500 ANS !
Chers frères et sœurs, chers lecteurs, en ce mois d’octobre 2017 nous allons fêter les 500 ans de la Réforme protestante. En effet le 31 octobre 1517 Martin Luther cloua ses 95 thèses sur la porte de la cathédrale de Wittenberg, proposant simplement une discussion académique sur le thème des indulgences. Sans le savoir et sans en avoir l’intention, il déclencha une crise au sein de l’église catholique et de la société occidentale qu’elle dominait depuis 1000 ans ; crise qui donna naissance à la religion protestante, et provoqua un schisme au sein de notre civilisation, laquelle se scinda en 2 blocs : le bloc catholique et le bloc protestant. Mais qu’est-ce que la religion protestante sinon la renaissance du christianisme original c’est-à-dire biblique ?
Après 1000 ans d’épaisses ténèbres papistes, la Bible réapparut d’une façon encore bien plus merveilleuse qu’au temps des apôtres, car à l’époque l’imprimerie n’existait pas et jusqu’au XVIème siècle très peu de personnes possédaient la Bible, et sa lecture en langue vernaculaire avait même été interdite par un décret du sinistre pape Innocent III (1198-1216) ; celui qui réclama être le vicaire du Christ, le souverain suprême de l’Eglise et des rois. Ce démon éleva l’église romaine au domaine suprême de l’Etat, et les rois de France, d’Allemagne, d’Angleterre et pratiquement tous les monarques d’Europe lui étaient soumis. Il ordonna l’extermination de tous les hérétiques, éliminant ainsi les Albigeois, il créa l’Inquisition, condamna la Carta Magna britannique, décréta le dogme de la transsubstantiation, confirma la confession auriculaire, et fit verser le sang tel un Néron… Mais voilà, en dépit de ce que le monde entier git sous l’emprise du Malin (1 Jn. V :19), Dieu n’en a pas perdu le contrôle, au contraire il fait jaillir des ténèbres la lumière, et cela au temps prévu ! Ce temps prévu fut le 31 octobre 1517.
Depuis cette date la Bible traduite dans toutes les langues et accompagnée de la doctrine évangélique du salut par la foi, pas par les œuvres, commença à se répandre dans le monde entier. Dieu utilisa alors durant 5 siècles la nation anglaise et ses satellites (spécialement les Etats-Unis) pour propager la lumière de l’Evangile jusqu’au bout du monde, selon ce que la Bible prophétisa quand Dieu le Verbe dit à Israël : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et sera donné à une nation qui en rapportera les fruits » (Mt. XXI : 43). Il dit aussi : « Je suis recherché de ceux qui ne s’enquéraient pas (de Moi), je suis trouvé de ceux qui ne me cherchaient pas. J’ai dit : Me voici, me voici, à une nation qui n’était pas appelée de mon Nom » (Es. LXV : 1), et encore : « Je les exciterai à la jalousie par ce qui n’est pas un peuple, je les provoquerai à la colère par une nation insensée » (Dt. XXXII : 21) ! Or le chiffre 5 représente dans la Bible la grâce divine ; rappelez-vous les 5 pains pour alimenter les 5000 personnes (Jn. VI : 9, 10), ou les 5 vierges prudentes de Mt. XXV : 1, ou encore les 5 coudées de long et de large de l’autel de bois d’acacia pour bruler les offrandes, lequel était aussi le refuge ultime de quiconque craignait pour sa vie (1 R. I : 50). Nous avons donc eu 5 siècles de grâce surabondante depuis que Luther fit éclater la Réforme protestante. Elevons au ciel des actions de grâce pour ces 5 siècles de Bible ouverte, de propagation universelle la Parole de Dieu. Mais cela ne doit pas être le tout, car aujourd’hui même le pape François 1er rend grâce à Dieu pour Luther ! Le Vatican a même émis un timbre pour commémorer la Réforme protestante, alors qu’il y a quelques siècles ils célébrèrent un Te Deum en l’honneur du massacre de la Saint Barthelemy à Paris…
Je crois que la meilleure façon de célébrer le 31 Octobre jour de la Réforme, c’est en premier lieu de réaffirmer notre attachement aux 5 « seulement » du protestantisme : Sola Fide, Sola Scriptura, Solus Christus, Soli Deo Gloria, Sola Gratia, et pour ceux qui sont dans la ligne sotériologique orthodoxe des réformateurs y rajouter notre attachement aux 5 points du calvinisme (élection inconditionnelle, expiation limitée, dépravation totale, grâce irrésistible et persévérance finale des saints) ! Réaffirmer notre foi protestante signifie sortir de cette grande Babylone qu’est devenu le protestantisme traditionnel. En effet depuis plus d’un siècle déjà le protestantisme n’est plus que l’ombre de ce qu’il était autrefois. Le XIXème siècle a vu, en dépit du succès extraordinaire des missions à l’étranger, la naissance de la haute critique qui n’est en fait qu’une méthode de destruction systématique de l’infaillibilité des Ecritures, laquelle fut l’invention d’érudits impies. Au XXème siècle arriva le révisionnisme qui fomenta ensuite l’apparition de nombreuses nouvelles traductions œcuméniques. Et nous voici maintenant au XXIème siècle, justement à la fin de l’époque de la grâce pour les nations, et à l’aube de la conversion d’Israël à son Messie (Ro. XI : 25). Ensuite viendra le Millénium qui sera l’application universelle de la loi, lequel débouchera sur l’éternité où la grâce universelle règnera pour tous les habitants de la nouvelle terre… Mais pour l’instant nous sommes en octobre 2017, et avons encore la possibilité de célébrer les 500 ans de la renaissance du christianisme biblique en plein milieu des ténèbres de la superstition catholique et de l’apostasie des églises protestantes officielles. Profitons-en pour méditer sur ce fait singulier d’un obscur moine augustin, qui par son zèle pour l’Evangile de la grâce de Dieu, provoqua un avivement qui transforma le cours de l’histoire de toute l’humanité, et nous fit entrer dans une ère de grâce qui a duré 500 ans.
Bien sûr beaucoup diront qu’avant Luther d’autres avaient bien compris que l’Ecriture était l’infaillible autorité divine à laquelle le croyant devait se soumettre. Wycliffe, Huss, Savonarela, les Vaudois, et certainement d’autres groupes de croyants avaient compris le Sola Fide et le Sola Scriptura que Luther proclama. On pourrait dire pareillement qu’avant David, et même en son temps, il y avait d’autres jeunes en Israël aussi habiles que lui pour tirer des pierres avec une fronde. Mais voilà, Dieu est le maitre de l’histoire et c’est Lui qui choisit qui tirera la pierre entre les 2 yeux de Goliath, et qui dépouillera le pape de sa puissance tyrannique sur tous les peuples qui en Occident ont invoqué le nom de Jésus-Christ. Dieu est infiniment sage, et l’homme qu’il destine à une tâche particulière est l’homme idéal pour la circonstance, malgré tous ses défauts et tous ses péchés. David l’homme selon le cœur de Dieu devint quand même suite à son succes un adultère, un polygame et un assassin. De même Luther devint un antisémite, violent et grossier. Néanmoins tous restent des exemples notoires à suivre quand ils marchaient en esprit et non dans la chair ! Comme dit l’Ecriture le trésor de l’Evangile de la gloire du Christ se trouve dans des vases de terre, pas dans des porcelaines de Chine ou des coupes de cristal d’Arc, afin que l’excellence de la puissance qui les anima soit reconnue comme provenant de Dieu et non pas d’eux-mêmes (2 Co. IV : 6, 7). Dieu a donc ses troupes d’élite, et qui es-tu toi pour critiquer ceux qu’il a choisi, et qu’il a glorifiés et glorifiera encore aux coté du grand Capitaine de notre salut ? Luther fut l’homme choisi par Dieu pour provoquer la Réforme protestante, tout comme Christophe Colomb fut l’homme choisi pour coloniser l’Amérique, et y introduire la première Bible et y faire résonner pour la 1ere fois de nom de Jésus-Christ, en dehors duquel aucun indien ne pouvait trouver le salut… Il est évident pour nous les chrétiens que le modèle à suivre n’est pas Luther ou Calvin, mais Jésus-Christ. Néanmoins nous pouvons et nous devons apprendre aussi des erreurs et des exploits de tels hommes. Nous ne pouvons rien apprendre des erreurs de Jésus puisqu’en Lui tout était parfait, et il n’y avait donc aucune erreur et aucun péché ! Mais en méditant sur l’exemple de Luther, puisque nous fêtons les 500 ans de la Réforme, nous pouvons tirer profit de certains traits de son œuvre et de sa personne, car ils révèlent certains principes valables pour tous les croyants petits et grands, riches et pauvres, érudits et illettrés.
Prenons par exemple sa fougue. Spurgeon disait que Luther était comme un taureau ; une fois qu’il voyait l’objectif clairement il fonçait dessus et rien ne l’arrêtait ! Luther est fougueux. En effet sa fougue l’avait entrainé au monastère des Augustins, car il avait fait vœu à une sainte du calendrier catholique, suite à une tempête effrayante, de se consacrer totalement à Dieu. Sa fougue, dans son ignorance, le rendit encore plus esclave de la superstition du salut par les œuvres, puisqu’il fit vœu de chasteté de pauvreté de soumission au pape, mais Dieu par cela même le mit en contact avec la Bible, en le dirigeant vers un ordre monastique qui justement conservait les enseignements d’Augustin, celui qui au Vème siècle s’opposa à l’hérésie pélagienne et défendit la grâce de Dieu, Sa souveraineté et Sa prédestination. Cette même fougue alliée cette fois-ci à la connaissance du salut par la foi sans les œuvres, le poussa à s’opposer violemment à Tetzel le vendeur d’indulgences et à clouer ses 95 thèses sur les portes de la cathédrale de Wittenberg. Plus tard elle le poussa à défier l’autorité du pape devant l’empereur, et termina sa bonne œuvre en lui faisant proclamer de toutes ses forces que le pape est l’Antichrist et qu’il fallait donc remettre l’Eglise sur le fondement des apôtres et des prophètes c’est-à-dire sur l’Ecriture qui proclame le vrai Christ ! Voilà donc ce que peut faire la fougue pour la vérité dans un homme du commun, dans un pécheur ; un moine obscur animé de violentes passions. Evidemment nous ne serons pas appelés comme Luther à rendre compte devant les grands de ce monde de notre désaccord profond avec le concile œcuménique des églises. Aujourd’hui la situation est complètement différente et les discussions théologiques n’intéressent ni les masses ni les élites qui ne croient plus en rien ou croient en n’importe quoi. Néanmoins il y a un reste d’élus qui sont intéressés par ces questions, car ils sentent que la situation dans laquelle se trouvent leurs églises ne cadre pas avec l’enseignement de la Bible. Mais il règne une telle apathie que seul un cri d’alarme peut réveiller les élus de leur assoupissement. Nous avons besoin de la fougue qui animait Luther, si nous voulons faire une brèche dans cette muraille d’apathie et de tolérance du péché qu’entretiennent les faux prophètes d’aujourd’hui, qui disent : « paix, prospérité, sécurité » alors que nous sommes en pleine apostasie, et la paix œcuménique et pleine de tolérance qu’ils prophétisent n’est qu’un leurre qui les précipitent tous dans piège du diable, qui à grand pas les ramène tous à Rome, d’où nous sortit Luther par le bras étendu de Jéhovah. Le temps n’est plus à la conciliation mais à l’affrontement et à la rupture : « Ephraïm est adonné aux idoles, laisse-le à son sort ». Les églises évangéliques d’Occident forment la grande Babylone de la fin des temps, et seule une fougue luthérienne pourra y faire une brèche, et permettre aux élus qui y sont enfermés d’en échapper, et de porter des fruits impossibles à produire dans un tel système.
Luther avait aussi un amour révérenciel pour la Bible qui lui faisait dire que la Parole de Dieu c’est Dieu. Nous avons besoin de cet amour aujourd’hui, car la Bible est devenue grâce à la Réforme protestante tellement diffusée et accessible partout, qu’hélas beaucoup ne la considèrent plus à sa juste valeur. Comme disait Pink elle est comme la manne qui recouvrait toute la surface du campement et assurait la survie dans le désert pour le peuple d’Israël mais qui leur parut à la longue nourriture peu appétissante. Aujourd’hui on voit le même phénomène avec l’apparition du pentecôtisme qui annonce de nouvelles prophéties, et propose tout un spectacle de miracles de signes et de prodiges, ou la résurgence du cérémonialisme et du mysticisme. Toutes ces choses détrônent la Bible que Luther avait de nouveau intronisée comme autorité suprême de l’Eglise. Mais la culture moderne et postmoderne a été encore pire encore que les hérésies.
C’est cette culture qui de fait a sapé l’autorité des Ecriture, et ce par le phénomène audiovisuel de la télé à la maison ; phénomène qui a introduit le levain du féminisme dans les foyers et dans les églises, et a rompu l’ordre divin. Quelle église dans notre Occident décadent va enseigner à ses fidèles que les femmes âgées « doivent donner de bonnes instructions dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée » (Ti. II : 4) ? La Bible pour le croyant occidental n’a plus aucune autorité quant à l’ordre patriarcal qu’elle institue si clairement du début à la fin. Et on entend un peu partout des blasphèmes qui accusent Paul d’être un pauvre célibataire machiste, comme si par moment l’Ecriture n’était plus inspirée par Dieu, et que l’apôtre des Gentils commençait à débiter des commandements misogynes ! Or celui qui est infidèle dans les petites choses le sera dans les grandes dit le Seigneur. Toutes les églises d’Occident sont féministes, et aucune ne va oser enseigner ce qu’enseigne la Parole de Dieu, car comme dit l’Ecriture : « des enfants les oppriment et des femmes les dominent. 0 mon peuple ceux qui te conduisent te font errer, et détruisent le chemin de tes pas ». Quel pasteur va dire aux brebis dont il a la charge que les sœurs doivent se préparer pour les tâches domestiques et la soumission à leurs maris, afin de gagner sans paroles ceux qui ne croient pas, par une attitude complètement opposée à celle que le monde a institué efficacement et impérieusement au moyen de la télé introduite dans les foyers chrétiens ? Aucun, car la crainte référentielle de la Parole s’est perdue. Dieu peut bien nous dire que la femme doit apprendre en silence et en toute soumission, ou que l’homme est le chef de la femme, et Christ le Chef de l’homme comme Dieu est le Chef de Christ ; tout cela n’est pour la majorité que des anachronismes et des dispensations du passé ; peu importe que la Parole de Dieu nous explique que cela est dû à ce qu’Adam fut créé en premier lieu et après Eve (1 Ti. II : 13), et donc qu’il ne peut y avoir de changement ultérieur aussi longtemps aussi longtemps que les 2 sexes existent ! (Et ils continueront d’exister pour toute l’éternité, car même si nous serons bientôt comme les anges dans certains aspects, nous ne serons pas des anges !) Nous avons perdu la crainte référentielle aux commandements de Dieu, et le féminisme a tellement imprégné notre culture que Paul et Luther ne sont plus que de pauvres machistes qui pourtant ont changé la face du monde en bien pour l’homme et pour la femme… (Rappelons en effet que la première école de petites filles fut établie par Luther…)
Parlons aussi de sa révélation. Luther n’apprit pas la justification par la foi de la bouche de ses enseignants, sinon que ce fut une révélation du Saint-Esprit par un verset de la Bible : « le juste vivra par la foi » (Ro. I : 17). La Réforme protestante ne fut pas un mouvement de protestation sociale contre la tyrannie papale, mais elle est à sa source la révélation du salut par la foi dans le cœur d’un homme que Dieu avait prédestiné pour libérer le peuple de Dieu de l’illusion, et de l’esclavage du salut par les œuvres. Luther même après avoir reçu sa révélation du salut par la foi sans les œuvres de la loi, pensait pouvoir rester dans son monastère et continuer sa vie comme auparavant. Il ne voyait pas de contradictions entre sa révélation et les écrits d’Augustin, mais survint Tetzel, et cela mit le feu aux poudres… Le christianisme n’est pas un simple édifice de dogmes accumulés au cours des siècles, même si cet édifice est essentiel pour notre croissance spirituelle. Ce n’est pas une religion morte de traditions, de cérémonies, ou une discipline mystique qui nous amène à une sorte de nirvana en version occidentale. Non, le christianisme véritable est une révélation personnelle et particulière de Jésus-Christ qui est concédée seulement aux élus, sans même qu’ils ne la recherchent. Nous sommes tous par nature des fils du diable conçus dans le péché et engendrés dans l’iniquité, mais un beau jour Dieu fait pénétrer dans les cœurs de ceux qu’Il a élus avant la fondation du monde la sagesse céleste qui est Christ (Ps. LI : 7, 8, et 1 Co. I : 30). La révélation de Jésus-Christ comme notre Seigneur et notre Dieu fait de nous des chrétiens véritables, mais comme le christianisme est une religion de révélations personnelles, elle va de révélation en révélation, de gloire en gloire, et suite à la révélation de Christ en nous, survient normalement la révélation de la justice imputée de Christ qui alors fait de nous des protestants véritables, et j’oserais même rajouter qu’ultérieurement, la révélation de l’apostasie qui doit précéder la révélation de l’Antichrist fait de certains d’entre nous des protestants radicaux (2 Ts. II : 3) ! Luther lui-même après avoir reçu sa révélation de la justification par la foi, reçut ensuite d’autres révélations, et la plus importante certainement fut celle de l’Antichrist papal qui le rendit lui radical. La révélation divine rend toujours radical, mais pas fanatique ! Radical car tu deviens un cas particulier au milieu des cas généraux. Sans révélation personnelle de Christ en nous, nous restons tous des cadavres ambulants, des sépulcres blanchis dit notre Seigneur. Quand Luther comprit par révélation du Saint-Esprit que le salut ne dépendait pas de ses jeûnes, de ses vœux monastiques, de sa chasteté, de sa soumission à l’église, de ses autoflagellations, mais qu’il était offert gratuitement à tous ceux qui croit que Christ a payé intégralement pour tous leurs péchés présents, passés et futurs, il vit alors les portes du ciel s’ouvrirent de part en part devant lui, et commença à prêcher le saint Evangile de la grâce de Dieu. Et le monde fut bouleversé comme au temps de l’apôtre Paul ; un avivement sans précédent commença, et je dis bien sans précédent car au bout de 500 ans il toucha cette fois-ci toutes les nations sans aucune exception. En effet le protestantisme quand il pénètre une nation crée automatiquement un avivement spirituel, car « la Parole qui sort de ma bouche ne reviendra pas à vide mais accomplira tous mes desseins » dit l’Eternel. On nous rappelle souvent les avivements aux Etats-Unis ou au pays de Galles à la fin du XIXème siècle, mais derrière le rideau de fer de l’ancienne URSS, ou de bambou de la Chine communiste, combien d’avivements ont dû éclater ? Ils sont nombreux certainement, mais jamais publiés par la presse locale ! Réjouissons-nous donc ce 31 octobre 2017 pour ces 500 ans de la Réforme protestante qui ont communiqué la Bible à toutes les nations, malgré l’opposition féroce des jésuites, des humanistes, des musulmans, des bouddhistes, des communistes, et de toutes les forces que le diable a à sa disposition. Et même si les missions appartenaient à différentes dénominations (baptistes, presbytériennes, luthériennes, méthodistes etc.) elles avaient toutes l’interprétation correcte du salut par la foi dans le sang de l’Agneau qui quitte le péché du monde. Alléluia !
Hélas l’Occident ne va pas fêter les 500 ans de la Réforme ce prochain 31 octobre. Ils vont plutôt fêter la nuit des sorcières : halloween. J’ai même vu des églises évangéliques calvinistes fêter Halloween, car disent-ils : c’est la fête des enfants qui se déguisent et reçoivent des bonbons ! Quant aux églises qui vont fêter le 31 octobre la Réforme en compagnies de leurs frères catholiques, nous leur conseillons de se déguiser en sorcières plutôt que de cracher poliment au visage du père de la Réforme protestante qui nous laissa en 1545, comme testament juste avant sa mort, des gravures de Cranach commentées de sa main ; gravures où le pape est représenté comme l’Antichrist. Ces gravures commentées de quatrains rythmés, (appelées « Abbildung »), étaient en fait une sorte de BD ; un moyen de propagande pour inculquer au peuple allemand la révélation qu’il avait eu que le pape est l’Antichrist. (Wycliffe avait eu aussi cette même révélation 150 ans auparavant, et c’est pourquoi il est surnommé l’étoile du matin de la Réforme !) La méthode n’était pas nouvelle pour Luther, car il l’avait adopté dès 1521 avec son « Passionnaire du Christ et de l’Antichrist ». Le style de l’Abbildung laisse hélas à désirer à cause de quelque gros mot et vulgarités qui s’y trouvent, mais l’enseignement est juste, et il est urgent de le rappeler, précisément pour cette commémoration des 500 ans de la Réforme protestante. Voyez par exemple son quatrain du troisième tableau intitulé « Le royaume de Satan et du pape ». Il dit à ce propos : « A chaque diable est dévolu un nom. Ainsi pour le pape : il le révèle maintenant. Il est le véritable Antichrist qui est annoncé dans l’Ecriture ». En fait depuis 1518 il savait que le pape est l’Antichrist… 500 ans après, l’histoire se répète ; Jack Chicks a remis en BD l’Antichrist romain avec les révélations de l’ex jésuite Albert Rivera ; révélations qui sont encore plus surprenantes et terrifiantes que celles de Luther ! Je te propose donc frère protestant, situ es de la lignée de Luther, mais surtout pas de l’église apostate luthérienne, de fêter ces 500 ans en envoyant 2 BD d’Albert Rivera à tes connaissances, afin de leur rappeler qu’être protestant signifie automatiquement protester systématiquement contre l’Antichrist romain, car comme disait Luther : « la papauté satanique est le dernier malheur de la terre, et le plus grand que tous les diables, avec toute leur puissance, parviennent à inventer ». Je rappelle donc à celui qui désire recevoir ces BD gratuitement par internet qu’il lui suffit de me contacter...
Maintenant que va-t-il se passer après l’anniversaire de nos 5 siècles d’existence comme protestants ? Eh bien, après le numéro 5 vient logiquement le numéro 6 ; l’homme du péché, le fils de perdition, (le sixième pape depuis Vatican 2, si mon interprétation des 7 rois d’Ap. XVII : 10 est correcte) ! Ainsi donc l’ère de la grâce va arriver à sa fin, car très bientôt la plénitude des gentils sera entrée dans le bercail de Christ, et alors se produira le Rapt. Maintenant cela ne signifie pas qu’après le Rapt seulement les Juifs se convertiront, sinon qu’au moment du Rapt toutes les nations, tribus, ethnies auront quelques membres pour les représenter aux noces de l’Agneau. Comme je le disais dans l’article précédent : je crois qu’il y aura un grand avivement après le Ravissement durant la grande tribulation. Mais cela sera bien sûr accompagné d’une persécution encore plus sanguinaire que celle de Néron, car la technologie actuelle permettra de situer les chrétiens dans tous les recoins de la planète… Mais revenons au présent.
Pour l’instant nous sommes un nombre croissant à comprendre que c’est l’Apostasie qui est au programme, et non un grand avivement comme le prétendent les faux prophètes de la grande Babylone du protestantisme officiel. Mais ne perdons courage, au contraire utilisons tous les moyens que Dieu a mis à notre disposition pour appeler les incroyants au repentir et la conversion accompagnée d’œuvres dignes du vrai repentir, et aussi pour rappeler aux croyants que nous sommes sauvés sans aucune œuvre de notre part, dans le but d’accomplir les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les accomplissions (Eph. II : 8 à 10). Sa volonté c’est en priorité notre sanctification, et rappelons que celle-ci ne peut s’effectuer devant la télévision toute la semaine et au sein d’un club religieux le dimanche. Rappelons-nous Luther qui n’étant rien fit trembler le pape. Dieu peut de même nous utiliser pour libérer les élus de l’illusion dans laquelle le système des église évangéliques d’Occident les maintient, leur faisant croire que tout va bien quand en fait tout va mal ; leur faisant croire qu’ils font partie d’une église du type de celle de Philadelphie, alors qu’ils font partie de l’église de Laodicée là où la voix de l’Epoux n’est plus entendue, et où il revient donc à chacun d’ouvrir personnellement sa porte pour avoir communion avec Lui (Ap. III : 20). L’important ce n’est pas le nombre que nous arrivons à retirer du piège œcuménique, féministe, et humaniste des églises de l’Occident décadent, l’important c’est de remplir ta mission, d’être fidèle à ta vocation, et de pouvoir dire avec Luther devant ceux qui t’accusent d’être un fauteur de troubles, un ennemi de l’Eglise, un fanatique archaïque et machiste : « A moins que l’on me convainque par les Ecritures ou par la saine raison… a moins donc que je sois convaincu de cette façon, je suis attaché aux textes de la Bible ; ma conscience est captive de la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux me rétracter de rien, car ce n’est ni sûr ni juste d’agir contre la conscience. Que Dieu m’aide. Amen ».
Bon anniversaire chers frères, et fêtons ensemble ce 31 octobre, la révolte juste d’un seul homme qui par sa révélation du salut par la foi, sa fougue, et sa crainte référentielle non des prélats mais de la Parole de Dieu, nous a ouvert la porte à 500 ans de grâce, de Bible ouverte pour tout le peuple de Dieu dans toutes les langues et sur tous les continents !
Maranatha.