Radicalement Protestant
  JEHOVAH EST UN HOMME DE GUERRE
 
JEHOVAH EST UN HOMME DE GUERRE.

      Beaucoup sont conscients de ce qui se passe, mais ils n’osent élever la voix. Les versets 27 et 28 dans Actes, chapitre XVIII ont attiré mon attention sur ce que peut provoquer le zèle enflammé d’un disciple du Christ. En effet il y est dit d’Apollos : « …quand il y fut arrivé, il contribua beaucoup par la grâce à (l’avancement de) ceux qui avaient cru, car il réfutait publiquement les juifs avec une grande force, démontrant par les Ecritures que Jésus était le Christ »,(version Darby). Si l’on observe l’Histoire de l’Eglise, on se rend compte que la Réforme se mit en marche quand les vrais évangéliques protestèrent ouvertement au moyen de la Bible, affirmant sans ambages et avec véhémence que le papisme n’était pas une simple déviation au sein de la chrétienté, sinon que c’était, et cela reste, l’œuvre la plus perfectionnée de Satan. Cela changea le cours de l’Histoire, réforma l’Eglise véritable pour la gloire de Dieu, et pour le bien de l’humanité. Aujourd’hui que nous avons la liberté d’expression, car l’Inquisition, (qui existe toujours sous le nom de « Saint Office »), n’a plus le bras séculaire à sa disposition et donc ne peut plus nous massacrer, nous torturer, et nous bruler vif, bien peu de frères osent proclamer des vérités bibliques qui vont contre l’esprit de la modernité ou de l’œcuménisme.
     Il est essentiel aujourd’hui de dénoncer l’usurpation d’autorité que commettent les femmes dans tous les domaines, du fait de la honteuse désertion des hommes dans le champ de leurs responsabilités. Un féminisme déguisé de spiritualité, de tolérance, d’amour, et quelques autres principes très bibliques a envahi les églises évangéliques avec une telle force, que nous en sommes arrivés à des situations honteuses et intolérables pour ceux qui font partie du peuple de Dieu. J’espère que cet article fera réagir les élus, et je rends grâce à mon Dieu, pour me permettre de protester librement, et pour mon épouse qui par son attitude vraiment chrétienne me confirme dans ces convictions, qui paraitront anachroniques et puritaines à beaucoup, mais qui reposent uniquement sur la Parole de Dieu. En effet les femmes ont une immense responsabilité derrière les hommes, pas devant! Comme dit Martin Luther dans ses commentaires à l’Epitre aux Galates :« Je me suis beaucoup étendu sur le sujet. Mais c’est que les paroles manquent pour inculquer les gens de notre époque…j’ai la pleine certitude de ce que la Parole de Dieu, les Saintes Ecritures, a été expliquée correctement lorsqu’elle cause des offenses, spécialement chez les grands et les puissants du peuple ». La Parole de Dieu est une pierre d’achoppement : Esaïe VIII ; 14.
     Un des phénomènes les plus notoires depuis la dernière guerre mondiale, qui a changé la face du monde, et même la vie des églises protestantes; c’est l’accès des femmes à tous les postes auparavant réservés aux hommes. Aujourd’hui il y a des femmes présidentes, ministres, soldats, camionneurs, et même boxeuses! Dans les églises voir des femmes évêques, pasteurs, évangélistes, prophètes et missionnaires est devenue chose courantes et la majorité le voit comme un progrès, une évolution…Quelques-uns le tolèrent plus par convenance, ou pour éviter la controverse, tandis qu’une minorité décroissante s’oppose ouvertement à ce phénomène féministe. Rappelons cependant qu’être protestant c’est reconnaitre que la Bible doit être l’autorité suprême. En effet, je rappelle à mes lecteurs que le protestantisme a 2 bases fondamentales qui sont : le salut par la foi uniquement (« Sola Fide »), et l’Ecriture considérée la suprême autorité (« Sola Scriptura »). (On peut y ajouter bien sûr : « Sola Gratia » et « Soli Deo Gloria »). Le fait est que l’Ecriture soutient totalement la minorité décroissante, comme je m’efforcerai de le démontrer, rappelant premièrement que Jésus nous dit dans Marc VIII ; 38 : « quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand Il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges »…
 
C’est en vérité affligeant d’avoir à démontrer des choses si évidentes. Aucun exégète des temps passés n’a jamais pensé à écrire sur un thème aussi facile à comprendre, si dénué de controverse que même un incroyant serait capable de le comprendre et un nouveau converti de l’expliquer. Hélas la confusion est si grande aujourd’hui, l’Apostasie si présente, que l’on doit enseigner aux gens à discerner leur main droite de leur main gauche, et expliquer pourquoi l’eau mouille et le feu brûle !« La déclaration de tes paroles illumine, donnant l’intelligence aux simples » dit le verset 130 du Psaume 119, c’est pourquoi j’ai l’espoir que les simples qui auront la patience de m’écouter se réveilleront du sommeil dangereux dans lequel la culture moderne et les faux ministres de l’évangile les ont plongés. Il faut donc répéter aux chrétiens ce que dit Exode XV ; 3 : « Jéhovah est un homme de guerre », car on dirait que beaucoup L’assimilent à une femme paisible ! La terre mère et la reine des cieux sont les divinités qui sont revenues à la mode… Comme au temps d’Esaïe III ; 12, la Vérité clame :« Mon peuple a pour oppresseur des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches ». Nous analyserons donc rapidement, à la lumière de la Bible, le rôle de la femme dans la société, à la maison, et dans l’église.
 
 
La femme dans la société.
Dans le domaine de la politique, nous ne voyons qu’une seule fois une femme gouverner avec grâce le peuple d’Israël au temps des Juges. C’était Déborah : Juges IV ; 4. C’étaient alors la décadence en Israël : Jg.II ; 19, cela explique pourquoi Déborah gouvernait. Elle même confesse que la gloire de Dieu c’est l’homme, et qu’en ce cas précis, il s’appelle Barak, et que cette gloire se verra ternie car ce ne sera pas Barak qui tuera Sisera l’ennemi d’Israël, mais une femme : Jg. IV ; 9. Dans ce même livre au chapitre IX, verset 54, le même esprit manifeste de nouveau que la défaite est moins honteuse quand elle provient d’un homme que d’une femme, car : « La gloire de Dieu c’est l’homme ». Déborah est l’exception qui confirme la règle. Selon la Bible la femme ne doit pas avoir autorité sur l’homme, (1 Ti. II ; 12), et donc ne doit pas gouverner la nation ou s’immiscer dans la politique : Es. III ; 12. Nous avons aussi dans la Bible l’exemple typique et opposé à Déborah, de la femme qui gouverne par personne interposée : la tristement célèbre Jézabel, (1R.XVI ; 31, et XIX ; 1, 2), épouse sidonienne du roi Achab ; une véritable servante de « Baal-Satan » ! (Athalie est aussi un exemple typique : 2 R.XI ; 1). On retrouve une autre Jézabel dans l’Apocalypse, avec la même renommée. L’Histoire de France a aussi sa Jézabel en la personne de Marie de Médicis, mère de Charles IX et Henri III. Ce fut elle qui poussa son fils Charles à ordonner le massacre de la saint Barthélémie. Elle-même suivait les directives de son confesseur, un prêtre de Baal de l’époque : un jésuite. 10 000 protestants furent massacrés à Paris en une seule nuit. « Tuez-les tous et qu’il n’en reste pas un pour me le reprocher » dit Charles IX, quand il céda à sa mère. Cela fut suivi de massacres similaires dans toute la France, qui furent célébrés en grande pompe à Rome, par un Te Deum offert par le pape Grégoire III. Cela entraina une guerre civile de 30 ans durant lesquels périrent 6 millions de protestants. L’Angleterre de même subit quelques années auparavant le gouvernement d’une autre Jézabel : Marie la fille d’Henri VIII, surnommée « Marie la sanguinaire ». Elle tenta de rétablir le catholicisme en Angleterre, en suivant les mêmes conseils jésuites que l’autre « Marie-Jézabel » du royaume de France reçut plus tard!
     Actes XIII ; 50 est un autre exemple de persécution fomentée contre les témoins de l’Evangile, par des femmes distinguées. Comme nous l’indique le verset 14 de 1 Ti. II, Satan sait qu’il lui est plus facile de tromper la femme que l’homme, c’est pourquoi il est dangereux d’établir des femmes ou des enfants aux commandes, en dépits des exceptions telles que Déborah ou la reine Victoria qui vit l’apogée de l’empire britannique. Aujourd’hui le monde entier célèbre la Nouvelle Zélande pour le fait qu’elle a un gouvernement où la présidente a aussi une premier ministre dans son cabinet. Comme il n’y a pas de hasard, la N. Zélande est aussi le pays le plus avancé dans l’usage de l’argent électronique. Là-bas, on achète une glace au vendeur ambulant sur la plage avec une carte de crédit ! C’est le pays où la première fois l’implant de la puce magnétique fut testée pendant 10 jours sur Kim Warnick, afin d’étudier la réaction du corps à la marque de la bête : Ap. XIII ; 16 et 17. La N. Z. est un pays du Commonwealth et donc a des racines protestantes. Cependant les églises de Christ dans ce pays n’ont apparemment aucune influence et ont dû entrer dans l’Apostasie, c’est pourquoi de sérieux tremblements de terre ont récemment secoué cette nation, précisément dans la seconde ville du pays qui s’appelle : Christ Church!
     Pour ce qui concerne les activités économiques, selon la Bible : Pr. XXX ; 13, 14, 16, 18, 24, la femme est libre de les exercer, avec l’autorisation et la supervision de son père ou de son mari : versets 11 et 28. Il est bien sûr évident que l’idéal est que ces activités lucratives se déroulent à la maison. Mais la femme doit utiliser les dons que Dieu lui a concédés et qui ne se limitent pas qu’au rayon ménager ! Mais son foyer reste la priorité.
 
 
     La femm e au foyer.
Evidemment, l’attention est dirigée sur le foyer chrétien. Il est utile d’abord de rappeler que dans l’AT, la Loi fait toujours une distinction entre mâle et femelle pour ce qui concerne les sacrifices d’animaux. Quand la transgression était commise par un membre du peuple, la victime était une femelle, car cela indiquait le bas niveau de connaissance et de responsabilité du coupable : Lv. IV ; 27, 28 et V ; 6. En effet si le pécheur était un chef ou un sacrificateur la victime devait être un mâle. La victime des sacrifices représentait toujours Jésus Christ homme crucifié pour nos péchés, mais le niveau de connaissance du plan de salut est bien différent suivant la classe de personne, c’est pourquoi quand il s’agissait du peuple qui ne discernait pas clairement le sens du sacrifice, la victime était une femelle. Dans la loi cérémonielle, une femme qui enfantait un enfant mâle demeurait impure durant une semaine, et 2 semaines si c’était une fillette : Lv. XII ; 2 et 5. De même Nombres XXX, nous montre que le père ou le mari représente l’autorité divine pour la femme car ils sont à même d’invalider le vœu qu’elle fait à Jéhovah. Beaucoup diront que toutes ces lois ne sont plus en vigueur, et c’est vrai, mais toute l’Ecriture est utile pour enseigner, et cela nous enseigne la fragilité du beau sexe ! « En Christ il n’y a ni juif ni grec, ni libre ni esclave, ni homme ni femme », s’exclameront certains en tordant certains passages de la Bible. Cependant il ne faut pas confondre, la fonction et la valeur d’un membre du Corps de Christ. Tout croyant qu’il soit l’apôtre Paul ou une fillette de 10 ans récemment convertie, tout croyant a la même valeur aux yeux de Dieu, car le prix du salut est le même pour tous ; c’est Jésus crucifié. Cependant chaque membre a une fonction spécifique relative à ses dons et à son sexe ! Et cela ne changera ni dans le présent ni dans l’éternité. Aujourd’hui les théologiens libéraux veulent nous faire croire, que l’homme descend du singe et peu s’en faut qu’ils commencent à nous chanter que la femme est l’avenir de l’homme ! Beaucoup de frères se sentent confus face à cette stratégie diabolique, mais il faut résister au diable et il s’enfuira avec sa cohorte de « pasteurettes » et de théologiens à la mode néo-pentecôtiste.
     Dans un foyer chrétien l’épouse doit être soumise en tout à son mari : Eph. V ; 22, 23 et 24. Aujourd’hui cela n’est plus de mise dans la plupart des foyers chrétiens. Je suis persuadé que la télévision est derrière cette désertion de l’homme et cette rébellion de la femme, car une fois que l’image animée qui parle,(Ap. XIII ; 15), c'est-à-dire une fois que l’image de la bête est entrée à la maison, l’esprit du monde qui est conforme au prince de la puissance des airs ; celui qui contrôle les programmes sur les ondes par ses hommes clefs à la production, cet esprit mondain et vendu au péché fait taire l’Esprit Saint sur des choses qui paraissent triviales mais qui font partie de la subtile stratégie de Satan, pour amener le monde entier à accepter le Nouvel Ordre avec l’Antéchrist à sa tête…La Bible est claire au sujet de la soumission de l’épouse à son mari « comme au Seigneur », car il est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise, et la soumission n’est pas restreinte à certaines choses, mais elle doit être en toutes choses ! On est bien loin aujourd’hui de ces préceptes ! Evidemment pour qu’une chrétienne de notre époque accepte cela, il faut qu’elle ait 80 ans ou qu’elle ait atteint un niveau de spiritualité bien au-dessus de la moyenne ! Une telle femme sait que toutes choses concourent au bien de celles qui aiment Dieu : Ro. VIII ; 28. La plupart qui sont rebelles à la parole, s’empressent de citer Abigail qui selon leur interprétation erronée justifie la désobéissance au mari. Erronée en effet, puisque Abigail, n’a pas désobéi à son mari, car son mari n’était pas là ; il était hors de lui, il était complètement ivre : 1 Sam. XXV ; 36 ! Une fois qu’il revint à son état normal, elle lui référa ce qu’elle avait fait : v.37. Dieu demande obéissance en toute choses à l’épouse, quand le mari est sobre, pas quand il est complètement sous l’effet d’une drogue quelconque et que donc il n’est plus lui-même. Il va de soi que dans ce cas, comme dans le cas où le mari ordonne à son épouse de transgresser la loi morale, l’obéissance n’est plus de mise. Pour le reste elle doit avoir la foi que Dieu, contrôle son mari même s’il est incroyant car l’époux incroyant est sanctifié par sa conjointe chrétienne : 1 Cor.VII ; 14. Cela ne signifie pas qu’il sera converti, mais plutôt gardé sans même s’en rendre compte des chemins tortueux ou l’emmènerait sa nature perverse, si la grâce qui soutient son épouse n’était pas là :« C’est Jéhovah qui dirige les pas de l’homme, mais l’homme peut-il comprendre sa voie ? » L’homme donc est le roi à la maison et son devoir est d’aimer sa reine !
     Abraham crut en Dieu et fut prêt à sacrifier l’unique héritier de la promesse divine, de même les croyantes qui sont filles spirituelles de Sarah, doivent avoir la foi en Jéhovah-Jiré, c'est-à-dire qu’elles doivent être persuadées que Dieu pourvoira le bélier, l’échappatoire à une situation difficile dans laquelle peut se trouver leur mari, et qu’elles ne doivent donc pas prendre les rênes : Gn. XXII ; 13 et 15. Une soumission de cette sorte n’est pas à la portée de n’importe quelle croyante. Cela requière une certaine maturité. « Nous marchons par la foi, non par la vue » ; chose impossible pour une croyante qui suit la chair, qui est modelée par la télévision, et les théologies libérales, qui s’ingénient à annuler le sens du verset 22 par le verset 21 dans Ephésiens V, lorsque ces docteurs déduisent que le mari doit aussi se soumettre à son épouse. Autant dire que le Père est soumis au Fils. Tout cela est faux : le mari doit être la tête visible et incontestée du foyer et doit aimer son épouse et pourvoir à ses besoins dans tous les domaines dans la mesure de ses moyens. Son épouse c’est son propre corps, et qui serait tant stupide pour maltraiter et mépriser son propre corps ? Chacun a sa fonction et aucun des deux ne doit attendre que l’autre s’acquitte des siennes avant de faire son devoir ; l’amour et l’obéissance sont inconditionnels, comme l’est l’amour de Dieu envers ses élus.
     Le rôle de l’épouse est de servir son mari avec amour, car c’est pour cela qu’elle a été créée, c’est de cette manière qu’elle glorifie Dieu. Le mari, les enfants, la maison, et ensuite l’église. Mais si elle ne remplit pas ses obligations au foyer, aucune activité en dehors ne sera bénie : 1 Cor.XI ; 9. Et une fois de plus les hommes sont les coupables si leur épouse n’est pas à la maison mais au bureau toute la semaine. L’excuse étant qu’un seul salaire ne suffirait pas pour la famille. Ce qui est un mensonge, car la Bible dit que si nous avons la nourriture et le vêtement (le loyer y est inclus), nous devons être contents, car nous n’emporterons rien de ce monde. Bien sûr qu’au bout du compte, c’est la faute au plus petit, c'est-à-dire aux enfants. « On travaille tous 2 pour que nos enfants aient un avenir » allèguent-ils en cœur ! Un avenir sur cette terre maudite par le péché bien entendu ! En fait la réalité étant qu’il faut maintenir un niveau de vie digne du consommateur du XXIème siècle. La télé ayant fait son œuvre de conformer la mentalité de ceux qui l’ont à la maison, au monde qui les environne. Si la Bible était l’autorité, et le moule de la pensée du croyant ; sa priorité serait une famille qui cherche la sainteté et non les richesses de ce monde. Prov. XXIII ; 4 et 5 dit : « Ne te tourmente pas pour t’enrichir, n’y applique pas ton intelligence. Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaitre ? Car la richesse se fait des ailes, et comme l’aigle elle prend le vol vers les cieux ». Il n’y aura pas de sainteté sans la femme au foyer ! Elle est l’élément indispensable pour la sanctification des enfants, car « elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison » (Prov. XXI ; 26 et 27). Elle est l’âme du foyer. Mais si elle est au bureau ou à l’usine toute la journée, quelle est l’ambiance que trouveront les enfants à leur retour de l’école ? Une maison vide ou une mère exténuée, ne les formeront pas à l’école du Christ. C’est hélas la situation triste et désastreuse de la plupart des familles où le père se dit évangélique… Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon. Si vous décidez de servir Dieu, votre épouse sera à la maison, si vous décidez de servir Mammon elle sera au bureau. Hélas le type de chrétiens véritables qui prédominent aujourd’hui, n’est pas à l’image d’Abraham qui abandonna tout pour suivre Jéhovah coûte que coûte. Mais plutôt à l’image de son neveu Lot, qui bien qu’attristé de voir la décadence du milieu dans lequel il vivait, ne fut pas capable d’échapper à l’attrait du confort que lui procurait Sodome la grand ville, et de vivre comme son oncle sous une tente, mais séparé de la ville pécheresse et donc plus près de Dieu. Cependant au bout du compte, il se retrouva pratiquement dénué de tout, dans une grotte et son épouse transformée en colonne de sel ! D’une manière ou d’une autre c’est ce qui arrivera à tous les chrétiens « type Lot », qui ne veulent pas conformer leur foyer aux préceptes bibliques. Par exemple, si vous avez des filles, il serait bon qu’elles apprennent pourquoi Dieu les a créées, et par conséquent les envoyer à l’université c’est les former assurément à être des femmes cadres d’entreprise mais certainement pas des épouses et des mères selon le modèle biblique. Leur donner une formation supérieure, c’est les préparer à avoir autorité sur l’homme, ce qui est une abomination devant le Seigneur, c’est leur enseigner la rébellion systématique à l’ordre divin, dans la nature, dans la maison, dans la société, et dans l’église. Selon un sondage récent 1 jeune fille sur 20 a comme priorité un mariage d’amour. Pour le reste évidemment la priorité sera l’argent à travers une bonne carrière professionnelle. La majorité des parents chrétiens sont tellement aveuglés par la pensée mondaine, qu’ils sont toujours prêts à se sacrifier pour payer les études supérieures de leurs filles. Ce que je dis pourrait paraitre une position extrémiste pour la majorité de mes lecteurs, mais en fait c’est tout à fait biblique car« je veux que vous sachiez que le chef de tout homme c’est le Christ, et que le chef de la femme c’est l’homme » :1 Cor. XI ; 3, et Paul dit dans 1 Ti. II ;12 :« Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ». De plus mon interprétation est l’interprétation que l’Esprit Saint a donné a tous les grands maitres de l’Eglise, que ce soit Chrysostome, Augustin, Jérôme, Luther, Knox, Spurgeon, Pink etc. Aucun théologien renommé n’a dit autre chose que ce que je répète simplement aujourd’hui. Lisez donc « Le 1erretentissement de la trompette, contre l’autorité monstrueuse des femmes », écrit en 1558 par Jean Knox, le fameux réformateur écossais, et vous verrez que si je délire, tous les réformateurs déliraient. Ce qui est nouveau depuis 50 ans environ, ce sont les interprétations des hérétiques néo pentecôtistes, et autres. Je recommande plutôt au lieu de critiquer une position orthodoxe, biblique, et approuvée par l’Esprit Saint tout au long des siècles, le repentir sincère et le retour de la femme au foyer, pour ceux qui aiment la Parole de Dieu en vérité. Dieu ne va pas utiliser puissamment un véritable protestant si tout d’abord l’ordre tel que l’enseigne la Bible, ne règne pas au foyer. A quoi sert-il de prier pour le pasteur, pour l’œuvre d’évangélisation du quartier, si à la maison, ce n’est pas l’homme qui porte le pantalon ? « Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de la maison de Dieu ? » : 1 Ti. III ; 5. Un retour au modèle biblique, ce qui veut dire dans la pratique un retour au modèle des femmes chrétiennes d’il y a 70 ans, dans le vêtement et la façon de se comporter, est urgent pour ceux qui veulent porter des fruits. Sans cela toute votre piété, ne servira à rien dans l’avancement de notre cause commune !
      Un petit mot maintenant sur la séparation, (je ne parle pas de divorce). L’épouse ne doit pas prendre l’initiative : 1 Co. VII ; 10, et si elle a lieu, elle ne peut en aucun cas se remarier aussi longtemps que son époux qui l’a abandonnée est en vie : versets 11 et 39, car sinon elle commettrait l’adultère. Aujourd’hui cette forme d’adultère se pratique allègrement dans la majorité des églises évangéliques, en sortant certains versets de leur contexte. Le divorce est interdit dans le NT, sauf en cas de fornication, mais pas d’adultère ! Qu’est ce que cela signifie ? Deutéronome XXII ; 13 à 17 nous donne l’explication pourquoi Jésus utilisa la parole fornication au lieu d’adultère dans Matthieu V ; 32. En effet le seul cas de divorce autorisé pour un chrétien, étant quand la femme avec laquelle il se maria, prétendit être vierge, et lui mentit. Le contrat fut donc établit sur un mensonge et peut être annulé. Tandis que si le contrat de mariage a été établi en règle, même si l’un des conjoints commet l’adultère, le contrat reste valide ; seule la mort peut l’annuler. La jeune fille qui désire se marier, doit cependant avoir l’autorisation de son père : 1 Co. VII ; 36, 37, 38.
     Tout ce que je dis est évidemment fanatisme et fondamentalisme dangereux pour la pensée moderne, mais nous savons que la folie de Dieu est plus sage que les hommes. Les temps changent disent-ils. Cependant les sexes ne changent pas, la nature humaine non plus, et Jésus Christ est le même hier aujourd’hui et pour l’éternité ! Il y a toujours 2 voies devant nous : la voie large et spacieuse qui mène à la perdition et la voie étroite qui mène a la Jérusalem céleste. Le problème récent aujourd’hui, c’est que les églises évangéliques sont engagées sur la voie large et spacieuse, qui mène à l’Apostasie, la grande, par le moyen de l’œcuménisme. Je citerai M. Luther, celui qui m’a engendré dans la doctrine de la foi, pour terminer ce chapitre. Le père du protestantisme dit dans ses commentaires de l’Epitre à Tite au chapitre II : «La femme fut créée pour l’homme, et pour enfanter…aimer son mari, c'est-à-dire, ne pas se limiter à cohabiter avec lui, sinon le considérer comme son seigneur en toutes choses sans aucune prétention de domination. C’est une qualité très rare chez la femme, vu que par nature, le sexe féminin est attiré par tout ce qui est interdit, et ambitionne dominer, gouverner et dicter. Tout cela entraine la discorde maritale, les disputes, les cris et les raclées… elles ont suffisamment de travail à la maison pour les maintenir occupées, mais certaines préfèrent être dans la rue… C’est pourquoi, elle jouit du plus grand don de Dieu quand elle se complait dans son mari et non dans un autre, et quand son centre d’intérêt n’est personne d’autre que son propre mari…les femmes sont le sexe faible et sujettes à l’autorité, d’une autre manière elles pourraient souffrir terriblement, c’est ainsi qu’elles doivent vivre. La règle est parfaite, mais la vie ne l’est pas, et pour cela négligences et transgressions se produisent. L’autre règle à propos du vase plus fragile se trouve dans 1 P.III ; 7. Pour ce qui est de sa fragilité physique, la fragilité émotionnelle est en comparaison plus grande. Les femmes (au tempérament) viriles sont rares. Elles sont normalement faibles, peureuses, susceptibles, irritables, et méfiantes. Par conséquent un homme doit être patient ; il est plus facile de trouver de la bonté que de la méchanceté chez elles. Nous aimerions tous que tout en la femme soit parfait…Quand une femme fait la cuisine, ou s’occupe d’un fraisier, c’est quelque chose de banal. Elle ne dérange pas l’Esprit Saint. Ces femmes sont 10 fois meilleures…Quand une épouse se dédie à des activités qui paraissent anodines à la vue des gens, en fait pour Dieu ses activités sont précieuses ». Ainsi parlait Martin Luther, et ainsi nous parlons, tous ceux qui n’ont pas honte de déclarer ce que La Bible et l’expérience nous enseignent. Nos évangéliques modernes nous dirons que c’est une question de culture et d’éducation, mais c’est faux, c’est une question de constitution, car Dieu continue de créer avec le même moule ! Ces modernises peignent le vase plus fragile avec une peinture qui cache la réalité mais qui ne peut la changer. Ils ont beau écrire dessus : « solide comme un homme » ; c’est de la publicité mensongère ! Celui qui vit avec son épouse le sait, même s’il n’ose le confesser par peur du monde ou de la propre épouse ! Celui qui aime son épouse la traite avec tous les égards dus à un vase fragile. Celui qui ni la connait, ni l’aime, la traite comme une enclume, car il ne voit pas qu’en fait c’est une fleur délicate, précieuse et qui exhale son parfum particulier.
 
 
     La femme dans l’église.
     Ce qui se passe dans les églises n’est que la conséquence logique de ce qui se passe dans les foyers. Je répète que les principaux coupables sont les hommes, car ils sont les responsables de la décadence dans les églises. Christ, le chef de l’homme n’en est pas responsable, car dans sa Parole écrite ; la Bible, la question du rôle des femmes est claire comme de l’eau de source. Un enfant peut aisément comprendre ce thème, si vous le laissez interpréter naturellement. Parlons d’abord d’un scandale qui aujourd’hui ne scandalise plus beaucoup les églises apostâtes.
     Cela eut lieu il y a une dizaine d’années dans une église luthérienne. Il faut dire auparavant que les églises luthériennes, de Luther n’ont conservé que les traits et certaines doctrines du catholicisme dont il n’a pas été purgé. La prédestination, la dépravation de la nature humaine, la souveraineté de Dieu, le pape identifié comme l’Antéchrist et toutes les grandes doctrines de Luther ont été abandonnés. En fait cette dénomination est une insulte à la mémoire de Martin Luther, tout comme le pape est une insulte à l’Esprit Saint qui est l’unique vicaire du Christ sur terre ! Donc dans cette dénomination une femme évêque ordonna une femme pasteur dans une congrégation danoise, me semble-t-il. Ce qui signifie que ce ne sont même plus les hommes qui cèdent le pouvoir sinon que ce sont les femmes qui se le transmettent ! Mais ce n’est pas tout, car la femme pasteur vit publiquement en concubinage. Ce qui est déjà scandaleux pour un pasteur. Néanmoins ce n’est qu’une broutille, quand on vous annonce que son concubin est en fait une concubine, puisque cette « pasteurette »est lesbienne ! Elle a même eu l’audace de se plaindre en disant que ce n’était pas facile d’être lesbienne dans cette dénomination, mais qu’elle espérait que les choses changeraient… (Je suppose qu’elle attend la légalisation du mariage homosexuel dans cette dénomination pourrie). Ce n’est pas une blague, cela parut dans la presse, car certains membres de la dite dénomination s’étaient plaint à ce sujet. Voilà donc le résultat de ce qui arrive quand on permet que la femme soit la tête de l’homme, car alors la tête de la femme n’étant plus l’homme, est en réalité Satan.
     Même si la situation n’en est pas là dans l’ensemble des églises évangéliques, c’est vers là qu’elles se dirigent toutes. Je ne connais aucune église qui ait une doctrine sotériologique saine où la femme se comporte selon l’enseignement du NT. 1Cor.XIV ; 33, 34, 35 et 38 dit :« Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais de paix. Comme dans TOUTES les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles SOIENT SOUMISES, SELON QUE LE DIT AUSSI LA LOI. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’église…ce que je vous écris est un COMMANDEMENT DU SEIGNEUR ». J’ai souligné en écrivant en majuscules les paroles qui dissipent toute équivoque sur l’universalité et la perpétuité de ce commandement de Dieu, et non de Paul. Que les femmes soient soumises et silencieuses dans les églises des saints, est une doctrine, confirmée par la Loi, ce n’est pas un conseil pratique dû à des circonstances spécifiques, comme le soutiennent les ennemis de l’ordre institué par Dieu depuis le début de la création. Un enfant comprend ces choses, mais ceux qui embrouillent tout, ce ne sont jamais les pauvres en esprit, sinon les « riches » en esprit ; ceux qui se croient très spirituels. Cette plaie chamboule tout pour briller avec leurs nouveautés, transformant la grâce en œuvre, annulant le commandement, et mettant la confusion où tout était clair, par la subtilité de leur langue fourchue, et leur vaine philosophie.
     Le NT nous donne en outre d’autres préceptes sur la façon dont les femmes doivent participer au culte. 1 Cor. XI ; 2 à 16 nous parle de la coiffure des sœurs, et nous enseigne qu’elles doivent avoir les cheveux longs et que pour prier ou prophétiser, (mais cela n’a plus cours aujourd’hui car la Parole de Dieu a été complétée par l’Apocalypse de Jean : Ap. XXII ; 18), elles doivent avoir la tête couverte par un voile ou un foulard. Aujourd’hui, beaucoup de femmes ont les cheveux courts, et quasiment aucune ne se couvre la tête au moment de prier. Pour ce qui est des cheveux courts, nos adversaires n’ont aucune explication biblique à nous présenter pour justifier ce péché, et quant au voile qui doit couvrir la femme pour prier, ils soutiennent que le verset 15 dit expressément qu’une longue chevelure sert de voile. Cependant si l’on se penche attentivement sur le verset 6 qui dit : « car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe AUSSI les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile », on se rend compte que la femme qui ne veut pas se couvrir la tête, pour prier, est comme une femme qui est rasée, et donc où sont les cheveux qui servent de voile dans ce cas-là ? La vérité c’est qu’une femme pour prier doit se couvrir la tête, mais que dans toutes autres activités une longue chevelure lui sert de voile. Bien sur les modernistes et féministes disent que cela appartenait à la culture du temps des corinthiens, mais la raison de ce commandements repose principalement sur la présence des anges, qui eux ne changent pas suivant les temps, les pays et les coutumes : verset 10 !
Il est utile de pondérer le verset 3 : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ ». En effet c’est au sens générique qu’il faut comprendre les paroles : homme et femme dans ce verset, et ne pas les limiter aux hommes chrétiens, et aux épouses. Ce verset nous parle de la hiérarchie établie depuis la Genèse. Il n’y a pas d’évolution selon la Genèse ! L’homme et la femme ont été créés pour glorifier Dieu selon la façon établie suivant le genre. La femme fut créée à cause de l’homme : 1 Cor. XI ; 9, et comme aide qui lui corresponde, qui soit idéale comme disent d’autres traductions plus fidèles, dans Gn. II ; 18 et 20, afin que l’homme puisse glorifier son Créateur de la meilleure façon. Le soleil est une merveille, et il est même merveilleux durant certaines nuits, car alors la lune manifeste sa lumière en la réfléchissant. On ne verrait pas la lune sans la lumière du soleil. La lune aide le soleil à briller durant certaines nuits. La lune n’a pas en soi de lumière, sa lumière provient du soleil. La lune est pour cela un symbole de la féminité, comme le soleil de la masculinité, dans quasiment toutes les cultures, car la nature même nous enseigne : 1 Cor.XI ; 4 et Ro. I ; 20. Le jour où vous verrez que la couleur et la lumière de la lune et du soleil changent, ne vous imaginez pas que c’est la preuve qu’il y a évolution, cela sera simplement le signe de la fin du monde : Actes II ; 20 ! De même je ne crois pas ; je sais que le fait de voir des femmes parler dans les églises, prier sans se couvrir la tête, prêcher, enseigner aux hommes et occuper des fonctions autrefois interdites au sexe faible, n’est pas un phénomène d’évolution spirituelle, mais plutôt un des signes les plus notoires que la grande Apostasie qui doit précéder la montée de l’Antéchrist et le retour en gloire de notre Seigneur Jésus, est bien arrivée : Actes II ; 3 et 2 Th. II ; 3 !
     De plus nous avons un témoignage archéologique pour terminer de confirmer notre position. C’est un article de Mr Maxime Georgel : 
 
Le voile chrétien : un indice dans les catacombes ?
Les chrétiens persécutés dans les premiers siècles se retrouvaient dans les catacombes de Rome. Toutes les représentations de femmes dans les catacombes en « oratio », c’est-à-dire en train de prier, nous montrent des femmes voilées. Ce fait est bien connu, n’est pas débattu, rien d’exceptionnel à ce sujet. Les chrétiens en « oratio » sont représentés debout, les mains vers le ciel, comme sur l’image en en-tête de l’article.
Ce qui est plus intéressant, ce sont les représentations sur le tombeau d’une certaine Priscille, datant de 230 ou 240 de l’ère chrétienne, qui ont été restaurées, à Rome, et dont l’image est reproduite ci-dessus. Priscille est représentée dans différentes situations de sa vie. L’image du milieu est une oratio, comme vous l’avez compris. L’image à droite la représente en train de s’occuper de son enfant. L’image à gauche représente, selon les historiens, peut-être un repas entre chrétiens, une célébration de la Cène ou une agape.
Mais ce qui m’intéresse un peu plus, dans le cadre du débat sur le voile chrétien, ce n’est pas que la femme en porte un, pendant qu’elle prie, cela je le savais déjà. Ce qui est plus intéressant, c’est qu’elle porte un voile uniquement pendant la prière. Dans les deux autres scènes, elle est découverte. Cela nous donne une information intéressante : être découverte ne semble pas être indécent pour une femme puisque pendant qu’elle s’occupe de ses enfants ou qu’elle participe à une agape, elle est sans voile. Elle porte toutefois un voile pendant la prière.
Cela n’est qu’une raison de plus de penser que la prescription de Paul n’a pas été donnée dans le contexte romain pour une raison culturelle ou une conception particulière de la décence. Il semble, au contraire, que le voile est en fait une pratique typiquement chrétienne, qui parfois s’oppose même à la culture antique.
« Les marbres montrant des portraits publics de femmes à Corinthe, membres présumées des grandes et prestigieuses familles, sont le plus souvent représentées tête découverte. Cela suggère qu’il était socialement acceptable pour une femme dans une colonie romaine, d’être vue tête découverte en public. » (David W. J. Gill – The Importance of Roman Portraiture for Head-Coverings in 1 Corinthians 11:2-16, Tyndale Bulletin 41.2).
Il devient dès lors difficile de soutenir que Paul ne demandait, en 1 Corinthiens 11, uniquement que les femmes gardent la tenue décente qu’elles avaient dans leurs autres activités, comme le soutiennent pourtant certains. (Fin de l’article).
Avant d’analyser l’horreur aux yeux de Jéhovah et de ses saints qui ne se sont pas assoupis devant la télé, d’instituer des femmes ministres de l’Evangile, il convient de parler un peu du vêtement féminin, vu que nous avons parlé de la chevelure. Avant de d’ordonner à la femme d’écouter l’instruction de son mari ou du pasteur en silence et avec une entière soumission, l’Esprit Saint par la bouche de Paul, du verset 9 au verset 11, dans 1 Ti. II, nous montre comment doit se vêtir une femme qui se dit chrétienne. Ce qui aujourd’hui est le plus bafoué de tous les commandements que donne l’Esprit Saint par l’apôtre dans ces versets, ce n’est pas tellement la modestie mais plutôt la pudeur et la décence. Pour ce qui est de la pudeur, on voit le dimanche matin dans beaucoup d’églises des jeunes femmes qui chantent dans le chœur, vêtues de mini jupes et de décolletés plongeants. En fait elles pourraient sortir de l’église et aller faire le trottoir sans avoir à changer de tenue ! Ce n’est pas une rumeur que j’ai entendu, c’est ce que j’ai vu de mes propres yeux dans une congrégation baptiste. Pour ce qui est de la décence, cela fait longtemps qu’elle a été éradiquée des églises. En effet la Bible dit dans Deut. XXII ; 5 : « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à Jéhovah, ton Dieu ». L’immense majorité des femmes qui professent être chrétiennes bibliques s´habillent en pantalon. Il existe bien des jupes-pantalons pour les femmes, mais elles préfèrent le bluejean ! Il y a soixante ans, on ne voyait pas de femmes en pantalon, que ce soit aux Etats Unis ou en Europe. Cette mode satanique, a été introduite peu à peu par l’apparition des téléviseurs dans les foyers. Quiconque a plus de 50 ans a connu le temps ou les femmes étaient en robes et avaient les cheveux longs. Comme ce phénomène du pantalon et des cheveux courts pour les femmes s’est généralisé, (je dirais même que ça a été institutionnalisé pour toutes celles qui ont moins de 70 ans), les évangéliques considèrent aussi cela comme un phénomène culturel sans conséquence dans la vie spirituelle ! « Vox populi ; vox dei » était l’adage romain. Et ils avaient raison, car « nous savons que nous sommes de Dieu et le monde entier est sous la puissance du Malin », (1 J.V ; 19), c’est donc normal que le monde suive son dieu, le prince de la puissance des airs qui leur enseigne par les ondes que captent leur téléviseurs comment ils doivent parler, penser et se vêtir ! Beaucoup diront qu’il existe de nos jours des pantalons pour homme et des pantalons pour femme. Evidemment on peut peindre un fusil en rose et dire que c’est aussi pour les femmes, et peindre en noir des aiguilles à tricoter et dire que c’est pour les hommes, avec une bonne campagne publicitaire à la télé ça peut passer ! Tout passe à la télé, et le pire n’est pas encore arrivé… Mais le fait est que depuis les gaulois, le pantalon a toujours été un vêtement masculin, d’où l’expression que j’entendais dans ma jeunesse mais qui est hors service aujourd’hui : « Qui porte le pantalon ici ? », expression populaire qui signifiait : Qui commande ici ? En fait le pantalon comme le revolver cela reste pour les hommes, tout comme le vernis à ongle et les crèmes faciales sont pour les femmes. J’ai une anecdote à ce propos qui est révélatrice.
     Il m’est arrivé un jour de me rendre à la grande ville pour renouveler des papiers dans un bureau de la marine de guerre. Dans ces bureaux, l’accès y est interdit en short, et j’avais oublié chez moi d’emporter un pantalon long. Je retournai donc à l’hôtel et demandai à la gérante si elle ne pouvait pas me prêter un pantalon durant 1 heure ou 2. Elle m’emmena à la buanderie et là nous cherchâmes un pantalon qui m’aille. Le seul pantalon qui m’allait était un jean de femme, c'est-à-dire avec une taille basse et qui serrait un peu aux jambes. Sans hésitation, je l’enfilai, couvris la taille avec le T-shirt, tout comme d’ailleurs je le fais avec mon pantalon court, et me rendis aux bureaux de la Marine. Evidemment, personne ne remarqua rien dans mon habillement, car quoique disent tous nos opposants modernistes et féministes : le pantalon reste un habit masculin !
     Nous qui sommes le peuple de Dieu, nous ne pouvons pas dire que nous suivons la Bible, si nous l’interprétons comme les papistes, qui en arrivent à affirmer que l’incarnation du Verbe est une nouvelle dispensation qui autorise l’utilisation d’images dans l’exercice de la piété. Si l’Ecriture dit que c’est une abomination que la femme porte des vêtements d’homme, nous ne pouvons alléguer que la mode unisexe a déclaré que le pantalon est un vêtement de femme. Eph. IV ; 22, 23 et 24 nous ordonne de ne pas nous conformer à la pensée mondaine, mais de conformer notre pensée aux préceptes bibliques. On ne peut pas être chrétien et suivre la mode ! Maintenant cela ne veut pas dire qu’il faut sombrer dans le légalisme. Il ne s’agit pas de prêcher le pantalon pour les hommes et la robe pour les femmes, car nous prêchons Jésus Christ crucifié pour toutes sortes de pécheurs, y compris pour les femmes en pantalon ! Il faut aimer le pécheur et haïr le péché. Mais si une personne est véritablement née de la Parole et de l’Esprit, elle ne peut continuer dans la voie large et spacieuse, il y a une bataille à livrer, pour tous et pour toutes, et cette bataille commence par l’homme intérieure qui doit se conformer a la volonté révélée de Dieu dans l’Ecriture. Le pantalon pour les femmes, n’était en fait que le premier pas vers l’Apostasie, car après le pantalon ce fut le ministère de la Parole qui fut accordé aux femmes. En effet la chose la plus honteuse qui soit, l’aberration dans laquelle nous nous sommes laissés entrainés, c’est l’ordination des femmes pasteurs. L’Ecriture interdit formellement à la femme d’enseigner et d’avoir autorité sur l’homme : 1 Ti. II ; 11 à 15. Ce passage du NT nous donne dans les versets 13 et 14 les 2 raisons de cette interdiction. La première, peut être appelée : le droit d’aînesse. En effet l’homme fut créé en premier, puis ensuite la femme fut créée d’une côte d’Adam. Notre Dieu est un Dieu d’ordre, et dans son ordre Il a décrété que ce qui vient en premier Lui est consacré spécialement : Nm. III ; 13. On appelle cela les prémisses dans les offrandes du tabernacle. De même selon Lv. XXVII ; 3 à 7, tout individu est estimé selon son sexe et son âge. Ce n’est pas du machisme ; c’est tout simplement une évaluation pratique concernant les fonctions spécifiques de chacun par rapport au tout. Les hiérarchies établies par Jéhovah, dans les cieux et sur la terre ne sont pas à remettre en question sous peine du châtiment qui correspond à la rébellion et à l’obstination. Ce n’est pas en s’appuyant sur quelques exceptions que l’on trouve dans la Bible que la Loi divine est abolie. La femme depuis sa création, a été programmée pour être l’aide idéale de l’homme, hélas depuis la chute au jardin d’Eden, cette précieuse aide a souffert 2 conséquences particulières à son genre, qui sont l’enfantement douloureux et que son désir se portera sur son mari : Gn. III ; 16 et 17. Ce qui veut dire en fait que la femme désirera occuper la position d’honneur et d’autorité de son mari, mais comme dit la fin du verset : « il dominera sur toi ». En effet ce désir qui se portera sur son mari est un châtiment du péché originel, ce ne sont donc pas dans ce cas les désirs louables et requis par Dieu d’être auprès de l’homme et de le servir et de l’aimer sinon le même désir impur qui l’a poussée à enfreindre le commandement pour être semblable à Dieu, et donc Dieu la punit en renforçant ce désir de domination illicite, mais cette fois-ci envers son mari qui étant lui-même pécheur, la dominera en revanche d’une façon souvent brutale. Remarquez que dans la traduction correcte de ce verset (version Darby), désir est au singulier et non au pluriel comme dans la traduction de L. Segond; car c’est un désir précis, singulier, et impur, de dominer. L’aide idéale de l’homme souffre donc depuis que le péché originel est entré, d’un désir illicite de supplanter son chef ; l’homme, désir frustrant, car contraire à sa nature d’aide idéale, qui n’est pas celle d’un collaborateur indépendant et similaire en fonctions. C’est de plus un désir bien frustrant, car impossible à réaliser quand l’homme a un reste d’intelligence pour discerner sa position et ses devoirs et ceux de sa précieuse compagne. Il semble aujourd’hui que ce reste d’intelligence se soit évaporé par une exposition prolongée devant le petit écran !
     Le péché originel a affecté gravement et de façon permanente toute la création, et la femme étant la première sur terre à avoir péché, a souffert plus que toutes les autres créatures terrestres. « Le salaire du péché c’est la mort », et c’est pareil pour tous, mais les effets de la première morsure du serpent sont plus violents, car alors la dose injectée est plus considérable qu’à la seconde morsure. Prenons l’exemple d’un train qui déraille à toute vitesse et choque contre une muraille. Le premier wagon sera le plus endommagé. Tous les wagons ont déraillé, mais ceux qui étaient en queue sont peu endommagés comparés aux premiers. C’est un peu le cas de la femme, comparée à son compagnon ; tous 2 ont complètement déraillé, mais les dégâts sont encore plus sévères chez elle que chez lui. La nature même confirme ce que je dis. La femme est la seule créature femelle qui souffre un tel flux de sang immonde durant ses règles. Les vaches, les chèvres, les lionnes, tout comme la femme passent par le même cycle pour mettre à bas : ovulation, fertilisation, gestation, et naissance. Cependant seule la femme souffre vraiment d’inconvénients sérieux durant ses règles. Or la Bible dit que dans le sang est la vie : Gn. IX ; 4. De plus la loi mosaïque déclare la femme impure cérémoniellement durant 8 jours après ses règles. : Lev. XV ; 19 à 30, ce qui confirme que la vie intime de la femme a été gravement souillée par le péché. C’est donc une question de constitution héritée de nos premiers parents, qui ne changera qu’à la résurrection des corps. Il n’y a pas d’évolution possible, il n’y a que décadence visible dans le monde et dans les églises qui permettent aux femmes d’exercer autorité sur les hommes.
     Quand on laisse une femme diriger la prière, ou le chant, ou annoncer le programme de l’église, on ouvre automatiquement la porte au diable, car ensuite cette femme sera à l’affut, cherchant à prêcher, à enseigner, à évangéliser comme un homme, et cela se termine avec une femme évêque qui nomme une lesbienne comme pasteur dans une église. « Un peu de levain fait monter toute la pâte » : Gal. V ; 9. La pâte dans ce verset 9 représente la doctrine, et cela signifie qu’un peu de fausse doctrine peu avoir de grave conséquence. (Les néo-pentecôtistes utilisent souvent ce verset pour imposer leur légalisme, car pour eux la pâte signifie une boisson alcoolisée !) Si nous nous attachons à la saine doctrine quant à la hiérarchie instituée dans le christianisme ; une femme doit se taire dans l’église et être vêtue décemment. Elles doivent participer aux chants, (ce sont elles qui ont les plus belles voix), elles peuvent enseigner les enfants, les anciennes doivent enseigner les femmes plus jeunes dans la foi, à aimer leur mari et prendre soin de leur foyer, elles peuvent aussi servir dans des tâches administratives ou matérielles au sein de la congrégation : Ro. XVI ; 1.
     Dans l’AT, Israël qui typifie bien souvent l’Eglise, est la seule nation qui reçut la connaissance du Dieu véritable. En dépits de ce que tous les israélites connaissaient le vrai Dieu, seuls les lévites servaient au temple et parmi les lévites seuls les fils d’Aaron étaient sacrificateurs, et parmi les fils d’Aaron seul l’aîné d’entre ses frères devenait le suprême pontife qui entrait 1 fois par an dans le lieu Très Saint. De même au sein de l’Eglise, nous sommes tous saints et saintes, nous sommes tous sacrificateurs, car nous offrons tous le sacrifice de louange qui est le fruit des lèvres qui confessent le Nom de Jésus, mais seuls les hommes peuvent parler dans l’assemblée, et seul certains parmi les hommes sont constitués enseignants, pasteurs, et évangélistes. Aujourd’hui l’ordre établi par Dieu a été aboli dans la majorité des églises. (Je n’ai jamais vu une église ou les femmes n’avaient pas la parole). La situation va de mal en pis, car cela a été prophétisé quand Jésus dit dans Luc XVII ; 1 et 2 : « il est impossible qu’il n’arrive pas des scandales ; mais malheur à celui par qui ils arrivent ! Mieux vaudrait pour lui qu’on mît à son cou une pierre de moulin et qu’on le jetât dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits ». Permettre à une femme de parler dans l’église ne serait-ce que pour annoncer les horaires des réunions, est un scandale pour ceux qui commencent dans la foi, car ils lisent une chose dans la Bible et la congrégation pratique l’opposé, et tous ont la Bible à la main ! Il est vrai que faire marche arrière parait impossible, mais la marche en avant, c’est avec une pierre de moulin au tour du cou qu’elle s’achève ! Beaucoup diront que je suis le seul à maintenir une position aussi rigoureuse. Comme a dit le frère américain Garrison au siècle dernier : « Un avec Dieu, est une majorité », et à la fin cela sera une majorité écrasante !
     Evidemment on ne peut remettre les choses en ordre par la force, car l’amour est la loi du chrétien, mais par l’exposition claire de la Parole, même les simples, même les femmes comprendront, et l’Esprit se chargera de les convaincre. Mais il faut exposer cette doctrine qui va directement contre l’esprit de ce monde décadent, avec fermeté, et emphase car il ne peut y avoir de progrès dans la sainteté sans que cette doctrine de base soit bien établie. Cette tâche commence à la maison, et devrait raviver les églises et transformer la société. Mais ne rêvons pas ; la réalité étant que si quelques foyers chrétiens peuvent sortir de leur léthargie et donner un exemple à leur entourage, cela seraient merveilleux ! Pour ce qui est des églises, je n’ai en fait aucun espoir de ce qu’il y ait un repentir, car Jésus revient bientôt ; nous sommes à l’époque de la dernière génération, et ce qui est prophétisé ce n’est pas un avivement de l’Eglise militante sinon une apostasie totale, qui permettra à l’Antéchrist romain, de prendre le contrôle d’une méga église mondiale et œcuménique, avant qu’il ne soit détruit par la splendeur du retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
     En attendant ce jour glorieux, il faut s’efforcer afin que la lumière de Christ brille dans notre foyer, et éclaire au-dehors. Il est évident que le frère qui veut voir rétablir l’ordre dans sa maison, doit être le premier à montrer l’exemple de soumission à son chef qui est Christ. Cependant la sœur peut tout aussi bien être guidée par le Saint Esprit et prendre l’initiative de ne plus prendre d’initiative, et de se soumettre à son mari qui est son seigneur que le Seigneur lui a donné. Dans les 2 cas de toute façon, c’est une question de soumission à la Parole de Dieu. Cette divine Parole ne change pas, et elle produit toujours le même effet sur le monde ; une division entre les chèvres et les brebis, un conflit entre une grande majorité aveuglée par le prince de la puissance des airs, (le programmateur des chaines de télé), et une faible minorité éclairée par l’Esprit Saint qui sait que Jéhovah est un homme de guerre et que le féminisme comme l’humanisme, l’arminianisme et le néo pentecôtisme sont les ennemis que Satan a mis en première ligne ! « Mais si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? »
 
     MARANATHA.
 

 
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