LE SAINT MARIAGE

     L’effondrement moral de nos sociétés occidentales et des églises évangéliques est le résultat de l’attaque décisive du diable contre l’institution du mariage tel qu’il était conçu il y a 60 ans ou plus. J’ai traité abondamment le thème du collapse du modèle patriarcal de société qu’Hollywood et la télévision ont provoqué par leur propagande qui a pénétré même  les foyers protestants. Nous les protestants nés de la Parole et de l’Esprit sommes le sel de la terre, et quand le sel perd sa saveur et ses propriétés, la décomposition a libre cours. C’est ce qui est arrivé dans nos sociétés post industrielles du fait du relâchement moral dans les rangs des armées de Jéhovah. Je ne vais donc pas parler maintenant de l’effet qu’a eu sur la société l’effondrement de l’institution du saint mariage, car le modèle patriarcal et le saint mariage sont les 2 côtés d’une même pièce. Nous nous limiterons plutôt à considérer l’influence du mariage sur les ministères chrétiens. Il y a en fait 3 sortes de ministère de la Parole qui sont celui d’évangéliste, de maître et de pasteur. Laissons les néo-pentecôtistes délirer avec les ministères apostoliques, prophétiques, d’exorcisme, de langues angéliques et de miracles !

     C’est fantastique comme la science a augmenté en ces derniers temps dans tous les champs, y compris celui de la science du Très Haut, car par le moyen de l’internet on peut avoir accès gratuitement et instantanément au trésor de l’Eglise qui est le développement du dogme au cours des siècles ; développement qui s’est accru exponentiellement à partir de la Réforme protestante du XVIème siècle. C’est pourquoi beaucoup d’hommes et femmes ont maintenant une connaissance intellectuelle de la vérité en Christ Jésus que ne possédaient pas nos prédécesseurs. Cela est bon et excepté le pape et ses acolytes, tous les croyants se réjouissent de ce que la Parole de Dieu courre et soit glorifiée, car le manque de connaissance est ce qui permet à Satan de régner sans  entrave. Néanmoins  il ne faut pas oublier que la connaissance enfle quand elle n’est pas subordonnée à l’amour et à  l’humilité, et beaucoup succombent à la tentation de s’ériger en maîtres ou pasteurs quand en réalité ils n’ont jamais été appelés à tels offices. Il faut d’abord un appel d’en haut et une vocation qu’il ne faut pas confondre avec l’érudition et l’éloquence. C’est si facile de se laisser tromper par notre pensée charnelle, heureusement il y a une première barrière très visible pour ne pas tomber dans le panneau ; c’est le saint mariage ! Un mariage saint est la première chose requise pour quiconque ne vit plus la vie de célibat, et il y a 3 cas qui interdisent manifestement l’accès au ministère de la Parole.

     Le premier cas c’est celui du croyant divorcé. Aujourd’hui beaucoup s’imaginent que le divorce est autorisé dans le NT, mais c’est une grave erreur car uniquement en cas de fornication et non pas d’adultère (Dt. XXII; 13 à 21), un homme (pas une femme) peut divorcer, et ce sont des cas rarissimes. (Je conseille au lecteur l’article « Le divorce » qui je crois met en lumière ce cas particulier). Le chrétien qui a divorcé a montré son incompétence à diriger son propre foyer, et s’il n’a pas su résoudre ses problèmes avec son épouse, comment va-t-il être capable de résoudre certains problèmes de l’Epouse du Christ, comment va-t-il être capable de guider d’autres à conserver leur mariage si lui-même n’a pas réussi ? 1 Tim. III; 2 et 4 dit: “Il faut donc que le pasteur soit irréprochable, mari d’une seule femme…Il faut qu’il dirige bien sa propre maison…car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Eglise de Dieu ? ». De plus il est évident que la grande majorité qui divorce le fait en vue de se remarier, ce qui équivaut à ajouter le péché d’adultère au péché d’abandon, car celui qui répudie sa femme, sauf pour fornication (pas adultère !), et qui en épouse une autre commet un adultère (Mt. XIX ; 9). Evidemment beaucoup s’efforcent de confondre la parole adultère et la parole fornication pour se considérer l’exception qui permet le divorce et le remariage, mais Tim. III ; 2 et 12 enseigne que le pasteur ou le diacre doivent être époux d’une seule femme, or celui qui se remarie est époux de 2 femmes jusqu’à ce que la mort le sépare de son épouse légale devant Dieu, et non le notaire qui a légalisé un adultère avec la seconde ! Ainsi donc tout homme divorcé qu’il se remarie ou non, est exclu du ministère de la Parole. De même tout homme qui se marie avec une femme divorcée commet un adultère, et s’exclue par cela même de ce ministère comme le dit aussi Mt. XIX ; 9 !

    Le second cas est celui du chrétien qui est marié à une femme qui n’est pas née de nouveau de la Parole et de l’Esprit. Ce croyant s’est attelé avec une infidèle sous un joug étranger (2 Cor. VI ; 14 à 16). Dans son foyer le Seigneur ne règne pas car Satan a au moins un de ses sujets qui sert ses intérêts. La maison de cet évangélique est divisée. Le monde et l’église en général  le savent, et s’ils ne le savent pas ils le découvrent un jour ou l’autre. C’est pourquoi telle personne est exclue du ministère de la Parole, car son témoignage publique ne peut que soulever des railleries puisqu’on lui dira avec raison : «Pourquoi viens-tu nous donner des leçons quand ta propre épouse n’a même pas assimilé les rudiments de ta religion ? Médecin, soigne-toi toi-même avant de venir nous soigner ! »  Ce croyant n’a reçu aucun appel de Dieu pour enseigner publiquement la Parole aussi longtemps que son épouse est incroyante et que ses enfants ne lui sont pas soumis entièrement. Il peut connaitre toute la Bible de mémoire, être docteur en théologie réformée de l’université de Genève, et parler le syriaque et le chaldéen, l’araméen en plus du grec, de l’hébreu et du latin, il est néanmoins exclu du ministère de la Parole car la doctrine de la Bible est conforme à la piété qui chez lui ne règne pas… Bien sûr c’est intéressant d’avoir des conversations  privées avec telle personne, mais qu’elle se mette à enseigner en public sachant que son épouse est du monde cela relève de la présomption et de  l’ignorance, car le Saint-Esprit ne va jamais soutenir son ministère puiqu’Il a déclaré dans 1 Tim.III ; 2 que le pasteur (ce qui implique le maître) doit être irrépréhensible.

     Le troisième cas c’est celui du croyant dont l’épouse est véritablement chrétienne mais n’est pas soumise à son mari, comme c’est le cas dans la majorité des foyers évangéliques. Eph. V; 22 dit: “Femmes soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le Chef de l’Eglise, qui est son corps et dont il est le Sauveur. Or de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent être soumises à leurs maris en toutes choses ».  De nos jours c’est très rare de rencontrer un couple de protestants où l’épouse est réellement soumise à son mari comme autrefois c’était courant. Aujourd’hui les épouses évangéliques sont en général soumises à leurs maris, comme les églises sont soumises à la Bible, c’est-à-dire que cela relève du domaine de la théorie mais pas de la pratique. Aujourd’hui à la maison  ce n’est plus l’homme qui porte le pantalon, l’épouse et les filles le portent aussi, ce qui est une abomination devant l’Eternel comme le dit Dt. XXII ; 5. Le port du pantalon manifeste un état de rébellion, ou pour le moins d’ignorance, qui sont inadmissibles pour quiconque prétend enseigner la Parole de Dieu à ses prochains au sein d’une congrégation ou en public. Je ne me lasse de répéter que la faute est en premier lieu imputable à l’homme qui est le chef de la femme, et que cela s’est produit à cause du lavage de cerveau qu’a opéré la TV avec l’aide des productions hollywoodiennes dans les foyers protestants, comme dans le reste de la population. Après 6 décades de lavage de cerveau le monde entier et l’Eglise croient qu’une femme en pantalon est chose normale. Cela fait maintenant partie de la culture occidentale. Mes frères évangéliques ont oublié que la notion du bien et du mal n’est pas sujette à la culture  mais qu’elle est déterminée uniquement par la Parole de Dieu. La culture  tant qu’elle ne s’oppose pas à la morale et à l’ordre établis par la Bible est quelque chose qui montre la diversité de la création divine au sein de l’humanité, mais dès qu’elle choque contre la loi morale de Dieu elle perd tout droit d’existence, et doit être éliminée dans les points qui enfreignent l’éthique chrétienne biblique. Je cite souvent l’exemple de l’usage généralisé du pantalon chez les femmes car c’est une partie très visible de la pointe de l’iceberg de la rébellion finale de l’homme qui en 60 ans a coulé le modèle patriarcal de société. On pourrait citer les cheveux courts ou l’éducation universitaire des femmes et leur prise de pouvoir des postes d’autorité dans la société. Le fait est que la femme à la maison c’est une chose du passé, et que maintenant le nouvel ordre diabolique qui confond les genres, et édifie la nouvelle Sodome internationale a affecté sérieusement les mariages évangéliques. S’il n’y a pas de fidélité à la Parole de Dieu dans la vie matrimoniale, il ne peut y avoir de fidélité dans la vie ministérielle. La triste réalité est que la grande majorité des foyers évangéliques a abandonné le modèle patriarcal le considérant comme quelque chose d’anachronique qui choque la mentalité humaniste que leur ont infusée la TV, l’Education Nationale, et leur environnement culturel et social. Ils sont tous devenus très « tolérants », mais cette tolérance se limite au relâchement des mœurs, car dès qu’un frère élève la voix pour défendre l’ancien modèle de foyer protestant selon les préceptes de la Bible, c’est-à-dire la femme à la maison, l’homme au travail, et  une raclée pour les enfants désobéissants (Prov. XXII ; 15), alors là la tolérance se transforme en invectives furieuses ou en diatribes sur les droits des femmes et des enfants selon le droit international et la pensée humaniste en cours.

      Pour nous les croyants dont la conscience est régie par la Bible et non par le courant de ce monde ; celui qui ne gouverne pas son foyer suivant le modèle patriarcal que nous inculque la Bible, ne peut en aucun cas prétendre au ministère de la Parole. La tendance générale est d’adapter l’enseignement de la Bible à la pensée moderne, au lieu de détruire la pensée moderne par l’enseignement de la Bible. Nous sommes en lutte contre le monde, nous sommes pas ses amis et « les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu pour renverser des forteresses, nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ ». La terrible réalité c’est que de nos jours il y a si peu de foyers qui suivent le modèle patriarcal, que très peu de pasteurs et de maitres ont l’autorité morale pour enseigner. Un pasteur doit être un modèle pour les brebis, et son autorité spirituelle repose sur son autorité morale, car la doctrine doit être conforme à la piété (1 Tim. VI ; 3), et la piété doit être conforme à celle qu’enseigne la Bible, pas celle qu’enseigne les églises et les séminaires bibliques apostats de notre ère. Un pasteur qui veut enseigner la soumission de l’Eglise à Christ, (ce qui fait partie de sa mission), et qui n’illustre pas cette soumission par sa vie matrimoniale est un rigolo, même s’il est doté de doctorats et d’érudition. Il aura beau avoir une grande éloquence, sa doctrine ne peut affecter ses auditeurs, car c’est une espèce de Simon le magicien, spécialiste en beaux discours mais dont la vie dément les assertions doctrinales qu’il peut faire. Le maitre dont l’épouse n’est pas dédiée à son foyer et  soumise à son mari, est un maitre en fariboles car « le Royaume de Dieu consiste en pouvoir et non en paroles », et ce pouvoir se manifeste premièrement dans une vie familiale telle que la vivaient les protestants d’autrefois, d’avant l’ère audio-visuelle quand on marchait à la lumière de la Parole de Dieu, et que les blasphèmes et l’impudicité de la publicité télévisée ne faisaient pas partie de l‘ambiance du foyer. De nos jours les pasteurs, les évangélistes et les docteurs sont en majorité des évangéliques qui ne vivent pas une vie matrimoniale dans le cadre patriarcal ; ils se vantent de ne pas être des fanatiques, des extrémistes des machistes etc. Ce sont des gens « tolérants » qui vivent en harmonie avec le XXIème siècle et qui ne risquent pas de faire fausse note dans le chœur humaniste, puisqu’ ils se battent pour les SDF et pleurent sur le sort des pauvres palestiniens qui sont opprimés par les méchants sionistes… Je préfère pourtant écouter la vieille rengaine de Spurgeon qui disait qu’il est de notre devoir d’être fanatiques pour le monde si nous voulons être de véritables protestants. Ecoutons-le une fois encore: «Ce qu’il y a au fond de la pensée moderne c’est un cœur non régénéré. Les hommes sont modernistes en doctrine car ils n’ont jamais pu se revêtir de puritanisme, du fait qu’il leur manquait la rénovation de leur entendement ». Que dirons-nous aujourd’hui quand des lesbiennes notoires sont pasteurs d’églises protestantes traditionnelles ? 

     Je crois que de nos jours celui qui n’est pas considéré comme fanatique n’est pas fidèle à la Parole. Nous ne cherchons pas à offenser, mais la Parole elle-même, si elle est reçue simplement et non tordue par des sophismes et des allégories, est une offense au nouvel ordre moral et mondial qui s’impose. Rends-toi compte frère, que la Parole dit que la femme fut créée pour l’homme et non l’homme pour la femme, et que l’homme, non la femme, est la gloire de Dieu (1 Cor. XI ; 7 et 9). Si tu oses croire cela simplement, et l’affirmer publiquement, te voilà classifié comme fanatique ! C’est facile d’être pur dans la doctrine aussi longtemps qu’elle se discute dans un salon de thé entre spécialistes, mais les tempêtes qui se soulèvent au fond d’une tasse de thé bien qu’elles puissent inspirer un Proust, n’ont aucun effet sur la vie en esprit qui doit caractériser un enfant de Dieu.  La vie chrétienne ne consiste pas à parler de doctrine, mais à vivre la doctrine ! Après notre relation personnelle avec Dieu, ce qui importe le plus pour qui n’est pas célibataire, c’est notre relation matrimoniale, car elle est une allégorie vivante de la relation de Christ avec son Epouse qui est l’Eglise, la plénitude de celui qui remplit tout en tout. Notre Seigneur enseignait par des allégories, et le saint mariage est la meilleure allégorie que nous puissions utiliser pour montrer autour de nous la relation du Christ avec les siens. Le maître ou le pasteur qui ne peut montrer cette relation divine au moyen de son mariage ne sera pas soutenu par le Saint-Esprit et n’aura aucune autorité morale pour enseigner. Hélas aujourd’hui les faux maitres dont la tête est pleine de théologie et dont le mariage ne concorde pas avec cette théologie pullulent ! « Mieux vaut un chien vivant qu’un lion mort », et mieux vaut un mariage à l’ancienne dont le chef est sans doctorat en théologie et prétentions académiques, qu’un révérend érudit dont le mariage dément la vocation ! Le mariage saint est le sceau du ministère pour qui n’est pas célibataire.

     Une partie de ces maitres déchus exerce son ministère au sein des églises évangéliques qui sont entrées dans le processus de la grande apostasie finale, et ces pasteurs n’ont donc pas de problèmes puisque leurs fidèles sont habitués à voir des femmes parler dans la congrégation, et non seulement depuis les bancs mais aussi depuis la chaire, peu importe ce que dit 1 Cor. XIV ; 34, le lavage de cerveau opéré par la TV depuis des décennies a fait son œuvre et ils sont insensibles à ce que dit l’Ecriture ; ce sont des croyants tolérants du XXIème siècle, pas des puritains ou des huguenots du XVIIème !

     L’autre partie de ces maitres n’a pas voulu, ou n’a pas pu passer par le séminaire pour recevoir leur titre officiel de pasteur ou de docteur, et essaie donc de monter son église en dehors du système traditionnel. Mais vu que leur mariage n’est pas une allégorie vivante de la relation de Christ avec son Eglise, le Saint-Esprit ne soutient pas leur ministère et beaucoup  se tournent donc vers le monde virtuel et fantaisiste des réseaux sociaux où n’importe quel type peut prétendre être un pasteur érudit ou un théologien  diplômé. Mais c’est jouer avec le feu car « Jéhovah dont le nom est Jaloux, est un Dieu jaloux » et « notre Dieu est un feu dévorant ». Ceux qui se servent de l’Evangile et du nom de Dieu pour exalter leurs misérables personnes se placent à côté de la tente de Coré… Aujourd’hui vous pouvez rencontrer des dizaines, des centaines, de faux docteurs et de faux pasteurs dans les réseaux sociaux, car le CV de ces personnes n’est sujet à aucun contrôle, et ils ne vont pas dire qu’ils sont divorcés et remariés 2 fois, mais au contraire ils vous diront qu’ils sont pasteurs d’une congrégation nombreuse et détenteurs d’un doctorat obtenu à l’université hébreu de Jérusalem. Pour renforcer le mensonge ils ajouteront même une photo de leur éminente personne en toge de révérend, prêchant du haut d’une chaire ! Ainsi donc les ingénus qui gaspillent leur temps dans les réseaux sociaux deviennent la congrégation de maitre Corbeau…

     C’est chose louable que de vouloir servir notre Seigneur et Sauveur, mais il est indispensable de comprendre quelle est notre vocation, quels sont les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Nous avons tous le vieil homme en nous qui fait tout son possible pour nous dévier du Chemin et satisfaire ses convoitises qui servent les plans du diable. Le désir de l’auto-exaltation est présent chez nous tous, et la pensée charnelle peut faire preuve d’une astuce diabolique pour lui appliquer un vernis d’humilité, comme dit Prov. XVI ; 25 : « Telle voie parait droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort » ! Heureusement les raisonnements subtils ne peuvent rien contre des faits établis si nous sommes honnêtes. La sorte de mariage que nous vivons est un fait qui aide à y voir clair. Quand un croyant n’est pas marié légalement devant Dieu et les hommes à une épouse convertie et soumise, ce qui signifie que celle-ci comme Sarah suit son mari là où il a décidé d’aller lui, pas elle,  alors un tel chrétien sait qu’il n’est pas appelé à enseigner en public.  L’épouse est plus importante pour le ministère que l’érudition ou la connaissance. Ce n’est pas en vain que Dieu dit que la femme est la gloire de l’homme ! L’intelligence et la connaissance peuvent s’augmenter en cours de route par la Parole de Dieu, mais c’est la classe d’épouse que l’on a qui détermine l’usage des dons spirituels. Si elle n’est pas une fille de Sarah (1 P. III; 6 et 7), c’est-à-dire une épouse traditionnelle, pas une femme qui a la mentalité qui s’est formée dans les 6 dernières décennies selon le modèle hollywoodien, alors il faut se garder d’entrer dans une fonction qui requière une sainteté particulière. Je crois que de nos jours si un jeune veut dédier sa vie à prêcher, il vaut mieux qu’il choisisse le célibat et demande à Dieu la continence, plutôt que de se marier, car une femme vertueuse qui sait que l’usage du pantalon est abomination devant Jéhovah, sera très difficile à trouver, bien que rien ne soit impossible pour Dieu qui d’une côte a fait une femme ! L’affaire est grave diront mes lecteurs car dans ces conditions bien peu sont qualifiés pour enseigner. Que nous reste-t-il à faire ?

     Il nous reste une chose à faire : rendre témoignage personnellement et directement à ceux qui croisent notre chemin que Jésus-Christ est le Seigneur et qu’il revient bientôt juger le monde selon notre évangile, celui de la grâce, l’Evangile des calvinistes. Néanmoins il n’y a pas besoin dans tous les cas d’exposer les 5 points du calvinisme pour obtenir le résultat désiré qui est la repentance et la conversion. Le moyen est à la portée de tous et de toutes ; célibataires, mariés et divorcés ! Les temps sont durs et si nous attendons un réveil spirituel dans les églises pour commencer à travailler pour le Seigneur, je crois que nous ne ferons jamais rien.

      Ma position n’est pas extrémiste elle est simplement logique, et il n’y a que 2 possibilités : soit je me trompe et nous ne sommes pas encore entrés dans la grande apostasie qui précède le Rapt de l’Eglise et la montée de l’Antéchrist eschatologique (2 Thes. II ; 3), soit nous sommes entrés dans l’Apostasie et il n’y a plus rien à attendre du système ecclésiastique ; l’ère des églises est arrivée à sa fin. Si je me trompe, que Dieu m’ouvre les yeux, et SVP priez pour moi afin que cela se fasse le plus tôt possible, et que je puisse retrouver ma place dans une église locale comme une brebis qui s’était égarée mais qui revient repentante au bercail. Mon zèle m’a-t-il égaré et me suis-je donc laissé séduire par la théorie  d’Harold Camping président de  Radio Famille, (Family Radio), qui annonçait la fin de l’ère des églises, puis sombra dans de tristes hérésies et fausses prophéties ? L’affaire est grave frère, car j’ai peut-être abandonné le bateau de l’Eglise qui bon gré mal gré continue sa route vers le port céleste, et me voilà maintenant pratiquement seul dans un faible esquif au milieu de l’océan, criant aux autres d’abandonner le navire et de monter dans les canots de sauvetage, ce qui est une folie si le navire n’est pas en train de couler. Aidez-moi chers frères par vos prières et une explication raisonnable et biblique à remonter à bord ! Oui l’affaire est grave, je le répète, car personne ne m’a jusqu’à présent donné une explication raisonnable et biblique pour remonter à bord, et à moins d’avoir été victime d’une hallucination ; j’ai vu une voie d’eau béante dans le navire ! De plus d’après les informations du docteur Alberto Rivera (voir série « Alberto », www.chick.com ) et d’Edmond Paris (lire « L’histoire secrète des jésuites » publiée par Chick), tout indique que nous avons été torpillés par les jésuites, et il semblerait que ce soit au niveau des séminaires et des instituts bibliques … Jésus a dit que quand cet évangile du Royaume sera prêché dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin (Mt. XXIV ; 14). De plus il nous a dit : « en vérité, cette génération ne passera point que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront point » (Marc XIII ; 30). Or nous avons vu qu’en une génération nous sommes passés du cheval comme moyen de transport rapide pour les évangélistes à l’avion à réaction, et du papier à la radio puis à l’internet pour répandre l’Evangile au-delà des frontières. Si j’ai bien compris ce qu’a dit mon Seigneur Jésus, et bien nous sommes dans la dernière génération, et si nous sommes dans la dernière génération, et bien l’Apostasie n’est pas prévue pour le XXIIème siècle ! Je sais que beaucoup répondront que tout cela est exact mais que justement les églises fidèles seront ravies avant que l’apostasie soit totale et que se manifeste le fils de perdition. Mais là encore se pose un problème : que comprenez-vous par « église fidèle » ? Pour ma part une église fidèle, n’est pas une église parfaite, car nul chrétien n’est parfait, mais c’est une église qui proclame énergiquement l’Evangile, le vrai ; celui des 5 points du calvinisme, qui rejette la fable évolutionniste et qui ne permet pas aux femmes de parler dans la congrégation et encore moins de prêcher ! Rien qu’avec ces 3 points de base essaie cher lecteur de trouver une église fidèle ! Est-ce du fanatisme exiger que l’on prêche un Sauveur  qui sauve assurément toutes ses brebis et qui ne dépend pas du bon vouloir de créatures déchues dont le cœur est trompeur et pervers (Jer. XVII ;9)? Est-ce du fanatisme refuser d’écouter un pasteur qui ne croit pas ce que dit la Bible mais croit plutôt ce que dit à la télé National Geographic sur l’origine de la terre et de la race humaine ? Est-ce du fanatisme refuser qu’une femme ait le autorité sur les hommes dans une congrégation quand la Bible dit qu’il ne lui est pas permis d’enseigner sinon qu’elle doit apprendre en silence et avec une entière soumission (1 Tim.II ;11) ? Si vous considérez cela du fanatisme, et bien je me glorifierai d’être un fanatique ! Maintenant pour ceux qui se rendent compte que le bateau des églises évangéliques traditionnelles est en train de couler, et que Jézabel est au gouvernail, je reviens à notre mission : répandre la Parole de Dieu, donner témoignage de l’Evangile.

     Tous les croyants peuvent le faire facilement aujourd’hui au moyen des tracts évangéliques. Ce n’est pas compliqué de laisser un tract dans une boite aux lettres ou de le donner en main propre , ou de le laisser avec un pourboire sur la table du restaurant. L’important c’est que les gens lisent ce tract, et pour être sûr que cela se fasse, je vous conseille chers frères et sœurs d’utiliser les tracts « Chick ». Nous sommes dans une civilisation de l’image, ce qui est bien dommage, mais nous devons affronter la réalité et vaincre le monde avec les moyens du bord pour présenter le message. Les tracts Chick sont des petites BD qui contiennent une petite histoire intéressante, amusante, intrigante, inquiétante, en bref ce sont des tacts que tout le monde lit par curiosité, et qui contiennent la Parole de Dieu. La maison qui les publie a hélas une doctrine arminienne avec quelque légère tendance au pentecôtisme, mais pour faire passer le message de base cela sert. (Souvent j’y opère de courtes rectifications). Il y a là un ministère d’évangélisation ouvert à tous et  à toutes, peu importe la situation matrimoniale de celui ou celle qui donne le Chick. Pour ma part je rends grâce à mon Dieu pour mon épouse qui est ma gloire, et me permet par son témoignage silencieux d’avoir une autorité morale suffisante pour élever la voix au milieu de cette confusion régnante dans les églises et dans les foyers. Je ne peux prêcher que ce que je vis, sinon je ne serai qu’un menteur et un hypocrite, et c’est grâce à ma femme qui remplit son rôle d’aide idéale que je peux parler et écrire sans subtilités ! Souvent j’ai eu envie de laisser tomber ce programme par internet mais comme de temps en temps je reçois un message qui m’encourage à continuer, je continue… Cependant n’étant pas un maître ou un pasteur, seulement une alarme qui ayant détectée une voie d’eau dans le navire s’est déclenchée automatiquement, je me réjouis bien plus des milliers de tracts que par la grâce de Dieu j’ai pu distribuer, que des quelques articles que j’ai pu écrire, et que je n’aurais pas écrits si j’avais lu quelque auteur protestant qui eût osé dénoncer sans compromis, et à haute voix les maux spécifiques de notre ère : féminisme, apostasie, télé dans les foyers, œcuménisme etc. Bien sûr certains protestent, mais ce sont de faibles protestations. Je n’entends personne dire par exemple : « Comme la femme fut créée pour l’homme, non l’homme pour la femme (1 Cor. XI ;9), il est donc irresponsable de les envoyer à l’université pour se préparer à une carrière professionnelle, puisque leur carrière selon la Bible c’est qu’elles s’occupent de leurs maisons, de leurs enfants et qu’elles soient soumises à leurs maris. A l’université on va leur inculquer le contraire de cela, et on va ruiner leur vraie carrière  et aider le diable à miner davantage le fondement patriarcal de la société ». Comme on n’entend pas nos docteurs proclamer certaines vérités qu’il est urgent de proclamer sans  faire de concessions à notre époque dégénérée, Dieu peut ouvrir la bouche d’un âne, comme il l’a déjà fait du temps de Balaam… Mais le ministère d’évangélisation par distribution de tracts et de littérature est plus sûr et je le recommande à tous et à toutes. Cela ne demande pas un mariage saint, cela demande seulement de l’amour pour ceux qui sont dans les ténèbres.

     C’est affligeant et honteux de voir combien de frères veulent qu’on les appelle « maître » ou « révérend », et ne se préoccupent nullement de diffuser le message de l’amour de Dieu si cela les laisse dans l’anonymat ! Si nous n’avons pas d’amour pour nos prochains nous ne sommes rien, car même la foi œuvre par amour. Le bateau coule et il est temps de laisser tomber les rêves de grandeurs ministérielles, et de chercher à toucher les consciences par de simples moyens comme une parole de témoignage personnel ou un tract évangélique hors des murs de l’église traditionnelle. Si tu ne peux pas parler, donne un Chick, et si tu peux parler, parle à qui tu peux et en plus donne un Chick à qui tu ne peux pas adresser la parole. Bien sûr que si ton mariage est une allégorie vivante de la relation de Christ avec l’Eglise, alors peut-être que Dieu te réserve un ministère de maitre ou d’évangéliste… Mais en attendant de savoir si c’est le cas, tu ne peux te permettre de perdre du temps car Dieu seul sait ce que le jour suivant nous apportera, si toutefois nous sommes encore là… En attendant d’être nommé contremaitre, sois un bon ouvrier !

     Je conclurai avec quelques mots pour ceux qui se sont mis dans des ministères auxquels ils ne furent jamais appelés, du fait que leur situation matrimoniale ne correspond pas à une telle vocation. A ceux-ci je les exhorte en premier lieu à se repentir et à confesser leur péché de rébellion, pour ne pas tomber dans le péché d’obstination. En second lieu à abandonner illico leur entreprise de vouloir enseigner à autrui ce qu’ils n’ont pu enseigner à leur première épouse, et donc à démonter leur plateforme virtuelle sur Facebook qui les font apparaitre comme docteurs et pasteurs, et à aller dans la rue distribuer humblement et anonymement des tracts d’évangélisation. C’est moins exaltant mais c’est beaucoup plus sûr, car c’est un travail que Dieu approuve et recommande. De plus je crois que le péché le plus satanique est celui de l’orgueil de type spirituel, et dans beaucoup de cas il est à l’origine de ces ministères frauduleux.  Celui qui s’humilie  Dieu l’exaltera et celui qui s’exalte Dieu l’humiliera. Que Dieu nous garde tous de chercher pour nous la gloire qui seule Lui appartient. Cherchons plutôt humblement à gagner des âmes d’une façon qui correspond à notre condition réelle, car « celui qui gagne des âmes est sage » !

     MARANATHA.