre eux. (Lire « Les Parrains » édité par Chick. Ceux qui désirent le lire peuvent me le demander, et je leur enverrai gratuitement en format pdf à leur adresse électronique). Beaucoup diront que ses affirmations sont extravagantes. Cependant le fait est que non seulement le tsarisme était un obstacle pour l’hégémonie papiste mais aussi tout système démocratique véritable. Or les pays les plus puissants, prospères, libres, et influents, sont les pays protestants qui étaient autrefois à l’opposé de toute forme de catholicisme romain ou orthodoxe. Ces pays soutiennent la liberté d’entreprise comme la liberté de conscience et d’expression. Ces pays ne peuvent être soumis au pape que par une destruction de leur pensée et culture protestante. En effet la pensée et la culture protestante ne conçoivent pas l’humanité comme une ruche ou une fourmilière. Ça c’est le concept communiste ! L’individu, non la société, est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, et donc il y a une sorte d’individualité sacrée dans la vision biblique, qui est l’antithèse de l’esprit de ruche qui fonde le concept socialiste, ou papiste. (Rappelons à nos lecteurs que dans le catholicisme ce qui est prédestiné pour le salut et pour la gloire c’est l’Eglise romaine, pas l’individu. Dans le protestantisme au contraire c’est l‘individu qui a la foi de Christ, pas une église en particulier). Pour détruire cette individualité sacrée, les jésuites et leurs agents ont infiltré la pensée humaniste dans tout le système éducatif et dans tous les séminaires bibliques. Or à la suite de la pensée humaniste vient la pensée politique socialiste… En 50 ans les racines protestantes de ces nations se sont séchées, et maintenant les nouvelles générations aspirent à une forme de socialisme, qui les préparent mentalement à recevoir bientôt avec enthousiasme l’homme du péché, l‘Antichrist eschatologique. Si je ne me trompe le prochain pape devrait être le Fils de perdition, le nouveau césar de la dernière version de l’empire romain (l’UE) après le Rapt de l’Eglise, (voir l’article #1 : Les 2 bêtes). Maintenant pour ceux qui diraient que mes suppositions sont aussi extravagantes que celle d’Alberto Rivera, je leur demanderai de considérer les nouveaux concepts qu’a introduit François 1, ce pape jésuite, dans son église. Son œcuménisme qui inclut, les sodomites, les bouddhistes, les musulmans, les protestants, les juifs, et même les athées de bonne volonté est une révolution au sein du Vatican. Quant à ses propositions soi-disant charitables qui visent à effacer les frontières pour laisser passer les « réfugiés », c’est-à-dire la Vème colonne du Vatican, (musulmans de préférence, car ceux-ci en tant que groupe ne s’assimilent jamais dans une société ou une culture ; ils la conquièrent ou sont chassés), ne sont qu’une partie de son agenda international socialiste pour faire collapser les démocraties occidentales. Le Nouvel Ordre Mondial a pour but de rétablir l’autorité du pape au même niveau, doctrinalement parlant, qu’il possédait avant la Réforme, mais en plus de l’étendre à toute la planète par le rétablissement du nouvel empire romain (l’UE), et l’utilisation de toute la technologie moderne. Cela n’aura lieu qu’après le Rapt qui fera que les 10 rois (ou plutôt les 10 présidents des principales nations de l‘UE) donnent leur puissance et leur autorité a la bête, c’est-à-dire à l’Antichrist papal (Ap. XVII : 13). Ce plan est bien avancé, les 4 chevaux de l’Apocalypse parcourent le monde aujourd’hui. Nous, nous attendons l’ouverture du sixième sceau pour que se produise le Rapt, et ensuite viendra le septième sceau avec la grande tribulation et l’établissement du NOM, c’est-à-dire du règne de l’Antichrist pendant 7 ans… Que devons-nous faire, nous les chrétiens prémillénialistes qui n’ignorons pas les machinations de Satan ? Notre mission est simple ; elle n’est pas politique, elle consiste en tout et pour tout à annoncer l’Evangile de la gloire de Jésus-Christ, et son retour imminent !
 
     Maranatha.
 
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